Selon Bernard Seguin, responsable de la mission Inra sur le sujet et expert du Giec, le changement climatique risque d'accentuer le clivage entre le Nord et le Sud. « Dans les zones tempérées, explique-t-il, une hausse modérée de la température, de 1 à 2° C, peut induire une hausse de la production de blé ou de maïs, à condition de ne pas manquer d'eau, tandis que, dans les pays du Sud, l'impact est négatif dès le premier degré supplémentaire. »
La hausse de la teneur en CO2, qui favorise la photosynthèse des végétaux et dope les rendements des prairies sont autant de facteurs susceptibles de profiter aux agriculteurs du nord de la planète. L'agriculture du Kazakhstan, sur lequel s'est penché l'Inra, devrait ainsi bénéficier sensiblement de la transformation du climat.
Extrait d'un article d'Anne Denis, Publié sur www.lesechos.fr le 7 décembre 2009
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