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vendredi 29 avril 2011

Le Kazakhstan et la Chine s'engagent à renforcer les liens en matière de sécurité

La Chine et le Kazakhstan ont convenu jeudi à Astana d'approfondir la coopération en matière de sécurité.

Le Premier ministre kazakh Karim Massimov a rencontré le conseiller d'Etat chinois Meng Jianzhu, en marge de la conférence des ministres de l'Intérieur des Etats membres de l'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS).

Faisant l'éloge du développement des relations sino-kazakhes, M. Massimov a indiqué que des résultats fructueux ont été réalisés dans les contacts entre les deux pays proches par la coopération pragmatique dans divers domaines.

Le Kazakhstan et la Chine entretiennent une bonne coopération dans l'application de la loi et la sécurité dans le cadre de l'OCS, a déclaré M. Massimov.

M. Meng a fait écho aux propos Massimov, en disant que les relations Chine-Kazakhstan se trouvaient dans la meilleure période de l'histoire, avec l'approfondissement de la confiance politique et la coopération pragmatique élargie.

Les deux pays luttent conjointement contre "les trois maux" - que sont : le terrorisme, l'extrémisme et le séparatisme - la criminalité transnationale organisée et le trafic de drogue, a déclaré M. Meng.

Sur http://french.peopledaily.com.cn le 29 avril 2011

jeudi 28 avril 2011

Succès au parc des technologies nucléaires kazakh

Les nouvelles technologies sont en train de naître au Parc des technologies nucléaires de Kourtchatov, Kazakhstan - qui regroupe des laboratoires et des installations expérimentales.

L'idée de créer un tel parc à Kurchatov – ancien centre névralgique et secret du programme d'essais nucléaires soviétiques à proximité du site d'essais nucléaires de Semipalatinsk - a été proposée en 2003.

Le parc a été créé en 2005 et est aujourd'hui considéré comme un projet visionnaire avec un très bel avenir. L'innovation et la création d'entreprises à partenaires étrangers sont ses objectifs principaux.

Les sociétés du Parc - utilisant des accélérateurs d'électrons industriels - ont créé une gamme de produits dont la plupart sont conçus pour l'irradiation, et peuvent aussi être utilisé pour tuer les bactéries et améliorer les propriétés mécaniques, thermiques et chimiques des produits à base de polymères.

La plupart des entreprises ont déjà certifié de nombreux produits manufacturés, participent aux appels d'offres des marchés publics, la majorité ayant déjà trouvé des clients importants.

Durant ces cinq années d'existence, le Parc des technologies nucléaires a mis en place une infrastructure moderne - ce qui apporte aujourd'hui un retour sur l'investissement de l'État pour le développement.

TÉMOIGNAGES

Selon Dmitry Boltovskiy, directeur de la joint-venture russo-kasakhe, KazFoam, créée en 2009 au sein du Parc: « Une infrastructure moderne, un personnel hautement qualifié et des possibilités d'investissement ont permis à notre entreprise de rapidement s'établir comme la première production du Kazakhstan de polyéthylène expansé réticulé réunissant toutes les normes internationales de qualité ... Je crois que le Parc de technologies nucléaires est une plate-forme efficace pour le développement d'entreprises innovantes et high-tech au Kazakhstan ".

Sergueï Kotov, directeur technique de la joint-venture kazakho-ukrainienne, Dempurg-PNT: "un vrai business se met en place ici et il y a plusieurs raisons à cela ... Le financement, par exemple est apporté à pratiquement tous les projets dès qu'est prouvé leur viabilité ... A trois heures de route de là existent deux puissants centres industriels - Pavlodar et Oust-Kamenogorsk, ainsi que la ville de Semey (ex-Semipalatinsk) à 130 kilomètres. En outre, il faut noter la modernité du Parc qui est adapté pour accueillir des installations de différentes tailles. Le coût du loyer est nettement inférieur à celui d'autres établissements. Sur la base de ces facteurs, il est clair que le Parc de Kourtchatov est le bon endroit pour commencer son activité de production."

Aliya Sarsenbayeva, directeur général de la joint-venture russo-kazakhe, Xsenon : «Le Parc est une jeune entrepris. Il a rassemblé environ dix entreprises qui non seulement ont réussi à produire de nouveaux matériaux, mais qui sont en plus devenu rentable ... En outre, en décembre 2010, le parc a reçu un certificat de conformité à la norme ISO 9001:2008 (7510070395 numéro d'enregistrement). Le certificat atteste la conformité des travaux réalisés dans le domaine de la recherche, de l'analyse et de la sélection des projets innovants selon les critères de qualité internationaux.

