Le parquet général du Kazakhstan a mis à l'index le livre de Rakhat Aliev, ex-gendre du président kazakh Noursoultan Nazarbaev et ex-diplomate en exil à Vienne depuis plus d'un an, rapporte le webzine centrasiatique Ferghana.ru. Les personnes "prises en flagrant délit de lecture, citation ou vente" de l'ouvrage The Godfather-in-law [Le beau-parrain], publié en Allemagne (chez Ibera), encourent une peine pénale pour "complicité avec un criminel qui fuit la justice kazakhe", a déclaré Saparbek Nourpéïssov, haut responsable du parquet. Il estime que le livre "dévoile des secrets d'Etat".
Ferghana.ru rappelle que Rakhat Aliev décrit "avec force détails" les mécanismes d'enrichissement du clan Nazarbaev, les banques détenant ses comptes, les problèmes de santé et les mœurs du dirigeant kazakh. Par ailleurs, l'ex-gendre révèle des informations concernant l'armée et les forces spéciales kazakhes, ainsi que le réseau d'espions kazakhs en Europe. "Désormais, posséder ce livre au Kazakhstan est aussi dangereux que lire Soljenitsyne du temps de l'Union soviétique. Sauf que les écrivains persécutés par le régime soviétique étaient la conscience de la nation, alors que dans le cas d'Aliev nous sommes confrontés à un homme condamné dans son pays à quarante ans de prison par contumace pour avoir kidnappé, volé, dirigé un groupe criminel et fomenté un putsch", écrit le titre.
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vendredi 22 mai 2009
Le livre qui fait trembler le président Nazarbaev
Libellés : Affaire Aliev
OTSC: L'Ouzbékistan reste dans l'organisation
TACHKENT, 22 mai - RIA Novosti. Le gouvernement ouzbek prépare les textes visant à mettre en place la Force d'intervention rapide de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), a déclaré vendredi à RIA Novosti son Secrétaire général, Nikolaï Bordiouja, à l'issue de négociations dans la capitale ouzbèke.
La décision de créer cette Force a été prise par les pays membres à Moscou le 4 février, lors d'un sommet extraordinaire de l'Organisation qui regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, l'Ouzbékistan et la Russie.
Après la suspension en décembre 2008 par l'Ouzbékistan de sa participation à la Communauté économique eurasiatique (Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Russie, Tadjikistan), les médias ont a annoncé un éventuel retrait de Tachkent de l'alliance militaire regroupant des Etats postsoviétiques. Le Secrétaire général a démenti ces rumeurs, annonçant que l'OTSCE continuait de fonctionner comme par le passé.
La Force collective d'intervention aura pour mission de repousser une agression armée, de combattre le terrorisme international et l'extrémisme, de réprimer le crime transnational organisé et le trafic de stupéfiants, de gérer les conséquences des catastrophes naturelles et techniques.
"Je pense que la signature de ces documents (sur la Force), prévue pour le 14 juin, le niveau de sécurité des pays membres augmentera instantanément", a estimé le Secrétaire général.
Libellés : Organisation : OTSC
Les compagnies à oublier
Six compagnies aériennes du Kazakhstan (Air Company Kokshetau, ATMA Airlines, Berkut Air, East Wing, Sayat Air et Starline KZ), une compagnie aérienne certifiée en Thaïlande (One Two Go Airlines), un transporteur ukrainien supplémentaire (Motor Sich Airlines) et tous les transporteurs certifiés au Bénin on rejoint la liste noire des compagnies aériennes interdites d'accès à l'Union européenne en raison de problèmes de sécurité.
Pour consulter la nouvelle liste noire
Libellés : Transport
Le Kazakhstan miné par ses banques
Trois établissements bancaires ont fait défaut depuis le mois d'avril.
Pays émergents situé au milieu de vastes steppes arides, le Kazhakstan n'en reste pas moins sous la haute surveillance des investisseurs internationaux. Et ce pas seulement pour les richesses de son sous-sol. Un grand nombre de banques occidentales sont en effet aujourd'hui exposées à ce pays d'Asie centrale qui concentre, parmi les pays satellites de l'ex-URSS, le plus grand nombre d'entreprises endettées. Le fait que le pays connaisse depuis près de deux mois une succession de défauts a donc de quoi les inquiéter.
