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lundi 29 mars 2010

Adoption au Kazakhstan

Le Kazakhstan vient de ratifier la Convention de la Haye de 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d'adoption internationale ; dans quelques mois cette Convention entrera en vigueur dans ce pays et aura pour conséquence de modifier substantiellement la politique de l'adoption et les procédures applicables.

D'ores et déjà on note de la part des autorités kazakhs une approche plus restrictive à l'égard des famille candidates à l'adoption. Néanmoins, les intermédiaires locaux ( agences ou intermédiaires individuels kazazkhs sur Internet ) continuent de proposer leurs services, à des prix élevés, sans informer les familles sur les risques de non aboutissement de leur demande d'adoption.

En attendant la mise en place par les autorités kazakhs d'un système transparent et contrôlé de l'accompagnement des familles, le SAI appelle l'attention des familles sur les situations difficiles auxquelles elles peuvent être confrontées dans leurs démarches (propositions d'apparentement non conformes à leurs voeux - décisions négatives de juges dans certaines régions).

Communiqué du Ministère Français des Affaires Etrangères et Européennes du 29 mars 2010 sur www.diplomatie.gouv.fr

Le Président de la République slovaque en voyage dans les pays de l'Asie centrale

Aujourd'hui, le Président de la République slovaque Ivan Gasparovic, accompagné de son épouse, du ministre de l'Economie, du Secrétaire d'Etat auprès du ministère des affaires étrangères et d'un groupe d'entepreneurs a entamé un voyage officiel en Asie centrale, au Kazakhstan et au Kirghizistan. L'objectif principal de son voyage est le développement des relations économiques et politiques avec ces pays. Le chef de l'Etat slovaque s'entretiendra avec ses homologues de chacun de deux pays et diverses autres hautes personnalités de ceux-ci.
La Slovaquie s'intéresse particulièrement à l'intensification de la coopération avec le Kazakhstan dans le domaine énergetique, compte tenu que les aprovisionnements en pétrole en provenance de ce pays présente des valeurs énergétiques élevées.
Au Kirghizistan la Slovaquie souhaite intensifier le dialogue politique et développer la coopération économique, ainsi qu'accentuer la particpation de firmes slovaques dans le cadre de la modenisation des infrastructures du pays ou dans des projets d'aménagement énergetiques. Dans la métropole kirghiz Bichkek, le Président slovaque dévoilera deux plaques commémoratives , celle en souvenir de la communauté slovaque qui y est arrivée il y a 85 ans dans le cadre du projet Interhelpo et l'autre en celui de Alexander Dubcek qui y a passé son enfance.
Le 29 mars 2010 sur www.rozhlas.sk

Un forum médiatique au Kazakhstan se concentrera sur l'Iran

ALMATY, Kazakhstan, March 29, 2010 /PRNewswire/ -- Des hauts fonctionnaires iraniens devraient discuter des relations tendues de leur pays avec l'Occident lors de l'Eurasian Media Forum (EAMF) (Forum médiatique eurasien) qui se tiendra à Almaty, au Kazakhstan, les 27 et 28 avril.

Une analyse des questions qui maintiennent l'Iran sur le devant de l'actualité mondiale sera l'un des points forts de la conférence de 2 jours de cette année, qui abordera également d'autres thèmes d'actualité comme l'impact de la présidence actuelle du Kazakhstan à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Également sur l'ordre du jour figurent des questions de loi sur les médias et de liberté de la presse, les dangers de la couverture alarmiste des épidémies, l'utilisation des réseaux sociaux en ligne tels que Facebook et Twitter, le " journalisme citoyen " et les politiciens célèbres.

Les délégués de l'Iran sont : Ramin Mehmanparast, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et Ali Akbar Ashari, conseiller culturel du président et directeur de l'Organisation des Archives et de la Bibliothèque nationale d'Iran. Parmi les autres intervenants, citons : William Courtney, le premier ambassadeur américain au Kazakhstan, Dunja Mijatovi, représentante nouvellement nommée de l'OSCE pour la liberté de la presse, pour qui ce sera le premier engagement officiel, et Robert Simmons, le représentant spécial de l'OTAN pour le Caucase et l'Asie centrale.

