ALMATY, Kazakhstan - Le président du Kazakhstan étant assuré d'obtenir un nouveau mandat lors de la présidentielle de dimanche, il ne s'est pas donné la peine de faire campagne. Son programme électoral, lui, n'a été diffusé qu'il y a quelques jours.
Les plus proches conseillers de Nursultan Nazarbaïev prédisent, probablement avec raison, qu'il obtiendra environ 90 pour cent des voix.
Le mandat de M. Nazarbaïev devait prendre fin en 2012. Il a toutefois convoqué cette élection anticipée en janvier dernier, quand un référendum portant sur l'annulation des deux prochains scrutins a été jugé anticonstitutionnel. Il a affirmé avoir pris cette décision pour préserver la confiance de son peuple envers la démocratie, mais ses détracteurs croient qu'il cherchait plutôt à écraser dans l'oeuf tout soulèvement qui aurait pu être inspiré par les troubles dans le monde arabe.
Le Kazakhstan est fermement sous l'emprise du président Nazarbaïev. Son parti, Nur Otan, contrôle la totalité des sièges de la chambre basse du parlement et les parlementaire lui ont conféré l'an dernier le titre de «leader de la nation» ce qui signifie qu'il continuera à prendre toutes les décisions importantes après sa retraite et qu'il jouit d'une immunité à vie pour tous les gestes posés pendant son règne.
En dépit de ses fortes tendances autoritaires, le peuple kazhake apprécie son président. Plusieurs lui sont reconnaissants d'avoir aidé le pays à survivre à l'effondrement de l'Union soviétique, au point où le Kazakhstan jouit aujourd'hui d'une des économies les plus vigoureuses d'Asie centrale. Le Fonds monétaire international prédit une croissance économique de 5 pour cent cette année.
Certains se questionnent toutefois sur le prix à payer pour cette prospérité. Les détracteurs du gouvernement dénoncent déjà le manque de transparence du vote de dimanche et le manque de rivalité entre les différents candidats.
«Le scrutin présidentiel mettra en présence le président en poste et trois candidats qui, de leur propre aveu, souhaitent le voir l'emporter», a dit cette semaine dans un rapport l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
En plus de M. Nazarbaïev, les autres candidats sont le sénateur Gany Kasimov, du Parti des patriotes, une formation progouvernementale; Zhambyl Akhmetbekov, du Parti communiste; et l'écologiste Mels Yeleusizov, qui dit se présenter essentiellement pour attirer l'attention sur les questions environnementales.
Les détracteurs du gouvernement se moquent de ces candidats, qui selon eux n'ont été mis en place que pour donner une allure démocratique au scrutin. La majorité des affiches électorales demeurent celles de M. Nazarbaïev et le président en poste domine les manchettes.
Le rapport de l'OSCE souligne que les médias qui pourraient donner de la visibilité à l'opposition, comme le quotidien Respublika, font l'objet d'un harcèlement incessant. Un des dirigeants de la publication, Daniyar Moldashev, manque à l'appel depuis plusieurs jours et pourrait avoir été enlevé.
Reste maintenant à voir si les Kazakhs se donneront la peine d'aller voter.
«Personnellement, je crois que le taux de participation sera de 60 ou 65 pour cent, a dit le politologue indépendant Aidos Sarimov. La seule question est de savoir qui formera l'administration présidentielle après la tenue du vote.»
Si le parti Nur Otan est le seul actuellement représenté à la chambre basse, la situation pourrait changer l'an prochain avec l'entrée en vigueur de nouvelles règles électorales qui prévoient l'octroi de sièges au parti qui sera arrivé en deuxième position, même s'il ne recueille pas les 7 pour cent de voix normalement requis.
Les experts croient toutefois que ces partis ne représenteront qu'une opposition symbolique.
Les plus proches conseillers de Nursultan Nazarbaïev prédisent, probablement avec raison, qu'il obtiendra environ 90 pour cent des voix.
Le mandat de M. Nazarbaïev devait prendre fin en 2012. Il a toutefois convoqué cette élection anticipée en janvier dernier, quand un référendum portant sur l'annulation des deux prochains scrutins a été jugé anticonstitutionnel. Il a affirmé avoir pris cette décision pour préserver la confiance de son peuple envers la démocratie, mais ses détracteurs croient qu'il cherchait plutôt à écraser dans l'oeuf tout soulèvement qui aurait pu être inspiré par les troubles dans le monde arabe.
Le Kazakhstan est fermement sous l'emprise du président Nazarbaïev. Son parti, Nur Otan, contrôle la totalité des sièges de la chambre basse du parlement et les parlementaire lui ont conféré l'an dernier le titre de «leader de la nation» ce qui signifie qu'il continuera à prendre toutes les décisions importantes après sa retraite et qu'il jouit d'une immunité à vie pour tous les gestes posés pendant son règne.
En dépit de ses fortes tendances autoritaires, le peuple kazhake apprécie son président. Plusieurs lui sont reconnaissants d'avoir aidé le pays à survivre à l'effondrement de l'Union soviétique, au point où le Kazakhstan jouit aujourd'hui d'une des économies les plus vigoureuses d'Asie centrale. Le Fonds monétaire international prédit une croissance économique de 5 pour cent cette année.
Certains se questionnent toutefois sur le prix à payer pour cette prospérité. Les détracteurs du gouvernement dénoncent déjà le manque de transparence du vote de dimanche et le manque de rivalité entre les différents candidats.
«Le scrutin présidentiel mettra en présence le président en poste et trois candidats qui, de leur propre aveu, souhaitent le voir l'emporter», a dit cette semaine dans un rapport l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
En plus de M. Nazarbaïev, les autres candidats sont le sénateur Gany Kasimov, du Parti des patriotes, une formation progouvernementale; Zhambyl Akhmetbekov, du Parti communiste; et l'écologiste Mels Yeleusizov, qui dit se présenter essentiellement pour attirer l'attention sur les questions environnementales.
Les détracteurs du gouvernement se moquent de ces candidats, qui selon eux n'ont été mis en place que pour donner une allure démocratique au scrutin. La majorité des affiches électorales demeurent celles de M. Nazarbaïev et le président en poste domine les manchettes.
Le rapport de l'OSCE souligne que les médias qui pourraient donner de la visibilité à l'opposition, comme le quotidien Respublika, font l'objet d'un harcèlement incessant. Un des dirigeants de la publication, Daniyar Moldashev, manque à l'appel depuis plusieurs jours et pourrait avoir été enlevé.
Reste maintenant à voir si les Kazakhs se donneront la peine d'aller voter.
«Personnellement, je crois que le taux de participation sera de 60 ou 65 pour cent, a dit le politologue indépendant Aidos Sarimov. La seule question est de savoir qui formera l'administration présidentielle après la tenue du vote.»
Si le parti Nur Otan est le seul actuellement représenté à la chambre basse, la situation pourrait changer l'an prochain avec l'entrée en vigueur de nouvelles règles électorales qui prévoient l'octroi de sièges au parti qui sera arrivé en deuxième position, même s'il ne recueille pas les 7 pour cent de voix normalement requis.
Les experts croient toutefois que ces partis ne représenteront qu'une opposition symbolique.
Sur www.journalmetro.com le 1er avril 2011
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