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mercredi 30 juin 2010

Union douanière Russie-Biélorussie-Kazakhstan

mardi 29 juin 2010

Conférence de l'OSCE sur la tolérance et la non discrimination

ASTANA, 29 juin - RIA Novosti

Une conférence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur la tolérance et la non-discrimination s'ouvre mardi à Astana avec la participation du président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, a annoncé le ministère kazakh des Affaires étrangères.

"La conférence vise à contribuer au respect par les pays membres de l'OSCE de leurs engagements, ainsi qu'à promouvoir les valeurs de l'Organisation dans le domaine de la tolérance, la non-discrimination, et le dialogue interculturel", selon le service de presse de la diplomatie kazakhe.

Sur la liste des sujets à évoquer lors de la conférence figurent le rôle des processus législatifs, des forces de l'ordre, des systèmes d'enseignement et des médias dans la lutte contre l'intolérance.

Le Haut représentant du Secrétaire général des Nations unies pour l'Alliance des Civilisations, Jorge Sampaio, le président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe Mevlüt Çavuşoğlu et le ministre letton de la Justice Remigius Šimašius présenteront leurs rapports dans le cadre de la conférence.

Parmi les personnes attendues à la conférence figurent Janez Lenarčič, directeur du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE, Knut Vollebaek, Haut commissaire de l'OSCE pour les minorités nationales, trois représentants personnels du président en exercice de l'OSCE pour la lutte contre la discrimination des musulmans, des chrétiens et des juifs, des responsables haut placés des 48 pays membres de l'OSCE et plusieurs partenaires méditerranéens et asiatiques.

La conférence se tiendra les 29 et 30 juin.

Le Kazakhstan assume la présidence de l'OSCE en 2010, la Lituanie lui succèdera en 2011.

Ces états qui volent la terre des pauvres

Ces dernières années on estime qu'environ 20 millions d'hectare de terre africaine ont étés vendues pour la somme de 30 milliards de dollars. Quelles sont les raisons qui poussent les états riches à acheter la terre des états pauvres?

Derrière cette nouvelle forme de colonisation, il y a une logique d'investissement qui s'associe avec la hausse du prix des denrées alimentaires. Beaucoup de ces pays "acheteurs" font face à une pénurie d'eau, chez eux, parfois à une désertification. Certains pays, comme la Chine, l'Inde, ont besoin de toujours plus de terres cultivables, pour nourrir une population toujours plus nombreuse.

Mais qui colonise qui ?

Voici une longue liste de ces pays "colonisateurs" (proposée sur le site de JSSNews). L'Afrique est bien entendu le continent le plus touché par la colonisation. Mais pas seulement. Les pays vendent aux états souverains ou aux capitaux privés (compagnies) le peu de terres cultivables qu'ils ont. Au détriment des paysans, qui se voient voler leurs biens...


Le Qatar contrôle des terres au: Soudan, Kenya, Cambodge, Indonésie, Pakistan, Australie, Tadjikistan, Turquie, Vietnam et Philippines.

Les USA et la Russie ont des terres en Ukraine (respectivement 40.000 et 300.000 ha), La Belgique au Brésil (60.000 ha),

L'Arabie Saoudite colonise le Soudan, le Mali, le Sénégal (500.000 ha) , le Brésil, l'Egypte, la Tanzanie (500.000 ha), les Philippines, la Turquie, l'Ouganda, l'Ukraine, l'Ethiopie, l'Indonésie (500.000 ha), le Kazakhstan, le Pakistan (400.000 ha) et la Thaïlande.

La Corée du Sud est à Madagascar (1.3 million d'ha soit 50% des terres cultivables), en Argentine Russie, Soudan (600.000ha), Cambodge, Laos, Mongolie et Indonésie.

La Chine colonise la RD Congo (3 million d'ha), l'Australie, Cuba, le Mexique, le Kazakhstan, la Russie, le Brésil, la Birmanie, le Cameroun, le Laos, le Mozambique, les Philippines (1.24 million d'ha), le Royaume Uni, la Tanzanie, l'Ouganda, le Zimbabwe et la Zambie (2 million d'ha).

La Lybie colonise l'Afrique du Sud, le Libéria, l'Ukraine (247.000 ha) et le Mali (100.000 ha). Le Bahreïn est aussi présent en Australie, en Inde, Pakistan, Philippine, Soudan, Egypte, Irak, Géorgie, Thaïlande et en Turquie.

L'Egypte colonise le Soudan, l'Ouganda et l'Ukraine.

L'Inde est en Australie, Birmaine, Argentine, Brésil, Paraguay, Indonésie, Ethiopie et a Madagascar (232.000 ha). Le Japon est au Brésil, en Chine, en Egypte, en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis. La Jordanie colonise le Soudan (25.000 ha).

Le Koweït colonise la Birmanie, le Cambodge, l'Egypte, le Maroc, le Yémen, le Laos, le Soudan, la Thaïlande et l'Ouganda. La Malaisie à acheté des terres en Thaïlande.

Les Emirats Arabes Unis colonisent l'Australie, la Croatie, l'Egypte, l'Erythrée, l'Inde, le Maroc, le Pakistan (324.000 ha), les Philippines, le Soudan (378.000 ha), la Syrie, l'Ukraine, le Vietnam, le Cambodge, le Kazakhstan, le Sénégal et l'Ouzbékistan.

Abou Dhabi contrôle des terres au Soudan. Djibouti est présent au Malawi et le Vietnam colonise 100.000 ha de terres du Cambodge et du Laos.

Voilà comment des états volent la terre des plus pauvres...

GC.
Sur http://gregcat.typepad.fr/ le 29 juin 2010

Déplacement d'Anne-Marie IDRAC au Kazakhstan, les 2 et 3 juillet 2010

Anne-Marie IDRAC, Secrétaire d'Etat au Commerce extérieur se rendra au Turkménistan, en Ouzbékistan et au Kazakhstan, du 29 juin au 3 juillet 2010....

Cette troisième visite au Kazakhstan depuis 2008, principal partenaire économique de la France en Asie centrale, sera l'occasion pour Anne-Marie IDRAC d'intervenir lors du forum économique d'Astana, sur le thème « Les vecteurs de développement économique et la définition de nouveaux mécanismes de régulation de l'économie en période post-crise ». Elle y présidera en outre la 9ème commission mixte aux côtés d'Asset ISSEKECHEV, vice-Premier ministre, Ministre de l'industrie et des nouvelles technologies et assistera à la pose de la première pierre du centre d'intégration d'EADS Astrium. Durant sa visite, Anne-Marie Idrac, qui sera notamment accompagnée par François AUQUE, PDG d'EADS Astrium, et Yves-Louis DARRICARRERE, Directeur général de Total, plaidera pour un développement des partenariats industriels entre la France et le Kazkahstan dans des secteurs stratégiques tels que l'énergie, le ferroviaire, le spatial, les télécommunications et l'aéronautique.
Programme :

... KAZAKHSTAN ,
Vendredi 2 juillet

10h00 Ouverture du 3ème Forum économique d'Astana en présence de Karim MASSIMOV, Premier Ministre
10h15
Intervention d'Anne-Marie IDRAC - Forum économique d'Astana
10h22 Interventions introductives à la première session plénière du Forum, consacrée à « l'expérience internationale face à la
crise économique et financière »
11h30 Entretien avec Karim MASSIMOV, Premier Ministre
12h30 Déjeuner avec Bakhyt SOULTANOV et Janar AITZHANOVA en présence des entreprises de la délégation
14h30 Ouverture de la Commission mixte
15h40 Entretien bilatéral avec Asset ISSEKECHEV, Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Industrie et des nouvelles technologies et Co-président de la Commission mixte 16h40 Conclusion de la commission mixte par les Ministres et présentation du rapport du Conseil des Affaires franco-kazakhstanais par Yves-Louis DARRICARRERE
17h00 Signature du relevé de conclusions et LoI entre
Paris Europlace et le centre régional financier d'Almaty, suivie d'une Conférence de presse
17h20 Visite du centre franco-kazakhstanais de transfert de technologies (CEIS)
18h00 Entretien avec Kairat KELIMBETOV, président du fonds Samruk-Kazyna –Signature de l'accord de coopération entre la
Coface et la Banque de développement du Kazakhstan
19h00 Réception offerte par le Ministère de l'Industrie

Samedi 3 juillet 2010

10h Pose de la 1ère pierre du centre d'intégration d'EADS Astrium, en présence du Premier Ministre et du Président de Kazcosmos

Contact
Corinne Meutey, Conseiller Communication et Parlement
Téléphone : +33(0)1 53 18 41 00 - Télécopie : +33(0)1 53 18 44 14
Mél : corinne.meutey@cabinets.finances.gouv.fr

Source
: Ministère de l'Économie, des finances et de l'industrie (
www.finances.gouv.fr)
Publiée le 29 Juin 2010 sur www.edubourse.com

lundi 28 juin 2010

Alstom: lancement d'une usine au Kazakhstan.

(CercleFinance.com) - Le groupement Alstom-Transmashholding et les Chemins de fer kazakhes annoncent que la première pierre de leur future usine de locomotives électriques a été posée à Astana, la capitale du Kazakhstan.