" Le forum représente une occasion unique de prendre le pouls des relations Est-Ouest et d'examiner le rôle crucial joué par les médias de masse ", a déclaré Dariga Nazarbayeva, présidente du comité d'organisation de l'Eurasian Media Forum. " Et quel meilleur endroit pour cela que le coeur accueillant de l'Asie centrale ? "

Le Forum s'est tenu chaque année depuis 2002 à Almaty, la capitale commerciale du Kazakhstan, qui se situe sur l'ancienne Route de la soie entre la Chine et l'Europe. La manifestation rassemble plusieurs centaines de délégués du monde entier, dont nombreux en provenance de Russie et des pays de la CEI, parmi lesquels des représentants des médias, des figures politiques et des spécialistes des relations internationales.

Les discussions sont toujours sur des sujets d'actualité, avec une attention particulière aux sujets affectant les pays d'Asie centrale et leurs plus grands voisins, la Chine et la Russie, l'Inde et le Pakistan. Le Forum aborde également des questions économiques, culturelles et des médias professionnels.

Parmi les participants importants ayant assisté aux précédentes sessions, citons : l'ancien président iranien Mohammad Khatami, l'ancien premier ministre russe Yevgeny Primakov, les stratèges américains Richard Holbrooke et Richard Perle, l'ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis Zbigniew Brzezinski et le général Wesley K. Clark, ancien commandant suprême des forces alliées en Europe.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site www.eamedia.org.
Contacts pour le public - Stephen Somerville Portable : +44-(0)7790935110 ou E-mail : stephen@somerville.eu.com

Communiqué de presse de l' Eurasian Media Forum Organizing Committee du 29 mars 2010, publié sur www.capital.fr

Turquie-Economie : Le projet de gazoduc "Nabucco" enfin lancé ?

Le 3 mars 2010, la grande assemblée nationale de Turquie a ratifié le traité intergouvernemental signé le 13 juillet 2009, qui constitue la base politique et juridique du projet de gazoduc européen « Nabucco ». Ce traité a déjà été ratifié par les autres pays de transit signataires : la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et l’Autriche. Cette ratification du parlement turc a été saluée par les responsables du projet comme un signe indiquant que le lancement de la réalisation de « Nabucco » était désormais imminente. Pourtant, si cette formalité apparaît comme une condition nécessaire à la poursuite de l’opération, elle ne signifie pas pour autant que l’affaire est définitivement entendue. Dès le 4 mars 2010, la Commission européenne a alloué un budget de 200 millions d’Euros pour commander les tuyaux, mais les fonds européens ne seront versés que si les possibilités d’approvisionnement en gaz se confirment dans les prochains mois. En bref, le tracé de « Nabucco » est une chose (presqu’acquise désormais), mais le plus important est désormais de mettre du gaz dans le tube. Et cela risque de n’être pas facile !

Pour comprendre les difficultés actuelles de « Nabucco », il faut revenir sur les enjeux politiques et stratégiques de ce projet. Lancé en 2002 et soutenu par un consortium de 6 compagnies (l’autrichienne OVM, la hongroise MOL, la roumaine Transgaz, la bulgare Bulgargaz, la turque BOTAŞ et l’allemande RWE), ce projet entend réduire la dépendance européenne à l’égard du gaz russe qui s’est révélée dangereusement, à l’occasion de plusieurs crises au cours des dernières années. Une bonne partie du gaz russe à destination de l’Europe transite, en effet, par l’Ukraine et les contentieux politiques ou financiers, fréquents entre ce pays et la Russie, menacent régulièrement l’alimentation gazière des Etats européens. Depuis le dernier élargissement de l’UE, cette dépendance à l’égard de la Russie s’est encore accrue pour atteindre 50% du gaz consommé en Europe, d’ici à 2020, cela pourrait aller jusqu’à 70%. L’idée des promoteurs de Nabucco est donc de contourner l’Ukraine et surtout de diversifier l’origine des ressources gazières européennes. Mais, depuis 2007, la Russie et sa fameuse compagnie « Gazprom », qui ne l’entendent pas de cette oreille, ont lancé un projet concurrent : le « South Stream ».

