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mardi 14 juin 2011

Russie : Moindre intérêt de Pékin pour le gaz et le pétrole russes?

Cette semaine, la Russie et la Chine devraient signer l'accord portant création de gazoducs reliant les deux pays, mise en œuvre de l'alliance tant attendue –depuis dix ans- entre Gazprom et CNPC. Mais, pendant que Moscou réfléchissait au bien-fondé d'un tel projet, qui risquait d'accroître la dépendance, tellement crainte, de la Russie face à la Chine (accord qui, accessoirement, effrayait également l'Union européenne, qui y voyait une menace de détournements de flux de gaz à ses dépens), Pékin semble bien avoir trouvé d'autres solutions aptes à satisfaire ses besoins. Et ce que Moscou craignait risque d'arriver: il se pourrait que ce soit la Chine qui dicte ses conditions.

L'accord devrait être signé le 16 juin au Kremlin entre Dmitri Medvedev et son homologue chinois Hu Jintao, ou le lendemain dans le cadre du Forum économique de Saint-Pétersbourg. Les négociations achoppent depuis le début du mois entre les deux compagnies sur la question du prix du gaz, situation désormais jugée classique dans la relation énergétique russo-chinoise.

La Chine, qui enregistre une croissance moyenne de son PIB d'environ 10,5% par an depuis une vingtaine d'années, est de plus en plus gourmande en produits énergétiques et cherche à diversifier ses approvisionnements. Pour le moment, la quasi-totalité de ses importations énergétiques sont satisfaites par les pays du Moyen Orient et d'Afrique. De son côté, la Russie s'efforce elle aussi de diversifier l'orientation de ses exportations (pour le moment, plus de 80% de ses ventes de produits énergétiques vont vers l'Europe). Les deux pays ont donc des intérêts communs en la matière. Des projets de constructions de gazoducs et d'oléoducs sont donc en discussion depuis la fin des années 1980 mais ont pris de la substance à partir des années 2000, sous l'effet de la hausse du prix mondial du baril de pétrole. Pékin a alors entamé des négociations avec Yukos et Gazprom. Du côté russe, ces pourparlers sont toutefois largement suspendus à l'état des relations avec les clients européens. Les autorités russes accourent à Pékin à chaque crise du gaz avec l'Ukraine ou le Bélarus mais manifestent une méfiance de principe à l'égard du partenaire chinois. Cette politique n'est pas sans effet sur l'Union européenne, qui accepte de signer des accords de long terme avec la Russie dès que celle-ci semble se rapprocher un peu trop de la Chine… Dès lors, l'intérêt de Moscou pour Pékin s'affaiblit, d'autant que la Chine n'est pas disposée à payer le prix européen et souhaiterait lier le prix du gaz à celui du charbon.

Lasse du comportement versatile de son partenaire russe, la Chine s'est efforcée de trouver d'autres fournisseurs. Elle a par exemple signé un accord avec le Kazakhstan, qui a permis dès 2006 d'inaugurer un nouvel oléoduc. En 2009, elle a accordé un crédit de 10 milliards de dollars à Astana, ce qui a permis en échange à CNPC d'accéder au capital de la principale entreprise énergétique kazakhstanaise. Simultanément, de nouveaux contrats ont été conclus avec des pays du Moyen Orient, d'Afrique et d'Amérique latine. En 2006, la Chine a également signé un accord pour la construction d'un oléoduc Turkménistan-Ouzbékistan-Kazakhstan-Chine, qui a commencé à acheminer du gaz sur 1.800 km dès 2009 et devrait voir sa capacité annuelle augmenter…

Désormais, l'intérêt que porte Pékin à la Russie s'est amoindri. Gazprom n'a sans doute plus les moyens d'agir sur les prix et les experts chinois jugent que la seule opportunité pour le monopole russe pourrait naître du désir de Pékin d'accroître la part du gaz dans son mix énergétique, suite à l'accident de Fukushima.

Par Céline Bayou (source: Kommersant) sur www.regard-est.com le 14 juin 2011

L'ONUDC signe un accord avec l'Organisation de Shanghai

L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et l'Organisation de coopération de Shanghai pour la coopération (OCS) ont signé mardi un protocole d'accord afin de promouvoir les partenariats sur une série de domaines comme la santé, la sûreté et la sécurité.