Le site industriel, installé près de l'usine de production de locomotives diesel de AO Lokomotiv, une filiale des Chemins de fer kazakhes, afin de créer des synergies et des économies d'échelle, produira des véhicules passagers et de fret. La construction devrait s'achever en 2012.

Le consortium Alstom-Transmashholding fournira l'ensemble des équipements et outils pour la mise en place d'une ligne de fabrication, dont la capacité annuelle pourrait atteindre 50 à 80 locomotives.
Sur www.radiobfm.com le 28 juin 2010

La course à l'expansion

Plusieurs analystes de grains de l'Ouest surveillent avec une inquiétude croissante la réémergence des républiques de l'ancienne Union soviétique (AUS) dans le secteur de l'exportation des grains, particulièrement la Russie, l'Ukraine et le Kazakhstan.

Il ne fait aucun doute que les analystes réagissent aux conditions de croissance au dessus de la moyenne des dernières années ainsi qu'à l'augmentation rapide des parts de marché à l'exportation de ces républiques. Le Kazakhstan a enregistré des rendements exceptionnels en 2006 et en 2009. Toutefois, la récolte de 2010 ne sera pas aussi fructueuse en raison du temps très sec et des défis liés à la gestion, ce qui nous amène à nous poser la question suivante : les républiques de l'ancienne Union soviétique peuvent-elles avoir une production constante?

Pour mettre les choses en contexte, tout a chamboulé avec l'effondrement du système soviétique. De ce point de référence, les années 1990 représentent l'époque de la division des fermes de l'État et des terres allouées, avec l'ambition de constituer un système de petits exploitants agricoles similaire à celui de l'Ouest. Ce projet représentait un défi en raison du manque de ressources financières et du flux de trésorerie. Plusieurs milliers de petites exploitations agricoles de 500 à 1 000 ha ont été partiellement fructueuses, mais elles luttent pour leur survie.

Ensuite, vers l'an 2000, un nouveau plan a permis aux grands conglomérats, dont les poches sont bien garnies, d'acquérir les fermes de l'État et de les gérer en tant qu'entreprise privées. Le Kazakhstan favorise présentement cette méthode afin d'atteindre les objectifs de production du gouvernement.

Les exploitations agricoles sont immenses, faisant jusqu'à 500 000 acres, et croissent de plus en plus chaque année. Les terres peuvent être louées pour quelques sous l'acre et sont à portée de la main.

Toutefois, voici le problème : les systèmes de gestion de la production soviétiques ne se modernisent pas et suivent essentiellement un modèle uniformisé. Toutes les céréales, les oléagineux et les champs pulsés sont gérés de la même façon sans tenir compte des sols et des conditions météorologiques. Cela explique en partie pourquoi les rendements ne représentent que la moitié de ceux des Prairies canadiennes, malgré un climat similaire et des terres plus riches.

Un expert des récoltes du Kazakhstan a affirmé dernièrement que le meilleur volume de production que ce système de gestion puisse enregistrer est 3 bonnes récoltes sur 10. En revanche, mes amis agriculteurs du centre est de la Saskatchewan prévoient obtenir 9 récoltes sur 10 et planifient judicieusement pour l'année infructueuse.

Malgré les défis agronomiques et de gestion, les républiques de l'ASU sont de retour dans le marché de l'exportation des grains et comptent y rester. Leur avantage concurrentiel est qu'elles enregistrent les coûts de production les plus bas des marchés baltiques à proximité.

Il y a toujours de grandes fluctuations dans la production annuelle et il faudra encore une autre décennie avant que les républiques de l'ASU deviennent des fournisseurs réguliers et fiables pour les clients à l'exportation.

Il s'agit sensiblement d'une course à « Qui sera le meilleur » en matière de technologies de production, de commercialisation et de compétences en gestion. Au bout du compte, ce seront les producteurs novateurs, constants, fiables et prévisibles qui mettront la main sur une part du marché d'exportation.

À l'extérieur de l'A.I Baraev Dry-land Grains Research Institute du Kazakhstan

Le pays possède des installations de recherche adéquates appuyées par la communauté internationale pour l'agriculture de conservation. Toutefois, le défi se traduit par le retard en matière de transfert technologique et de gestion.

Par Al Scholz

Des aveux dans une affaire de corruption chez MAN

Un ancien responsable du constructeur allemand de machines et poids lourds MAN est passé aux aveux, au cours d'un procès sur une affaire de corruption. "Il y a six ans, j'ai effectivement payé sous la table 9 millions d'euros pour obtenir une commande importante pour l'industrie gazière au Kazakhstan", a déclaré l'accusé Heinz Jürgen K.

Les dirigeants de la division poids lourds ne sont pas sur le banc des accusés, mais l'affaire pourrait avoir d'importantes répercussions sur l'ensemble du groupe. Les amendes devraient en effet se monter à quelques dizaines de millions d'euros.
Sur www.lelloyd.be le 28 juin 2010

samedi 26 juin 2010

Pas de troupes kazakhes au Kirghizstan

VLADIVOSTOK, 26 juin - RIA Novosti

Le Kazakhstan n'enverra pas ses troupes au Kirghizstan, mais participera à la mise au point d'un programme de relèvement économique du pays, a déclaré samedi le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev dans une émission diffusée en Extrême-Orient russe.

"Tout pays indépendant doit nécessairement chercher à éviter l'intervention militaire étrangère. Nous autres, Kazakhs, ne pouvons pas y introduire nos troupes. Comme les Kirghiz sont bien armés, l'effusion de sang sera inévitable", a-t-il affirmé.

Selon M. Nazarbaïev, le Kazakhstan voudrait aider les autorités kirghizes à rétablir l'ordre dans leur pays, notamment en leur fournissant du matériel pour transporter les cargaisons humanitaires.

"D'aucuns affirment que le Kirghizstan est trop pauvre pour exister en tant qu'Etat indépendant, que ce pays n'a pas d'avenir. Je ne suis pas d'accord. Le Kirghizstan a tout ce qu'il faut pour développer ses propres structures politiques. C'est un pays riche. Il possède des mines d'or et d'argent. Ses rivières de montagne recèlent également des ressources importantes", a estimé le président kazakh.

Le Kirghizstan a besoin de capitaux étrangers, mais ils font défaut, car les ouvrages susceptibles d'attirer les investisseurs doivent être privatisés. Or, les autorités du pays ne veulent pas suivre cette voie.

"Dans ce contexte, il serait judicieux de concevoir un programme de relèvement économique du Kirghizstan. Le Kazakhstan est prêt à prendre part à sa mise au point", a conclu M.Nazarbaïev.

vendredi 25 juin 2010

Le porte-parole du parti Républicain a exprimé son indignation

Le porte-parole du parti Républicain a exprimé son indignation face aux récents propos du Président en exercice de l'OSCE, Kanat Soudabayev, MAE kazakh, qui aurait évoqué la nécessité de l'implication de la Turquie dans le processus de règlement du conflit du HK. « Par cette déclaration, M. Soudabayev met en cause la neutralité du Président en exercice de l'OSCE et jette une ombre non seulement sur le Kazakhstan, mais aussi sur l'OSCE », a déclaré M. Charmazanov. Il a rappelé que le mandat de règlement du conflit est réservé au Groupe de Minsk et que toutes les tentatives turques de s'y ingérer sont vouées à l'échec. « La Turquie ne pourra jamais être médiateur dans le règlement du conflit du HK ». / Hayots Achkhar

Ambassade de France en Arménie

Service de presse

Le vendredi 25 juin 2010, par Stéphane sur www.armenews.com

mercredi 23 juin 2010

Le parlement kazakh ratifie l'accord sur le transit de matériel blindé US (agence)

ASTANA, 23 juin - RIA Novosti

Le Majilis (chambre basse du parlement kazakh) a ratifié l'accord signé entre le Kazakhstan et les Etats-Unis sur le transit de fret spécial vers l'Afghanistan, a annoncé mercredi l'agence News-Kazakhstan.

L'accord réglemente la procédure d'obtention des autorisations nécessaires pour effectuer le transit, ainsi que les modalités d'indemnisation du préjudice éventuel et de contrôle douanier.

"On entend par fret spécial les véhicules blindés dépourvus d'armements", a expliqué aux députés le vice-ministre kazakh des Affaires étrangères Kaïrat Omarov.

"L'accord contribuera à stabiliser la situation en Afghanistan", a-t-il estimé, ajoutant que ce facteur "exercerait un effet positif sur la sécurité en Asie centrale".

Selon M. Omarov, "le transit sera effectué sur une base commerciale".

"Cela signifie que la partie américaine payera les services, les travaux et les marchandises acquis lors du transport de ses cargaisons sur le territoire kazakh", a précisé le diplomate.

Une fois ratifié par le Majilis, l'accord kazakho-américain sera soumis à l'approbation du sénat.

lundi 21 juin 2010

Chouga

L'HISTOIRE : Chouga est une femme de 30 mariée et mère de famille. Elle vit à Astana, la nouvelle capitale du Kazakhstan. elle est riche et aimée. Elle tombe éperdument amoureuse d'un fils de famille désoeuvré. Toute à sa passion elle abandonne mari et enfant pour rejoindre son amant. Bientôt, l'amour se révèle un leurre, la passion un piège. Sans espoir de retour elle se suicide. Chouga est librement inspiré du roman de Léon Tolstoï « Anna Karenine »

Ce n'est pas la première adaptation du célèbre roman de Tolstoï, dont l'héroïne a déjà été interprétée par des stars comme Greta Garbo (1935), Janet Leigh (1948) ou encore par Sophie Marceau (1998). Loin du luxe des reconstitutions d'époque, le kazakh Dorejan Omirbaev livre une version dépouillée à l'extrême, comme l'était son cinglant Tueur à gage en 1998.

