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jeudi 30 juin 2011

Absorption inéluctable au Kazakhstan

Le processus d'assimilation de la minorité russe s'accélère au Kazakhstan. Sans heurts, mais certains Russes vivent cependant avec leurs valises toutes prêtes. Au cas où...
À Almaty, le parc Panfilov est un endroit de prédilection pour passer un après-midi d'été. À l'ombre de la cathédrale de Jenkov, la deuxième plus haute construction en bois au monde, des foules d'adolescents et de jeunes familles kazakhes chantent au karaoké, mangent des glaces et tentent leur chance aux attractions foraines. Les femmes qui entrent dans la cathédrale en nouant un foulard autour de leur tête sont majoritairement issues de la population russe vieillissante. La composition ethnique du Kazakhstan a changé drastiquement depuis l'indépendance. Les Kazakhs étaient alors minoritaires dans leur propre pays. Deux décennies plus tard, la population du Kazakhstan est composée de 63,1% de Kazakhs et seulement 23,7% de Russes.

L'exode était massif durant les années 1990. Il se poursuit, mais à un rythme désormais très lent. La population russe est vieillissante, leur natalité est moindre que celle des Kazakhs.

Le Kazakhstan était un cas à part au sein de l'ex-URSS. Avant qu'une frontière ne soit établie entre la Russie et le Kazakhstan, presque rien ne distinguait le nord de la république et la Sibérie méridionale.

Les libertés politiques sont certes limitées au Kazakhstan mais la nécessité de maintenir la paix s'est soldée par une politique des nationalités qui, sans contenter tout le monde, est reconnue pour être sensée et tournée vers l'avenir. Nadejda, professeure de russe à Almaty, assure que les Russes et les Kazakhs vivent en paix. « Mais les politiques ont changé » , ajoute-t-elle. « Avant, les Russes étaient le grand frère qui aidait le frère cadet. Aujourd'hui tout est renversé » . Néanmoins, quelques Russes occupent de hautes fonctions gouvernementales, notamment le premier ministre Karim Massimov (d'ethnie Ouïghoure) et le gouverneur de la banque centrale Grigori Martchenko (d'origine ukrainienne). « Bien que la constitution place le russe à égalité avec le kazakh, les lois et programmes de la « kazakhisation » , depuis 2001, accroissent l'utilisation du kazakh comme langue principale du gouvernement , indique un rapport du Groupe international du droit des minorités (MRGI). « C'est un obstacle pour accéder à l'éducation et à l'emploi dans la fonction publique pour une partie significative de la minorité russe ».

Inversement, tandis que la culture russe a imprégné le Kazakhstan durant les trois derniers siècles, les Russes d'Asie centrale ont également absorbé les coutumes locales telles que l'hospitalité généreuse et l'habitude de boire le thé dans des « pilouchki » (des petits bols). « Nous ne sommes plus des Russes, mais pas encore des Kazakhs » , dit Nadejda.

Alors que le Kazakhstan se porte mieux économiquement que le reste de l'Asie centrale, les Russes ont des raisons de rester. Les perspectives d'emploi sont meilleures à Almaty que dans les villes sibériennes dans lesquelles on encourage les Russes à s'installer. Toutefois, la situation démographique du Kazakhstan évolue. Le déclin de la population russe et la domination croissante de la langue kazakhe indiquent que la question se réglera sans intervention des autorités. Les Russes qui restent au Kazakhstan sont voués à l'absorption.

Par Claire Nutall sur http://larussiedaujourdhui.fr le 30 juin 2011

mardi 28 juin 2011

Nouveau nom pour l'Organisation de la Conférence islamique

ASTANA, 28 juin - RIA Novosti

L'Organisation de la Conférence islamique est devenue l'Organisation de coopération islamique, une résolution appropriée a été adoptée mardi par les ministres des Affaires étrangères de l'OCI à Astana (Kazakhstan).

"Je déclare adoptée la résolution sur le changement de nom et le nouvel emblème", a déclaré le chef de la diplomatie kazakhe Erjan Kazykhanov lors de la 38ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OCI.

Fondée en 1969, l'OCI a pour but d'assurer la solidarité islamique dans les domaines social, économique et politique, de lutter contre le colonialisme, le néocolonialisme et le racisme et de soutenir l'Organisation de libération de la Palestine.

L'OCI regroupe actuellement 57 pays dont la population commune s'élève à environ 1,2 milliards de personnes. La Bosnie-Herzégovine, la République centrafricaine, la Russie et le Front de libération islamique Moro y disposent d'un statut d'observateur.


lundi 27 juin 2011

La France et le Kazakhstan veulent encore renforcer leurs relations

Les Premiers ministres français et kazakh, François Fillon et Karim Massimov, sont convenus lundi au cours d'un entretien à Matignon de renforcer encore les relations diplomatiques et commerciales entre Paris et Astana, a indiqué Matignon dans un communiqué.

M. Massimov, qui dirige le gouvernement kazakh depuis 2007, a été reçu à l'Hôtel de Matignon lundi en milieu de journée.

"L'entretien a permis d'évoquer de manière approfondie les relations bilatérales qui sont de très grande qualité et marquées par des contacts réguliers au plus haut niveau", a fait valoir Matignon.

"Les Premiers ministres se sont félicité de la reprise des échanges commerciaux en 2010 (+20%), tout en convenant de la nécessité de les renforcer davantage, dans une logique de partenariat industriel", poursuivent les services du Premier ministre, précisant que "les thèmes des transports, des infrastructures et de l'énergie, notamment, ont été identifiés comme prioritaires".

MM. Fillon et Massimov ont par ailleurs signé plusieurs contrats et accords, notamment sur le développement des utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire, une déclaration d'intention sur le lancement des semaines culturelles croisées en 2013 et 2014, un contrat de coopération industrielle entre Eurocopter et Kazakhstan Engineering et un accord de coopération entre Areva et JSC Kazatomprom dans le domaine des sources d'énergie alternatives au Kazakhstan.

Sur www.boursorama.com le 27 juin 2011

dimanche 26 juin 2011

Accords avec le Kazakhstan

A la mi-juin, le président Hu Jintao, en visite à Astana, a officiellement lancé la coopération nucléaire signée en février 2011, qui comprend la fourniture d'uranium à la China Guangdong Nuclear Corporation. Cet accord s'ajoute aux investissements de CNPC dans le secteur des hydrocarbures (Voir notre article).
Sur www.questionchine.net le 26 juin 2011

jeudi 23 juin 2011

Grève des travailleurs du pétrole au Kazakhstan

Vote du lancement de la grève dans l'entreprise KarazhanbasMunai début mai. © DR.

Un grève massive des travailleurs du pétrole se déroule actuellement dans la province de Mangistau (Kazakhstan occidental) et les grévistes subissent une brutale répression. Une de leur soutiens, l'avocate du syndicat, Natalia Sokolova, a été arrêtée et est poursuivie pour « incitation à la haine sociale ». La grève s'étend et pourrait se transformer en grève générale dans ce pays où l'exploitation des ressources pétrolières est stratégique.

Le conflit entre les travailleurs du pétrole et la direction de QarazhanbasMunai JSC, une filiale de la compagnie nationale KazMunaiGaz (gaz et pétrole) a débuté en décembre 2010. Les travailleurs réclament une augmentation de salaire équivalente à celle obtenue après avoir fait grève par leurs collègues de OzenMunaigaz, une autre filiale de KazMunaiGaz.

Le secrétaire général du syndicat de l'entreprise, Erbosyn Khosarkhanov, s'est rangé du côté des patrons. Les militants syndicaux ont alors lancé une campagne pour élire un nouveau secrétaire syndical. Ils ont aussitôt subi une vague de répression mise en peuvre des gros bras réquisitionnés par le patron. En janvier, des militants syndicaux ont été rossés par ces brutes. La police n'a pas mené d'enquête sur ces actes criminels alors que leurs auteurs sont parfaitement connus.

La campagne pour l'élection d'un nouveau secrétaire général du syndicat a eu lieu en mars-avril et Erbosyn Khosarkhanov a finalement été révoqué au cours d'une conférence. Mais la direction n'a pas voulu reconnaître le nouveau secrétaire général. Le 9 mai, une immense grève de la faim a commencé. 1 400 personnes ont refusé de prendre leur repas du midi et du soir en signe de protestation. La police et les autorités locales ont alors commencé à réprimer les syndicalistes.

4 500 travailleurs sont partis en grève le 17 mai dont 150 en faisant la grève de la faim. La plupart des grévistes de la faim ont été licenciés sans respecter les procédures de licenciement réglementaires. La grève a été déclarée illégale. L'avocate du syndicat, Natalia Kosolova, a été arrêtée durant onze jours. Le jour de la grève, le patron a annoncé que tous les grévistes seraient licenciés et, de fait, huit syndicalistes ont été licenciés le jour même. Les femmes en grève de la faim ont été particulièrement brutalisées.

Le patron a demandé aux autorités de poursuivre la dirigeante syndicale Natalia Sokolova pour « incitation à la haine sociale ». Le 31 mai, son appartement a été fouillé par la police qui a saisi ses ordinateurs et ses dossiers d'avocat. Des dizaines de militants sont également poursuivis pour offenses administratives.