Daniyar Dzhumatayev, directeur de la joint-venture russo-kazakhe MunayGazIzolyatsiya: "Grâce à une gestion efficace et coordonnée du travail des employés du Parc, notre marque est connue non seulement au Kazakhstan, mais aussi au-delà de nos frontières. En règle générale, beaucoup il est possible de dire beaucoup de choses sur les bonnes relations extérieures du Parc, mais les réactions positives des participants à la conférence internationale des technologies innovatrices « Réalité et perspectives », qui s'est tenue le 20-23 Septembre 2010, parle pour elles-mêmes."

Zarina Dautova, comptable pour la joint-venture Kazakho-coréenne NuTech Kaz-Kor : «Le Parc de technologies nucléaires à mis en œuvre avec succès et rapidement des technologies innovantes, ce qui, a ouvert la voie à la promotion de la science et des affaires au Kazakhstan."

Pour de plus amples renseignements vous pouvez visiter http://pnt.kz/eng/greeting1.html

Communiqué de www.kazakhstanlive.com du 28 avril 2011


mercredi 27 avril 2011

Pays de la Caspienne: coopération imperméable aux facteurs extérieurs

BAKOU, 27 avril - RIA Novosti

Aucun facteur extérieur n'est à même d'affecter l'esprit de coopération entre les pays riverains de la Caspienne, a estimé mercredi à Bakou Mohammad Mehdi Akhondzadeh, représentant spécial du président iranien pour les questions la concernant.

"Je pense qu'il n'existe pas de facteurs extérieurs qui puissent affecter l'esprit de coopération qui s'est instauré entre les pays riverains de la Caspienne", a-t-il déclaré devant les journalistes à l'issue de la 28e réunion du groupe de travail des chefs adjoints de diplomatie des pays riverains (Azerbaïdjan, Iran, Kazakhstan, Russie et Turkménistan).

Et d'ajouter que l'Iran "aspirait à développer ses relations avec tous les pays riverains afin que les biens de la Caspienne profitent à l'ensemble des habitants de la région".

"Nous estimons que les destinées des peuples habitant les côtes de la Caspienne sont liées, raison pour laquelle nous la surnommons mer de l'amitié et de la paix", a conclu le diplomate.

Caspienne: pas de course aux armements entre pays riverains

BAKOU, 27 avril - RIA Novosti

Les pays riverains de la mer Caspienne n'ont pas l'intention de lancer une course aux armements, a annoncé mercredi aux journalistes l'émissaire du président russe pour la délimitation de la Caspienne, Alexandre Golovine.

"Les problèmes d'activité militaire sont des sujets à débattre, la mer Caspienne devant toutefois rester une mer d'amitié et de coopération (…). Pas un seul pays de la région n'a l'intention de lancer une course aux armements dans la Caspienne", a déclaré le diplomate à Bakou au terme de la 28e réunion du groupe de travail des pays riverains de la mer Caspienne (Azerbaïdjan, Iran, Kazakhstan, Russie et Turkménistan).

"Ce n'est pas à cela que nous devons dépenser nos ressources. Nous avons d'autres priorités beaucoup plus importantes", a ajouté le diplomate russe.

De son côté, le vice-ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Khalaf Khalafov, a indiqué que la présence militaire dans la mer Caspienne était "un problème très important" sur lequel "les approches différaient".

"On pense à la démilitarisation de la Caspienne, et on envisage aussi la réglementation de la présence militaire. Ce problème n'est pas simple du tout, il a plusieurs aspects. Toutefois, tous les pays (riverains de la mer Caspienne) sont unanimes: la mer Caspienne doit rester une mer d'amitié, de bon voisinage et de paix", a déclaré le vice-ministre azerbaïdjanais.

Ecologie: le Kazakhstan condamne un groupe contrôlé par Chevron à une amende

ASTANA - La justice kazakhe a condamné la coentreprise TengizChevroil (TCO), contrôlée à 50% par l'américain Chevron, à payer une amende de plus de 1,7 milliard de tenge (8 millions d'euros) pour pollution, a rapporté mercredi l'agence Interfax.

Le groupe est accusé d'avoir provoqué en juin 2010 un rejet de substances polluantes dans l'environnement, en arrêtant la production sur les chaînes d'une de ses usines, a indiqué le procureur de la région d'Atyrau (ouest du Kazakhstan), Archat Taïtoulline, cité par Interfax.

TCO --dont le reste du capital est détenu par l'américain ExxonMobil (25%), le kazakh Kazmunaigaz (20%), et le russe Lukarco (5)%-- exploite le gigantesque gisement de Tengiz, dans l'ouest du pays, dont les réserves sont estimées entre 6 et 9 milliards de barils de brut.