La noblesse de St Petersboug au XIXe siècle décrite par Tostoï devient la bourgeoisie contemporaine d'Astana, la capitale du Kazakstan. Avec une science du cadrage proche de celle de Manoel de Oliveira, Omirabev élague les dialogues au maximum, pour conter visuellement, à force d'inserts symboliques et de contrastes lumineux, le destin tragique de Chouga, femme mariée qui sacrifie sa vie tranquille et sa réputation dans le « monde », pour un amant.

Court mais dense, ce mélo épuré trouve aussi, par l'intermédiaire d'un personnage-artiste, à faire un malicieux pied de nez au formatage US : « on en a marre d'Hollywood », balance-t-il, laconique.

Note du critique : 3/5

Eric Vernay sur www.excessif.com le 21 juin 2010

Turquie-Kazakhstan: Aide au Kirghizstan

La Turquie et le Kazakhstan ont discuté d'un "plan d'action" pour une aide régionale au Kirghizstan, récemment victime d'une flambée de violences interethniques, a affirmé lundi le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu, cité par l'agence de presse Anatolie. Le chef de la diplomatie turque a annoncé qu'il projetait de se rendre au Kirghizstan avec son homologue kazakh après le referendum "si les conditions le permettent" pour "parler directement avec les gens et voir ce que nous pouvons faire pour lancer le plan d'action".
Sur www.europe1.fr le 21 juin 2001

Kazakhstan : pas d'extradition des demandeurs d'asile vers l'Ouzbekistan !

A la veille de la journée mondiale des réfugiés du 20 juin, alors que la crise au sud du Kirgizstan a chassé des dizaines de milliers d'Ouzbeks de chez eux, la FIDH et le Kazakh International Bureau on Human Rights and the Rule of law (KIBHR) expriment leur profonde préoccupation à l'égard de la situation des réfugiés et demandeurs d'asile ouzbeks au Kazakhstan. Le 9 juin 2010, à Almaty, 45 réfugiés et demandeurs d'asile ouzbeks, qui risquent la torture et les mauvais traitements s'ils sont renvoyés chez eux, ont été appréhendés chez eux par la police migratoire, assistée de la police criminelle et du Comité de Sécurité National (KNB). D'abord présentée comme un contrôle de police visant les migrants irréguliers, ces mesures se sont révélées motivées par une demande d'extradition faite par l'Ouzbékistan. 24 hommes sont toujours détenus dans les locaux de la police criminelle, et risquent d'être extradés vers l'Ouzbékistan en vertu de la Convention de Kichinev sur l'assistance juridique dans les affaires civiles, familiales et criminelles. Plusieurs d'entre eux disposent d'une attestation délivrée par le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR). La FIDH en avait rencontré certains lors d'une mission au Kazakhstan en juin 2009, alors qu'ils attendaient de trouver un pays tiers qui les accueillerait.

Le Kazakhstan, qui assure actuellement la présidence de l'OSCE, est signataire de nombreuses conventions internationales, en particulier de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et de la Convention contre la Torture dont l'article 3 interdit le refoulement vers un pays où il existe un risque de torture. Or, comme l'a récemment rappelé un arrêt de la Cour Européenne des droits de l'Homme, l'extradition vers l'Ouzbékistan violerait le principe de non-refoulement, dans la mesure où « il existe de nombreux rapports crédibles sur l'usage de la torture, des passages à tabacs réguliers et de la force contre les suspects dans des affaires criminelles ou les prisonniers par les forces de l'ordre ouzbèkes dans le but d'obtenir des confessions"( Garayev Vs Azerbaijan Requête n°. 53688/08, 10 Juin 2010).

Ces dernières arrestations de demandeurs d'asile au Kazakhstan inquiètent d'autant plus qu'elles interviennent dans un contexte délicat pour les réfugiés, qui suscitait depuis plusieurs mois l'inquiétude grandissante des défenseurs des droits de l'Homme.

En effet, depuis l'entrée en vigueur en janvier 2010 d'une nouvelle loi sur les réfugiés, le gouvernement kazakhstanais exige que tous les réfugiés passent devant la commission d'État d'attribution du statut de réfugié - y compris ceux qui disposaient déjà d'une attestation délivrée par le HCR. Une partie des réfugiés arrêtés devait d'ailleurs se présenter devant la Commission d'attribution du statut le 10 juin. Or, si l'on peut saluer la volonté des autorités kazakhes de prendre leur responsabilité face aux réfugiés, force est de constater que les nouvelles procédures ne permettent pas de garantir le respect des normes internationales et des garanties de protection. Le fonctionnement du département en charge du droit d'asile inspire de grandes craintes en raison de son manque d'indépendance et de la présence au sein de la Commission de représentants des services spéciaux. La session qui s'est tenue le 10 juin, au lendemain de cette vague d'arrestation, en témoigne, puisque selon les témoignage des représentants d'ONG, un réfugié ouzbek s'est vu réclamer la preuve écrite qu'il avait été torturé et le nom de ses tortionnaires.

Par ailleurs, la loi elle-même provoque l'inquiétude sur de nombreux points, en particulier la possibilité de refuser l'asile à une personne soupçonnée d'appartenir à une organisation extrémiste, terroriste ou religieuse interdite dans son pays (article 12-5). Cet élément est directement inspiré des dispositions de la Convention de Shangai pour la lutte contre le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme de 2001. Ce n'est sans doute pas une coïncidence si les demandeurs d'asile et réfugiés ouzbeks ont été arrêtés la veille de l'ouverture à Tashkent d'une réunion des pays de l'Organisation de Shangai, et ce alors qu'en Russie même on observe des pressions croissantes contre les Ouzbeks qui y sont réfugiés.

Ces arrestations interviennent par ailleurs dans un contexte de très forte limitation de la capacité d'action du HCR. Si avant l'adoption de la loi aucun demandeur d'asile ouzbek ne pouvait obtenir le statut de réfugié au Kazakhstan (à la différence des Afghans par exemple), le bureau du HCR pouvait leur délivrer un certificat de réfugié et chercher pour eux des solutions durables, le plus souvent un transfert vers les pays tiers. Des extraditions ou des expulsions avaient pu être évitées grâce à des interventions conjointes du HCR et des juristes du KIBHR.

Or, aujourd'hui, les autorités kazakhstanaises considèrent l'action du HCR comme « une intervention dans les affaires intérieures du pays » et demandent à celui-ci de transmettre la totalité des dossiers de réfugiés dont il dispose. Le HCR n'est autorisé à intervenir qu'en toute dernière instance, après le refus de la demande d'asile par le département des migrations kazakhe et le rejet de l'appel par les tribunaux. Les abords mêmes du bureau du HCR à Almaty sont sous surveillance et des arrestations ou disparitions de demandeurs d'asile y ont été signalées à plusieurs reprises.

Face à cette situation inquiétante, la FIDH et le KBHR appellent :

Le gouvernement du Kazakhstan :

* à garantir en toutes circonstances le respect du principe de non-refoulement et l'interdiction de la torture, en conformité avec le droit international coutumier, les lois internationales sur les réfugiés et la Convention de l'ONU contre la Torture de 1984, en refusant de déporter ou d'extrader des individus dans des pays où ils risquent la torture, des traitements inhumains ou dégradants ou la peine de mort ;
* à reconnaître les certificats délivrés par le HCR et accorder à leurs titulaires le droit de résider légalement au Kazakhstan ;
* à trouver avec le HCR un accord transitoire permettant à celui-ci d'exercer pleinement son mandat en attendant que le système national d'asile soit en pleine conformité avec les standards internationaux ;
* à amender la Loi sur les Réfugiés afin qu'elle respecte totalement les normes et conventions internationales, et en particulier, abolir l'article (article 12-5) qui permet de refuser l'asile aux personnes soupçonnées d'appartenir à des organisations religieuses interdites dans leur pays d'origine ;
* à garantir la totale indépendance des organes chargés d'accorder l'asile face au pouvoir politique et aux services spéciaux ; à garantir une procédure d'appel suspensive de toute décision d'expulsion ;
* garantir que toute décision d'expulsion soit suspendue si un demandeur d'asile fait appel contre le rejet de sa demande.

Le HCR :

* à garantir la confidentialité de tous les dossiers de réfugiés examinés ;
* à trouver avec le gouvernement kazakhstanais un accord transitoire qui lui permette d'assurer son mandat de protection sans restriction, jusqu'à ce que le système d'asile du Kazakhstan soit pleinement conforme à ses obligations et aux standards internationaux.

L'OSCE :

* à rappeler au Kazakhstan ses obligations internationales et le principe de non refoulement.

