Astana, le 6 octobre : Le Président de la République française Nicolas Sarkozy effectue aujourd’hui une visite d’Etat à Astana, capitale du Kazakhstan. La conférence de presse commune qu’il a tenue avec le Président de la République du Kazakhstan Nursultan Nazarbayev à l’issue de leur entretien privé a été l’occasion de passer en revue les nombreux domaines de coopération entre les deux pays.
Sur le plan économique d’abord, plusieurs contrats d’importance ont été signés entre des entreprises kazakhes et françaises dans le secteur des hydrocarbures mais aussi des transports ou encore du nucléaire. Il s’agit donc pour la France de rattraper le retard industriel français, alors que les principaux clients du Kazakhstan sont aujourd’hui l'Italie, la Suisse et la Chine et ses principaux fournisseurs la Chine, la Russie et l'Allemagne. Un an après un voyage du premier ministre François Fillon, la visite de M. Sarkozy a été l’occasion de conclure de nouveaux contrats : 230 millions d'euros pour deux satellites d'observation de la terre (EADS Astrium), 300 millions pour le matériel roulant du tramway d'Astana (Alstom) ainsi que 100 millions pour la livraison de radios militaires (Thalès).
Total et GDF Suez ont aussi formalisé leur participation à l'exploitation du champ gazier de Khvalinskoye, pour un milliard d'euros. Le Kazakhstan a également retenu le consortium dirigé par Spie Capag, une filiale du groupe des travaux publics Vinci, pour construire un oléoduc reliant le champ pétrolier de Kashagan à la mer Caspienne. Selon l'Elysée, le futur pipeline, qui permettra de contourner la Russie via l'Azerbaïdjan et la Turquie à partir de 2013, permettra de créer ou de préserver plusieurs centaines d'emplois en France, notamment dans la région de Dunkerque.
Le Kazakhstan constitue aussi un allié stratégique sur le plan diplomatique. Pôle de stabilité dans une région troublée grâce à sa politique de coexistence pacifique et de dialogue entre les 130 ethnies qui composent le pays, le pays est également très impliqué dans le dialogue interreligieux comme en témoigne le Congrès des Religions du Monde qui se tient à Astana tous les trois ans. M. Sarkozy a d’ailleurs insisté sur la "paix que connaît le pays » et "le respect des minorités ethniques et religieuses". "Notre but principal, c'est de sauvegarder notre indépendance et d'améliorer la vie des gens", a expliqué M. Nazarbayev.
La France a par ailleurs réaffirmé son soutien au Kazakhstan alors que le géant d’Asie Centrale est le premier pays de la CEI à prendre la présidence de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) au 1er janvier 2010. Selon Nicolas Sarkozy, « Le Kazakhstan, c’est aussi ce pont entre l’Europe et l’Asie qui peut jouer un rôle irremplaçable pour aider à trouver une issue aux crises et aux conflits de la région. Voilà pourquoi le Kazakhstan est, pour la France, une priorité stratégique. »
Sur le plan économique d’abord, plusieurs contrats d’importance ont été signés entre des entreprises kazakhes et françaises dans le secteur des hydrocarbures mais aussi des transports ou encore du nucléaire. Il s’agit donc pour la France de rattraper le retard industriel français, alors que les principaux clients du Kazakhstan sont aujourd’hui l'Italie, la Suisse et la Chine et ses principaux fournisseurs la Chine, la Russie et l'Allemagne. Un an après un voyage du premier ministre François Fillon, la visite de M. Sarkozy a été l’occasion de conclure de nouveaux contrats : 230 millions d'euros pour deux satellites d'observation de la terre (EADS Astrium), 300 millions pour le matériel roulant du tramway d'Astana (Alstom) ainsi que 100 millions pour la livraison de radios militaires (Thalès).
Total et GDF Suez ont aussi formalisé leur participation à l'exploitation du champ gazier de Khvalinskoye, pour un milliard d'euros. Le Kazakhstan a également retenu le consortium dirigé par Spie Capag, une filiale du groupe des travaux publics Vinci, pour construire un oléoduc reliant le champ pétrolier de Kashagan à la mer Caspienne. Selon l'Elysée, le futur pipeline, qui permettra de contourner la Russie via l'Azerbaïdjan et la Turquie à partir de 2013, permettra de créer ou de préserver plusieurs centaines d'emplois en France, notamment dans la région de Dunkerque.
Le Kazakhstan constitue aussi un allié stratégique sur le plan diplomatique. Pôle de stabilité dans une région troublée grâce à sa politique de coexistence pacifique et de dialogue entre les 130 ethnies qui composent le pays, le pays est également très impliqué dans le dialogue interreligieux comme en témoigne le Congrès des Religions du Monde qui se tient à Astana tous les trois ans. M. Sarkozy a d’ailleurs insisté sur la "paix que connaît le pays » et "le respect des minorités ethniques et religieuses". "Notre but principal, c'est de sauvegarder notre indépendance et d'améliorer la vie des gens", a expliqué M. Nazarbayev.
La France a par ailleurs réaffirmé son soutien au Kazakhstan alors que le géant d’Asie Centrale est le premier pays de la CEI à prendre la présidence de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) au 1er janvier 2010. Selon Nicolas Sarkozy, « Le Kazakhstan, c’est aussi ce pont entre l’Europe et l’Asie qui peut jouer un rôle irremplaçable pour aider à trouver une issue aux crises et aux conflits de la région. Voilà pourquoi le Kazakhstan est, pour la France, une priorité stratégique. »
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