Le 26 mai, 22 ouvriers de OzenMunaiGaz se sont à leur tour mis en grève de la faim par solidarité avec leurs collègues de QarazhanbasMunai. Ils ont été rejoint le lendemain par 8 000 ouvriers de leur entreprise qui se sont mis en grève pour des hausses de salaires et la libérations des syndicalistes arrêtés ainsi que de Natalia Kosolova. 17 grévistes de la faim ont été licenciés mais les autres continuent leur grève, entourés d'un piquet immense de 2 000 travailleurs qui les protègent de la police.

D'autres entreprises sont également en grève pour leurs salaires, avec grèves de la faim. En tout, dans la région, 15 00 travailleurs sont actuellement en lutte. Ils pourraient être rejoints par d'autres et la grève pourrait devenir un grève générale.

Le pétrole est une ressource stratégique de ce pays dont les réserves sont immenses et attirent les investisseurs étrangers, occidentaux comme chinois, depuis l'indépendance de 1991. Le pouvoir ne supporte pas l'arrêt de la production. Il interrompt régulièrement les communications internet, distribue des tracts à la population pour montrer que la grève est illégale, envoie des nervis et des policiers habillés en civil pour organiser des provocations. Des centaines de personnes sont arrêtées et la police est excessivement violente...

Par Jacques Radcliff sur www.inprecor.fr le 23 juin 2011


Kazakhstan, naissance d'une nation

En 1998, sept ans après l'indépendance du pays, le dictateur président kazakh Noursoultan Nazarbaiev décide de déplacer la capitale d'Almaty à Akmola, rebaptisée Astana, dans les steppes du Nord. De vertigineuses tours de verre sortent de terre, financées par les exportations de pétrole. Christian Barani et Guillaume Reynard y regardent vivre la nouvelle oligarchie, dans les oripeaux standardisés et clinquants de la richesse. Un discours présidentiel de 1997 sur l'avenir du Kazakhstan ouvre le film, vantant aux "trois couches sociales, les riches, les classes moyennes et les pauvres", les infinies promesses du marché.

Réalisateur : Guillaume Reynard, Christian Barani
(France, 2008, 65mn)
ARTE F
par http://videos.arte.tv

Le 23 juin 2011 sur www.agoravox.tv

Kazakhstan: le Sénat rejette l'envoi de troupes en Afghanistan

Le Sénat du Kazakhstan a rejeté mercredi un projet de loi sur l'envoi de troupes en Afghanistan.

Le président du Sénat, Kairat Mami a expliqué que la sénat a pris cette décision en prenant en compte l'opinion publique qui est opposée à l'envoi de troupes en Afghanistan.

Il a assuré cependant le soutien du Kazakhstan aux efforts de la communauté internationale, dont ceux de l'OTAN en vue de restaurer la stabilité en Afghanistan.

La chambre basse du Parlement kazakh avait approuvé le 18 mai l'envoi de troupes en Afghanistan pour soutenir la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), sous commandement de l'Otan.

Plusieurs organisations des anciens combattants de guerre en Afghanistan ont lancé début juin une campagne contre l'envoi de troupes en Afghanistan.

mercredi 22 juin 2011

La coopération sino-eurasiatique fait face à un brillant avenir

La visite du président chinois Hu Jintao au Kazakhstan, en Russie et en Ukraine devra promouvoir davantage les relations de coopération de la Chine avec les trois pays eurasiaques, tout en donnant une impulsion à la paix et à la sécurité régionales et internationales, et au développement et à la prospérité communs.

La tournée de neuf jours de M. Hu s'est déroulée dans le contexte du développement régulier des relations bilatérales entre la Chine et les trois pays. Elle a également marqué le 10e anniversaire de l'établissement de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et de la signature du Traité de bon voisinage, d'amitié et de coopération sino-russe.

La visite de M. Hu a montré au monde que la Chine espère élargir sa coopération amicale avec ces pays.

Dans un discours prononcé au sommet de l'OCS à Astana, M. Hu a indiqué que l'objectif de de l'OCS dans les dix prochaines années serait de réaliser "le bon voisinage, l'amitié et le développement régional harmonieux", de posséder "la capacité de faire face aux menaces concrètes" et de réaliser "la paix et la sécurité durables", "l'intégration économique et le développement commun", ainsi que "les échanges de peuple à peuple et l'amitié durable".

La volonté chinoise d'assumer la responsabilité pour la paix, la stabilité et le développement des pays membres de l'OCS, de la région et du monde a été acclamée par les dirigeants participant à la réunion de l'organisation.

Les dirigeants de l'OCS ont convenu de désigner cette année l'"Année de bon voisinage et d'amitié" pour approfondir la coopération mutuellement bénéfique, assurer la paix et le développement et consolider l'amitié durable parmi les pays membres.

Les relations entre la Chine et la Russie, deux grands pays voisins, ont connu un développement sans précédent.

Au cours de la visite de M. Hu en Russie, les deux parties ont signé une déclaration conjointe sur un large éventail d'importantes questions internationales. La déclaration exprime le désir commun des deux pays, en appelant la communauté internationale à faire face ensemble aux défis dans l'avenir, à assurer le développement socio-économique soutenu et à renforcer les échanges politiques multilatéraux et les structures juridiques.

La Chine et la Russie ont également publié une déclaration conjointe sur le 10e anniversaire de la signature du Traité d'amitié sino-russe, dans laquelle les deux parties ont convenu de "se consacrer au développement d'un partenariat de coopération stratégique complet basé sur l'égalité, la confiance mutuelle, le soutien mutuel, la prospérité commune et l'amitié durable". Cette nouvelle déclaration suggère que la Chine et la Russie chercheront à établir des relations plus étroites et plus complètes.

Lors du séjour de M. Hu au Kazakhstan, les deux parties se sont mises d'accord pour élever les relations bilatérales à un partenariat stratégique complet. La Chine et le Kazakhstan sont "des voisins amicaux et des amis fiables", a indiqué le principal journal kazakh Kazakhstanskaya Pravda.

La visite de M. Hu au Kazakhstan donnera une nouvelle impulsion au développement continu, régulier et complet de leurs relations bilatérales.

En Ukraine, M. Hu a signé une déclaration conjointe avec les dirigeants ukrainiens pour établir et développer un partenariat stratégique entre les deux pays. Cette visite importante, la première d'un chef d'État chinois en Ukraine depuis ces 10 dernières années, a renforcé la compréhension mutuelle et porté les relations bilatérales à un nouveau pallier.

Lors du 15e Forum économique international à St. Petersbourg, M. Hu a mis en exergue des points de vue de la Chine sur le règlement de principaux problèmes économiques mondiaux, en soulignant la politique à long terme de la Chine de s'en tenir à un développement pacifique, et en exprimant le souhait sincère du peuple chinois de coopérer avec d'autres pays et de parvenir à un résultat gagnant-gagnant.

Ceci a montré une nouvelle fois au monde que la Chine est activement engagée dans des discussions pour relever les défis dans le développement économique et que la Chine encourage d'autres pays à se joindre à son développement, en donnant des opportunités de coopération au monde.

Aujourd'hui, comme la région euroasiatique et l'ensemble du monde font face à de nouveaux défis et opportunités, la visite de M. Hu va promouvoir sans aucun doute le partenariat de coopération entre la Chine et les trois pays, le développement de l'OCS ainsi que la paix, la stabilité et la prospérité régionales et mondiales.

Agence de presse Xinhua
Le 22 juin 2011 sur http://french.china.org.cn

Le président chinois en visite au Kazakhstan

Le président chinois Hu Jintao s'est entretenu le 13 juin avec son homologue kazakh Nursultan Nazarbaïev, au Kazakhstan.

Au cours d'une semaine très chargée, le président Hu doit participer à un sommet régional à Astana et se rendre en Russie. Il doit s'entretenir avec les dirigeants russes à Moscou et participer à un forum économique avant de se rendre en Ukraine.

Au Kazakhstan, le président chinois entend resserrer les liens entre son pays grand consommateur d'énergie avec ce pays producteur d'hydrocarbures.

Pékin a déjà investi plusieurs milliards de dollars au Kazakhstan.

Le géant minier kazakh Kazakhmys a signé le 13 juin un accord avec China Development Bank qui a débloqué un crédit de 1,5 milliard de dollars pour développer la mine de cuivre d'Aktogay, selon l'agence Interfax-Kazakhstan.

Le 15 juin, le président Hu participera au sommet du groupe de Shanghai, organisation de sécurité régionale qui se veut rivale de l'OTAN, auquel vont participer le président russe Dmitri Medvedev et le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Le président Hu espère que sa visite en Russie permettra la signature d'un contrat avec le géant russe Gazprom pour livrer du gaz de Sibérie occidentale en Chine pendant les 30 prochaines années.

L'agence Interfax a rapporté la semaine dernière que les négociations avaient atteint un "stade critique" en raison d'un différend de dernière minute sur les prix.

mardi 21 juin 2011

Thales Alenia Space construira la charge utile du satellite KazSat3

Le leader européen des systèmes satellitaires, Thales Alenia Space a décroché un contrat auprès du fabricant de satellites russe ISS 'Rechetnev' pour fournir la charge utile du satellite de télécommunications KazSat3 pour le Kazakhstan. Thales Alenia Space sera le fournisseur de la charge utile de télécommunications tandis que le satellite sera basé sur une plate-forme Express 1000 fournie par ISS 'Rechetnev'.

Le satellite sera intégré et testé dans les installations d'ISS à Zheleznogorsk en Russie. KazSat3 sera exploité depuis la position orbitale à 58,5oE pour une durée de vie de 15 ans. La puissance de la charge utile sera d'environ 5,5 kW. KazSat3 comportera 28 répéteurs actifs en bande Ku pour couvrir le Kazakhstan.