Les gouvernements de l'Union européenne :

* à accueillir au plus vite des réfugiés ouzbeks ayant un certificat du HCR et à s'abstenir en toute circonstance de déporter des Ouzbeks déjà présents sur leur territoire vers l'Ouzbekistan.

mis en ligne lundi 21 juin 2010 par jesusparis sur www.hns-info.net

Alstom, Transmash et KTZ : accord

Patrick Kron, président d'Alstom, Andreï Bokarev, président du conseil d'administration de Transmashholding et Askar Mamine, président des Chemins de fer kazakhes (KTZ) ont signé un accord relatif à la création d'une société mixte pour la production de locomotives électriques au Kazakhstan.
Cet accord fait suite au Mémorandum de coopération signé entre les parties le 3 juin 2010 à Almaty (Kazakhstan) et bénéficie du soutien financier du gouvernement français.
Les locomotives électriques produites par cette société commune seront basées sur les technologies d'Alstom et de Transmashholding. Des composants acquis auprès du consortium franco-russe et de l'usine d'Alstom à Belfort (France) seront également utilisés dans la fabrication de ces locomotives. Il est prévu de localiser ensuite la production de ces composants au Kazakhstan.
Aux termes de cet accord, les locomotives produites par la joint-venture seront en priorité destinées à satisfaire les besoins des Chemins de fer kazakhes. Elles pourront ensuite être exportées vers d'autres pays.
Sur www.lefigaro.fr le 21 juin 2010

dimanche 20 juin 2010

Un accident minier fait trois morts au Kazakhstan

ALMATY, 20 juin (Reuters) - Trois mineurs ont trouvé la mort dimanche à la suite d'une explosion dans une mine de cuivre au Kazakhstan, rapporte l'agence Interfax. L'accident s'est produit à 03h50 GMT, a indiqué à Interfax le responsable de la mine n°67 de la société d'extraction Kazakhmys , Serik Aitmoukhanov.

Robin Paxton, Olivier Guillemain pour le service français
Sur www.euroinvestor.fr le 20 juin 2010

vendredi 18 juin 2010

Saint-Girons capitale cosmopolite des rites et fêtes du monde

Depuis 1991, la capitale du Couserans devient, le temps d'une semaine, un lieu de rencontres et de fêtes autour des cultures du monde. En 2010, le festival Rite accueille en effet 250 artistes représentant sept peuples. Des ambassadeurs d'Inde-Rajasthan, de Russie, du Kazakhstan, de Pologne, de Bulgarie et de France, envahiront la ville et la région du 3 au 8 août. L'année dernière ce ne sont pas moins de 12 200 personnes qui s'étaient plongées dans le dialogue des cultures au travers des nombreux spectacles proposés par les différents groupes. Les Bethmalais, organisateurs du festival ne seront pas en reste pour animer et faire découvrir les nombreuses et riches traditions du Couserans.

Le programme : Le 5 août, à 21 heures, concert à la cathédrale de Saint-Lizier avec les Voix Bulgares, les Dombras du Kazakhstan et les chœurs des Komis. Le vendredi 6 août, concert principal au parc des expositions de Saint-Girons avec tous les groupes. Le 8 août à 21 heures, conférence-concert « les orients d'Occitanie » par Alem Surre-Garcia, Dalèle Muller et Mounaïm Rabahi à la salle Max- Linder. En off tous les jours dans le centre ville, des rencontres culturelles sont organisées. Le 8 août, la braderie des commerçants sera animée par l'ensemble des groupes.

Spectacle son et lumiere :

Letrésor de Lugdunum
Le 7, 8 et 9 août 2010
Saint-Lizier sur le site La Colonie
Tout public
Entrée payante
Spectacle qui vous plonge au cœur de l'Antiquité romaine

Sur www.ladepeche.fr le 18 juin 2010

L'OTSC n'enverra pas de soldats au Kirghizstan

L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) n'envisage pas d'envoyer de soldats au Kirghizstan, a annoncé jeudi le chef de l'organisation.

L'OTSC enverra des conseillers dans les régions du Kirghizstan touchées par les émeutes, a déclaré Nikolai Bordyuzha à l'agence de presse Interfax.

« Un plan est actuellement mis en place pour envoyer des spécialistes en vue d'organiser et de préparer des opérations afin d'empêcher de grandes émeutes, de traquer les organisateurs et de localiser les groupes criminels provoquant des tensions. Mais aucun plan n'est envisagé pour envoyer des soldats au Kirghizstan », a souligné M. Bordyuzha.

Le chef de la sécurité nationale du gouvernement intérimaire kirghize, Alik Orozov, a déclaré jeudi que la Russie ou le Kazakhstan pouvait mettre à disposition six à neuf hélicoptères aux services de l'ordre kirghizes.

Les pays de l'OTSC, sauf la Biélorussie, soutiennent le plan visant à rétablir la stabilité dans le sud du Kirghizstan, proposé par les secrétaires du Conseil de sécurité de l'OTSC après les consultations d'urgence. Cependant, la Biélorussie a promis d'approuver le plan le 17 juin, a expliqué M. Orozov.

Le bilan des affrontements interethniques qui ont éclaté à Och le 11 juin et plus tard dans la région de Jalalabad fait état de 91 morts et de plus de 2000 blessés.

Sur http://french.peopledaily.com.cn le 18 juin 2010
Source: xinhua

RBS cède ses activités de détail kazakhes à HSBC

La banque britannique Royal Bank of Scotland (RBS), qui avait vendu mercredi simultanément ses filiales de banque de détail au Pakistan et aux Emirats Arabes Unis, a poursuivi sur sa lancée jeudi, en cédant ses activités de détail au Kazakhstan à sa compatriote HSBC.

Le montant de la transaction est de 52 millions de dollars maximum (environ 42 millions d'euros), et sera payé entièrement en numéraire, a précisé l'acquéreur dans un communiqué.

Sur www.agefi.com le 18 juin 2010

mercredi 16 juin 2010

La Chine accroît sa présence au Kazakhstan

Alors qu'une partie de la population kazakhe accuse le pouvoir de vendre le pays à la Chine, la coopération entre Pékin et Astana s'est encore renforcée après la signature, le 15 juin, de trois accords "de première importance sur la coopération dans le nucléaire civil, sur la vente d'uranium naturel et enfin sur la finalisation du gazoduc Kazakhstan-Chine", informe le journal kazakh Liter.

"Un cinquième de notre pétrole, dont nous fournissons 8 millions de tonnes par an à notre voisin, est produit par des compagnies partiellement détenues par des sociétés chinoises", a déclaré le président kazakh, Noursoultan Nazarbaev. Bien que le montant des échanges bilatéraux soit passé de 17 à 3 milliards de dollars en 2009 en raison de la crise, "au premier trimestre 2010, le commerce a augmenté de 56 % et nous espérons atteindre 17 milliards cette année", a-t-il assuré. Quant au président chinois Hu Jintao, en visite officielle à Astana, il a ajouté que "la Chine et le Kazakhstan, deux grands pays du continent asiatique, envisage[aient] de renforcer également leur coopération dans le domaine politique et de la sécurité régionale".

La presse officielle chinoise a récemment expliqué l'attention qu'accorde la Chine aux événements au Kirghizistan par le fait que ce petit pays se trouve sur la route du pipeline reliant la Chine au Kazakhstan et à l'Ouzbékistan, deux pays sur lesquels Pékin compte de plus en plus pour son approvisionnement en hydrocarbures.

Sur www.courrierinternational.com le 16 juin 2010

mardi 15 juin 2010

Chine-Kazakhstan : un accord pour la 2e tranche de construction d'un gazoduc

La China National Petroleum Corporation (CNPC) a annoncé dimanche qu'elle avait signé un accord avec KazMunayGas, une entreprise de gaz kazakhe, pour la 2e tranche de construction d'un gazoduc dans le Sud du Kazakhstan. Les 2 pays ont discuté dans cet accord de la conception, du financement, de la construction et des opérations de la 2e tranche du gazoduc Kazakhstan-Chine, selon un communiqué publié sur le site internet de la CNPC.
Sur Le Courrier du Vietnam le 15 juin 2010

Bienvenu Iliyas Khrapunov ! (à Génève)

Iliyas Khrapunov, le millionnaire kazakh qui tisse sa toile à Genève, cite la TdG.

Est-ce une aubaine pour Genève. Economiquement et financièrement évidemment. Avant tout, par sa jeunesse, le jeune homme de 26 ans, amène du baume au canton. Il a toute sa jeunesse pour lui et pour notre canton. Des idées nouvelles pour Genève ne peuvent être que prometteuses pour l'avenir.

Je ne le connais pas, bien que nous soyons de la même famille politique, cela dit, il dégage, sur la photo de la TdG, le respect des valeurs, l'intelligence, du caractère, le sérieux mais aussi de la gentillesse, du savoir vivre. Iliyas Khrapunov se confondrait bien à l'ambiance Carougeoise ! Voulez-vous visiter la Cité Sarde ?!

Sa richesse pécuniaire et intellectuelle peut apporter du renouveau à Genève, à conditions que les Autorités sachent agir intelligemment. Lui offrent les moyens de créer, de réaliser. D'être un peu moins procédurier, moins jalouse. Bien sûr ne pas accorder toutes les privilèges sans réflexion ; ne pas laisser tout faire sans étude, sans décision politique.

Genève ville endormie a besoin de sang neuf, d'idées extérieures et nouvelles. Son projet de plage, discutable par son faste, peut apporter un plus certain aux bords des rives du lac. Dans cette foulée, pourquoi ne pas investir dans la traversée de la rade !