Le consortium est régulièrement dans le collimateur de la justice kazakhe. Il a notamment été plusieurs fois accusé de non-respect de l'environnement et condamné à payer des amendes. Par ailleurs, en juillet 2010, des poursuites pour fraude ont été lancées à son encontre.

Sur www.romandie.com le 27 avril 2011

mardi 26 avril 2011

Les sacrifiés du nucléaire

Né en 1979, Berik Sysdikow est «l'homme sans visage».
Il tient son neveu sur ses genoux.
Photo Meinrad Schade

Vingt-cinq ans après la catastrophe de Tchernobyl, la Russie, l'Ukraine et la Biélorussie comptent morts, handicapés et malades. Au Kazakhstan, théâtre de 40 ans d'essais nucléaires russes, les victimes sont légion. Un photographe suisse est allé à leur rencontre.

On l'appelle«l'homme sans visage», mais sa figure est devenue emblématique. Il s'appelle Berik, a 32 ans. Sa face déformée est le témoin des ravages que peut causer le nucléaire. Alors qu'on se souvient aujourd'hui, vingt-cinq ans après ce funeste 26 avril 1986, de la catastrophe de Tchernobyl, ce jeune Kazakh rappelle tous les jours au monde un autre drame: celui des essais nucléaires russes.

Dans le Semipalatinsk, au nord-est du Kazakhstan, les Soviétiques ont durant quarante ans effectué des tests de bombes nucléaires. Quelque 456 explosions atomiques, dont 125 en plein air, ont eu lieu dans cette région entre 1949 et 1989. Une parcelle de steppe de 18 000 km2 en forme de polygone sur lequel les militaires russes ont observé l'effet du souffle atomique sur des maisons, du matériel militaire, tanks, avions, et sur des animaux. Les populations locales ont parfois, mais pas toujours, été évacuées. Mais souvent les paysans revenaient la nuit pour traire leurs bêtes. Le résultat? Un taux de cancer deux fois plus élevé que la moyenne, des nouveaunés difformes, des mutations génétiques, des malformations… Le site a été fermé en 1991 par le gouvernement kazakh, mais, comme il n'est pas clôturé, les habitants y envoient encore paître leurs troupeaux.


2500 FOIS HIROSHIMA

La mère de Berik gardait 700 moutons du sovkhoze de Snamenka avec son mari, dormait dehors dans une yourte avec les enfants, a-t-elle raconté au photographe alémanique Meinrad Schade, auteur des clichés que publie aujourd'hui L'illustré. Deux fois, elle a de ses yeux vu un champignon atomique.

Le premier essai nucléaire russe eut lieu sur le polygone le 29 août 1949. Une bombe de 22 kilotonnes, soit plus que Fat Boy (21 kt), la bombe A qui explosa sur Nagasaki pendant la Deuxième Guerre mondiale.

En 1953, les Soviétiques testèrent la première bombe thermonucléaire et, en 1959, la première bombe à hydrogène de la planète. Un engin inventé par le célèbre physicien russe Andreï Sakharov. En tout, les engins nucléaires explosés dans cette région du Kazakhstan équivalent à 2500 fois la bombe de Hiroshima. Une catastrophe«cent fois pire que Tchernobyl», a estimé Nursultan Nazarbaëv, le président kazakh, jugeant à près de deux millions d'individus la population touchée par les retombées radioactives. Même l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dont l'objectif statutaire est«d'encourager et de faciliter le développement et l'utilisation pratique de l'énergie atomique à des fins pacifiques», et plutôt habituée à minimiser les effets négatifs du nucléaire (elle ne comptait officiellement que 47 morts et 4000 victimes potentielles de Tchernobyl en 2005), a reconnu que le site de Semipalatinsk présentait de graves risques pour la santé.

Opérées deux fois en Italie et en Allemagne grâce à la générosité de donateurs européens, les excroissances tumorales du visage de Berik repoussent sans cesse. Dans les hôpitaux de Semipalatinsk, on ne compte plus les cas de cancer du côlon, des ovaires, des reins, de la peau, de la thyroïde, les leucémies, les maladies du coeur, les maladies respiratoires… Le père de Berik a d'ailleurs lui aussi succombé à un cancer. Dans le village de Karaul, à 150 km du plan de tir du polygone, les Soviétiques ont volontairement laissé 50 habitants sur place en 1959, les obligeant même à rester dehors. Des tests et prélèvements ont été ensuite réalisés sur ces gens traités comme des cobayes humains. Tous, sauf trois, sont décédés à brève échéance. Longtemps le site a été tenu secret. La ville de Kurchatov, bâtie par les militaires sur le polygone, était une ville interdite, classée secret-défense. En 1965, un essai souterrain creusa un énorme cratère de plus de 400 mètres de large et 100 de profondeur: le lac Chagan était né, rapidement dénommé le lac atomique. Les Russes testaient l'utilisation de bombes nucléaires pour creuser canaux et ports. Aujourd'hui, encore, ses rives sont radioactives, pourtant des troupeaux y paissent.


