"Les entreprises publiques chinoises ont mis la main sur des gisements d'hydrocarbures kazakhs", rapporte le site d'informations turkmène Gündogar.org. Pékin a en effet offert un crédit de 10 milliards de dollars [7,5 milliards d'euros] au Kazakhstan en échange de participation dans des projets énergétiques. Le China National Petroleum Corporation (CNPC) envisage ainsi d'acheter au kazakh Kazmounaïgaz les droits d'exploration et de production d'hydrocarbures dans la mer Caspienne. Il s'agit de 36 champs pétroliers contenant 1,32 milliard de barils, dont le prix de marché s'élève à 65 milliards de dollars. "Mais CNPC l'acquiert pour seulement 16,3 milliards de dollars", constate le titre.
"La coopération avec l'empire du Milieu permet à Astana de réduire sa dépendance des sociétés occidentales en matière d'investissements et d'affaiblir la mainmise russe", poursuit le site. Néanmoins, détentrice d'un tiers du pétrole kazakh (soit 20 millions de tonnes par an), la Chine pourrait influencer la stratégie énergétique kazakhe. "Il ne faut pas oublier que la coopération chinoise à l'étranger ne vise que le développement de l'économie chinoise", met en garde le journal. Quant à l'Inde, "après des années de négociations avec Astana", elle a enfin réussi à s'implanter sur le marché énergétique kazakh, observe le site de la radio kazakhe Azattyq.org. Le joint-venture indien Oil and Natural Gas Corporation et Mittal Investment investira 400 millions de dollars dans le gisement pétrolier Satpaev (1,75 milliard de barils) en mer Caspienne. New Delhi envisage aussi de construire une usine pétrochimique à Atyrau et des réseaux de chauffage dans d'autres villes. Enfin, le Kazakhstan, numéro deux mondial en réserves d'uranium, pourra exporter ce combustible vers l'Inde.
"La coopération avec l'empire du Milieu permet à Astana de réduire sa dépendance des sociétés occidentales en matière d'investissements et d'affaiblir la mainmise russe", poursuit le site. Néanmoins, détentrice d'un tiers du pétrole kazakh (soit 20 millions de tonnes par an), la Chine pourrait influencer la stratégie énergétique kazakhe. "Il ne faut pas oublier que la coopération chinoise à l'étranger ne vise que le développement de l'économie chinoise", met en garde le journal. Quant à l'Inde, "après des années de négociations avec Astana", elle a enfin réussi à s'implanter sur le marché énergétique kazakh, observe le site de la radio kazakhe Azattyq.org. Le joint-venture indien Oil and Natural Gas Corporation et Mittal Investment investira 400 millions de dollars dans le gisement pétrolier Satpaev (1,75 milliard de barils) en mer Caspienne. New Delhi envisage aussi de construire une usine pétrochimique à Atyrau et des réseaux de chauffage dans d'autres villes. Enfin, le Kazakhstan, numéro deux mondial en réserves d'uranium, pourra exporter ce combustible vers l'Inde.
04.05.2009 sur Courrier International
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