Genève a besoin d'investisseurs. Les jeunes sont visionnaires, voient la vie avec des yeux neufs, réfléchissent sans se poser les questions très périphériques, ils sont l'avenir.

Espérons que le jeune millionnaire ne déchante pas trop vite en s'opposant à notre système politico-social-économique. La cour des Grands genevoise n'est pas évidente. Parfois, c'est démoralisant surtout pour celles et ceux qui font la Genève internationale.

Merci Iliyas Khrapunov d'avoir choisi Genève pour vous établir. Vous avez le sens de l'ouverture.

sur la Tribune de Genève le 15 juin 2010

Kazakhstan: Nazarbaïev proclamé leader de la nation

ASTANA, 15 juin - RIA Novosti

La loi nommant le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev leader de la nation est entrée en vigueur dans ce pays, après avoir été signée par les présidents des deux chambres du parlement et le premier ministre, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

A la mi-mai le parlement kazakh a adopté les amendements à plusieurs lois constitutionnelles nommant Noursoultan Nazarbaïev leader de la nation, cependant le président quant à lui a refusé de signer le document. Il a indiqué que toutes les mesures concernant son honneur et sa dignité, ainsi que les garanties de son immunité sont déjà prévues par la Constitution et d'autres lois.

En vertu de la loi, toutes les propositions importantes relatives à la nature de l'Etat ou à la sécurité du pays doivent être approuvées par le leader de la nation qui bénéficie d'une immunité présidentielle à vie. Le leader de la nation ne peut pas être placé en garde à vue, arrêté, fouillé ou traduit en justice pour des actes commis pendant son mandat, ainsi que pour des actes commis après l'expiration de son mandat mais liés à son statut de "premier président kazakh et leader de la nation".

La loi considère l'attentat à la vie du leader de la nation comme un acte de terrorisme et propose des sanctions pénales pour les personnes ayant proféré des insultes publiques, endommagé les images représentant le leader de la nation ou bien essayé de falsifier sa biographie.

OTSC : tous les moyens pourraient être utilisés pour stabiliser le Kirghizstan

L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) n'a exclu aucun moyen pour normaliser la situation au Kirghizstan, ont annoncé les secrétaires des Etats-membres chargés de la sécurité lors de leur rencontre lundi à Moscou pour des consultations d'urgence. Les mesures actuelles prises par le gouvernement intérimaire kirghize ne suffisent pas pour enrayer les violences interethniques dans le pays qui ont déjà fait plus de 120 morts.

« Les efforts déployés par le gouvernement provisoire du Kirghizstan pour stabiliser la situation dans le pays ne sont toujours pas suffisants », a déclaré le bloc régional qui regroupe le Kirghizstan, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, le Kazakhstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan dans un communiqué.

Les secrétaires à l'OTSC ont développé des propositions concrètes sur la réduction des tensions ethniques qui seront présentées aux présidents des Etats-membres, a-t-on pu lire dans le communiqué. Nikolai Patrushev, secrétaire au Conseil russe de sécurité et président du Comité des secrétaires à la sécurité de l'OTSC, a déclaré que les participants « n'ont écarté aucun moyen de l'OTSC et applicable selon le développement de la situation au Kirghizstan ». Ces mesures pourraient comprendre l'utilisation de l'ensemble des forces de l'OTSC pour stabiliser la situation kirghize si nécessaire.

Dimanche, le président russe Dmitri Medvedev a discuté de la situation au Kirghizstan au téléphone avec le chef du gouvernement intérimaire kirghize, Roza Otunbayeva, lui demandant de mettre un terme aux violences ethniques le plus rapidement possible.

Les affrontements actuels font suite aux violences qui ont éclaté en mai quand des partisans de l'ancien président Kourmanbek Bakiev se sont opposés au gouvernement intérimaire dans les villes d'Osh et de Jalalabad (sud).

Un bataillon de parachutistes russes a été envoyé au Kirghizstan pour protéger les installations russes à la base militaire de Kant. Après les violences, la frontière entre l' Ouzbékistan et le Kirghizstan a été fermée.

Le Kirghizstan devrait voter une nouvelle constitution plus tard ce mois-ci, suivi d'élections législatives en octobre.

Sur http://french.peopledaily.com.cn le 15 juin 2010
Source: xinhua

lundi 14 juin 2010

Perspective internationale : L’industrie de l’élevage au Kazakhstan

Si vous avez plus de 50 ans et que vous vivez au Kazakhstan, il est fort probable que vous rêviez du bon vieux temps où l'agriculture était gérée par l'Union soviétique. Même si la vie était modeste en comparaison des normes occidentales, elle était prévisible. Tout le monde avait une maison, des soins médicaux, une éducation de base et quelques dollars en poche pour de la vodka et du chachlik la fin de semaine.

Avant 1990, le Kazakhstan exportait des grains et fournissait des viandes, du lait et des œufs de façon régulière aux républiques soviétiques avoisinantes. Le système de ferme de l'État soviétique était fortement intégré et axé sur la production de céréales, de fruits, de légumes, de fourrage et de bétail, principalement de bovins, de produits laitiers, de porc et de volaille. La plupart des fermes avaient au moins un système d'irrigation, généralement de grands réservoirs par des puits creux servant à alimenter une superficie de 50 à 1 000 acres de production spécialisée telle que des patates, du chou, des concombres et d'autres produits.

L'objectif de chaque ferme de l'État était en premier lieu d'être autosuffisante et en deuxième lieu d'être exportatrice. Quelque chose de similaire au Canada serait les communautés huttériennes et amish grandement intégrées et à forte main-d'œuvre effectuant des exploitations d'élevage intensif, de même que des céréales, des oléagineux, des légumineuses à grain, des fruits, des légumes et la transformation des aliments à valeur ajoutée. Ces activités assuraient un emploi et une qualité de vie de base.

Après l'indépendance en 1991, le Kazakhstan a connu une « récession transitoire » profonde causée par le retrait du soutien soviétique. Le système rural et agricole entier a sombré dans le chaos total. Des charpentes de grandes exploitations d'élevage intensif parsèment toujours le paysage comme des fermes des prairies abandonnées.

Photo : Des exploitations d'élevage abandonnées qui parsèment le pays tous les 10 à 15 km.

Tout ce qui reste d'un secteur d'élevage jadis dynamique sont les exploitations d'arrière-cour où presque toute la production est au mieux une industrie familiale qui ne fournit que le marché local.

Photo : Un enclos d'arrière-cour d'un à trois bovins,
quelques moutons et une douzaine de poules.


Depuis 2000, l'économie générale s'est rétablie grâce aux secteurs prospères des ressources naturelles, particulièrement les exportations de pétrole et de gaz, mais aussi la production d'uranium, de chrome et d'aluminium. En 2010, le Kazakhstan a surpassé le Canada en tant que transformateur et exportateur d'uranium le plus important.

Une partie des revenus générés par les ressources a été utilisée pour stimuler le secteur agricole. Cette partie a été concentrée dans l'industrie du grain, afin de développer un système de monoculture très différent du passé.

Le Kazakhstan possède une capacité de céréales fourragères énorme, toutefois, étant environné de terre, l'exportation de grains crus représente un défi logistique et économique. Les potentiels réels se trouvent dans l'économie de l'élevage intégré du passé, qui a abruptement été arrêté en raison du déclin de l'empire soviétique.

L'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture prévoit que la production de viandes et la production laitière devront doubler d'ici 2040 afin de répondre à la demande de 9 milliards de consommateurs. Une grande partie de cette demande se trouve en Chine, laquelle avoisine l'est du Kazakhstan.

Photo : Troupeau de vaches laitières de la ferme rassemblé
pour le pâturage quotidien dirigé par un cowboy.

Photo : La vache familiale de retour pour la traite, à la fin de la journée.

La stratégie actuelle de reconstruction du secteur agricole basée sur une industrie de monoculture de grains semble restreinte puisque le Kazakhstan possède des avantages concurrentiels pour reconstruire un secteur d'élevage puissant. Les compétences des jeunes agriculteurs et de ceux plus âgés doivent être combinées puisque le défi de ce pays consiste à trouver le bon mélange de succès des innovations passées et nouvelles à l'avenir.


Par Allan Scholz sur http://www.farmcentre.com/ le 14 juin 2010

Al Scholz travaille en tant qu'agronome spécialisé en recherche dans une ferme de démonstration du nord du Kazakhstan de mai à octobre 2010.
Pour plus de renseignements, consultez son blogue au http://awellfedworld.tumblr.com/ (anglais seulement).

Arrivée du président chinois à Astana pour une visite officielle

Le président chinois Hu Jintao est arrivé vendredi à Astana, capitale du Kazakhstan, pour une visite officielle dans ce pays d'Asie centrale. Au cours de cette visite, la seconde visite au Kazakhstan du dirigeant chinois au cours des six derniers mois, M. Hu doit rencontrer son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaev pour discuter du développement du partenariat stratégique entre les deux pays, ont fait savoir des diplomates chinois.   