CYNIQUE RÉALITÉ

Car les Etats ont longtemps minimisé les effets néfastes des explosions nucléaires. Et les Russes ne sont de loin pas les seuls à avoir effectué des essais. Selon les données officielles de l'ONU, les Etats-Unis en ont réalisé 1032, notamment dans le désert du Nevada et sur les îles Marshall, dans le Pacifique. La Russie 715, la France 210, le Royaume-Uni 45, la Chine 45, l'Inde et le Pakistan 5 et la Corée du Nord 2.

A la fin des années 70 déjà, aux Etats-Unis, un cancérologue de l'Utah montrait que les cas de leucémie des enfants nés entre 1951 et 1958 avaient crû de 40% dans l'Etat mormon et plus que triplé dans la région frontière avec le Nevada. En 1954, les Américains font exploser Castle Bravo au-dessus de l'atoll de Bikini, dans les îles Marshall, dans le Pacifique, la plus grosse bombe de tout le programme d'essais américain. L'énergie libérée est 1000 fois plus puissante que l'explosion de Hiroshima. L'atoll voisin de Rongelap n'est évacué que deux jours plus tard. Les militaires parlent d'abord«d'oubli», mais l'ouverture des archives par Clinton en 1994 révèle une bien plus cynique réalité. Les habitants ont été laissés sur place sciemment à fin d'études.«L'habitat des insulaires nous permettra de recueillir des données écologiques très utiles sur les effets des radiations. Nous pourrons suivre les divers radio-isotopes du sol à la chaîne alimentaire jusque dans l'être humain, où nous étudierons leur distribution dans les tissus et les organes…» lit-on dans un rapport de recherche. Evacués fortement irradiés en 1954, les habitants retournent sur leur île contaminée trois ans plus tard. Le résultat, là encore, est dramatique. Des enfants naissent difformes, les maladies se multiplient. Entre 1984 et 1994, le taux de cancers du poumon des îles Marshall est plus de trois fois supérieur à celui des Etats-Unis, les cancers du cerveau six fois plus nombreux, et le cancer du foie quinze fois plus fréquent chez les hommes et quarante fois chez les femmes.


CANCERS RECORDS

Des chiffres vertigineux que l'on retrouve aussi près de l'atoll de Mururoa, site des essais nucléaires français entre 1966 et 1996. Ainsi, une étude publiée en 2010 dans l'International Journal of Cancer montre que la Polynésie française a le taux de cancer de la thyroïde et de leucémie myéloïde chez les femmes le plus élevé du monde. Le taux est quasiment deux fois plus haut que le deuxième sur la liste, près de vingt fois plus élevé qu'en Belgique.

Reste que les Etats ont de la peine à reconnaître leur responsabilité, même si les Etats-Unis ont créé, en 1990, le Radiation Exposure Compensation Act, une loi censée dédommager les victimes des essais dans le Nevada. La France, face aux évidences, a suivi le mouvement à contrecoeur en 2010 seulement avec la loi Morin sur la reconnaissance et l'indemnisation des victimes des essais nucléaires.«Le lien de causalité entre rayonnement et cancer est aujourd'hui clairement établi, largement référencé, remarque le professeur Christine Bouchardy, responsable du registre des tumeurs à Genève, mais il y a une volonté délibérée des Etats d'ignorer ce facteur de risques.»

Même dans le cas plus récent de l'accident de Tchernobyl, les gouvernements peinent à reconnaître les effets du nucléaire. On se souvient du nuage radioactif qui, selon les autorités de l'Hexagone, avait mystérieusement évité la France, ou le bilan officiel de la catastrophe bloqué à 47 décès. Même le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, que l'on ne peut certainement pas taxer d'extrémiste, relevait en 2001 qu'«au moins trois millions d'enfants ont besoin d'un traitement médical, et ce n'est qu'en 2016 au plus tôt que l'on connaîtra le nombre de personnes susceptibles de développer de graves problèmes de santé.» Les 94% des 800 000 liquidateurs chargés du nettoyage de la centrale de Tchernobyl sont malades, plus de 120 000 déjà décédés, un million de personnes seraient mortes de par le monde des suites de la catastrophe, selon une étude publiée par l'Académie des sciences de New York en 2010. Et l'on ne sait pas encore ce que les mutations génétiques réservent.

