Dans le contexte de la volatilité de plus en plus grande des prix des denrées alimentaires, le directeur général de (la FAO), Jacques Diouf, a appelé le 3 mai les pays d'Asie centrale à renforcer leur coopération au niveau commercial pour améliorer la libre circulation des produits alimentaires.
S'exprimant lors du Forum économique d'Astana, au Kazakhstan, M. Diouf a déclaré que les inquiétudes concernant la sécurité alimentaire en Asie centrale étaient particulièrement aiguës pour les pays de la région importateurs nets de produits alimentaires, à savoir le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan.
Ces pays sont pour la plupart dépendants de l'offre de céréales en provenance des pays exportateurs de la Communauté des États indépendants, notamment le Kazakhstan. C'est pourquoi ils bénéficieraient de liens commerciaux plus solides. "Il faut rapidement examiner la possibilité d'une coopération régionale sur les accords commerciaux entre les pays de la région pour renforcer la libre circulation des produits alimentaires et agricoles", a indiqué M. Diouf.
Le chef de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a également appelé les pays d'Asie centrale à établir des systèmes de surveillance conjoints sur les changements climatiques et météorologiques permettant de prédire une forte baisse de la production agricole, d'améliorer la préparation aux catastrophes climatiques et d'éviter les brusques hausses de prix.
Le partage de l'information au niveau régional sur la production agricole et alimentaire, y compris les stocks, pourrait aider les agriculteurs et les commerçants à faire face de manière efficace aux éventuelles pénuries alimentaires.
Jacques Diouf a également cité la nécessité pour les gouvernements d'éviter les "politiques suscitant la panique" qui peuvent avoir des conséquences graves.
Au cours de la crise mondiale des prix alimentaires de 2007-2008, "les restrictions commerciales et le contrôle des prix imposés par certains pays en réponse à la hausse des prix des denrées alimentaires ont aggravé la situation. De telles politiques peuvent avoir un impact sur les pays voisins", a souligné M. Diouf.
Le chef de la FAO a estimé que le Kazakhstan avait la capacité d'augmenter sa production agricole et qu'il pouvait contribuer de manière significative à l'amélioration de la sécurité alimentaire régionale et mondiale.
Pour aider les gouvernements à prendre des décisions éclairées et soutenir l'élaboration de plans d'action, la FAO a récemment publié le Guide des politiques et des programmes d'action au niveau des pays pour lutter contre la flambée des prix alimentaires et s'est lancée dans l'organisation d'une série d'ateliers et séminaires régionaux. Un atelier sera organisé en juin pour les régions Europe et Asie centrale, impliquant tous les acteurs concernés.
S'exprimant lors du Forum économique d'Astana, au Kazakhstan, M. Diouf a déclaré que les inquiétudes concernant la sécurité alimentaire en Asie centrale étaient particulièrement aiguës pour les pays de la région importateurs nets de produits alimentaires, à savoir le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan.
Ces pays sont pour la plupart dépendants de l'offre de céréales en provenance des pays exportateurs de la Communauté des États indépendants, notamment le Kazakhstan. C'est pourquoi ils bénéficieraient de liens commerciaux plus solides. "Il faut rapidement examiner la possibilité d'une coopération régionale sur les accords commerciaux entre les pays de la région pour renforcer la libre circulation des produits alimentaires et agricoles", a indiqué M. Diouf.
Le chef de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a également appelé les pays d'Asie centrale à établir des systèmes de surveillance conjoints sur les changements climatiques et météorologiques permettant de prédire une forte baisse de la production agricole, d'améliorer la préparation aux catastrophes climatiques et d'éviter les brusques hausses de prix.
Le partage de l'information au niveau régional sur la production agricole et alimentaire, y compris les stocks, pourrait aider les agriculteurs et les commerçants à faire face de manière efficace aux éventuelles pénuries alimentaires.
Jacques Diouf a également cité la nécessité pour les gouvernements d'éviter les "politiques suscitant la panique" qui peuvent avoir des conséquences graves.
Au cours de la crise mondiale des prix alimentaires de 2007-2008, "les restrictions commerciales et le contrôle des prix imposés par certains pays en réponse à la hausse des prix des denrées alimentaires ont aggravé la situation. De telles politiques peuvent avoir un impact sur les pays voisins", a souligné M. Diouf.
Le chef de la FAO a estimé que le Kazakhstan avait la capacité d'augmenter sa production agricole et qu'il pouvait contribuer de manière significative à l'amélioration de la sécurité alimentaire régionale et mondiale.
Pour aider les gouvernements à prendre des décisions éclairées et soutenir l'élaboration de plans d'action, la FAO a récemment publié le Guide des politiques et des programmes d'action au niveau des pays pour lutter contre la flambée des prix alimentaires et s'est lancée dans l'organisation d'une série d'ateliers et séminaires régionaux. Un atelier sera organisé en juin pour les régions Europe et Asie centrale, impliquant tous les acteurs concernés.
Sur http://lecourrier.vnagency.com..vn le 5 mai 2011
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