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vendredi 14 août 2009

Pékin prône un nouveau START mais s'abstient de rejoindre ce processus

MOSCOU, 14 août - RIA Novosti. Le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi a invité la Russie et les Etats-Unis à conclure dans les plus brefs délais un nouveau traité sur les armements offensifs stratégiques et salué les efforts de Moscou et de Washington dans le domaine de la réduction des armements nucléaires. Selon le chef de la diplomatie chinoise, la prompte conclusion du traité START-2 doit être le premier pas sur la voie menant au but final qu'est "l'interdiction complète des armes nucléaires et la destruction des arsenaux nucléaires dans le monde entier". Cependant, Pékin ne se presse pas de réduire son propre potentiel nucléaire, lit-on vendredi dans le quotidien RBC daily.

Le ministère russe des Affaires étrangères a refusé de commenter la déclaration du ministre chinois, mais une source proche de la diplomatie russe qui a requis l'anonymat trouve étrange que Pékin "n'ait entrepris jusqu'à présent aucune démarche en vue de rejoindre la Russie et les Etats-Unis sur cette voie", c'est-à-dire en vue d'amorcer le processus de réduction de ses arsenaux nucléaires".

La question de l'importance du facteur chinois dans l'élaboration de la position de la Russie aux pourparlers avec les Etats-Unis sur START-2 a divisé les experts russes. De l'avis du directeur de l'Institut des problèmes de la sécurité internationale de l'Académie des sciences de Russie Andreï Kokochine, aujourd'hui, la Chine ne menace pas la Russie, alors que le souci de refréner Pékin aura pour conséquence que la Russie connaîtra le sort de l'URSS qui s'est épuisée en essayant de faire face à des menaces là où elles étaient inexistantes".

Alexandre Khramtchikhine, l'analyste de l'Institut d'analyse politique et militaire de Moscou, a un autre avis. "Ces huit dernières années, les dépenses militaires de la Chine ont quadruplé. Même malgré la crise actuelle, le budget militaire de ce pays s'accroît de 14% à 17% par an, a-t-il indiqué. Contre qui Pékin prépare-t-il une armée aussi puissante et aussi bien équipée s'il n'est question aujourd'hui d'aucune intervention armée sur le territoire de la Chine de la part des Etats-Unis, de la Russie ou d'autres Etats". "Au cours des récentes manoeuvres, l'APLC (Armée populaire de libération de la Chine) a lancé quatre divisions sur 4.000 km de profondeur, a rappelé Alexandre Khramtchikhine. Si l'on regarde la carte, on voit que les seules axes d'un bond aussi puissant sur terre peuvent être la Sibérie russe ou le Kazakhstan".

Les forces nucléaires de l'APLC, dont le noyau est constitué de missiles de moyenne portée, serviront de couverture à une telle intervention. "Les missiles chinois n'atteindront pas les Etats-Unis, en tout cas, ils ne perceront pas le système américain de défense antimissile, par contre, ils sont parfaitement capables d'atteindre les villes de la partie européenne de la Russie", estime Alexandre Khramtchikhine.

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