Berik est aveugle. Maksh Ishakova, 77 ans, aussi. Sa dernière image fut un champignon nucléaire sur le polygone de Semipalatinsk en 1953. Mais que dire de l'aveuglement des nations? Parlera-t-on bientôt des mutants de Tchernobyl? Des damnés de Fukushima? Aveugles, nous le sommes autant que Berik.

Par Frédéric Vassaux le 26 avril 2011, sur www.illustre.ch

lundi 25 avril 2011

Xi Jinping rencontre plusieurs responsables militaires de l'OCS

Xi Jinping, vice-président chinois et vice-président de la Commission militaire centrale de la République Populaire de Chine, a rencontré ce lundi matin à Shanghai les participants à la réunion des officiers militaires de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Etaient présents le président du Comité des chefs d'états-major du Kazakhstan, le général Saken Zhasuzakov ; le chef d'état-major général du Kirghizistan, le colonel Taalaybek Omuraliev ; le chef d'état-major général de Russie, le général Nikolay Makarov ; le chef d'état-major général du Tadjikistan, le général de corps d'armée Ramil Nadyrov ; ou encore le vice-ministre de la Défense nationale d'Ouzbékistan, le général de division Rustam Niyazov, entre autres.

Au cours de cet entretien, Xi Jinping a indiqué que la coopération en matière de défense et dans les secteurs de la sécurité a obtenu des résultats spectaculaires depuis la création de l'OCS. Face aux défis, les forces armées des pays membres de l'OCS sont en étroite coopération, produisent une nouvelle conception des relations entre états, et apportent une contribution remarquable pour la sécurité et le développement régionaux. « La Chine attache une grande importance à la communication et la coopération en matière de défense dans les secteurs de la sécurité dans le cadre de l'OCS. En respectant les accords de l'OCS et les consensus entre chefs d'Etat, nous promouvons des coopérations concrètes basées sur la confiance mutuelle et les bénéfices réciproques, et améliorons la capacité de lutter contre les « trois forces » (le séparatisme, le terrorisme et l'extrémisme, NDLR) et de nouvelles menaces. Nous oeuvrons ensemble avec toutes les parties pour un environnement pacifique et stable pour le développement de chaque pays » a déclaré Xi Jinping.

Tous les officiers militaires de l'OCS présents à cette réunion ont affiché leur volonté d'approfondir leur coopération et de contribuer au développement dans les secteurs de la sécurité.

Sur http://french.cri.cn le 25 avril 2011

vendredi 22 avril 2011

Déçu par l'Occident, l'Ouzbékistan se tourne vers la Chine

L'Ouzbékistan a décidé d'ouvrir son économie et ses ressources minières à la Chine plutôt qu'aux pays occidentaux, prompts à la critique sur les droits de l'homme et la démocratie, a déclaré vendredi un membre du gouvernement ouzbèke.
"Nous avons besoin d'un marché fiable pour nos matières premières, où personne ne fera de remarques politiques désobligeantes, et qui paiera au prix mondiaux du marché", a dit Rustam Azimov, premier vice-Premier ministre ouzbèke, lors d'une conférence de presse.

Ces déclarations interviennent alors que l'Ouzbékistan et la Chine ont conclu une série de contrats, parmi lesquels des projets d'investissement d'une valeur de 5 milliards de dollars, lors de la visite en début de semaine du président Islam Karimov à Pékin.
Les documents prévoient aussi la construction d'un troisième tube sur le gazoduc déjà en exploitation Turkménistan-Chine, qui traverse l'Ouzbékistan et le Kazakhstan, ce qui devrait porter le volume de gaz vendu à la Chine à 55 milliards de m3 par an.
Alors qu'il vend à la Chine de l'uranium, des métaux non-ferreux, du coton et du gaz, l'Ouzbékistan obtiendra en échange des technologies pour moderniser ses infrastructures vétustes et construire de nouvelles usines, selon M. Azimov.

A l'inverse, les pays de l'Union européenne n'offrent pas de telles opportunités et "il y a eu des tentatives de certains d'entre eux de faire chanter l'Ouzbékistan (...) et d'imposer des sanctions", a-t-il ajouté. Les relations avec l'Union européenne (UE) se sont tendues après le massacre d'Andijan (est) en mai 2005, qui a conduit Bruxelles à imposer des sanctions, levées unilatéralement en 2009.
Tachkent ne coopèrera pas avec "l'UE en général, mais avec certains pays de l'UE qui respectent l'Ouzbékistan sur une base bilatérale", citant notamment l'Allemagne.

"L'UE doit comprendre que l'époque du 'professeur et de l'élève' est révolue", a ajouté M. Azimov.
Sur www.lesechos.fr le 22 avril 2011

Quel est le navigateur le plus utilisé selon les pays ?

