ASTANA - Un consortium composé des géants énergétiques ENI, Chevron, BG et Loukoïl s'apprête à céder à l'État kazakh 10% de son vaste champ gazier de Karatchaganak au nord-ouest du Kazakhstan après avoir été accusé d'infractions, a indiqué l'agence Interfax-Kazakhstan jeudi.
Le Karachaganak Petroleum Operating Group (KPO) compte transférer gratuitement à l'État kazakh 5% de ce gisement et lui en vendre 5% au prix du marché, a indiqué l'agence, citant une source proche du gouvernement kazakhe préférant préserver son anonymat.
L'italien ENI et le britannique BG contrôlent chacun 32,5% de KPO, tandis que l'américain Chevron et le russe Loukoïl détiennent respectivement 20 et 15% du consortium.
L'État kazakh avait engagé des poursuites contre cette compagnie en l'accusant de violations des lois sur l'immigration et d'évasion fiscale.
Depuis 2007, le gouvernement kazakh s'efforce de passer en revue des accords signés avec des grandes entreprises étrangères dans les années 1990 afin de s'assurer un plus grand contrôle sur ses vastes ressources énergétiques et les revenus qu'ils génèrent.
En 2008, le Premier ministre Karim Massimov avait prévenu que les gisements d'hydrocarbures et de minerais retourneront dans le giron de l'État si les sociétés les exploitant ne respectaient pas toutes leurs obligations contractuelles.
Le Kazakhstan a aussi adopté à l'automne 2007 une loi lui permettant d'annuler ou de modifier tout contrat avec des investisseurs sur l'exploitation de matières premières si les intérêts économiques ou la sécurité nationale étaient en péril.
Le Karachaganak Petroleum Operating Group (KPO) compte transférer gratuitement à l'État kazakh 5% de ce gisement et lui en vendre 5% au prix du marché, a indiqué l'agence, citant une source proche du gouvernement kazakhe préférant préserver son anonymat.
L'italien ENI et le britannique BG contrôlent chacun 32,5% de KPO, tandis que l'américain Chevron et le russe Loukoïl détiennent respectivement 20 et 15% du consortium.
L'État kazakh avait engagé des poursuites contre cette compagnie en l'accusant de violations des lois sur l'immigration et d'évasion fiscale.
Depuis 2007, le gouvernement kazakh s'efforce de passer en revue des accords signés avec des grandes entreprises étrangères dans les années 1990 afin de s'assurer un plus grand contrôle sur ses vastes ressources énergétiques et les revenus qu'ils génèrent.
En 2008, le Premier ministre Karim Massimov avait prévenu que les gisements d'hydrocarbures et de minerais retourneront dans le giron de l'État si les sociétés les exploitant ne respectaient pas toutes leurs obligations contractuelles.
Le Kazakhstan a aussi adopté à l'automne 2007 une loi lui permettant d'annuler ou de modifier tout contrat avec des investisseurs sur l'exploitation de matières premières si les intérêts économiques ou la sécurité nationale étaient en péril.
Sur www.romandie.com le 16 juin 2011
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