La Chine et le Kazakhstan ont connu une progression constante, rapide et saine de leurs relations bilatérales depuis l' établissement des relations diplomatiques entre eux il y a 18 ans. La mise en place d'un partenariat stratégique entre les deux pays en 2005 a marqué un nouveau chapitre dans l'évolution de cette relation. Au cours des dernières années, la Chine et le Kazakhstan ont mené des contacts et échanges fréquents et de haut niveau, renforçant continuellement la confiance mutuelle et menant une coopération pragmatique fructueuse dans de nombreux domaines tels que l'économie, le commerce, la sécurité, l'énergie et la culture.  

La Chine est aujourd'hui le deuxième partenaire commercial du Kazakhstan, avec des échanges commerciaux totalisant 9,4 milliards de dollars en 2009, selon les statistiques officielles du Kazakhstan. Ces chiffres montrent aussi qu'au cours des trois premiers mois de cette année, les échanges bilatéraux ont atteint 2,5 milliards de dollars, soit 22 pourcent de plus que sur la période précédente de 2009.   

M. Hu a effectué une visite au Kazakhstan en décembre dernier, assistant à la cérémonie d'achèvement du gazoduc Kazakhstan-Chine aux côtés de M. Nazarbaev à Astana. M. Hu est arrivé vendredi en provenance de Tachkent, capitale de l'Ouzbékistan, où il s'était rendu pour une visite officielle ainsi que pour assister au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai.

Sur http://french.cri.cn le 11 juin 2010

au kazakhstan, Pékin tord le bras à Gazprom

Les visées chinoises sur le Kazakhstan prennent corps. Pékin et Astana ont conclu samedi des accords sur la construction d'un gazoduc et le renforcement de leur collaboration en matière nucléaire. Ce gazoduc tord le cou au monopole dont bénéficiait jusque-là Moscou : pour l'instant, le Kazakhstan n'exporte en effet son gaz que via l'entreprise nationale russe Gazprom. La présence chinoise dans la région constitue un défi pour la Russie, qui considère toujours l'Asie centrale comme faisant partie de sa sphère d'influence. Qu'à cela ne tienne, les entreprises nationales KazMunaiGas et China national Petroleum Corporation (CNPC) ont accepté de construire et de financer une partie du gazoduc qui alimentera la région au sud du pays. Les deux pays partageront le coût de l'investissement qui est compris entre 3 et 3,5 milliards de dollars. Selon le président de KazMaunaiGas, Kairgueldi Kabildine, le gazoduc kazakh aura une capacité de 15 milliards de mètres cubes par an. A terme, en 2013 ou 2014, il pourra fournir 40 milliards de mètres cubes de gaz.

L'Europe n'est pas des plus ravie : en proie aux guerres du gaz potentielles, elle voit en cette région un fournisseur alternatif potentiel en gaz, et goûte peu de se faire rafler le gâteau par Pékin.
www.usinenouvelle.com le 14 juin 2010

samedi 12 juin 2010

Accords entre Pékin et Astana sur le nucléaire et le gaz

ASTANA 12 juin (Reuters) - La Chine et le Kazakhstan ont conclu samedi des accords sur la construction d'un gazoduc et le renforcement de leur collaboration en matière nucléaire. Le président chinois Hu Jintao et son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev ont présidé à Astana à la signature de ces accords qui donnent à Pékin un plus large accès aux ressources du Kazakhstan et permettent à la première économie d'Asie centrale de diversifier ses exportations énergétiques.

"Grâce à la mise en commun de nos forces, les relations sino-kazakhes vont atteindre un nouveau palier", a déclaré Hu après sa rencontre avec Nazarbaïev.

Les entreprises nationales KazMunaiGas et China national Petroleum Corporation (CNPC) ont accepté de construire et de financer une partie du gazoduc. Les deux pays partageront le coût de l'investissement qui est compris entre 3 et 3,5 milliards de dollars. Selon le président de KazMaunaiGas, Kairgueldi Kabildine, le gazoduc kazakh aura une capacité de 15 milliards de mètres cubes par an. A terme, en 2013 ou 2014, il pourra fournir 40 milliards de mètres cubes de gaz.

Kabildine a précisé que ce gazoduc permettra au Kazakhstan d'approvisionner en énergie les régions du sud. "Il nous permettra également de diversifier nos choix d'exportation. Actuellement, nous exportons le gaz seulement via (l'entreprise nationale russe) Gazprom", a-t-il ajouté.

La présence chinoise dans la région constitue un défi pour la Russie, qui considère toujours l'Asie centrale comme faisant partie de sa sphère d'influence. L'Europe, qui voit en cette région un fournisseur alternatif potentiel en gaz, regarde également avec préoccupation les incursions de Pékin. (Rauchan Nourchaïeva; Marine Pennetier pour le service français)

http://fr.reuters.com le 12 juin 2010

vendredi 11 juin 2010

OCS: le Kazakhstan promet son aide au Kirghizstan

TACHKENT, 11 juin - RIA Novosti

L'aide au Kirghizstan sera une des priorités de la présidence du Kazakhstan à l'Organisation de coopération de Shanghai, a déclaré le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev à Tachkent lors du sommet de l'OCS.

"L'une des priorités du Kazakhstan en tant que président de l'OCS sera le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région d'Asie centrale. Cette tâche est particulièrement actuelle sur fond des événements en cours au Kirghizstan", a insisté le président kazakh. Il a appelé les pays membres de l'OCS à aider le Kirghizstan "à surmonter les difficultés actuelles, à sauvegarder la paix et la stabilité, à progresser vers l'amélioration dans le domaine social et économique".

Les troubles interethniques ont éclaté jeudi tard dans la soirée dans la ville kirghize d'Och (sud), bastion du président déchu Kourmanbek Bakiev. Le bilan s'élève à 12 morts et plus d'une centaine de blessés.

"L'aide au Kirghizstan tant humanitaire que dans le domaine des crédits revêt une grande importance", a souligné M. Nazarbaïev. La présidence tournante de l'OCS passera de l'Ouzbékistan au Kazakhstan lors du sommet de Tachkent.

Kazakhstan: le PIB en augmentation de 8,3%

ASTANA, 11 juin - RIA Novosti

Selon les estimations préliminaires, le PIB du Kazakhstan a augmenté de 8,3% depuis le début de 2010, a déclaré vendredi le vice-premier ministre kazakh Erbol Orinbaïev.

"D'après les données préliminaires, le PIB du Kazakhstan a augmenté de 8,3% au cours des cinq premiers mois de 2010", a dit le vice-premier ministre. Selon l'agence kazakhe des statistiques, le taux d'accroissement du PIB en janvier-mars 2010 est estimé à 7,1%, tandis qu'en janvier-avril il s'élevait à 7,6%.

Le premier ministre kazakh Karim Massimov avait auparavant souligné que l'augmentation du PIB de plus de 7%, susceptible de provoquer l'apparition de bulles sur le marché, pourrait être dangereuse.

Conférence des Ministres de la Justice de l'Union européenne et d'Asie centrale

Communiqué de presse de Jean-Marie Bockel

Monsieur Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la Justice, se rendra à Douchanbé (Tadjikistan) le lundi 14 juin 2010 pour participer à la 2e Conférence des Ministres de la Justice de l'Union européenne et d'Asie centrale.

Lancée officiellement par la France en 2008, cette initiative a pour objectif le renforcement de l'Etat de droit dans les 5 pays de la région (Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Tadjikistan, Kirghizstan).

Cette 2e conférence ministérielle doit dresser le bilan de la coopération juridique et judiciaire entre l'UE et l'Asie centrale (notamment dans les domaines de la formation, de la réforme des systèmes pénaux, du droit administratif et constitutionnel), déterminer de nouvelles perspectives et confirmer l'engagement politique des pays d'Asie centrale.

Contact Presse : 01.70.22.44.24 ou 01.70.22.44.03
Cabinet du secrétaire d'Etat : 13, place Vendôme 75001 PARIS

Sur www.presse.justice.gouv.fr le 11 juin 2010

mardi 8 juin 2010

La russe ARMZ hausse sa participation dans Uranium One

Une société minière d'uranium contrôlée par le gouvernement russe obtiendra une participation majoritaire dans la canadienne Uranium One (T.UUU), cédant en retour une participation dans deux mines d'uranium du Kazakhstan.

Uranium One a indiqué mardi qu'elle remettra 356 millions d'actions ordinaires à la russe JSC Atomredmetzoloto (ARMZ) - d'une valeur d'environ 932,7 millions de dollars canadiens selon le plus récent cours du titre en bourse - en retour de participations dans les coentreprises Akbastau et Zarechnoye et de 610 millions US en liquide.

L'entente vaudra à Uranium One une participation de 50% dans Akbastau et de 49,67% dans Zarechnoye. La participation d'ARMZ dans Uranium One passera de 23,1% à au moins 51%.

La chef de la direction d'Uranium One, Jean Nortier, a indiqué par voie de communiqué que ces acquisitions pourraient permettre à l'entreprise de se classer parmi les cinq principaux producteurs mondiaux d'uranium en 2011. Uranium One a ajouté que ces acquisitions gonfleront d'environ 60%, ou 16 millions de livres, la production de ses propriétés kazakhes.

ARMZ a accepté de ne pas acheter ou vendre d'actions d'Uranium One pendant 18 mois après la conclusion de l'entente, ce qui devrait survenir d'ici la fin de l'année. ARMZ obtient aussi trois sièges au conseil d'administration d'Uranium One.