Il y a quelque chose de politique dans l'utilisation des navigateurs et leur répartition géographique. Ce qu'on ne peut pas percevoir avec les chiffres habituels de part de marché, mais que les savantes cartes de BrowserRank permettent d'éclairer. Les chiffres provenant de StatsCounter.

Ainsi vous doutiez-vous qu'Opera était le navigateur le plus utilisé dans certains pays ? Bon au Kazakhstan, en Géorgie, Ukraine et en Biélorussie, mais quand même ! Chrome a également connu un démarrage fulgurant dans certains pays ; Tunisie, Arménie et Philippines, où il se rapproche des 50 % de parts de marché, alors qu'il peine à atteindre les 15 % en Occident. Il est également intéressant de voir que quasi-tout l'ancien bloc soviétique est passé majoritairement sous Firefox, faut-il y voir une réminiscence de la haine du grand capital ?
Il en est de même que l'Asie du Sud-Ouest, à quelques exceptions près, dont celle notable de la Chine où étonnamment domine IE.


Côté navigateur mobile, la disparité géographique a plutôt une cause sociale. Les anciens parcs mobiles bon marché sous Symbian qui dominent encore largement poussent en avant Opera Mobile et le navigateur propriétaire de Nokia. Et quasi-uniformément sur les continents africain, asiatique et d'Amerique du Sud. En Europe, on voit que la fulgurante progression d'Android qui domine déjà aux Etats-Unis est freinée par une belle résistance d'Apple. A suivre dans les mois qui viennent, mais si la tendance actuelle se poursuit, la carte ci-dessous se colorera progressivement de rose.
Si vous êtes un amateur de chiffres, BrowserRank met ses cartes à jour toutes les semaines ! Avec en colonne droite la description bien pratique des évolutions. Un site qui mérite de figurer parmi vos favoris.
Par Pierric Marissal sur www.commentcamarche.net le 22 avril 2011

Réunion des officiers militaires de l'OCS à Shanghai

Des officiers militaires des pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) se réuniront à Shanghai le 25 avril pour examiner les moyens de coopération de l'OCS en matière de défense et dans les secteurs de la sécurité.

Des sources du Bureau de l'Information du ministère chinois de la Défense nationale ont révélé vendredi que les chefs des Forces armées des pays membres de l'OCS feront le bilan des expériences de la coopération passée et exploreront d'autres voies pour la coopération future.

Cette réunion, la première du genre depuis la création de l'OCS il y a 10 ans, est un événement important pour la défense et la coopération sur la sécurité de l'OCS cette année.

De plus, cette réunion permettra de faire respecter les accords passés lors du dernier sommet de l'OCS à Tachkent, capitale de l'Ouzbékistan.

Fondée en 2001, l'OCS compte aujourd'hui six pays membres, qui sont la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.

Sur http://french.cri.cn le 22 avril 2011

mercredi 20 avril 2011

Le président vante le multiculturalisme de son pays

"En vingt ans d'indépendance, les Kazakhs ont réussi à construire une maison commune dont les portes sont ouvertes à tous nos amis du monde entier", a déclaré le président Noursoultan Nazarbaev lors du XVIIe Congrès de l'Assemblée du peuple du Kazakhstan, qui avait pour thème "Kazakhstan indépendant : vingt ans de paix, de concorde et de construction", rapporte en une le quotidien kazakh Express-K.

Au pouvoir depuis l'indépendance de cette ex-république soviétique d'Asie centrale, en 1991, et réélu le 3 avril pour un quatrième mandat, le chef de l'Etat est particulièrement fier de la réussite du melting-pot à la kazakhe. "De nombreux compatriotes [non Kazakhs ethniques] qui avaient quitté notre pays reviennent. Ainsi, depuis cinq ans, 44 000 Russes et 5 000 Allemands sont rentrés au Kazakhstan, seul pays au monde qui voit coexister pacifiquement les chrétiens, les musulmans, les bouddhistes et les juifs. Paix et concorde dans notre société, tels sont les piliers du modèle interethnique kazakh."

