Illustration PNUE
A l'instar de la mer d'Aral, le fleuve Oural est à la fois victime de la pollution et menacé d'assèchement. Troisième plus long fleuve d'Europe, l'Oural pourrait se trouver assécher à mi-parcours, au lieu d'achever son chemin en mer Caspienne. Que cela soit en Russie ou au Kazakhstan, ce fleuve et plusieurs de ses affluents sont en effet mis au régime sec par de multiples prélèvements (industriels et domestiques) et barrages. En conséquence, son lit se comble progressivement, la biodiversité de ses abords chute faute de crues salvatrices, tandis que son débit insuffisant voit les taux de polluants (métaux lourds, hydrocarbures, etc.) augmenter considérablement tant dans la vase que dans l'eau. Néanmoins, pour Alexandre Tchibilev, de l'Académie des sciences russe, le fleuve pourrait être sauvé si son lit était approfondi à son embouchure et que, lors des crues du printemps, les eaux du barrage situées dans la région d'Orenbourg, à environ 1400 kilomètres, soient lâchées pour un effet chasse d'eau.
Pascal Farcy sur http://www.echo-nature.com/ le 22 décembre 2009
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