Le directeur de la rédaction du journal "Alma-Ata Info" a été condamné samedi au Kazakhstan à trois ans de prison pour avoir publié des secrets d'Etat, une affaire dénoncée par les associations de défense de la presse, a rapporté l'agence Interfax.
Le journaliste, Ramzan Esserguénov, a été jugé à huis clos lors d'un procès qui a aussi abouti à la condamnation de trois autres accusés --un homme d'affaires, Soultan Makhmadov, et deux de ses employés-- à des peines de deux à huit ans de prison, a indiqué l'un de leurs avocats, Moussataï Bektassov.
M. Esserguénov avait été arrêté en janvier suite à la publication d'un article en novembre 2008 titré "Qui dirige le pays, le président ou le KNB?", les services spéciaux, l'ex-KGB, explique, sur son site internet, l'organisation kazakhe de défense des journalistes Adil Soz.
Selon l'accusation, les matériaux servant à la rédaction de l'article étaient des secrets d'Etat fournis par M. Makhmadov, qui tentait alors de faire cesser des poursuites que le KNB avait engagé contre lui.
Les associations de médias du Kazakhstan, une ex-république soviétique d'Asie centrale dirigée depuis 20 ans par Noursoultan Nazarbaïev, estiment que les accusations contre le journaliste sont infondées.
"Ramzan Esserguénov n'a fait que son devoir de citoyen, son devoir professionnel", ont estimé les dirigeants de plusieurs journaux d'opposition et d'ONG dans une lettre ouverte envoyé le 29 juillet au procureur général du Kazakhstan.
"Les expertises indépendantes ont prouvé que dans les documents (...) publiés par R. Esserguénov, il n'y avait pas de secrets d'Etat", poursuivent les signataires dans ce courier publié sur le site internet d'Adil Soz.
Le journaliste, Ramzan Esserguénov, a été jugé à huis clos lors d'un procès qui a aussi abouti à la condamnation de trois autres accusés --un homme d'affaires, Soultan Makhmadov, et deux de ses employés-- à des peines de deux à huit ans de prison, a indiqué l'un de leurs avocats, Moussataï Bektassov.
M. Esserguénov avait été arrêté en janvier suite à la publication d'un article en novembre 2008 titré "Qui dirige le pays, le président ou le KNB?", les services spéciaux, l'ex-KGB, explique, sur son site internet, l'organisation kazakhe de défense des journalistes Adil Soz.
Selon l'accusation, les matériaux servant à la rédaction de l'article étaient des secrets d'Etat fournis par M. Makhmadov, qui tentait alors de faire cesser des poursuites que le KNB avait engagé contre lui.
Les associations de médias du Kazakhstan, une ex-république soviétique d'Asie centrale dirigée depuis 20 ans par Noursoultan Nazarbaïev, estiment que les accusations contre le journaliste sont infondées.
"Ramzan Esserguénov n'a fait que son devoir de citoyen, son devoir professionnel", ont estimé les dirigeants de plusieurs journaux d'opposition et d'ONG dans une lettre ouverte envoyé le 29 juillet au procureur général du Kazakhstan.
"Les expertises indépendantes ont prouvé que dans les documents (...) publiés par R. Esserguénov, il n'y avait pas de secrets d'Etat", poursuivent les signataires dans ce courier publié sur le site internet d'Adil Soz.
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