Selon l'expert russe Serguei Jarikhine, s'il est encore trop tôt de parler de retour massif d'émigrés kazakhs, "c'est un pays assez tolérant envers la population russe [qui représente 23 % de la population totale]". Selon le site East Time, un tiers des écoles kazakhes enseignent en langue russe et "plus de 100 écoles dispensent des cours dans 22 langues, dont l'ouzbek, le tadjik, l'ukrainien et le ouïgour".
Sur www.courrierinternational.com le 20 avril 2011

Appréciation du Tengué en vue

La banque centrale du Kazakhstan a décidé de suivre l'exemple russe, considérant que la politique monétaire mise en oeuvre pour lutter contre l'inflation n'a pas été suffisamment efficace jusqu'à présent. Il semblerait que le gouverneur de la banque centrale souhaite laisser le tengue s'apprécier sur le marché des changes, faisant le pari que l'inflation ne va pas automatiquement augmenter dans la foulée. Il s'appuie sur l'exemple du rouble russe. Constatant l'échec relatif des achats de devises sur le marché Forex, la banque centrale pourrait, selon le groupe ING Groep NV, laisser le tengue s'apprécier de plus de 7.7% sur un an.
Par Chistopher Dembik sur www.forex.fr le 20 avril 2011

7e forum économique du monde islamique à Astana

Un Forum Economique du Monde Islamique (FEMI) de trois jours aura lieu à Astana du 6 au 9 juin 2011.

Souvent appelé le «Davos islamique », ce Forum est un événement annuel auquel participent des décideurs internationaux, des universitaires, des dirigeants du monde entier et des hommes d'affaires.

La sixième session du Forum s'est tenue en Malaisie en mai 2010, et rassembla près de 2 567 représentants de 67 nations.

Le septième forum - le premier en Asie centrale - aura pour thème "mondialiser la croissance: communication, concurrence, collaboration". Son objectif est d'inciter les pays tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du monde musulman à augmenter leur indépendance économique grâce à un dialogue transparent et des partenariats stratégiques internationaux.

Plus de 150 éminents conférenciers locaux et étrangers seront présents. Les débats seront menés par des fonctionnaires du gouvernement et des représentants d'entreprises.

Un des principaux objectifs est d'attirer des investissements dans les pays membres de l'OCI, en encourageant l'innovation et l'échange d'expérience dans le monde de la finance islamique et les pratiques commerciales halal.


Informations générales

Le FEMI est le principal sommet économique annuel des Etats membres de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI).

A l'initiative du gouvernement de la Malaisie, le FEMI a été imaginé comme une sorte de "Forum de Davos dans le cadre de l'OCI". L'objectif principal du Forum est de mener un débat large et inclusif sur le développement économique et géopolitique des pays musulmans, leur rôle dans l'économie mondiale, les perspectives pour le développement de nouveaux marchés, mais aussi sur comment faciliter l'attraction de capitaux des grands investisseurs étrangers dans l'économie des pays membres de l'OCI.

Le forum s'organise sous la forme de sessions plénières, d'ateliers, d'expositions, de présentations de projets d'investissement, de réunions d'affaires et de négociations entre présidents, chefs de gouvernements de divers pays, dirigeants et représentants d'organisations internationales, hommes d'affaires, experts, universitaires et personnalités publiques.

La Fondation FEMI a été créée le 6 mars 2006 pour institutionnaliser le Forum économique du monde islamique. La Fondation à pour mission d'organiser les forums annuel et régional, de mettre en œuvre les programmes établis lors de ces forums. Un Groupe consultatif international a également été créé pour fournir l'orientation stratégique du Forum et de ses programmes connexes.

En juillet 2008, la Fondation a créé son propre secrétariat permanent, situé à Kuala Lumpur (Malaisie).

Le directeur du Forum est le président du WIEF Tun Musa bin Hitam, le Secrétaire général du WIEF étant Tan Sri Ahmad Fuzi Abdul Razak.

La langue de travail du Forum est l'anglais.

Six FEMI ont déjà eu lieu :

1. Le premier Forum inaugural a eu lieu les 1-3 octobre 2005, à Kuala Lumpur (Malaisie). Il avait pour thème «Construire de nouvelles alliances pour le développement et le progrès»

2. Le deuxième Forum a eu lieu les 5-7 novembre 2006 à Islamabad (République islamique du Pakistan). Le thème était "Libérer le potentiel des marchés émergents"

3. Le troisième Forum organisé sur le thème «Défis mondiaux - Partenariats Innovants", a eu lieu les 27-29 mai 2007 à Kuala Lumpur (Malaisie)

4. Le quatrième Forum dont le thème était "les pays islamiques: partenaires du développement mondial" a eu lieu du 28 avril au 1 mai 2008 au Koweït (République de Koweït)

5. Le cinquième Forum a eu lieu à Jakarta (Indonésie) les 1-4 mars 2009 autour du thème "l'alimentation mondiale et la sécurité énergétique"

6. Le sixième Forum a eu lieu les 18-20 mai 2010 à Kuala Lumpur (Malaisie) pour réfléchir "Préparatifs pour la reprise économique future".