Concurrent de « Nabucco », le « South Stream » l’est d’abord sur le plan du tracé. Tandis que « Nabucco » doit relier la ville d’Erzurum dans l’Est de la Turquie à celle de Baumgarten der March en Autriche, en passant par la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie, le « South Stream » partant des côtes russes de la mer Noire entend rallier l’Italie ou l’Autriche via les eaux territoriales turques, la Grèce, la Bulgarie, la Serbie et la Hongrie, plusieurs routes étant proposées selon la destination finale du gazoduc. Cette concurrence de tracé n’est pas que géographique, car les Russes, fort habilement, ont réussi à recruter dans leur projet plusieurs pays européens. En effet, l’Italie et sa compagnie ENI constituent le principal partenaire de la Russie et de « Gazprom ». Et, outre la Hongrie, les Russes sont aussi parvenus à séduire la Turquie, en lui proposant de faire passer leur gazoduc par ses eaux territoriales en mer Noire ; un crochet qui n’était pas absolument nécessaire mais qui permet de renforcer le soutien dont bénéficie le projet et surtout qui constitue une pierre de plus dans le jardin des Européens.

Toutefois, si la bataille des tracés semble achevée, celle de l’approvisionnement est désormais lancée. Pour être rentable, les deux projets doivent acheminer à terme 30 milliards de m3 de gaz par an. Partant d’Erzurum, « Nabucco » apparaît comme la prolongation du gazoduc Bakou, Tbilissi, Erzurum (BTE) ouvert en 2006. Sa première source d’alimentation est donc l’Azerbaïdjan, mais le problème est que le gaz azerbaïjanais ne suffira pas à faire tourner « Nabucco ». D’autres fournisseurs sont donc actuellement démarchés : l’Irak, le Turkménistan et l’Egypte notamment ; le Kazakhstan, pouvant aussi entrer dans le jeu à plus long terme. Pour l’instant cependant aucun contrat ferme n’a été signé avec ces autres pays. Plus récemment un approvisionnement iranien, encouragé par la Turquie, a été évoqué, mais lui non plus n’est pas certain et de surcroît, il est regardé avec hostilité par les Etats-Unis et l’Union Européenne. En outre, la Russie s’est employée au cours des derniers mois à multiplier ses achats de gaz tant à l’Azerbaïdjan qu’au Turkménistan afin de priver « Nabucco » d’une partie des ressources qu’il pouvait espérer. Dès 2008, certains experts, américains notamment, ont estimé que les deux projets, « Nabucco » et « Southstream » n’étaient pas seulement concurrents mais qu’ils étaient aussi incompatibles. Il n’y aurait à la fois pas assez de gaz et pas assez de clients potentiels pour faire vivre les deux gazoducs. Cette opinion est néanmoins contredite par des experts européens bien sûr et par les experts turcs qui ont soutenu l’entrée de leur pays dans les deux opérations. Pourtant, on peut voir aussi dans l’attitude d’Ankara une sorte de pari n’impliquant pas forcément la viabilité des deux projets mais lui permettant d’être en tout état de cause dans celui qui l’emportera. En tout cas, le comportement turc est très révélateur des nouvelles orientations stratégiques de ce pays. En entrant dans le « South Stream », le 6 août 2009, quelques jours après s’être engagée dans « Nabucco » (le 13 juillet 2009), la Turquie a montré que, tout en maintenant son choix européen, elle ne négligeait pas les autres options que peut lui offrir sa géographie et son nouveau statut de puissance régionale.

