CHIAVENNA, Italie (AFP) — L'Union cycliste internationale (UCI) veut "mettre fin le plus vite possible" à la situation anormale que connaît l'équipe Astana, dans l'attente du paiement des derniers salaires, a-t-on appris vendredi auprès de l'un de ses responsables.
Pour protester contre cette anomalie, la quasi-totalité de la formation de l'Américain Lance Armstrong a adopté dans le Giro un nouveau maillot qui rend illisible la mention "Astana".
"L'objectif de l'UCI est de protéger l'image du cyclisme", a déclaré à l'AFP Alain Rumpf, le manager du ProTour. "Que la meilleure équipe du monde dans les courses par étapes ne paye pas ses coureurs est une anomalie qui doit prendre fin".
Le président de l'UCI, l'Irlandais Pat McQuaid, a prévu de rencontrer les dirigeants de la Fédération kazakhe en début de semaine.
"Si la situation n'est pas corrigée, cela peut conduire à une suspension et/ou au retrait de la licence UCI ProTour", a ajouté Alain Rumpf en excluant cependant "toute conséquence sur l'activité de l'équipe pendant le Giro".
"Corriger la situation veut dire remplir les obligations financières. Si ce n'est pas réglé, l'UCI agira sans attendre dès la fin du Giro. Il n'est pas question de laisser se prolonger cette situation", a précisé le manager de la fédération internationale en insistant: "L'UCI ne prend pas parti. Les responsables kazakhs ont l'opportunité de rétablir maintenant la situation."
"L'UCI veut agir dans l'intérêt des coureurs pour autant que les règlements soient respectés", a conclu Alain Rumpf sans vouloir entrer dans les différents scénarios possibles.
Le cas Astana rappelle la situation de l'équipe de l'Allemand Jan Ullrich dans la première partie de la saison 2003. Après la défaillance de Team Coast, la formation avait pris le nom du constructeur de cycles Bianchi pour lequel Ullrich avait couru le Tour de France du Centenaire (2e du classement final).
L'hypothèse la plus vraisemblable pour la sortie de crise, en cas de refus de paiement des responsables kazakhs, serait que l'équipe d'Armstrong prenne le nom de la fondation (Livestrong) montée par le septuple vainqueur du Tour. Ce cas de figure a déjà été évoqué par l'Américain et par le responsable de l'équipe, le Belge Johan Bruyneel.
Sept jours après la fin du Giro, dernier délai annoncé, l'autre leader de l'équipe et favori du prochain Tour de France, l'Espagnol Alberto Contador, doit faire sa rentrée en compétition et participer au Dauphiné.
Pour protester contre cette anomalie, la quasi-totalité de la formation de l'Américain Lance Armstrong a adopté dans le Giro un nouveau maillot qui rend illisible la mention "Astana".
"L'objectif de l'UCI est de protéger l'image du cyclisme", a déclaré à l'AFP Alain Rumpf, le manager du ProTour. "Que la meilleure équipe du monde dans les courses par étapes ne paye pas ses coureurs est une anomalie qui doit prendre fin".
Le président de l'UCI, l'Irlandais Pat McQuaid, a prévu de rencontrer les dirigeants de la Fédération kazakhe en début de semaine.
"Si la situation n'est pas corrigée, cela peut conduire à une suspension et/ou au retrait de la licence UCI ProTour", a ajouté Alain Rumpf en excluant cependant "toute conséquence sur l'activité de l'équipe pendant le Giro".
"Corriger la situation veut dire remplir les obligations financières. Si ce n'est pas réglé, l'UCI agira sans attendre dès la fin du Giro. Il n'est pas question de laisser se prolonger cette situation", a précisé le manager de la fédération internationale en insistant: "L'UCI ne prend pas parti. Les responsables kazakhs ont l'opportunité de rétablir maintenant la situation."
"L'UCI veut agir dans l'intérêt des coureurs pour autant que les règlements soient respectés", a conclu Alain Rumpf sans vouloir entrer dans les différents scénarios possibles.
Le cas Astana rappelle la situation de l'équipe de l'Allemand Jan Ullrich dans la première partie de la saison 2003. Après la défaillance de Team Coast, la formation avait pris le nom du constructeur de cycles Bianchi pour lequel Ullrich avait couru le Tour de France du Centenaire (2e du classement final).
L'hypothèse la plus vraisemblable pour la sortie de crise, en cas de refus de paiement des responsables kazakhs, serait que l'équipe d'Armstrong prenne le nom de la fondation (Livestrong) montée par le septuple vainqueur du Tour. Ce cas de figure a déjà été évoqué par l'Américain et par le responsable de l'équipe, le Belge Johan Bruyneel.
Sept jours après la fin du Giro, dernier délai annoncé, l'autre leader de l'équipe et favori du prochain Tour de France, l'Espagnol Alberto Contador, doit faire sa rentrée en compétition et participer au Dauphiné.
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