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jeudi 8 octobre 2009

ONU : Rapport de la troisième commission : Antidotes contre la drogue

L'« axe sinistre » que forment les drogues, la criminalité transnationale organisée et le terrorisme n'a pas de meilleur antidote que la « trilogie santé, justice et sécurité », a affirmé le Directeur exécutif de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), M. Antonio Maria Costa, cet après-midi, devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.

« Les drogues peuvent être contenues en améliorant la santé et il peut y avoir justice là où il y a eu crime et la sécurité peut prévaloir sur la terreur », a ainsi déclaré M. Costa, ouvrant sur une note d'optimisme le débat général de la Troisième Commission sur la prévention du crime et justice pénale, ainsi que sur le contrôle international de la drogue.

M. Costa, qui a demandé une augmentation des fonds alloués à l'UNODC au titre du budget ordinaire de l'ONU, a invité les États Membres à « envoyer les toxicomanes dans des hôpitaux et non en prison », les exhortant également à ne pas les pénaliser. Le Directeur exécutif de l'UNODC a en revanche estimé que la légalisation des drogues ne saurait être une solution viable.

L'UNODC, a-t-il ajouté, participe à la promotion d'alternatives à l'emprisonnement et dirige des efforts tendant à l'amélioration du traitement des prisonniers, en particulier en matière de prévention du VIH/sida.

Dans un échange de vues avec les États Membres, M. Costa a observé que la perception de la toxicomanie différait d'un pays à l'autre. Il a demandé à ce que l'on traite les toxicomanes comme des gens qui ont besoin d'aide et, qu'au contraire, l'on fasse preuve de plus de sévérité envers les trafiquants, où qu'ils vivent....

Mme BYRGANYM AITIMOVA (Kazakhstan), qui s'exprimait au nom de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), a affirmé que le problème des drogues illicites demeurait l'un des soucis mondiaux fondamentaux, qui ne pouvait être traité séparément du terrorisme ainsi que d'autres formes de crimes et devait faire l'objet d'une approche intégrée. À ce jour, a-t-elle dit, 250 millions de personnes, soit près de 6% de la population mondiale, consomment des drogues, les revenus de leur trafic atteignant 320 milliards de dollars. Les États membres de l'OTSC demeurent particulièrement préoccupés par la production de drogues en Afghanistan, ainsi que par le trafic d'héroïne à travers leurs frontières, a-t-elle dit, précisant que cette situation représentait une menace pour la paix et la sécurité régionale et internationale. La route septentrionale de l'Afghanistan reste une des routes majeures du transport de l'héroïne, a-t-elle affirmé.

La représentante a souligné les efforts entrepris tous azimuts et l'interaction des organes compétents de ces pays dans la lutte contre le trafic. Quotidiennement, on assiste à des opérations chaque fois plus importantes dans le cadre de l'opération Canal 2009 organisée entre ces pays. Une saisie de trois tonnes de drogues a permis à Alma Ata l'ouverture officielle d'un centre de lutte contre le trafic des drogues. Les pays de l'OTSC travaillent ensemble, depuis 2007, dans le cadre d'un projet pilote établi à travers un mémorandum signé par tous les pays de la région à Tachkent, en Ouzbékistan. L'OTSC participe activement à un certain nombre de réunions et de séminaires traitant de différents thèmes afférents à la lutte contre ce trafic. La représentante a salué la contribution des forces de sécurité de l'ONU dans ce contexte en Afghanistan. L'OTSC appuie également la volonté des États Membres de l'ONU à prévenir et lutter contre ce phénomène et estime qu'il faut avoir une approche très sévère de la situation pour résoudre ce problème qui constitue une menace pour toute l'humanité, a-t-elle souligné.....

Mme ZOYA KOLONTAI (Bélarus) a évoqué la déclaration faite auparavant par le Kazakhstan, au nom de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), en soulignant que l'élimination du crime organisé pouvait seulement être réalisée par le biais d'une politique de partenariat. Cette année, pour la première fois, le rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sur le développement humain avait inclus un chapitre consacré à ce problème. De manière claire, les États Membres ont exprimé le désir d'améliorer la coordination internationale en formant un partenariat contre le commerce humain et l'esclavage du XXIe siècle, a-t-elle dit.

La représentante a affirmé que le Bélarus se proposait d'aller plus loin et avait, à cet effet, proposé une résolution qui intégrait un certain nombre de propositions pour des efforts conjoints, comme celle d'un plan d'action global. Ce plan ne résoudra pas tout, mais fera de la traite des êtres humains un crime, a-t-elle expliqué. Elle a précisé en mentionnant que ce type de crime touchait largement les enfants....

Lire le rapport complet sur un.org

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