« Il est impossible de considérer une réponse contre les menaces posées par la drogue, le crime organisé et le terrorisme de manière isolée. Les criminels ne respectent pas les frontières et nous devons répondre en coopérant aux niveaux régional et international », a déclaré mardi le Directeur exécutif de l'ONUDC, Youri Fedotov, dans un communiqué.

L'Organisation de coopération de Shanghai est une entité intergouvernementale créée en juin 2001 et réunissant la Chine, la Kazakhstan, le Kirghizistan, la Fédération de Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan en matière de politique commerciale, de sécurité et de stabilité dans la région.

Le Protocole d'accord signé ce mardi coïncide avec le 10e anniversaire de l'Organisation de coopération de Shanghai pour la coopération. Cet accord permet de renforcer la coopération en matière de trafic illicite, d'usage de drogue, de crime organisé, de terrorisme international, de trafic d'êtres humains et d'autres formes de crime transnational organisé.

M. Fedotov a salué les États membres de la OCS, qui représentent collectivement près de 1,5 milliard de personnes, pour avoir renforcé leur coordination.

Le trafic de drogue constitue un enjeu particulier pour la OCS, qui a, par ailleurs, signé en septembre dernier un accord de coopération avec le Centre régional d'information et de coordination d'Asie centrale.

Le Centre, dont le siège est à Almaty au Kazakhstan, a été mis sur pied avec le soutien de l'ONUDC afin d'améliorer la lutte contre le narcotrafic en Azerbaïdjan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, dans la Fédération de Russie, au Tadjikistan, au Turkménistan et en Ouzbékistan.

Le 14 juin 2011 sur www.un.org

Le Xinjiang va disposer de sa première zone sous franchise douanière

Le port du col d'Alataw, le plus grand port terrestre chinois, qui se situe entre la Chine et le Kazakhstan, va constituer une zone franche. Le plan de construction a été approuvé par le gouvernement central lundi. C'est la première zone sous franchise douanière du Xinjiang.

Selon le plan de construction, la zone franche du col d'Alataw occupera 5,6 km2. 800 millions de yuans seront versés pour sa construction. La première phase de la zone, qui fait 2,96 km2, sera achevée avant l'année 2012.

En 2010, 25,24 millions de tonnes de marchandises sont passées par le port du col d'Alataw. Les importations et exportations du port ont représenté 11,87 milliards de dollars. La recette fiscale douanière était de 10,37 milliards de dollars.

Source: CRI
Le 14 juin 2011 sur http://french.peopledaily.com.cn

Le président chinois propose des mesures pour renforcer la coopération avec le Kazakhstan

Le président chinois Hu Jintao, actuellement en visite officielle au Kazakhstan, a avancé mardi, lors de sa rencontre avec le Premier ministre kazakh Karim Massimov, une proposition en six points pour renforcer la coopération entre les deux pays.

D'abord, la Chine et le Kazakhstan doivent renforcer la planification et l'orientation, a indiqué le président Hu, qui va participer au sommet annuel de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

Deuxièmement, les deux pays doivent renforcer leur coopération en matière de commerce,d'investissement et de finance, avec pour objectif d'augmenter le volume des échanges bilatéraux à 40 milliards de dollars, d'ici 2015.

M. Hu a appelé les deux pays à conclure un accord de libre-échange, à protéger les investissements mutuels, à promouvoir les échanges de devises et le règlement des transactions en monnaies locales, et à développer davantage de projets de coopération.

Troisièmement, M. Hu a mis l'accent sur la nécessité d'approfondir la coopération dans le domaine de l'énergie, surtout en ce qui concerne l'exploitation des oléoducs et gazoducs existants et la construction de nouveaux pipelines entre la Chine et le Kazakhstan.

Quatrièmement, les deux pays sont exhortés à coopérer dans les industries non fondées sur les ressources. La Chine est disposée à coopérer avec le Kazakhstan dans les industries de haute technologie, économes en énergie et respectueuses de l'environnement, a affirmé M. Hu.

