Nicolas Sarkozy est accompagné d'une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprises. Parmi eux, Anne Lauvergeon, patronne d'Areva a déjà annoncé la signature d'un accord prévoyant le lancement d'une entreprise commune avec le kazakh Kazatomprom.
Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé mardi matin au Kazakhstan pour une visite d'Etat de quelques heures destinée à marquer la relance des relations entre les deux pays par la signature d'une série de contrats au profit des entreprises françaises.
L'avion du chef de l'Etat s'est posé aux environs de 09H00 locales (03H00 GMT) sur l'aéroport d'Astana, a-t-on appris auprès de la délégation française.
Après une pause à son hôtel, Nicolas Sarkozy devait rejoindre le palais de son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev pour un entretien puis une conférence de presse conjointe.
Après un déjeuner de travail, les deux dirigeants devaient s'exprimer devant un parterre d'hommes d'affaires puis participer à une cérémonie au "monument des défenseurs de la patrie".
Après s'être fait présenter la maquette du plan de développement de la toute jeune capitale kazakh, sortie de terre à la fin des années 1990, le président français devait reprendre l'avion pour Paris en milieu d'après-midi.
Pour ce premier déplacement au Kazakhstan d'un président français depuis celui de François Mitterrand en 1993, Nicolas Sarkozy est accompagné d'une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprises français, qui doivent signer à cette occasion plusieurs contrats importants.
"Le Kazakhstan est pour nous un partenaire majeur dans une région, l'Asie centrale, absolument stratégique pour le monde, un géant avec qui nous voulons développer nos relations dans tous les domaines", a déclaré le chef de l'Etat français dans un entretien paru mardi dans le quotidien Kazakhstanskaïa Pravda.
Dans le domaine stratégique des ressources énergétiques, dont le sous-sol du Kazakhstan regorge, Total et GDF Suez doivent formaliser leur participation à l'exploitation du champ gazier offshore de Khvalinskoye, opérée par le groupe pétrolier russe Loukoïl, à hauteur d'environ un milliard d'euros.
Le Kazakhstan doit également annoncer mardi l'ouverture de négociations exclusives avec un consortium dirigé par Spie Capag, une filiale du géant du BTP Vinci, pour la construction d'un oléoduc reliant le champ pétrolier géant de Kashagan à la mer Caspienne. S'il aboutit, ce contrat devrait rapporter selon l'Elysée 1,2 milliard d'euros à la partie française.
D'autres contrats seront signés pour la fourniture de deux satellites d'observations de la terre par EADS-Astrium, d'un système de télécommunication militaire par Thalès ou d'un tramway par Alstom. Areva doit pour sa part annoncer la création d'une société conjointe avec son partenaire kazakh pour l'exportation de combustible nucléaire.
La question des droits de l'Homme, malmenés au Kazakhstan, devrait également être abordée. L'ONG Human Rights Watch a demandé à Nicolas Sarkozy de faire pression sur son hôte, qui doit prendre en janvier la présidence tournante de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
lexpansion.com
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