En avril dernier, deux d'entre elles se sont retrouvées dans l'incapacité de faire face à leurs échéances. En l'occurrence, Alliance Bank, la quatrième du pays, et BTA Bank. Et pas plus tard qu'en début de semaine, une troisième les a rejointes. Astana Finance a fait part de sa décision de cesser le paiement des intérêts sur son obligation 9 % à maturité 2011.
Bref, les défauts s'accumulent et ils devraient même s'accentuer. « D'autres annonces de ce genre sont à prévoir au cours des trois à neuf prochains mois qui viennent, relèvent les stratèges de RBC Capital Markets, le système bancaire local a été l'un des plus dépendants du crédit extérieur à l'époque où celui-ci était florissant, il est donc logique qu'il soit aujourd'hui l'un des plus vulnérables. » De là à penser qu'il y a un risque de contagion à l'ensemble des marchés de crédit émergents, il n'y a qu'un pas que certains n'hésitent pas à franchir. L'équipe d'ING est de celle par exemple aujourd'hui à envisager ce scénario, estimant que si le FMI n'intervient pas au plus vite au Kazakhstan, les pays émergents ne pourront faire l'économie d'une telle crise. Cette thèse est cependant loin de faire l'unanimité. Selon Shahin Vallée, gérant chez BNP Paribas, « seule la faillite d'un état pourrait susciter un tel vent de panique ». Et selon lui, « nous en sommes encore loin ». Quant à la situation kazakhe, elle n'a pas que des mauvais côtés. « Le fait que les autorités aient choisi de laisser tomber les banques qui ont fait défaut sur leurs obligations et de soutenir les déposants permet au contraire une amélioration du risque souverain du pays. » Pour l'heure, le coût de l'assurance (CDS) du pays lui donne raison. Il reste relativement bas, à 572 points, par rapport à son niveau de février dernier (1.600 points).
Marjorie Bertouille - La Tribune - 22/05/2009
Le président kazakh qualifie la CEI d'"indispensable"
ASTANA, 22 mai - RIA Novosti. Sans la Communauté des Etats indépendants (CEI), l'affirmation de l'indépendance de ses pays membres aurait été beaucoup plus compliquée, a estimé vendredi à Astana le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev.
"On a beaucoup parlé de l'inutilité de la CEI, mais je suis absolument persuadé que nous en avons tous besoin", a déclaré M.Nazarbaïev, s'adressant aux chefs de gouvernement des pays membres de la Communauté réunis dans la capitale kazakhe.
"Nous sommes évidemment des Etats indépendants, et nous sommes tous égaux. Nous présentons des différences dans le domaine politique et économique, mais notre histoire commune nous aide dans des conditions inédites à édifier de nouvelles relations sur un pied d'égalité", a-t-il poursuivi.
En conclusion, le président kazakh a souhaité aux premiers ministres de la CEI plein succès dans leur travail, de la stabilité dans tous les pays membres et le renforcement de leurs rapports d'amitié.
Libellés : Organisation : CEI
Les fermiers kazakhs des monts Tianshan profitent du développement touristique
Habik était berger il y a 10 ans. Désormais il possède deux yourtes et une maison secondaire de style kazakh au pied des Monts Tianshan.
Il y a dix ans, Habik était un berger qui gardait son bétail et ses moutons sur les monts Tianshan. Désormais, il possède deux yourtes et un gîte touristique de style kazakh au pied des montagnes. Il possède également deux véhicules enregistrés à son nom, chacun d'une valeur de 50 000 yuans.
Ce Kazakh de 37 ans, père de deux garçons, a reconnu avoir ressenti, au départ, une certaine tristesse de devoir abandonner ses pâturages pour se lancer dans une nouvelle activité. En 2006, il a investi 60 000 yuans pour construire deux yourtes de 50 m2 sur le gîte de vacances situé au pied des monts Tianshan. Avant que ce dernier n'emménage, le gouvernement local s'était occupé de faire en sorte que tout soit prêt. Il a ainsi procédé à la construction de routes et toutes les installations nécessaires ainsi que l'accès à l'eau et à l'électricité ont été mises en service.