Cinquièmement, le chef d'État chinois a plaidé pour l'élargissement de la coopération dans le secteur des transports, par le biais de la construction d'autoroutes, de chemins de fer et de cyber-câbles dans la région.

Finalement, M. Hu a fait ressortir la nécessité de renforcer la coopération agricole entre les deux pays.

M. Hu a suggéré que les deux pays organisent une série d'activités en 2012 pour célébrer le 20e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques et le 10e anniversaire de la signature du Traité de bon voisinage, d'amitié et de coopération Chine-Kazakhstan.

Pour sa part, M. Massimov a fait savoir que M. Hu et le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev avaient tenu la veille une réunion très fructueuse, aboutissant à un important consensus sur le développement d'un partenariat stratégique global et la promotion de la coopération pragmatique. Il a affirmé la volonté du gouvernement kazakh de concrétiser ce consensus.

Selon M. Massimov, le sommet de l'OCS et l'anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays offrent de nouvelles opportunités pour le futur développement des relations bilatérales. Le Kazakhstan se tient prêt à travailler avec la Chine pour élargir davantage la coopération bilatérale en matière d'innovation technologique, de construction ferroviaire, d'énergie et de finances.

La Chine, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et membre du G20, joue un rôle important et constructif dans les affaires régionales et internationales, a fait remarquer M. Massimov.

Le 14 juin 2011 sur http://french.cri.cn

Hu Jintao formule six propositions pour les coopérations pragmatiques sino-kazakhes

Le président chinois Hu Jintao a rencontré le 14 juin à Astana le Premier ministre kazakh Karim Masimov. A cette occasion, M. Hu a formulé six propositions sur les coopérations pragmatiques sino-kazakhes.

Ces six propositions sont :

Premièrement, renforcer l'orientation et la direction. Lancer le mécanisme des rencontres régulières au niveau du Premier ministre au moment approprié et renforcer le travail du comité de coopération sino-kazakh.

Deuxièmement, réaliser 40 milliards de dollars d'échanges commerciaux en 2015.

Troisièmement, approfondir les coopérations sur l'énergie, assurer le fonctionnement des oléoducs et des gazoducs et accélérer leur construction.

Quatrièmement, renforcer les coopérations dans les domaines hors ressources. La Chine souhaite renforcer les coopérations avec le Kazakhstan dans l'industrie de haute technologie et la protection de l'environnement et étudier l'établissement conjoint de parcs industriels au Kazakhstan.

Cinquièmement, élargir les coopérations en matière de transport et renforcer la construction des routes, des chemins de fer et des câbles à fibre optique régionaux.

Sixièmement, approfondir les coopérations agricoles. Faire avancer la formation en technologies agricoles et l'introduction de meilleures espèces.

Sur http://french.cri.cn le 14 juin 2011

Au Kazakhstan, bras de fer autour du plus gros projet pétrolier au monde

Le développement de l'énorme gisement de Kashagan suscite des tensions entre les autorités kazakhes et les grandes compagnies pétrolières de la planète. La première partie du projet affiche sept ans de retard. La seconde n'a plus de calendrier.

Il s'agit du plus grand projet jamais mis en œuvre par des compagnies pétrolières. Mais c'est aussi un immense gâchis et un sujet de tension croissante entre l'État kazakh et les plus grands pétroliers de la planète. Depuis dix ans, ExxonMobil, ENI, Total, Shell, ConocoPhilips et le japonais Inpex ont investi plusieurs dizaines de milliards de dollars dans le développement de l'énorme gisement de Kashagan. Mais certaines compagnies commencent à se lasser. Les indiens ONGC et GAIL ont annoncé la semaine dernière qu'elles avaient engagé des discussions avec ExxonMobil pour reprendre une partie de ses 16,8 %. Si le numéro un américain est prêt à lâcher du lest alors que les majors peinent à accéder aux ressources des pays producteurs, c'est que le dossier Kashagan est vraiment mal parti...

Situé en mer Caspienne, ce champ de 3.000 km 2 constitue la plus grande découverte de pétrole des trente dernières années. Il contient quelque 35 milliards de barils de réserves en place et doit permettre d'atteindre une production de 1,5 million de barils par jour à l'issue d'une montée en puissance en trois étapes. Mais depuis son lancement, le projet n'a cessé d'accumuler les dérapages du fait de sa taille et de sa complexité (présence de gaz toxiques, forte pression). Aujourd'hui, plus personne ne se risque à avancer un calendrier ou un budget pour l'ensemble du projet.