Pour mémoire, Thales Alenia Space est issue d'une joint-venture entre Thales (67%) et Finmeccanica (33%). Aux côtés de Telespazio, Thales Alenia Space forme une Alliance spatiale entre les deux groupes.

Sur www.boursier.com le 21 juin 2011

Air Astana renouvelle sa flotte

A l'occasion de son 9ème anniversaire, Air Astana présente son nouvel Embraer E-190. Cet appareil remplacera à terme la flotte des 6 Fokker 50 utilisés pour les vols domestiques.

La compagnie ouvre par ailleurs deux nouvelles lignes vers la Géorgie et le sud de la Russie Tbilisi et Samara. Elles seront opérées par le nouveau Embraer E-190 de la compagnie les lundis, jeudis et samedis.

A noter : Air Astana a signé un codeshare avec Etihad Airways. Ce nouvel accord permet aux voyageurs d'Etihad de voler vers le Kazakhstan. Les voyageurs au Kazakhstan pourront de ce fait aussi avoir accès plus facilement et plus rapidement au réseau d'Etihad Airways.
Sur www.tourmag.com le 21 juin 2011

lundi 20 juin 2011

Une femme s'immole par le feu au Kazakhstan

Un femme s'est immolée par le feu dans les bureaux du parti au pouvoir au Kazakhstan, Nour-Otan, afin de protester contre l'incarcération de son fils, a annoncé lundi le ministère de l'Intérieur de cette ex-république soviétique d'Asie centrale.

Elle s'est aspergée d'essence avant de s'immoler dans la salle d'attente du siège du parti du président Noursoultan Nazarbaïev, situé à Astana, la capitale kazakhe. Elle a été hospitalisée avec des brûlures sur 95% de son corps.

Une source au sein du ministère de l'Intérieur a indiqué à l'agence Interfax-Kazakhstan qu'elle protestait contre la condamnation de son fils à une peine de 10 ans de prison pour des faits non précisés.

Nour-Otan contrôle la totalité des sièges du Parlement kazakh et est dirigé par le tout-puissant Noursoultan Nazarbaïev, au pouvoir au Kazakhstan depuis la période soviétique.
Sur www.7sur7.be le 20 juin 2011

Barclays en Russie pourrait être rachetée par une banque kazakhe

La banque britannique Barclays, qui prévoit de céder ses activités en Russie cette année, pourrait vendre sa filiale russe à la banque kazakhe Kazkommertsbank, rapporte lundi le quotidien russe Kommersant, citant des sources dans le secteur bancaire.

« Actuellement, le candidat le plus probable pour le rachat est Kazkommertsbank », a indiqué une de ces sources. « Kazkommertsbank est la seule (banque) qui a proposé de racheter Barclays dans sa totalité », a précisé une autre source. Car selon Kommersant, les banques russe Renaissance Capital et nordique Nordea-Bank se sont également montrées intéressées, mais uniquement pour un rachat partiel des actifs de Barclays Bank en Russie.

Interrogé par le quotidien russe, le service de presse de Barclays Bank a de son côté seulement indiqué que « les négociations pour la vente de la banque sont au stade final », refusant d'évoquer les acheteurs potentiels. Barclays a fait part en février de son intention de revendre Barclays Bank en Russie d'ici la fin de l'année, l'établissement ayant été contraint d'inscrire un « goodwill » (écart d'acquisition) de 243 millions de livres (289 millions d'euros) à ses comptes. La banque prévoit de se recentrer sur ses activités d'investissement en Russie, avec Barclays Capital. Kazkommertsbank, l'un des plus grandes banques du Kazakhstan, est détenue à 21% par le gouvernement.

Sur www.news-banques.com le 20 juin 2011

vendredi 17 juin 2011

Le groupe de Shanghai, un peu trop chinois pour Moscou

Les présidents Hu Jintao (Chine), Dimitri Medvedev (Russie) et Nursultan Nazarbayev (Kazakhstan),
au 10ème Sommet de l'OCS, Astana, le 15 juin

Après dix ans d'existence, l'organisation est devenue une institution régionale qui a pris en légitimité, affirme la presse russe. Mais les enjeux de pouvoir en son sein risquent fort de se régler en faveur de Pékin, mieux armé.

L'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) est devenue véritablement chinoise." Telle est la conclusion que le journal russe Moskovskié Novosti rapporte du 10e sommet de cette organisation régionale, qui a eu lieu à Astana le 15 juin. Regroupant la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan, avec l'Inde, l'Iran, le Pakistan et la Mongolie comme observateurs, l'OCS "a tenu dix ans et elle a un bel avenir", se félicite le quotidien moscovite Kommersant. Mais la liste de nouveaux défis à relever, annoncée par l'hôte du sommet, le président kazakh Noursoultan Nazarbaev, est longue : création d'une nouvelle devise internationale, lutte contre la cyber-narco-criminalité, résolution de conflits territoriaux et régionaux et de différends liés à l'utilisation de l'eau en Asie centrale. "Pour l'instant, les membres peinent à se mettre d'accord sur quoi que ce soit", note Kommersant.

La raison en est "le combat entamé entre Moscou et Pékin pour l'influence financière sur l'espace postsoviétique". Et, dans ce jeu, Moscou "risque de jouer les seconds rôles, car Pékin possède des ressources financières et organisationnelles bien plus solides". L'idée de créer une banque de développement du groupe de Shanghai bute sur les différences d'approche de Moscou et de Pékin. Le premier souhaite l'ancrer au sein de la Banque de développement eurasiatique (faisant partie de la Communauté économique eurasiatique), détenue majoritairement par la Russie et le Kazakhstan. Pékin, de son côté, prône la formation d'une nouvelle structure financière. "Bref, la question d'influence est une véritable pierre d'achoppement ", remarque Kommersant. D'ici dix à vingt ans, la Chine, forte aujourd'hui de ses réserves en devises de plus de 3 000 milliards de dollars et qui a investi ou prêté des dizaines de milliards de dollars à l'Asie centrale et à la Russie, "deviendra, qu'on le veuille ou non, le centre économique de cette partie du monde", constate un diplomate sous couvert d'anonymat.

Néanmoins, la raison d'être de l'OCS ne peut se résumer aux problématiques économiques. Accueilli, à sa création en 2001, "avec une certaine condescendance par l'Occident, il est apparu, après le 11 septembre 2001, qu'en dépit de ses différends internes et de ses incohérences le groupe de Shanghai n'était pas une menace [pour les Etats-Unis et pour l'Europe], mais un partenaire de poids dans la résolution de certains problèmes [géopolitiques mondiaux], comme celui de l'Afghanistan",
estime le journal en ligne russe Gazeta.ru. Tant que l'équilibre entre "l'aspiration de la Russie à asseoir sa présence stratégique en Asie centrale et les ambitions de Pékin, soucieux de son expansion économique", n'est pas établi, l'OCS "ne pourra guère jouer un rôle stabilisateur dans la région bien qu'il en ait les ressources. Cependant, vu la marche du monde, la seconde décennie de l'histoire du groupe de Shanghai sera bien plus mouvementée que la première", conclut le titre.

Sur www.courrierinternational.com le 17 juin 2011

jeudi 16 juin 2011

Le sommet d'Astana de l'OCS revient sur ses résultats et ouvre de nouvelles perspectives

L'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a célébré mercredi à Astana, capitale kazakhe, son 10e anniversaire et profité de l'occasion pour revenir sur ses résultats et esquisser sa future direction.

Le sommet historique a offert aux pays membres de l'OCS, la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan l'opportunité de passer en revue les progrès réalisés et de définir la future orientation, par le biais de l'adoption de la Déclaration d'Astana.

Il y a dix ans, l'ordre politique et économique international était à la veille de changements profonds, alors que l'Asie centrale présentait des risques de troubles. Certains pays de la région ont connu une guerre civile, alors que d'autres étaient menacés par le terrorisme. Les pays ont partagé une volonté accrue de consolider la confiance mutuelle, mener une coopération mutuellement bénéfique et relever les défis par des efforts conjoints. L'OCS a été créée pour répondre à ces besoins.

Au cours de la dernière décennie, les pays membres de l'OCS ont signé plus de 100 accords de coopération, établi des mécanisme de consultations de différents niveaux, joué un rôle irremplaçable dans la structure politique euro-asiatique.

Sous la direction de "l'esprit de Shanghai", qui endosse la confiance mutuelle, les bénéfices réciproques, l'égalité, les consultations, le respect pour la diversité culturelle et la poursuite d'un développement commun, l'OCS a également élargi sa coopération sur les plans politique, économique, sécuritaire, culturel, etc...

L'envoyé du président russe pour les affaires de l'OCS, Leonid Moiseev, a indiqué à Xinhua que le bloc avait lutté contre le terrorisme et les crimes transfrontaliers, et avait fait du maintien de la stabilité et de la sécurité régionales ses principales tâches lors de la dernière décennie.

"Grâce à l'OCS, la situation de sécurité régionale a montré une amélioration remarquable", a évoqué M. Moiseev. "Le mécanisme jouera un plus grand rôle dans les jours à venir".

L'OCS a énormément contribué à la promotion du développement économique et social de ses pays membres, qui ont mené une coopération pragmatique en matière de finances, d'énergie, de transports, de télécommunications et d'agriculture, déployé des efforts conjoints pour faire face à la crise financière et relever les défis de la mondialisation, tout en enregistrant des progrès substantiels pour faciliter le commerce et les investissements.