Les yourtes de Habik, situées à 100 m de la route, nouvellement rénovées, qui mènent directement au site touristique du Lac Tianchi de Tianshan, peuvent accueillir 15 à 20 personnes. Le prix du séjour oscille entre 1 200 et 1 300 yuans. Les frais de restauration et le montant des services supplémentaires sont clairement affichés. Par exemple, assister à un spectacle de danse et de musique de style kazakh coûte 100 yuans.
« La première année (2006) a été particulièrement difficile, car je ne savais pas comment gérer une telle affaire. 2007 fut la meilleure année. J'ai réalisé un chiffre d'affaires d'environ 50 000 yuans », a déclaré Habik. « Je suis convaincu de récolter cette année le fruit de mon travail », a-t-il ajouté en souriant. Avant de se lancer dans l'hébergement touristique, Habik gagnait environ 20 000 yuans par an.
Le gîte de vacances compte plus de 90 familles. Chacune d'entre elles est propriétaire de deux yourtes. Ces familles ont quitté les sommets des monts Tianshan pour être relocalisées sur le site. En 2005, le gouvernement local a investi plus de 600 millions de yuans dans ce projet de relocalisation qui concerne plus de 10 000 fermiers et bergers. Ce projet a pour objectif la restauration de l'environnement des monts Tianshan qui se résume essentiellement à l'actuel site touristique du Lac Tianchi de Tianshan. Si l'on prend, par exemple, le cas de la commune de Sangong, 967 foyers, représentant au total 3 400 personnes ont été relocalisés des sommets au pied des monts Tianshan. Chaque famille a été indemnisée et certaines d'entre elles ont utilisé l'argent pour acheter des yourtes et ainsi se lancer dans l'hébergement touristique. La famille de Habik est l'une d'entre elles.
Auparavant, certains bergers kazakhs se plaignaient auprès d'Amantay, directeur adjoint du Comité de gestion de Tianchi : « Nous sommes des bergers. Qu'allons-nous faire si nous quittons nos pâturages ? Vous êtes Kazakh et vous êtes le directeur, pourquoi ne faites-vous pas quelque chose d'utile pour nous ? » Un an plus tard, ces critiques se sont transformées en éloges : « Nous, les Kazakhs, avons un excellent directeur. Son nom est Amantay. Grâce à lui, notre vie s'est considérablement améliorée ».
« L'écologie du Xinjiang est très fragile. Une fois détruite, il faut des décennies, voire des siècles, pour qu'elle se rétablisse. Par conséquent, nous ne permettrons pas que les erreurs d'autrefois se reproduisent, à savoir privilégier le développement économique au détriment de l'environnement », a déclaré Inam Nasirdin, le directeur de l'office du tourisme de la région autonome ouïgoure du Xinjiang.
En raison du surpâturage et du développement à outrance du tourisme, l'environnement des monts Tianshan, en particulier la zone entourant le Lac Tianchi, a particulièrement souffert par le passé. Par conséquent, le gouvernement de la région autonome a pris de larges mesures afin d'améliorer et de restaurer l'environnement. Ces mesures concernent en autre le reboisement des terres arables, la reforestation ainsi que la rotation contrôlée de l'exploitation des pâturages.
« Vous voyez ces magnifiques lacs et montagnes. Pouvez-vous imaginer que ces lieux étaient autrefois recouverts de fumier de cheval et de crottin de mouton, dégageant une odeur persistante ? », a déclaré Inam en s'adressant au journaliste de China.org.cn Le Lac Tianchi se trouve sur le flanc nord du Pic Bogda des monts Tianshan. Le site touristique, qui comprend l'ensemble de la zone bordant le lac, a été classé site touristique de catégorie nationale 5A en 2007.
french.china.org.cn 2009/05/22
Libellés : Diaspora Kazakhe, Relations Chine