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vendredi 15 décembre 2006

Le tube de l'année : le pipeline transcaspien

Astana, 15 décembre 2006 - Tout le monde est d'accord, en principe. Chacun veut avancer ses propres pions, d'où une accumulation de prises de position que l'on qualifiera diplomatiquement de complémentaires.

Pour l'Iran, la construction d'un pipeline transcaspien doit être réglée par l'ensemble des pays riverains, a déclaré le ministre iranien des affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, lors d'une conférence de presse à Astana (Kazakhstan), à la suite de ses pourparlers sur un pipeline avec le Kazakhstan.

Aux dires du responsable régional de la Commission européenne, Hugues Mingarelli, l'UE avait l'intention de soutenir l'idée d'une nouvelle canalisation reliant l'Asie centrale à l'Europe, "vraisemblablement une canalisation transcaspienne".

"L'UE arrêtera son choix sur l'itinéraire compte tenu des intérêts commerciaux et géopolitique de tous les pays concernés", avait affirmé M. Mingarelli, lors d'une conférence de presse à Astana. "Notre objectif principal est d'approvisionner les pays de l'Union européenne en matières énergétiques, en diversifiant les sources d'énergie comme les voies de transport. Pour cette raison, l'UE accorde une attention de plus en plus soutenue au bassin de la mer Caspienne", avait expliqué le diplomate.

Le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie, Viktor Khristenko, a pour sa part déclaré que la mise en chantier d'une canalisation transcaspienne ne serait possible qu'après avoir déterminé le statut de la mer Caspienne. "Dans toutes les circonstances, pour créer un réseau de transport transcaspien, notamment pour poser une canalisation, il faut d'abord savoir si la mer Caspienne a bel et bien un statut concret", a-t-il indiqué. "Poser un tube n'est pas un but en soi. D'une part, il ne faut pas sous-estimer les problèmes techniques, d'autre part, il ne faut pas tout reporter sur la politique, car le problème a beaucoup d'aspects purement économiques", a ajouté le ministre russe.

Le ministre kazakh de l'énergie et des ressources minérales, Bakhtykoja Izmoukhambetov, a annoncé que le Kazakhstan étudierait la possibilité de rejoindre le projet de gazoduc transcaspien, "s'il promet des avantages économiques et s'il est avalisé par les autres pays caspiens". "Nous coopérerons avec la Russie dans la mise en valeur des gisements Khvalynskoïé et Tsentralnoïé dans la Caspienne qui recèlent beaucoup de gaz. Si la Russie rejoint le projet de gazoduc transcaspien, les avantages seront considérables", a ajouté le ministre kazakh.

CAUCAZ.COM Dépêche publiée le 15/12/2006 Par Jean GRANOUX, d'après RIA Novosti