"La Chine s'est engagée à accorder plus de 12 milliards de dollars de prêts préférentiels à d'autres pays membres", a annoncé le président chinois, Hu Jintao, lors du sommet.

En adoptant la Déclaration d'Astana, les dirigeants se sont engagés à renforcer leurs efforts pour faire face aux défis et aux menaces de sécurité traditionnelles et non-traditionnelles.

A partir de ce nouveau point de départ historique, les nouveaux concepts sur la sécurité, les relations entre différents pays et le modèle de coopération régionale formulés par l'OCS pourront exercer un plus grand impact sur le monde.

Source: xinhua

Sur http://french.peopledaily.com.cn le 16 juin 2011

Un consortium occidental va céder une part d'un champ gazier à l'Etat kazakh

ASTANA - Un consortium composé des géants énergétiques ENI, Chevron, BG et Loukoïl s'apprête à céder à l'État kazakh 10% de son vaste champ gazier de Karatchaganak au nord-ouest du Kazakhstan après avoir été accusé d'infractions, a indiqué l'agence Interfax-Kazakhstan jeudi.

Le Karachaganak Petroleum Operating Group (KPO) compte transférer gratuitement à l'État kazakh 5% de ce gisement et lui en vendre 5% au prix du marché, a indiqué l'agence, citant une source proche du gouvernement kazakhe préférant préserver son anonymat.

L'italien ENI et le britannique BG contrôlent chacun 32,5% de KPO, tandis que l'américain Chevron et le russe Loukoïl détiennent respectivement 20 et 15% du consortium.

L'État kazakh avait engagé des poursuites contre cette compagnie en l'accusant de violations des lois sur l'immigration et d'évasion fiscale.

Depuis 2007, le gouvernement kazakh s'efforce de passer en revue des accords signés avec des grandes entreprises étrangères dans les années 1990 afin de s'assurer un plus grand contrôle sur ses vastes ressources énergétiques et les revenus qu'ils génèrent.

En 2008, le Premier ministre Karim Massimov avait prévenu que les gisements d'hydrocarbures et de minerais retourneront dans le giron de l'État si les sociétés les exploitant ne respectaient pas toutes leurs obligations contractuelles.

Le Kazakhstan a aussi adopté à l'automne 2007 une loi lui permettant d'annuler ou de modifier tout contrat avec des investisseurs sur l'exploitation de matières premières si les intérêts économiques ou la sécurité nationale étaient en péril.
Sur www.romandie.com le 16 juin 2011

L'OCS affiche une vitalité et une popularité croissantes (expert)

L'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) fait preuve d'une vitalité et d'un attrait croissants, a estimé mercredi un expert chinois, à l'issue du sommet marquant le 10e anniversaire de l'OCS qui s'est déroulé mercredi à Astana, la capitale kazakhe.

Le sommet pourrait être considéré comme un événément historique, les dirigeants étant parvenus à des consensus concernant la lutte contre le terrorisme, le renforcement de la coopération économique et culturelle ainsi que les nouvelles orientations pour le développement de l'organisation, a indiqué, à l'agence Xinhua, Wan Chengcai, un expert sur la politique étrangère russe.

L'OCS, fondé le 15 juin 2001 à Shanghai, regroupe la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. En vue de renforcer la sécurité commune, les pays ont signé en 2007 le Traité de bon voisinage, d'amitié et de coopération à long terme.

"La principale caractéristique du traité est qu'il n'y a pas de date d'expiration prévue, ce qui reflète la volonté des pays membres de rester de bons voisins pour toujours", a affirmé M. Wan, directeur du Centre de recherches sur le développement des relations extérieures russes relevant du Conseil d'Etat chinois.

Dans le but de garantir la sécurité, l'OCS doit renforcer ses capacités pour combattre les "trois forces du mal" que sont le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme, ainsi que les autres menaces telles que le crime organisé international et le trafic de drogue.

Il a également appelé les pays membres de l'OCS à rester vigilants face aux forces extérieures qui pourraient tenter d'étendre les troubles en Afrique du Nord et au Moyen-Orient vers l'Asie centrale et la Chine.

Il a fait preuve d'optimisme quant aux perspectives d'avenir de l'organisation.

"L'OCS a montré une forte dynamique au cours de la décennie passée", a souligné M. Wan, citant l'évolution de l'OCS, qui est passée d'un mécanisme de résolution des différends frontaliers à un instrument aux multiples facettes.

Sur http://french.cri.cn le 16 juin 2011

Chine et Russie se disputent l'influence en Asie centrale

Soudés face au États-Unis, les deux pays placent leurs pions dans cette région riche en hydrocarbures.

Mieux vaut régler ses problèmes en famille que sous la tutelle des États-Unis. C'est l'état d'esprit qui animait les six membres de l'Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS), réunis mercredi à Astana, la capitale kazakhe. Tout en célébrant les dix ans de cette organisation, la Russie, la Chine, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan ont consacré leurs discussions au sort de leur grand voisin, l'Afghanistan, appelant à la création d'un État afghan «neutre, pacifique et florissant». Mettant en garde contre toute importation des révolutions arabes sur leur propre sol, ces pays autocratiques ont plaidé en faveur d'un «développement démocratique prenant en compte leurs spécificités historiques et culturelles».

Née d'un projet de sécurité régionale réunissant les pays d'Asie centrale, autrefois soviétisés, l'OCS est devenue aujourd'hui un club influent, dominé par Moscou et Pékin, et agissant, dans cette région stratégique et riche en hydrocarbures, comme un contrepoids à Washington et à l'Otan. L'Organisation reproche notamment à Washington et à l'Alliance atlantique leur manque d'engagement dans la lutte contre le trafic de drogue en provenance d'Afghanistan. À lui seul, le Centre régional antiterroriste de l'OCS aurait permis d'empêcher 500 attaques terroristes, a précisé mercredi le président kazakh, Noursoultan Nazarbaev.

Unis dans leur résistance à l'influence américaine - déclinante - en Asie centrale, les deux pivots de l'Organisation - Chine et Russie - se livrent depuis peu à une sourde bataille d'influence au sein même de l'Organisation. Pékin a longtemps admis que l'Asie centrale constituait la chasse gardée de Moscou.

Désormais, la Chine dame le pion à son puissant voisin. Lorgnant les réserves pétrolières, notamment kazakhes, l'empire du Milieu a, depuis 2009, ouvert une ligne de crédit de 10 milliards d'euros aux pays d'Asie centrale. Lundi, Astana et Pékin ont signé une déclaration de partenariat stratégique, qui prévoit de porter à 40 milliards de dollars d'ici à 2015 leurs échanges commerciaux.

Bon joueur

«Si nos partenaires chinois peuvent se montrer plus souples sur le plan économique, nous ne pouvons que soutenir cette démarche», explique, bon joueur, le conseiller diplomatique du Kremlin, Sergueï Prikhodko. Mais dans les coulisses, Moscou s'active pour contenir l'appétit de la Chine.

Ainsi, à titre de contrepoids, le Kremlin tente d'intégrer l'Inde - qui ne dispose aujourd'hui que du statut d'observateur - au sein de l'OCS. Mais les autorités chinoises ne veulent pas d'un concurrent supplémentaire, a fortiori comme New Delhi. En visite officielle jeudi à Moscou, le premier ministre chinois, Hu Jintao, devrait chercher à apaiser ces querelles.

Par Pierre Avril le 16 juin 2011 sur www.lefigaro.fr

mercredi 15 juin 2011

Bouclier: un accroissement unilatéral et illimité menace la stabilité (OCS)

ASTANA, 15 juin - RIA Novosti

L'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) est hostile à un accroissement "unilatéral et illimité" de la défense antimissile, en qualifiant de tels projets occidentaux de menace à la sécurité internationale, lit-on dans la Déclaration d'Astana.

"Les États membres estiment qu'un accroissement unilatéral et illimité de la défense antimissile par un pays ou un petit groupe de pays est susceptible de porter atteinte à la stabilité stratégique et à la sécurité internationale", ont notamment déclaré les leaders de la Russie, du Kazakhstan, de la Chine, du Kirghizstan, du Tadjikistan et de l'Ouzbékistan dans le principal document adopté mercredi à l'issue du sommet consacré au 10ème anniversaire de l'OCS.

L'Alliance atlantique envisage de déployer un système de défense antimissile censé protéger l'Europe contre les menaces balistiques émanant d'Iran et de Corée du Nord. Ces projets suscitent la préoccupation de Moscou, qui y voit une menace directe pour son potentiel stratégique.

Les leaders des pays membres de l'OCS se sont aussi prononcés pour la création d'une zone dénucléarisée en Asie Centrale et l'utilisation de l'espace à des fins exclusivement pacifiques.

L'Organisation de coopération de Shanghai a été fondée le 15 juin 2001 à Shanghai par la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et de l'Ouzbékistan. La Mongolie, l'Iran, l'Inde et le Pakistan sont des pays observateurs auprès de l'OCS.

En mai dernier, l'Afghanistan a demandé le statut d'observateur auprès de l'Organisation.

PJ : Bouclier antimissile américain en Europe: nouvelle conception

Le cas de l'Afghanistan au cœur des discussions de l'OCS

AFP - L'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), contrepoids à l'influence américaine en Asie centrale, s'est réunie mercredi au Kazakhstan pour un sommet axé sur l'Afghanistan auquel participent notamment les présidents russe, chinois et iranien.