Seule certitude : compte tenu de l'avancée des travaux, la première goutte de pétrole sera produite fin 2012 ou début 2013. C'est-à-dire avec un retard de sept à huit ans sur le calendrier initial. Entre-temps, les coûts ont explosé. Le budget de Kashagan est passé de 57 milliards à 136 milliards de dollars. Mais cette dernière estimation, qui date de 2007, n'a plus beaucoup de sens. Evalué à 38 milliards de dollars, le budget de la première phase « va être actualisée prochainement », explique un membre du consortium. « Il sera revu à la hausse », confirme un autre.

Inquiet, le gouvernement kazakh laisse planer le doute sur le passage à la deuxième étape du projet, qui doit permettre de doubler la production pour atteindre environ 1 million de barils par jour. Astana n'est pas satisfait des solutions techniques présentées par le consortium, jugées trop coûteuses.

En face, les membres du consortium préfèrent produire le plus vite possible, même si les coûts montent. Le contrat signé avec l'État kazakh prévoit en effet le remboursement intégral des frais de développement. Ce n'est qu'ensuite que les pétroliers payeront les royalties sur les barils extraits. Une situation qui ne fait pas l'affaire d'Astana. Bien décidées à imposer une solution moins onéreuse, les autorités kazakhes ont menacé de reporter la phase 2 de deux à trois ans. Ce qui gêne des compagnies pétrolières dont le contrat expire en 2041. Les deux parties cherchent donc un terrain d'entente. Un découpage de la phase 2 en plusieurs portions serait à l'étude. Mais les pétroliers ne croient pas à une issue rapide. Fatigué d'attendre le feu vert du gouvernement, Shell a dissous ses équipes sur place fin mai.

« Trop d'intervenants »

Fin 2008, toutes les parties prenantes avaient déjà tenté de remettre le projet sur les rails. Après des mois de négociations, ENI avait perdu le développement de la seconde phase, Shell avait pris en charge la conception des installations off-shore, ExxonMobil le forage et Total la direction de la société conjointe en charge du développement et de l'exploitation. Mais cette organisation assez originale ne semble pas avoir donné les résultats attendus. « Il y a trop d'intervenants », soupire un expert.

Après avoir suscité de grands espoirs lors de sa découverte en 2000, Kashagan provoque désormais une certaine gêne dans la profession. « C'est un sujet de déception et de frustration », explique un observateur. « Il est d'ailleurs étonnant que la communauté financière ne réagisse pas plus alors que les parties prenantes investissent beaucoup d'argent sans avoir une grande visibilité sur les risques et la maîtrise des coûts », ajoute un autre. En lançant l'un des plus gros projets industriels de l'histoire, le secteur semble avoir touché ses limites en termes de maîtrise technique et de management. Et avoir reçu une leçon de modestie.

Emmanuel Grasland pour www.lesechos.fr le 14 juin 2011

La Chine et le Kazakhstan annoncent l'établissement d'un partenariat stratégique global

Le président chinois Hu Jintao s'est entretenu le 13 juin à Astana avec son homologue kazakh Nursultan Nazarbayev. Les deux chefs d'État ont signé une déclaration conjointe annonçant l'établissement d'un partenariat stratégique global.

Lors de la rencontre, Hu Jintao a formulé six propositions sur le développement du partenariat stratégique global sino-kazakh concernant les coopérations commerciales, pétrolières et anti-terroristes. Selon lui, les deux parties travaillent ensemble pour élever les échanges commerciaux sino-kazakh à 40 milliards de dollars, accélérer la construction de l'oléoduc Chine-Kazakhstan et du gazoduc Chine-Asie centrale.

Pour sa part, M. Nazarbayev a indiqué que le Kazakhstan continuera à suivre des politiques amicales envers la Chine, à renforcer les coopérations concrètes dans l'énergie et la sécurité et à multiplier les discussions et coordinations dans les affaires internationales et régionales.
Sur http://french.cri.cn le 14 juin 2011