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jeudi 16 septembre 2010

PNUE : nouvelle convention pour la protection de l’antilope Saïga

Des membres des gouvernements du Kazakhstan, de Mongolie, de la Fédération de Russie, du Turkménistan, d'Ouzbékistan et des représentants du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) se sont réunis pour renforcer la politique de protection de l'antilope Saïga menacée d'extinction, et ce, sous l'égide de la Convention sur les espèces migratoires (CMS).

La Secrétaire exécutive de la CMS, Elizabeth Maruma Mrema, déclare à cet effet : « La clé pour la protection de l'antilope des steppes d'Eurasie a été l'engagement des populations locales (…) La rencontre de cette semaine ouvre la voie à la mise en œuvre d'un plan d'action international ».


Le saïga, seule antilope eurasiatique, occupait autrefois les mêmes régions montagneuses que les chamois. On ne le trouve plus guère que dans les steppes sèches et les déserts semi-arides de l'Asie centrale. Cet animal est reconnaissable à son nez très arqué descendant sur la bouche et donnant l'aspect d'une trompe. Saïga est un mot russe qui veut dire « antilope ».

Originaire de d'Asie Centrale, le saïga est un survivant de l'ère glaciaire, pendant laquelle il a dû traverser le détroit de Béring pour se rendre en Amérique. Depuis environ 10 000 ans, il a disparu de l'Amérique et il vit dans les steppes arides d'Asie centrale (Russie, Kazakhstan, Mongolie, etc.).

Ses principaux prédateurs sont l'homme, qui le chasse pour les cornes des mâles aux vertus « identiques à celles de la corne de rhinocéros », ces dernières se vendant près de 100 €/kg au marché noir chinois, et plusieurs autres carnivores des steppes arides d'Asie Centrale, notamment les loups capables de tuer un saïga adulte.

Ses principaux prédateurs sont l'homme, qui le chasse pour les cornes des mâles aux vertus « identiques à celles de la corne de rhinocéros », ces dernières se vendant près de 100 €/kg au marché noir chinois, et plusieurs autres carnivores des steppes arides d'Asie Centrale, notamment les loups capables de tuer un saïga adulte.

L'antilope saïga fut un gibier pour les chasseurs magdaléniens au même titre que le renne ou le bouquetin. Certains sites préhistoriques attestent même, par la quantité de restes osseux de saïga, de pratiques de chasses orientées vers cet animal (Roc-de-Marcamps et Moulin Neuf en Gironde, la Chaire-à-Calvin en Charente).

Pendant la rencontre, qui s'est déroulée à Oulan-Bator en Mongolie, la Saïga de Mongolie a été introduite dans l'accord international de protection des antilopes, a fait savoir lundi par communiqué de presse le PNUE.

Aujourd'hui, grâce aux différentes politiques de protection mises en œuvre, on dénombre environ 85.000 antilopes au Kazakhstan, 8.000 en Mongolie et au moins 10.000 en Russie et plusieurs milliers en Ouzbékistan. Depuis plus de 10 ans, aucune migration de masse n'a été observée au Turkménistan alors qu'elles en avaient l'habitude, peut on lire dans le même communiqué de presse.

En attendant, la Secrétariat de la Convention sur les espèces migratoires (CMS) et celui de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction vont continuer à impliquer les populations locales afin de garantir la protection de l'espèce.

Par Jean-Charles BATENBAUM sur www.actualites-news-environnement.com le 16 septembre 2010


Les pays participants du 10e sommet des pays turcophones ont décidé de former le Conseil de coopération des pays turcophones.

Le président turc Abdullah Gül a informé les journalistes sur le Conseil, a indiqué le Bureau de Turquie de l’APA. L’ex ambassadeur de Turquie en Russie Halil Akıncı a été élu au poste de secrétaire général du Conseil, qui siègera à Istanbul, et qui sera constitué par la Turquie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Turkménistan.
Par Mayis Alizade à Istambul, sur http://fr.apa.az le 16 septembre 2010

Kazakhstan: Nazarbaïev veut rempiler

Le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, va briguer un nouveau mandat en 2012, a annoncé jeudi un de ses conseillers. Au pouvoir depuis la période soviétique, le chef d'Etat de 70 ans s'est maintenu au pouvoir grâce à des décrets, référendum et autres scrutins critiqués par la communauté internationale. En mai dernier, le Parlement kazakh lui a accordé le titre de "chef de la Nation", un statut qui élargit son immunité et lui assure de larges pouvoirs même s'il quittait la présidence.
Sur Europe1.fr, publié le 16 Septembre 2010

Un effort international pour la protection de l'antilope des steppes

Les Républiques de l'ex-Union Soviétique ne font pas la une de l'actualité de ce mois-ci qu'à l'occasion des rencontres de football qualificatives pour l'Euro 2012 ou des feux de forêts. Des membres des gouvernements ouzbèke, turkmène, russe mais aussi mongol viennent en effet de rencontrer des représentants du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) sous le haut patronage de la Convention sur les espèces migratoires (CMS) afin de définir une politique commune de sauvegarde de l'antilope Saiga.

Cette espèce comptait plus d'un million d'individus au début des années 1990 mais l'augmentation de la chasse, pour leur viande et pour leurs cornes, lesquelles sont utilisées dans la médecine traditionnelle, a été à l'origine d'une véritable saignée. D'après les estimations du PNUE on ne comptait ainsi plus que 65 000 spécimens en 2006. A l'époque des initiatives ont été prises au niveau national pour protéger l'antilope Saïga, espèce migratoire inscrite à l'annexe II de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) et qui figure sur la liste rouge de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Ces antilopes capables de parcourir jusqu'à 1 000 kilomètres entre l'hiver et l'été avaient toutefois besoin de voir se coordonner les efforts de protection à l'échelle internationale.

C'était l'objectif de la réunion qui s'est tenue à Oulan-Bator (Mongolie) entre le 7 et le 10 septembre. Un retour à des jours meilleurs apparaît aujourd'hui possible pour l'espèce, les initiatives nationales précédemment évoquées ayant donné lieu à une augmentation des populations. Celles-ci atteindraient désormais 85 000 individus au Kazakhstan, 10 000 dans la Fédération de Russie et 8 000 en Mongolie.

Des programmes de réintroduction via notamment la mise en place d'élevages, une répression accrue du braconnage, une restauration de l'habitat naturel et la mise en place d'une entité internationale de coordination des efforts entrepris par les différents Etats concernés – en concertation avec la CITES, le WWF et la CMS – devraient être incessamment élaborés.

Un catalogue de mesures dont il n'y a aucune raison qu'elles n'obtiennent pas de résultats significatifs dans les prochaines années. En cette Année internationale de la Biodiversité néanmoins marquée par quelques contre-performances retentissantes, et alors que les écosystèmes sont fragilisés partout dans le monde, elles doivent en tout cas être appréciées à leur juste valeur.

par Nicolas Depardieu sur www.zegreenweb.com le jeudi 16 septembre 2010.