L'OCS regroupe la Russie, la Chine et quatre anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan. Ces deux derniers États accueillent des bases militaires de soutien aux opérations de l'Otan en Afghanistan.

"Il est possible que l'OCS se charge de nombreux problèmes en Afghanistan

après le retrait des forces de la coalition en 2014", a estimé le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, en ouverture du sommet.

Le chef de l'État kazakh a ensuite souligné la menace que représente pour la région la drogue en provenance d'Afghanistan, appelant l'OCS à lancer une enquête internationale sur la croissance du trafic. Deux pays membres de cette organisation, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan, frontaliers de l'Afghanistan, sont parmi les voies privilégiées par les contrebandiers.

"Au cours des dix dernières années, la production et le trafic de drogues ont été multipliés par dix. Il est clair que les sources et les causes de ce crime contre l'humanité sont loin des frontières afghanes", a-t-il déclaré.

"Je pense que les pays de l'OCS doivent demander à l'ONU et à la Cour pénale internationale de La Haye l'ouverture d'une enquête internationale destinée à déterminer les responsabilités de toutes les personnes et organisation impliquées", a-t-il ajouté.

La Russie et plusieurs pays d'Asie centrale dénoncent régulièrement le manque d'efficacité des Etats-Unis dans la lutte contre le trafic de drogues, à commencer par la culture de l'opium en Afghanistan.

De proches alliés des États-Unis ont d'ailleurs été invités à Astana pour le sommet de l'OCS, notamment les chefs d'État afghan Hamid Karzaï et pakistanais Asif Ali Zardari.

Le président russe Dmitri Medvedev a lui appelé mercredi à resserrer les liens avec l'Afghanistan. "L'Afghanistan est notre voisin, et les relations avec l'OCS pourraient être plus étroites", a-t-il dit.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, ennemi juré de Washington, a aussi fait le déplacement dans la capitale kazakhe malgré ses difficultés sur la scène politique intérieure. Il a rencontré mardi soir son homologue chinois, Hu Jintao.

Une source diplomatique kazakhe a par ailleurs indiqué qu'une rencontre entre Dmitri Medvedev, M. Nazarbaïev et M. Ahmadinejad était prévue mercredi.

L'OCS est largement vu par les observateurs comme un contrepoids aux États-Unis en Asie centrale, une région riche en hydrocarbures où la Chine et la Russie ont des intérêts stratégiques.

Le 15 juin 2011 sur www.france24.com

L'OCS stimule le commerce entre les Etats membres

L'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) a stimulé la coopération économique et commerciale entre ses États membres au cours de la dernière décennie, a estimé le ministre chinois du Commerce Chen Deming mardi.

"Grâce aux efforts déployés par les dirigeants des États membres de l'OCS depuis dix ans dans la promotion de la coopération économique régionale, le volume commercial entre les États membres a augmenté," a indiqué M.Chen lors d'une conférence de presse avant le sommet de l'OCS à Astana, prévu mercredi .

Au cours des 10 dernières années, la coopération économique entre la Chine et d'autres États membres de l'OCS a également été en renforcement constante, a-t-il déclaré.

Le volume commercial entre la Chine et d'autres États membres de l'OCS s'est accru de 12,1 milliards de dollars à 84 milliards de dollars, a dit M. Chen.

La Chine est devenue le principal partenaire commercial de la Russie et du Kazakhstan et le deuxième partenaire commercial de l'Ouzbékistan, du Kirghizistan et du Tadjikistan, a-t-il ajouté.

M. Chen a indiqué que le commerce entre la Chine et le Kazakhstan devrait atteindre 40 milliards de dollars d'ici à 2015.

Le 15 juin 2011 sur http://french.china.org.cn

L'Organisation de coopération de Shanghai, pôle d'attraction en Asie

De G à D : L'Ouzbek Islam Karimov, le Chinois Hu Jintao, le Kazakh Noursoltan Nazarbaïev,
le Russe Dmitri Medvedev, le Tadjik Emomali Rakhmon et la Kirghize Rosa Otounbaïeva,
à Astana, le 15 juin 2011. Reuters/Shamil Zhumatov

L'Organisation de coopération de Shanghai a fêté ses dix ans ce mercredi 15 juin 2011 à Astana. Au départ, l'OCS était destinée à régler les problèmes sur l'ancienne frontière soviétique. Maintenant, les leaders d'Asie centrale et leurs deux parrains, russe et chinois, discutent sécurité et développement de la région. La Turquie, à son tour, se dit intéressée.

Le président chinois Hu Jintao, le russe Dmitri Medvedev, les leaders d'Asie centrale et les membres observateurs de l'organisation (le président iranien et le Premier ministre pakistanais notamment) : la photo du sommet annuel de l'Organisation de coopération de Shanghai n'a certainement pas l'allure d'une chorale de démocrates. L'alchimie a, en tous cas, très bien fonctionné. Le ministre chinois des Affaires étrangères s'en félicite d'ailleurs, ce mercredi matin 15 juin 2011, dans un long texte écrit de sa main et publié dans la presse chinoise. Yang Jiechi parle d'un « moment historique ». En dix ans, « l'OCS est devenue un pilier important pour la sécurité et la stabilité régionale écrit-il, fournissant assistance (aux Etats membres) et (permettant) un développement pacifique de la région ».

Intérêts croisés

Le succès florissant de l'ex-groupe de Shanghai doit en effet beaucoup à ce rôle d'assistance joué par la Chine. C'est Pékin, qui, à coup de milliards de dollars de prêts et d'investissements dans les projets énergétiques, a permis ce développement rapide qui a pu parfois surprendre certains analystes notamment en Occident.

A cela s'ajoute des intérêts croisés : la Chine a d'immenses besoins en énergie. Pékin achète. Là encore, l'Asie centrale et la Russie fournissent. Et les Chinois poussent aujourd'hui les pays d'Asie centrale à effectuer directement leurs échanges en yuan, sans passer par le dollar américain. Quinze banques de la province chinoise du Xinjiang réalisent ainsi déjà des transactions avec une vingtaine de banques des pays voisins, dans la monnaie chinoise.

Autre préoccupation partagée : Moscou, comme Pékin, sont en quête de stabilité et se méfient d'une contagion des révoltes arabes à leurs frontières. Le vent de contestation qui souffle dans les pays d'Afrique du Nord et du Proche-Orient pourrait menacer la stabilité de la Russie et de ses voisins, a déclaré hier 14 juin 2011, le président russe Dmitri Medvedev en visite à Tachkent.

La Turquie intéressée

Le succès économique de l'organisation et les investissements chinois attirent de nouveaux candidats. Le Premier ministre pakistanais a réaffirmé hier que son pays voulait devenir membre à part entière de l'OCS. Quatre pays en sont déjà membre observateurs, dont l'Inde, l'Iran, le Pakistan depuis 2005 et la Mongolie depuis 2004. A l'exception de cette dernière, tous ont fait part de leur souhait d'obtenir un siège permanent au sein de cette Organisation de coopération de Shanghai.

Mais déjà, d'autres tambourinent à la porte. La Turquie, notamment, qui vient de rejoindre la Biélorussie et le Sri Lanka parmi les candidats potentiels. A noter que les États-Unis et le Japon, qui avaient formulé la même demande, se sont vu opposer une fin de non recevoir.

Car cet « « esprit de Shanghai », comme le définit aujourd'hui le ministre chinois Yang Jiechi, est aussi critiqué par les défenseurs des droits de l'homme. Avant le sommet, le Kazakhstan a fait le ménage. Vingt-huit ressortissants ouzbeks qui avaient fuit les persécutions religieuses ont été renvoyés dans leur pays. Même chose pour un Ouïghour de Chine qui avait trouvé refuge au Kazakhstan après les révoltes ethniques de 2009 à Urumqi. Le porte-parole de la diplomatie chinoise a confirmé hier mardi que l'homme avait bien été extradé la veille vers la Chine, à la demande des autorités chinoises.

Le groupe de Shanghai (2003) http://www.rfi.fr/actufr/articles/041/article_22050.asp

Par Stéphane Lagarde le 15 juin 2011 sur www.rfi.fr

Accusé de "terrorisme" pour des motifs politiques, un enseignant Ouïghour est extradé vers la Chine

Un enseignant ouïghour est la cible d'accusations de terrorisme motivées par des considérations politiques en Chine parce qu'il a signalé une mort en détention, a indiqué Amnesty International mercredi 15 juin à la suite de l'extradition de cet homme depuis le Kazakhstan.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a confirmé mardi 14 juin qu'Ershidin Israil a été placé en détention sur la base d'accusations de terrorisme en tant que « suspect sérieux », même si les charges retenues n'ont pas été étayées.

« Il semble que le seul " crime " d'Ershidin Israil a été de faire état d'une violation des droits humains. Il ne vivait pas dans la clandestinité avant de fuir le pays et n'est semble-t-il devenu un " suspect sérieux " qu'après avoir révélé au monde la réalité de la torture dans les prisons chinoises », a déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.

« Cela fait de lui un prisonnier d'opinion, arrêté pour avoir exercé son droit à la liberté d'expression, et les autorités chinoises doivent le libérer. À l'heure actuelle, il risque fort de faire l'objet d'actes de torture et d'un procès inique. »

Ershidin Israil a fui la Chine à pied pour gagner le Kazakhstan en septembre 2009, quelques jours seulement après avoir accordé un entretien à un journaliste étranger au sujet de la mort en détention d'un jeune Ouïghour, Shohret Tursun, après les troubles de juillet 2009 à Ürümqi (Chine).

