Washington souhaite réduire le nombre de sièges au Conseil d'administration du FMI de 24 à 20. Une telle réforme se ferait au détriment des pays européens, actuellement très bien représentés. Les plus petits pays, tels la Belgique, sont plus particulièrement dans la ligne de mire. La Belgique dispose actuellement d'un siège permanent, au nom d'une constituante dont font également partie le Luxembourg, l'Autriche, la Turquie ou le Kazakhstan.
Pour M. Juncker, qui dirige l'Eurogroupe (le gouvernement économique informel de la zone euro), une réforme profonde du Fonds monétaire n'est pas à attendre dans l'immédiat. Il n'a cependant pas mis en doute que "viendra le jour où nous n'échapperons pas à une réforme des structures du FMI".
Le Luxembourgeois a rappelé qu'il était "le dernier des Mohicans à plaider pour un siège unique de la zone euro", une idée vigoureusement rejetée par plusieurs Etats membres influents. "C'est une idée qui ressemble trop au bon sens pour être applaudie par les uns et les autres. Le statut de l'Europe serait pourtant considérablement renforcé avec un siège unique (...), mais c'est pour un autre siècle", a-t-il conclu.
La réforme du Fonds monétaire international, en souffrance depuis des années, a pris un tour nouveau avec la crise financière, qui a remis cette institution au premier plan. Comme pour le Conseil de sécurité de l'ONU, il s'agit de donner plus de poids aux pays émergents, mais les "anciens" s'accrochent à leurs privilèges.
Le dernier sommet du G20, à Pittsburgh, a prévu une réallocation de 5% des droits de vote détenus par les pays surreprésentés au bénéfice des pays sous-représentés. Cette décision ne porte toutefois pas directement atteinte à la répartition des sièges au Conseil d'administration.
Pour M. Juncker, qui dirige l'Eurogroupe (le gouvernement économique informel de la zone euro), une réforme profonde du Fonds monétaire n'est pas à attendre dans l'immédiat. Il n'a cependant pas mis en doute que "viendra le jour où nous n'échapperons pas à une réforme des structures du FMI".
Le Luxembourgeois a rappelé qu'il était "le dernier des Mohicans à plaider pour un siège unique de la zone euro", une idée vigoureusement rejetée par plusieurs Etats membres influents. "C'est une idée qui ressemble trop au bon sens pour être applaudie par les uns et les autres. Le statut de l'Europe serait pourtant considérablement renforcé avec un siège unique (...), mais c'est pour un autre siècle", a-t-il conclu.
La réforme du Fonds monétaire international, en souffrance depuis des années, a pris un tour nouveau avec la crise financière, qui a remis cette institution au premier plan. Comme pour le Conseil de sécurité de l'ONU, il s'agit de donner plus de poids aux pays émergents, mais les "anciens" s'accrochent à leurs privilèges.
Le dernier sommet du G20, à Pittsburgh, a prévu une réallocation de 5% des droits de vote détenus par les pays surreprésentés au bénéfice des pays sous-représentés. Cette décision ne porte toutefois pas directement atteinte à la répartition des sièges au Conseil d'administration.
(belga/chds) 29/09/09
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