S’exprimant récemment dans la presse allemande, après la ratification du traité intergouvernemental « Nabucco », le nouveau commissaire européen de l’énergie, Günther Oettinger, a confirmé que le projet avait avancé de façon importante au cours des derniers mois. Il est néanmoins resté prudent en estimant que, même si la construction du gazoduc commençait d’ici la fin de l’année 2011, il faudrait probablement attendre 2018 pour voir les premières livraisons de gaz commencer. Les compagnies gazières parties au projet sont néanmoins plus optimistes et maintiennent la date initiale de livraison, à savoir 2014. Selon la compagnie allemande RWE, le m3 de gaz transporté par « Nabucco » serait moins cher que celui du « South Stream ». Mais la bataille du gaz est loin d’être gagnée pour l’Europe, le commissaire Oettinger, tout en se montrant optimiste, a estimé que « Nabucco » avait « environ 65% de chances de voir le jour. »

Jean Marcou le 29 mars 2010 sur www.turquieeuropeenne.eu

Gefco : un chiffre d’affaires 2009 en repli

Yves Fargues préside Gefco depuis 2007. © J.P. Glatigny / VISAVU

Le chiffre d'affaires de Gefco, filiale à 100% de PSA, a reculé de 18% par rapport à 2008, à 2,88 milliards d'euros, pour un résultat opérationnel de 102 millions d'euros (3,5% du CA contre 3,6% en 2008). Le ralentissement de la production automobile mondiale (qui génère les trois quarts de l'activité de Gefco, dont 50% par le rail) et le repli général de l'industrie expliquent le manque de recettes du groupe, qui possède moins de 1000 moteurs et de 2000 remorques dans le monde.


Leader européen dans la logistique aval automobile

"Malgré la crise, Gefco préserve son niveau de rentabilité cette année grâce à une gestion rigoureuse des achats et dépenses de fonctionnement, un effort des forces commerciales sur les marchés prioritaires et une reprise des marchés automobiles en Europe de l'Ouest au quatrième trimestre 2009", note Yves Fargues, président du groupe, qui revendique la place de leader européen dans la logistique aval automobile.

En 2009, les zones d'Europe centrale et orientale et d'Amérique du Sud ont été touchées par la crise. En Europe centrale et orientale, le chiffre d'affaires a baissé à 278 millions d'euros (- 19% par rapport à 2008). En Amérique du Sud, il s'est élevé à 149 millions d'euros en retrait de 16%.


Contrats dans les pays émergents

En revanche, Gefco a engrangé des contrats nouveaux au Maghreb et en Chine et enregistré une hausse de 50% de son chiffre d'affaires comparé à 2008 (15 millions € en 2009 contre 10 millions € en 2008).

En 2010, Gefco a prévu de s'implanter dans deux nouveaux pays : le Kazakhstan et la Bulgarie, et projette de s'installer en Inde. "Le contexte mondial nous a obligés à privilégier le court terme. En 2010, on peut commencer à raisonner à moyen terme", assure Yves Fargues.


Le 29 mars 2010 sur www.wk-transport-logistique.fr

Mobilisation contre l'union douanière avec la Russie

Le 25 mars, les représentants des partis d'opposition, d'associations et des journalistes ont adressé une lettre au président kazakh, Noursoultan Nazarbaev, et au Parlement afin qu'ils "renoncent à l'union douanière [avec la Russie et la Biélorussie, entrée en vigueur le 1er janvier dernier] qui marque le début de la fin de l'indépendance du Kazakhstan", rapporte le webzine Ferghana.ru.
"C'est un retour à notre passé colonial, car les termes de l'accord [favorable aux Russes] ne correspondent pas aux intérêts nationaux et stratégiques du Kazakhstan. Quatre-vingt-dix pour cent des recettes douanières iront aux Russes et seulement 7 % aux Kazakhs, faisant perdre à ces derniers 500 millions de dollars par an", estiment les signataires de la lettre. En cas d'absence de réaction des autorités, les signataires promettent "des actions de protestation civique" et poseront "la question de la démission du pouvoir".
Sur www.courrierinternational.com le 29 mars 2010