À la suite de l'entretien, les autorités chinoises ont émis un mandat d'arrêt visant cet homme ainsi que deux autres personnes impliquées dans la divulgation de cette mort en détention.

Le bureau du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Kazakhstan a accordé le statut de réfugié à Ershidin Israil en mars 2010 et il devait être réinstallé en Suède le 1er avril 2010.

Il a cependant été placé en détention par les autorités kazakhes en avril 2010, puis officiellement arrêté en juin 2010. Il a été maintenu en détention jusqu'à son extradition cette année.

Le HCR a révoqué son statut de réfugié le 3 mai 2011, à la suite semble-t-il d'intenses pressions exercées par les autorités chinoises et kazakhes. L'agence des Nations Unies pour les réfugiés a refusé de révéler les raisons de cette décision.

Ershidin Israil aurait été remis aux autorités chinoises le 30 mai.

Des ressortissants chinois sont poursuivis et condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir fourni à des sources étrangères des informations considérées comme sensibles par les autorités chinoises.
Sur www.amnesty.org le 15 juin 2011

mardi 14 juin 2011

Russie : Moindre intérêt de Pékin pour le gaz et le pétrole russes?

Cette semaine, la Russie et la Chine devraient signer l'accord portant création de gazoducs reliant les deux pays, mise en œuvre de l'alliance tant attendue –depuis dix ans- entre Gazprom et CNPC. Mais, pendant que Moscou réfléchissait au bien-fondé d'un tel projet, qui risquait d'accroître la dépendance, tellement crainte, de la Russie face à la Chine (accord qui, accessoirement, effrayait également l'Union européenne, qui y voyait une menace de détournements de flux de gaz à ses dépens), Pékin semble bien avoir trouvé d'autres solutions aptes à satisfaire ses besoins. Et ce que Moscou craignait risque d'arriver: il se pourrait que ce soit la Chine qui dicte ses conditions.

L'accord devrait être signé le 16 juin au Kremlin entre Dmitri Medvedev et son homologue chinois Hu Jintao, ou le lendemain dans le cadre du Forum économique de Saint-Pétersbourg. Les négociations achoppent depuis le début du mois entre les deux compagnies sur la question du prix du gaz, situation désormais jugée classique dans la relation énergétique russo-chinoise.

La Chine, qui enregistre une croissance moyenne de son PIB d'environ 10,5% par an depuis une vingtaine d'années, est de plus en plus gourmande en produits énergétiques et cherche à diversifier ses approvisionnements. Pour le moment, la quasi-totalité de ses importations énergétiques sont satisfaites par les pays du Moyen Orient et d'Afrique. De son côté, la Russie s'efforce elle aussi de diversifier l'orientation de ses exportations (pour le moment, plus de 80% de ses ventes de produits énergétiques vont vers l'Europe). Les deux pays ont donc des intérêts communs en la matière. Des projets de constructions de gazoducs et d'oléoducs sont donc en discussion depuis la fin des années 1980 mais ont pris de la substance à partir des années 2000, sous l'effet de la hausse du prix mondial du baril de pétrole. Pékin a alors entamé des négociations avec Yukos et Gazprom. Du côté russe, ces pourparlers sont toutefois largement suspendus à l'état des relations avec les clients européens. Les autorités russes accourent à Pékin à chaque crise du gaz avec l'Ukraine ou le Bélarus mais manifestent une méfiance de principe à l'égard du partenaire chinois. Cette politique n'est pas sans effet sur l'Union européenne, qui accepte de signer des accords de long terme avec la Russie dès que celle-ci semble se rapprocher un peu trop de la Chine… Dès lors, l'intérêt de Moscou pour Pékin s'affaiblit, d'autant que la Chine n'est pas disposée à payer le prix européen et souhaiterait lier le prix du gaz à celui du charbon.

Lasse du comportement versatile de son partenaire russe, la Chine s'est efforcée de trouver d'autres fournisseurs. Elle a par exemple signé un accord avec le Kazakhstan, qui a permis dès 2006 d'inaugurer un nouvel oléoduc. En 2009, elle a accordé un crédit de 10 milliards de dollars à Astana, ce qui a permis en échange à CNPC d'accéder au capital de la principale entreprise énergétique kazakhstanaise. Simultanément, de nouveaux contrats ont été conclus avec des pays du Moyen Orient, d'Afrique et d'Amérique latine. En 2006, la Chine a également signé un accord pour la construction d'un oléoduc Turkménistan-Ouzbékistan-Kazakhstan-Chine, qui a commencé à acheminer du gaz sur 1.800 km dès 2009 et devrait voir sa capacité annuelle augmenter…

Désormais, l'intérêt que porte Pékin à la Russie s'est amoindri. Gazprom n'a sans doute plus les moyens d'agir sur les prix et les experts chinois jugent que la seule opportunité pour le monopole russe pourrait naître du désir de Pékin d'accroître la part du gaz dans son mix énergétique, suite à l'accident de Fukushima.

Par Céline Bayou (source: Kommersant) sur www.regard-est.com le 14 juin 2011

L'ONUDC signe un accord avec l'Organisation de Shanghai

L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et l'Organisation de coopération de Shanghai pour la coopération (OCS) ont signé mardi un protocole d'accord afin de promouvoir les partenariats sur une série de domaines comme la santé, la sûreté et la sécurité.

« Il est impossible de considérer une réponse contre les menaces posées par la drogue, le crime organisé et le terrorisme de manière isolée. Les criminels ne respectent pas les frontières et nous devons répondre en coopérant aux niveaux régional et international », a déclaré mardi le Directeur exécutif de l'ONUDC, Youri Fedotov, dans un communiqué.

L'Organisation de coopération de Shanghai est une entité intergouvernementale créée en juin 2001 et réunissant la Chine, la Kazakhstan, le Kirghizistan, la Fédération de Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan en matière de politique commerciale, de sécurité et de stabilité dans la région.

Le Protocole d'accord signé ce mardi coïncide avec le 10e anniversaire de l'Organisation de coopération de Shanghai pour la coopération. Cet accord permet de renforcer la coopération en matière de trafic illicite, d'usage de drogue, de crime organisé, de terrorisme international, de trafic d'êtres humains et d'autres formes de crime transnational organisé.

M. Fedotov a salué les États membres de la OCS, qui représentent collectivement près de 1,5 milliard de personnes, pour avoir renforcé leur coordination.

Le trafic de drogue constitue un enjeu particulier pour la OCS, qui a, par ailleurs, signé en septembre dernier un accord de coopération avec le Centre régional d'information et de coordination d'Asie centrale.

Le Centre, dont le siège est à Almaty au Kazakhstan, a été mis sur pied avec le soutien de l'ONUDC afin d'améliorer la lutte contre le narcotrafic en Azerbaïdjan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, dans la Fédération de Russie, au Tadjikistan, au Turkménistan et en Ouzbékistan.

Le 14 juin 2011 sur www.un.org

Le Xinjiang va disposer de sa première zone sous franchise douanière

Le port du col d'Alataw, le plus grand port terrestre chinois, qui se situe entre la Chine et le Kazakhstan, va constituer une zone franche. Le plan de construction a été approuvé par le gouvernement central lundi. C'est la première zone sous franchise douanière du Xinjiang.

Selon le plan de construction, la zone franche du col d'Alataw occupera 5,6 km2. 800 millions de yuans seront versés pour sa construction. La première phase de la zone, qui fait 2,96 km2, sera achevée avant l'année 2012.

En 2010, 25,24 millions de tonnes de marchandises sont passées par le port du col d'Alataw. Les importations et exportations du port ont représenté 11,87 milliards de dollars. La recette fiscale douanière était de 10,37 milliards de dollars.

Source: CRI
Le 14 juin 2011 sur http://french.peopledaily.com.cn

Le président chinois propose des mesures pour renforcer la coopération avec le Kazakhstan

Le président chinois Hu Jintao, actuellement en visite officielle au Kazakhstan, a avancé mardi, lors de sa rencontre avec le Premier ministre kazakh Karim Massimov, une proposition en six points pour renforcer la coopération entre les deux pays.

D'abord, la Chine et le Kazakhstan doivent renforcer la planification et l'orientation, a indiqué le président Hu, qui va participer au sommet annuel de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

Deuxièmement, les deux pays doivent renforcer leur coopération en matière de commerce,d'investissement et de finance, avec pour objectif d'augmenter le volume des échanges bilatéraux à 40 milliards de dollars, d'ici 2015.

M. Hu a appelé les deux pays à conclure un accord de libre-échange, à protéger les investissements mutuels, à promouvoir les échanges de devises et le règlement des transactions en monnaies locales, et à développer davantage de projets de coopération.

Troisièmement, M. Hu a mis l'accent sur la nécessité d'approfondir la coopération dans le domaine de l'énergie, surtout en ce qui concerne l'exploitation des oléoducs et gazoducs existants et la construction de nouveaux pipelines entre la Chine et le Kazakhstan.

Quatrièmement, les deux pays sont exhortés à coopérer dans les industries non fondées sur les ressources. La Chine est disposée à coopérer avec le Kazakhstan dans les industries de haute technologie, économes en énergie et respectueuses de l'environnement, a affirmé M. Hu.