Sur http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca le 8 juin 2010

Glencore pourrait introduire en Bourse son activité mines d'or

LONDRES (Reuters) - Glencore, spécialisé à la fois dans le négoce de matières premières et dans l'exploitation minière, envisage d'introduire en Bourse ses mines d'or pour profiter de la hausse des cours du métal précieux alors que ceux des autres métaux sont en baisse, apprend-on d'une source proche du dossier.

L'une des options envisagées par Glencore consiste à mettre en Bourse les actifs en question, principalement constitués de la plus grande mine d'or du monde située dans le Kazakhstan, à Vasilkovskoïe, a précisé cette source qui s'exprimait sous le sceau de l'anonymat.

La source n'a pas non plus livré d'évaluation de ces mines. A titre de comparaison, African Barrick Gold, qui produit un peu plus d'or, a été récemment mis sur le marché pour 3,7 milliards de dollars (3 milliards d'euros). "Glencore envisage de mettre en Bourse les actifs d'or du groupe", a dit la source.

Glencore a effectué en mars de premiers pas en direction d'une introduction en Bourse, alors estimée à 35 milliards de dollars, après le rachat des activités charbon de Prodeco en Colombie pour environ 2,5 milliards de dollars à Xstrata.

Le groupe, dont le siège est en Suisse, a promis de céder environ un milliard de dollars d'actifs après des négociations avec les agences de notations qui s'inquiétaient de l'évolution de sa trésorerie.

Les actifs d'or de Glencore sont détenus via Kazzinc, dont Glencore détient 51%. Cette filiale est actionnaire à 100% de la mine de Vasilkovskoïe et à 48% d'une mine russe située à Novochirokinskoïe. Ces actifs combinés produisent entre 700.000 et 800.000 onces d'or par an, alors qu'African Barrick Gold produit entre 800.000 et 850.000 onces.

Le 28 mai, Kazzinc a inauguré un site de traitement d'or, pour un coût de 700 millions de dollars, destiné à ses activités dans le nord du Kazakhstan. Lorsque Glencore a communiqué ses résultats trimestriels à ses créanciers obligataires, il a annoncé que Kazzinc avait payé 200 millions de dollars en numéraire et en actions pour racheter les 60% de Vasilkovskoïe qu'il ne détenait pas encore.

Les cours de l'or ont atteint le mois dernier un record absolu à 1.248 dollars. Depuis le début de l'année, le prix de l'or a augmenté de 11% tandis que celui du cuivre baissait de 17%, touchant lundi un plus bas de huit mois. "C'est tout à fait sensé, ils (leurs actifs dans l'or) bénéficient d'une meilleure valorisation sur les marchés", a commenté Roberto Pozzi de Société Générale. "Leur niveau de liquidité est bon, le problème c'est que les perspectives sont incertaines en ce moment, donc je pense qu'ils auront besoin d'améliorer leurs ratios et de procéder à de telles cessions."

Nicolas Delame pour le service français, édité par Marc Angrand

CICA: s'unir pour contrer les défis menaçant l'humanité

ISTANBUL, 8 juin - RIA Novosti

Les pays membres de la Conférence pour l'interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA) doivent s'unir afin de lutter contre les défis globaux, a déclaré mardi à Istanbul le président turc Abdullah Gül.

"Le terrorisme, le crime organisé, la drogue, le trafic d'êtres humains constituent une menace commune pour l'humanité ignorant les frontières", a indiqué le leader turc lors de l'inauguration de la troisième session de la Conférence organisée en Turquie qui assume actuellement la présidence de la CICA. "Il est temps d'unir nos efforts pour lutter contre ces défis", a-t-il ajouté.

Pendant sa présidence de la Conférence, la Turquie fera tout son possible pour garantir la sécurité en Asie sur la base de la coopération multilatérale et du dialogue. "Notre dialogue doit viser le monde entier et être axé sur la prospérité dans la région et partout dans le monde", a conclu M.Gül.

Augmentation du budget militaire du Kazakhstan entre 2000 et 2009

Le secteur de l'armement ne connaît pas la crise... Ainsi, on a noté en 2009 une augmentation très nette des dépenses militaires dans le monde, un marché qui a connu une croissance record depuis 2003, selon un nouveau rapport de l'International Peace Research Institute de Stockholm (SIPRI). L'Azerbaïdjan s'inscrit dans la tendance, puisque les dépenses militaires auraient augmenté de plus de 400 % depuis 2000. Selon le rapport, le budget de la défense de l'Azerbaïdjan a enregistré une hausse de 471 % de 2000 à 2009 ; dans la même période, le Tchad a augmenté son budget militaire de 663 % et le Kazakhstan de 360 %. Dans le monde, les dépenses militaires ont augmenté de 5,9 % en 2009 pour atteindre 1 500 milliards de dollars, en dépit d'une récession qui a provoqué une contraction de l'économie mondiale de l'ordre de 2,2%.

Si les dépenses militaires mondiales ont augmenté de près de 50% au cours des dix dernières années, les hausses les plus spectaculaires dans le domaine ont été constatées dans les petits pays riches en pétrole, qui investissent massivement dans la modernisation de leurs armées, selon le rapport publié par le Christian Science Monitor...
Sur www.armenews.com, le 8 juin 2010

Les dirigeants de l'OCS définiront la future direction de l'organisation

Les dirigeants des Etats membres de l'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) devraient définir, lors du prochain sommet à Tachkent, la direction du futur développement de l'organisation, a indiqué une importante responsable kazakhe.

"Le sommet permettra de passer en revue les actuelles situations régionales et globales, de définir les directions pour le futur développement de l'organisation et ses relations avec les pays observateurs et d'autres organisations internationales", a indiqué Zhanar Aitzhanova, la ministre kazakh pour le Développement économique et le Commerce, dans un entretien accordé à l'agence Xinhua, avant la visite d'Etat du président chinois, Hu Jintao, au Kazakhstan.

A l'invitation du président ouzbek, Islam Karimov, le président Hu effectuera une visite d'Etat en Ouzbékistan et prendra part au sommet annuel de l'OCS, qui se déroulera du 9 au 11 juin dans la capitale ouzbèke, Tachkent. Invité par le président kazakh, Noursultan Nazarbaïev, M. Hu se rendra en visite au Kazakhstan les 11 et 12 juin.

Les dirigeants devraient aborder les défis urgents, notamment la crise financière globale et la sauvegarde de la sécurité, et adopter des résolutions sur ces sujets durant l'événement, a indiqué Mme Aitzhanova.

Il s'agit d'une tâche pressante pour les Etats membres de l'OCS de renforcer leur capacité de relever les menaces et les risques de la crise, a déclaré la ministre kazakh, ajoutant qu'une "coopération étroite est importante pour atténuer l'impact de la crise au niveau minimal".

L'OCS joue un rôle actif dans la promotion du développement global et régional, ainsi que la stabilité politique et la croissance économique durable de ses pays membres, a affirmé Mme Aitzhanova.

Evoquant les relations sino-kazakhes, la ministre a indiqué que les deux parties attachent une grande importance au développement de leur partenariat stratégique, et qu'il y a un grand potentiel pour la coopération dans les domaines de l'industrie, de l'énergie, de la technologie, de la culture et de la sécurité. La Chine est devenue la quatrième plus grande partenaire commerciale du Kazakhstan.

Les deux pays renforceront leurs relations économiques et commerciales pour un bénéfice mutuel, afin de pouvoir surmonter conjointement l'impact négatif de la crise financière et de maintenir une croissance durable et saine de leur économie, a ajouté la ministre.

Source: xinhua
Sur http://french.peopledaily.com.cn le 8 juin 2010

lundi 7 juin 2010

La première banque kazakhe mise en vente pour les investisseurs étrangers

Seules les banques étrangères ayant un capital d'au moins sept milliards de dollars (5,86 milliards d'euros) pourront être candidates au rachat de la première banque kazakhe BTA, a indiqué lundi le chef du fonds d'Etat Samruk-Kazyna, Kaïrat Kelimbetov.

"Les banques étrangères ayant un capital dépassant les sept milliards de dollars ne seront pas exclues", du processus de rachat de la banque, dont la dette est actuellement en pleine restructuration, a déclaré M. Kelimbetov, selon l'agence Interfax. Il a ajouté que les investisseurs kazakhs ne seraient pas pris en compte pour le rachat de BTA dont Samruk-Kazyna a pris le contrôle en février 2009, la banque, criblée de dettes, ayant été mise à genoux par la crise mondiale.

Les autorités kazakhes, face à une grave crise dans le secteur bancaire, avaient injecté dans BTA une somme initiale de 251 milliards de tengé (1,685 milliards de dollars, 1,137 milliards d'euros). Elles avaient aussi été contraintes de sauver plusieurs autres banques. Le Kazakhstan, vaste pays d'Asie centrale riche en hydrocarbures, a été salué pour sa gestion de la restructuration du système bancaire, qui devrait s'achever en septembre.

L'économie kazakhe avait connu auparavant une croissance flirtant avec les 10% pendant près d'une décennie, notamment portée par les cours élevés du pétrole.

