Après le concept des pays Bric, pour Brésil, Russie, Inde, Chine, qui a fait les beaux jours des promoteurs des fonds d'actions émergentes, celui des N-11 pour next eleven (on parle aussi des marchés « frontières », des pays « périphériques » ou encore des « pré-émergents »), prend de l'ampleur.
Petits, nombreux et hétérogènes, ces nouveaux émergents donnent un accès à un éventail très large de pays, en particulier en Afrique (Egypte, Gabon, Kenya, Nigeria), mais aussi en Europe de l'Est (Bulgarie, Bosnie-Herzégovine, Lituanie, Estonie) et dans les pays d'Asie (Bangladesh, Kazakhstan, Pakistan, Sri Lanka, Vietnam).
Pour les experts de Russell Investments, ces « pré-émergents » présentent « une faible corrélation avec les marchés, un fort potentiel de croissance ainsi que des valorisations peu élevées et attractives par rapport aux Bourses émergentes ». Revers de la médaille : l'accès en direct pour un particulier aux actions des marchés « frontières » est difficile, voire impossible, coûteux et les risques de l'investissement (géopolitique, manque de transparence des entreprises, volatilité, faible liquidité et univers restreint des titres
) sont encore plus importants. Souvent, les gérants des fonds dédiés à ces marchés sont des experts des émergents en général comme Mark Mobius, qui pilote Templeton Frontier Markets Fund.
Les actions émergentes restent notre classe d'actifs favorite pour 2011. L'épargnant veillera à y consacrer entre 10 % et 20 % de son portefeuille d'actions, y compris la part des « pré-émergents », dont le poids restera marginal.
Sur www.investir.fr le 28 décembre 2010
0 Comments:
Post a Comment