Cinquièmement, le chef d'État chinois a plaidé pour l'élargissement de la coopération dans le secteur des transports, par le biais de la construction d'autoroutes, de chemins de fer et de cyber-câbles dans la région.

Finalement, M. Hu a fait ressortir la nécessité de renforcer la coopération agricole entre les deux pays.

M. Hu a suggéré que les deux pays organisent une série d'activités en 2012 pour célébrer le 20e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques et le 10e anniversaire de la signature du Traité de bon voisinage, d'amitié et de coopération Chine-Kazakhstan.

Pour sa part, M. Massimov a fait savoir que M. Hu et le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev avaient tenu la veille une réunion très fructueuse, aboutissant à un important consensus sur le développement d'un partenariat stratégique global et la promotion de la coopération pragmatique. Il a affirmé la volonté du gouvernement kazakh de concrétiser ce consensus.

Selon M. Massimov, le sommet de l'OCS et l'anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays offrent de nouvelles opportunités pour le futur développement des relations bilatérales. Le Kazakhstan se tient prêt à travailler avec la Chine pour élargir davantage la coopération bilatérale en matière d'innovation technologique, de construction ferroviaire, d'énergie et de finances.

La Chine, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et membre du G20, joue un rôle important et constructif dans les affaires régionales et internationales, a fait remarquer M. Massimov.

Le 14 juin 2011 sur http://french.cri.cn

Hu Jintao formule six propositions pour les coopérations pragmatiques sino-kazakhes

Le président chinois Hu Jintao a rencontré le 14 juin à Astana le Premier ministre kazakh Karim Masimov. A cette occasion, M. Hu a formulé six propositions sur les coopérations pragmatiques sino-kazakhes.

Ces six propositions sont :

Premièrement, renforcer l'orientation et la direction. Lancer le mécanisme des rencontres régulières au niveau du Premier ministre au moment approprié et renforcer le travail du comité de coopération sino-kazakh.

Deuxièmement, réaliser 40 milliards de dollars d'échanges commerciaux en 2015.

Troisièmement, approfondir les coopérations sur l'énergie, assurer le fonctionnement des oléoducs et des gazoducs et accélérer leur construction.

Quatrièmement, renforcer les coopérations dans les domaines hors ressources. La Chine souhaite renforcer les coopérations avec le Kazakhstan dans l'industrie de haute technologie et la protection de l'environnement et étudier l'établissement conjoint de parcs industriels au Kazakhstan.

Cinquièmement, élargir les coopérations en matière de transport et renforcer la construction des routes, des chemins de fer et des câbles à fibre optique régionaux.

Sixièmement, approfondir les coopérations agricoles. Faire avancer la formation en technologies agricoles et l'introduction de meilleures espèces.

Sur http://french.cri.cn le 14 juin 2011

Au Kazakhstan, bras de fer autour du plus gros projet pétrolier au monde

Le développement de l'énorme gisement de Kashagan suscite des tensions entre les autorités kazakhes et les grandes compagnies pétrolières de la planète. La première partie du projet affiche sept ans de retard. La seconde n'a plus de calendrier.

Il s'agit du plus grand projet jamais mis en œuvre par des compagnies pétrolières. Mais c'est aussi un immense gâchis et un sujet de tension croissante entre l'État kazakh et les plus grands pétroliers de la planète. Depuis dix ans, ExxonMobil, ENI, Total, Shell, ConocoPhilips et le japonais Inpex ont investi plusieurs dizaines de milliards de dollars dans le développement de l'énorme gisement de Kashagan. Mais certaines compagnies commencent à se lasser. Les indiens ONGC et GAIL ont annoncé la semaine dernière qu'elles avaient engagé des discussions avec ExxonMobil pour reprendre une partie de ses 16,8 %. Si le numéro un américain est prêt à lâcher du lest alors que les majors peinent à accéder aux ressources des pays producteurs, c'est que le dossier Kashagan est vraiment mal parti...

Situé en mer Caspienne, ce champ de 3.000 km 2 constitue la plus grande découverte de pétrole des trente dernières années. Il contient quelque 35 milliards de barils de réserves en place et doit permettre d'atteindre une production de 1,5 million de barils par jour à l'issue d'une montée en puissance en trois étapes. Mais depuis son lancement, le projet n'a cessé d'accumuler les dérapages du fait de sa taille et de sa complexité (présence de gaz toxiques, forte pression). Aujourd'hui, plus personne ne se risque à avancer un calendrier ou un budget pour l'ensemble du projet.

Seule certitude : compte tenu de l'avancée des travaux, la première goutte de pétrole sera produite fin 2012 ou début 2013. C'est-à-dire avec un retard de sept à huit ans sur le calendrier initial. Entre-temps, les coûts ont explosé. Le budget de Kashagan est passé de 57 milliards à 136 milliards de dollars. Mais cette dernière estimation, qui date de 2007, n'a plus beaucoup de sens. Evalué à 38 milliards de dollars, le budget de la première phase « va être actualisée prochainement », explique un membre du consortium. « Il sera revu à la hausse », confirme un autre.

Inquiet, le gouvernement kazakh laisse planer le doute sur le passage à la deuxième étape du projet, qui doit permettre de doubler la production pour atteindre environ 1 million de barils par jour. Astana n'est pas satisfait des solutions techniques présentées par le consortium, jugées trop coûteuses.

En face, les membres du consortium préfèrent produire le plus vite possible, même si les coûts montent. Le contrat signé avec l'État kazakh prévoit en effet le remboursement intégral des frais de développement. Ce n'est qu'ensuite que les pétroliers payeront les royalties sur les barils extraits. Une situation qui ne fait pas l'affaire d'Astana. Bien décidées à imposer une solution moins onéreuse, les autorités kazakhes ont menacé de reporter la phase 2 de deux à trois ans. Ce qui gêne des compagnies pétrolières dont le contrat expire en 2041. Les deux parties cherchent donc un terrain d'entente. Un découpage de la phase 2 en plusieurs portions serait à l'étude. Mais les pétroliers ne croient pas à une issue rapide. Fatigué d'attendre le feu vert du gouvernement, Shell a dissous ses équipes sur place fin mai.

« Trop d'intervenants »

Fin 2008, toutes les parties prenantes avaient déjà tenté de remettre le projet sur les rails. Après des mois de négociations, ENI avait perdu le développement de la seconde phase, Shell avait pris en charge la conception des installations off-shore, ExxonMobil le forage et Total la direction de la société conjointe en charge du développement et de l'exploitation. Mais cette organisation assez originale ne semble pas avoir donné les résultats attendus. « Il y a trop d'intervenants », soupire un expert.

Après avoir suscité de grands espoirs lors de sa découverte en 2000, Kashagan provoque désormais une certaine gêne dans la profession. « C'est un sujet de déception et de frustration », explique un observateur. « Il est d'ailleurs étonnant que la communauté financière ne réagisse pas plus alors que les parties prenantes investissent beaucoup d'argent sans avoir une grande visibilité sur les risques et la maîtrise des coûts », ajoute un autre. En lançant l'un des plus gros projets industriels de l'histoire, le secteur semble avoir touché ses limites en termes de maîtrise technique et de management. Et avoir reçu une leçon de modestie.

Emmanuel Grasland pour www.lesechos.fr le 14 juin 2011

La Chine et le Kazakhstan annoncent l'établissement d'un partenariat stratégique global

Le président chinois Hu Jintao s'est entretenu le 13 juin à Astana avec son homologue kazakh Nursultan Nazarbayev. Les deux chefs d'État ont signé une déclaration conjointe annonçant l'établissement d'un partenariat stratégique global.

Lors de la rencontre, Hu Jintao a formulé six propositions sur le développement du partenariat stratégique global sino-kazakh concernant les coopérations commerciales, pétrolières et anti-terroristes. Selon lui, les deux parties travaillent ensemble pour élever les échanges commerciaux sino-kazakh à 40 milliards de dollars, accélérer la construction de l'oléoduc Chine-Kazakhstan et du gazoduc Chine-Asie centrale.

Pour sa part, M. Nazarbayev a indiqué que le Kazakhstan continuera à suivre des politiques amicales envers la Chine, à renforcer les coopérations concrètes dans l'énergie et la sécurité et à multiplier les discussions et coordinations dans les affaires internationales et régionales.
Sur http://french.cri.cn le 14 juin 2011

lundi 13 juin 2011

La Chine et le Kazakhstan veulent doubler leurs échanges commerciaux

ASTANA - La Chine et le Kazakhstan ont signé lundi un accord de partenariat stratégique et indiqué vouloir doubler d'ici à 2015 leurs échanges commerciaux au cours d'une visite du président Hu Jintao au Kazakhstan, pays d'Asie centrale riche en ressources énergétiques.

Nous entrons dans une nouvelle ère de partenariat et ceci est une base solide qui s'inscrit pleinement dans les intérêts de nos pays, a déclaré le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, après la signature d'un accord de partenariat stratégique dont les détails n'ont pas été révélés.

Le volume des échanges commerciaux bilatéraux était supérieur à 20 milliards de dollars l'an passé et a déjà dépassé cinq milliards de dollars au premier trimestre de cette année, a souligné M. Nazarbaïev.

D'ici à 2015, a indiqué pour sa part M. Hu, les deux pays projettent d'augmenter les échanges commerciaux à 40 milliards de dollars.

D'autres accords ont été signés en marge de la visite du président chinois au Kazakhstan, première étape d'une tournée dans des pays de l'ex-URSS avec lesquels Pékin souhaite conclure des accords sur l'énergie.