Sur www.lesechos.fr le 07/06/10

TR: Perspective internationale : Ensemencement de 38 300 acres en 15 jours


Le maître en gestion d'entreprise agricole, Gary Pike, établit une règle pratique pour maximiser les investissements en matière de matériel de semis : chaque pied en largeur devrait ensemencer 100 acres. Ainsi, un semoir pneumatique de 50 pieds devrait couvrir 5 000 acres afin de maximiser le rendement du capital et minimiser les coûts fixes. La réalité est que, selon M. Pike, un producteur de céréales canadien moyen dispose d'une simple capacité d'ensemencement de 40 à 50 acres par pied en largeur.

Suivant cette règle, j'ai calculé le rendement de la ferme constituée en société au Kazakhstan dans laquelle j'ai été recruté en tant qu'agronome spécialisé en recherche. Cette ferme de 38 300 acres possède 10 appareils d'ensemencement, dont 5 semoirs à houe russes et 5 semoirs pneumatiques nord américains. La capacité d'ensemencement de leurs appareils s'élève à environ 350 pieds. Si l'on compare ces données à la théorie de M. Pike, cela fait 109,4 acres par pied en largeur. En plus, ils ont ensemencé l'exploitation entière en seulement 15 jours, terminant le 30 mai. Comment ont-ils réussi?

La ferme possède 5 semoirs pneumatiques de 41 pieds de largeur.
Un Morris avec un tracteur Versatile, un Bourgault et 3 appareils John Deere.

Al Scholz en compagnie de l'agronome de la ferme

La ferme possède 5 semoirs à houe russes de 30 pieds qui sont tirés par des tracteurs Kirovets.

Tout d'abord, cette exploitation était auparavant une ferme de l'État soviétique, mais les méthodes d'exécution du travail n'ont pas vraiment changé. La ferme compte environ 100 employés, un nombre suffisant pour faire fonctionner les appareils 24 heures par jour. En moyenne, ils ensemencent 2 500 acres par jours, même lors des pannes.

L'absence de pluie du 15 au 30 mai, une condition qui n'arrive que très rarement, a aussi été très avantageuse puisqu'il n'y a eu aucun retard dans le processus d'ensemencement. Toutefois, le climat étant extrêmement sec, la moisson est moyenne, voire pauvre.

De plus, ils utilisent très peu d'engrais. Quelques-uns sont appliqués au début du printemps et habituellement aucun lors de l'ensemencement. Ils remplissent donc les trémies de grains et les tracteurs fonctionnent à une bonne vitesse. La grandeur moyenne d'un champ est de 1 100 acres et normalement, deux champs sont ensemencés par jour.
Le style de gestion de type « taille unique » est une idée reçue d'autrefois. Il y a quelques herbicides standard préachetés en vrac, mais il n'y a presque pas de pratiques de gestion agricole individuelles.

La lutte contre les mauvaises herbes représentera un défi important puisque les champs sont infestés de quelques-unes des espèces les plus dévastatrices telles que le liseron des champs, la renouée liseron, l'euphorbe ésule, la centaurée de Russie, le laiteron et le chiendent. Les rendements moyens de blé sur une période de 10 ans dans le nord du Kazakhstan varient entre 15 et 18 boisseaux à l'acre, comparativement à un rendement de 29 à 28 boisseaux à l'acre au Canada, et ce, même si les précipitations sont similaires, les sols plus riches et plus creux.

Les observations de Gary Pike sur l'excellence de la gestion pour la maximisation du matériel de semis pourraient être justes, mais il serait le premier à admettre que l'excellence dans tous les aspects est essentielle pour la réalisation de profits. C'est le maillon le plus faible dans la séquence de gestion qui détermine le résultat final et dans l'agriculture du Kazakhstan, le maillon le plus faible est le manque de diversité dans la gestion agricole.

Malgré ces faits, l'ensemencement de 38 300 acres en 15 jours seulement est plutôt impressionnant. Imaginez leur potentiel si les agriculteurs kazakhs arrivent à améliorer leurs techniques de gestion d'entreprise agricole.

Par Al Scholz, publié sur www.farmcentre.com le 7 juin 2010

Al Scholz travaille en tant qu'agronome spécialisé en recherche dans une ferme de démonstration du nord du Kazakhstan de mai à octobre 2010. Pour plus de renseignements, consultez son blogue au http://awellfedworld.tumblr.com/ (anglais seulement).

OCS : le sommet de Tachkent va étudier l'élargissement de l'Organisation

Le Sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui va avoir lieu le 11 juin à Tachkent devrait approuver les règles d'élargissement de l'Organisation à de nouveaux membres, a indiqué vendredi le ministre assistant des Affaires étrangères de Chine, Cheng Guoping.

Celui-ci a confirmé que ces règles étaient examinées par les membres actuels de l'organisation. "L'approbation de ces règles est le premier pas vers l'élargissement de l'OCS", a-t-il déclaré. Cet élargissement fait depuis deux ans l'objet de nombreuses consultations entre les membres actuels.

Un second document important devrait également être discuté lors du prochain sommet. Il s'agit d'un texte dont le but est d'augmenter l'efficacité de l'organisation interne de l'organisation.

Le président chinois Hu Jintao va effectuer une visite d'Etat en Ouzbékistan à l'invitation du président ouzbek, Islam Karimov, et participera au sommet annuel de l'OCS prévu du 9 au 11 juin à Tachkent, la capitale de l'Ouzbékistan.

Le sommet, qui accueillera les chefs d'Etat des pays membres de l'OCS et les représentants des Etats ayant rang d'observateur rassemblera aussi des délégués de l'Organisation des Nations-unies, de la Communauté des Etats Indépendants, de la Communauté économique Eurasiatique et de l'Organisation du Traité de sécurité collective.

Le nombre de participants à ce sommet démontre l'influence croissante de l'OCS, a estimé le ministre assistant.

Créée en 2001 à Shanghai, l'OCS regroupe la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. Elle couvre une région de plus de 30 millions de kilomètres carrés et une population d'environ1,5 milliard d'habitants. La Mongolie, le Pakistan, l'Iran et l'Inde ont rejoint l'organisation avec le statut d'observateur, créé en 2004.
Source: xinhua

dimanche 6 juin 2010

Sommet de l'OCI aujourd'hui à Jeddah sur les violences d'Israël

L'Organisation de la conférence islamique (OCI) a convoqué pour dimanche une réunion ministérielle de son Comité exécutif consacrée au raid meurtrier de l'armée israélienne lundi contre la flottille d'aide internationale pour la bande de Gaza.

Dans un communiqué, l'OCI précise que la réunion, prévue au niveau des ministres des Affaires étrangères dans la ville de Jeddah (ouest de l'Arabie saoudite), devrait débattre "des conséquences du raid meurtrier lancé par Israël" lundi contre la flottille humanitaire dans les eaux internationales.

Le Comité exécutif est formé de huit membres (Malaisie, Sénégal, Egypte, Syrie, Tadjikistan, Kazakhstan et Arabie Saoudite et Palestine), indique le communiqué, ajoutant que la réunion était ouverte aux autres pays de l'OCI.

L'OCI compte 57 membres, son siège est à Jeddah (sur la mer Rouge), et elle est dirigée par le Turc Ekmeleddin Ihsanoglu, secrétaire général de l'organisation.

Lundi avant l'aube, des commandos de marine israéliens avaient lancé dans les eaux internationales, au large de la bande de Gaza, un raid contre une flottille acheminant plusieurs centaines de militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide vers l'enclave palestinienne sous blocus israélien.

De violents affrontements avaient éclaté à bord du ferry turc Mavi Marmara, le plus grand des six navires de la flottille, faisant neuf morts, des civils turcs. L'incident a plongé Israël, condamné de toutes parts, dans une grave crise diplomatique et suscité la colère de la Turquie.

Samedi, la marine israélienne a arraisonné le cargo d'aide Rachel Corrie qui tentait de forcer le blocus de la bande de Gaza.

Sur www.lorientlejour.com le 6 juin 2010

samedi 5 juin 2010

CICA : Prochain sommet le 8 juin en Turquie

Un sommet de la CICA se tiendra le 8 juin 2010 en Turquie. La « Conférence sur l'interaction et les mesures d'élaboration de la confiance en Asie » a été créée à l'initiative du président kazakh, Nursultan Nazarbayev, peu après la dislocation de l'Union soviétique et l'indépendance de son pays. Elle vise à établir les normes des relations internationales en Asie.

La CICA se réunit tous les deux ans et dispose désormais d'un secrétariat permanent basé au Kazakhstan. On lui doit la création de la « Zone exempte d'armes nucléaires en Asie centrale » (Traité de Semipalatinsk, signé en 2006 par le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan).

Le président Abdullah Gül assurera la présidence tournante de la Conférence. Compte tenu du format inhabituel de ce forum qui rassemble 18 Etats pas toujours en bons termes (Afghanistan, Azerbaijan, Chine, Egypte, Emirats arabes unis, Inde, Iran, Israël, Jordanie, Kazakhstan, Kyrgyzstan, Mongolie, Ouzbékistan, Pakistan, Palestine, République de Corée, Russie, Tajikistan, Thailande, Turquie) et de l'actualité internationale (Protocole de Téhéran sur le nucéaire, attaques israéliennes contre la Turquie), cette rencontre pourrait revêtir une importance particulière.

Israël pourrait décider de boycotter le sommet. Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, qui n'avait pas prévu initialement de venir, fera le déplacement. Il devrait avoir des discussions séparées avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Sur http://www.voltairenet.org/ le 5 juin 2010