Au cours d'une semaine très chargée, Hu Jintao doit participer à un sommet régional à Astana et se rendre en Russie. Il doit s'entretenir avec les dirigeants russes à Moscou et participer à un forum économique avant de s'envoler en Ukraine.

A Astana, le géant minier kazakh Kazakhmys a signé lundi un accord avec la China Development Bank qui a débloqué un crédit de 1,5 milliard de dollars pour développer la mine de cuivre d'Aktogay, selon l'agence Interfax-Kazakhstan.

Mercredi, le président Hu participera au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), institution de sécurité régionale qui se veut rivale de l'Otan, auquel vont participer notamment le président russe, Dmitri Medvedev, et le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad.

Le président Hu espère que sa visite en Russie permettra la signature d'un contrat avec le géant russe Gazprom pour livrer du gaz de Sibérie occidentale en Chine pendant les 30 prochaines années.

L'agence Interfax a rapporté la semaine dernière que les négociations avaient atteint un stade critique en raison d'un différend de dernière minute sur les prix.

Sur www.romandie.com le 13 juin 2011


Les présidents chinois et kazakh tiennent des entretiens sur le partenariat stratégique

Le président chinois Hu Jintao a rencontré son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev lundi à Astana pour discuter de moyens à mettre en œuvre pour porter le partenariat stratégique sino-kazakh à un niveau plus élevé.

M. Hu, qui est arrivé dimanche à Astana pour une visite d'État au Kazakhstan, a assisté à une cérémonie d'accueil tenue par M. Nazarbaïev avant d'entamer leurs entretiens.

Le dirigeant chinois envisage de rencontrer mardi le Premier ministre kazakh Masimov.

"Je veux examiner les progrès et les fruits des relations bilatérales avec les dirigeants kazakhs et élaborer ensemble des plans pour le développement des relations bilatérales", a déclaré M. Hu dans une interview écrite accordée à la presse kazakhe, la veille de sa visite.

"J'espère échanger des points de vue avec eux sur le développement de l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), sur la situation en Asie centrale et d'autres importantes questions internationales et régionales d'intérêt commun", a-t-il dit.

Lors de la visite de M. Hu au Kazakhstan, les deux parties publieront un document politique conjoint et signeront des accords de coopération dans les domaines de l'économie, du commerce, des finances et de la protection de l'environnement, ont révélé des fonctionnaires chinois.

Depuis l'établissement de relations diplomatiques entre la Chine et le Kazakhstan, il y a 19 ans, les relations bilatérales se sont régulièrement développées. En 2005, les deux pays ont établi un partenariat stratégique.

Ces dernières années, les deux pays ont maintenu des échanges constants de visites de haut niveau, élargi la coopération pragmatique dans divers domaines, et renforcé la coordination dans le traitement des affaires internationales et régionales.

A Astana, M. Hu participera également au sommet de l'OCS. Les dirigeants des pays membres passeront en revue le développement de l'organisation au cours de la dernière décennie, et discuteront et définiront leurs missions futures.

Fondée le 15 juin 2001, l'OCS regroupe la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kyrghyzstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.

Sur http://french.cri.cn le 13 juin 2011

MARCHÉ/La minière kazakhe ENRC grimpe sur des espoirs d'OPA de Glencore

Londres (awp/afp) - La compagnie minière kazakhe ENRC grimpait lundi à la Bourse de Londres, suite à des informations selon lesquelles le géant suisse des matières premières Glencore pourrait tenter de s'en emparer via une OPA d'environ 13,5 milliards d'euros.

Vers 10H30 GMT/12h30 HEC, l'action ENRC bondissait de 5,93% à 786 pence, signant la plus forte progression parmi les valeurs vedettes, dans un marché londonien en hausse de 0,27%.

Le Sunday Times a affirmé ce week-end que Glencore envisagerait de lancer une OPA à 12 milliards de livres pour s'emparer d'ENRC, et aurait déjà discuté avec le trio d'oligarques qui détiennent environ 45% de son capital.

Eurasian Natural Resources Corp est une des principales entreprises minières du Kazakhstan, ex-république soviétique d'Asie centrale regorgeant de matières premières. L'entreprise est cotée à la Bourse de Londres depuis 2007. Plus de 80% de son capital est partagé entre un trio d'oligarques locaux, l'Etat du Kazakhstan, et sa compatriote et rivale Kazakhmys.

Depuis l'entrée de Glencore sur les Bourses de Londres et de Hong Kong, bouclée le mois dernier, qui lui a permis de lever 7,5 milliards de dollars, les investisseurs spéculent sur l'emploi que le groupe helvétique pourrait faire de ce "trésor de guerre", et parient sur une acquisition d'ampleur.

Beaucoup s'attendent à ce que le groupe essaye de prendre le contrôle complet de sa filiale minière Xstrata, dont il détient déjà le tiers du capital.

Ces spéculations interviennent en pleine crise de gouvernance au sommet d'ENRC.

Deux administrateurs de la compagnie ont été évincés la semaine dernière par leurs collègues, un acte très rare pour une compagnie cotée à Londres, et donc censée respecter des critères de gouvernance très stricts.

Cette destitution surprise a poussé l'un de ces administrateurs, le britannique Richard Sykes, à des commentaires très critiques ce week-end. Il a notamment confié au Sunday Telegraph que l'entrée en Bourse d'ENRC était rétrospectivement une erreur, et qu'il pensait depuis le début qu'elle "finirait par un désastre".

Sur www.romandie.com le 13 juin 2011

L'Organisation de coopération de Shanghaï présente de belles perspectives

Le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) se tiendra le 15 juin à Astana, au Kazakhstan, pour célébrer son dixième anniversaire. Selon des experts, la communauté internationale porte un intérêt toujours plus grand à son mode de développement et au rôle qu'elle joue dans les nouvelles relations internationales.

Depuis la création de l'OCS il y a dix ans, la situation internationale a connu un grand changement et une tendance à la démocratisation politique internationale s'avère toujours plus évidente. Abordant l'évolution de la situation internationale, l'ambassadeur de Chine au Kazakhstan, Zhou Li, a dit ceci :

« Malgré la complexité de la situation internationale, pour la nouvelle décennie, chaque pays désire confirmer sa position de souveraineté dans l'arène internationale, résoudre tous les problèmes épineux et les frictions surgissant dans la coopération économique en recourant à des moyens pacifiques et politiques, selon les règles du jeu déterminées par la majorité. Je pense qu'il s'agissait d'une aspiration au 20e siècle, qu'il s'agit d'une possibilité au 21e siècle et qu'il s'agira d'une réalité pendant la deuxième décennie du même siècle. »

Selon l'ambassadeur chinois, la résolution des litiges via l'OCS à travers des moyens pacifiques et politiques offrira une importante référence à la communauté internationale pour résoudre les problèmes internationaux délicats et difficiles, et favorisera en plus la sécurité et la stabilité régionales. M. Sergez Masaulov, analyste renommé du Kazakhstan, qui était directeur de l'institut de la stratégie du président, a dit de son côté :

« Le centre politique mondial se dirige actuellement vers la région Asie-Pacifique et l'OCS est en train de devenir un mécanisme efficace destiné à sauvegarder les intérêts des pays de la région et la sécurité des pays d'Asie centrale. L'OCS sera une plate forme par laquelle les pays d'Asie centrale feront de la région un îlot de sécurité du globe. La population totale des pays d'Asie centrale a dépassé les 60 millions, auxquels s'ajoutent celle de la Sibérie, en Russie ; ce sera une énorme région où développer et investir. La coopération régionale va promouvoir la paix et la stabilité de l'ensemble de la région Asie pacifique. Je crois que l'OCS a de belles perspectives dans le développement des relations internationales, c'est un des modes de développement les plus prometteurs. »

En dix ans, les pays membres de l'OCS ont obtenu d'importantes réalisations dans leur coopération économique et sécuritaire et leur coopération culturelle s'est approfondie de plus en plus. Jusqu'ici, les coopérations dans le cadre de l'OCS sont plutôt bilatérales ; des experts proposent donc de développer des projets multilatéraux. M.Valikhan Tuleshov est un expert en problèmes internationaux. Il a formulé sa proposition :

« Les pays membres devraient concentrer leurs efforts dans un même projet, il faut renforcer la coordination entre eux et créer de la valeur ajoutée dans la coopération. » Selon lui, les pays membres de l'organisation devraient intensifier les échanges qui pourraient approfondir la compréhension et l'amitié mutuelles. Il a continué :

« On doit intensifier les contacts et la coopération, celles des talents en particulier. Les chercheurs, les hommes politiques, les diplomates et les industriels devraient renforcer leur communication. Tandis que l'OCS leur offrira des conditions indispensables. Les pays membres pourront aussi éditer en commun des livres, etc. »

M.Valikhan Tuleshov pense que les dix années passés constituent le premier pas fait par l'OCS : « Notre organisation ne durera pas seulement vingt à trente ans, elle sera centenaire, voire plus, une organisation historiquement significative. C'est ainsi qu'on peut comprendre l'importance de la paix, de la coopération et de la sécurité et qu'on pourrait résoudre tous les problèmes relatifs à la coopération et à la sécurité à travers des consultations sur la base de prises de position volontaires et collectives. L'OCS dispose de son mode de développement, de sa tâche dans le temps et de sa marche historique. »

Sur http://french.cri.cn le 13 juin 2011