Communiqué de www.kazakhstanlive.com du 20 avril 2011

mardi 19 avril 2011

Le Kazakhstan fait de réel progrès vers la démocratie

Il est temps de répondre aux détracteurs des récentes élections présidentielles au Kazakhstan et à leurs accusations injustes et illégitimes à savoir que la nation d'Asie Centrale n'a pas réussi à faire de réels progrès vers la démocratie.

Le Président Noursoultan Nazarbaïev a été réélu, le 3 avril dernier, par une majorité écrasante pour un nouveau mandat de cinq ans. Le niveau de soutien reflète presque exactement ce qu'avaient montré les sondages – la satisfaction exprimée par l'électorat du leadership de Nazarbaïev. Par exemple, un sondage effectué en février par l'International Republican Institute/National Endowment for Democracy a montré que 90 % du peuple kazakhstanais approuve la manière dont Nazarbaïev effectue son travail.

Pourtant, certaines personnes ont estimé que les élections étaient dépourvues d'une réelle liberté de choix. D'autres ont affirmé que les élections ont été précipitées afin d'assurer la victoire Nazarbaïev. Aucune de ces affirmations ne correspond à la vérité.

Le Kazakhstan fait de grands progrès dans le sens de la démocratie et le Président Nazarbaïev mène la charge. Plutôt que d'approuver un référendum national qui aurait prolongé son mandat jusqu'en 2020 (comme un groupe important d'électeurs l'avait proposé), il a choisi de déclencher des élections anticipées, deux ans avant l'expiration de son mandat en cours. Il l'a fait au nom de la démocratie et il doit être doté d'un crédit pour l'avoir fait.

Nazarbaïev a invité des observateurs internationaux pour superviser le scrutin. Ces observateurs ont été appelés à donner leur propre opinion sur le degré de liberté, d'équité et de transparence de ces élections. Ils ont été invités à voir par leurs propres yeux que le Kazakhstan n'est plus une nation de la répression, mais celle qui est attachée aux principes démocratiques. Certains observateurs ont trouvé des preuves substantielles de cela. D'autres non.

La nation et son président sont traités injustement lorsque la presse ne mentionne même pas que certains observateurs ont été enthousiasmés par les progrès que le Kazakhstan a réalisés.

Durant son mandat, N.Nazarbaïev a dirigé les efforts pour aller vers un système plus libre et plus ouvert de gouvernance. Après les élections de 2004 et 2005, de nouveaux projets de la réforme politique ont été méticuleusement mis au point et largement débattus. Parmi les changements proposés: un rôle accru du Parlement, de nouveaux partis politiques, des médias libres et un système judiciaire efficace et transparent.

Puis, en 2007, d'importantes réformes constitutionnelles ont été annoncées, y compris l'élection de nouveaux partis politiques au Parlement. Cela a ouvert un nouveau chapitre dans la quête permanente du Kazakhstan pour la démocratie.

Des progrès peuvent être lents et le changement arrive rarement du jour au lendemain. En effet, le Kazakhstan a du travail à faire car il s'avance vers la pleine démocratie. Il y a à peine 20 ans, le Kazakhstan est sorti indépendant de l'Union soviétique et il a encore quelques étapes à suivre pour atteindre le niveau que les démocraties matures ont atteint ailleurs dans le monde.

Mais, dans sa courte histoire, en tant que nation indépendante, le gouvernement du Kazakhstan a accordé un degré extraordinaire de la liberté politique à son peuple. Nous pensons qu'il a une réputation enviable.

Grâce, dans une large mesure, à la stabilité de son gouvernement, le Kazakhstan a connu la prospérité et une croissance économique remarquable. Il a des frontières pacifiques avec ses voisins et de solides alliances avec la Russie, la Chine, les États-Unis et l'Europe. Il a largement

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privatisé son économie, ses citoyens ont des droits de propriété solides et ses exportations de pétrole sont en hausse. Depuis l'indépendance, son PIB a augmenté de plus de douze fois.

Le Kazakhstan a ouvert des possibilités économiques pour la classe moyenne. Il a créé une culture de la coexistence et de l'unité, a amélioré ses relations avec les médias et a renforcé ses processus électoraux. Il a approuvé de nouvelles lois en 2009 sur les médias et les élections afin de créer une plus grande liberté et un gouvernement plus ouvert et participatif.

La nation a accompli beaucoup de choses ces dernières années et a créé les bases d'une société civile dynamique. Elle a subi des critiques sans fondement de violations des droits de l'homme. Les détracteurs ont absolument tort quand ils affirment que le gouvernement a utilisé les juridictions pénales pour punir les leaders de l'opposition.

Prenons l'exemple du défenseur des droits de l'homme Yevgueniy Jovtis, qui a été emprisonné après un procès devant jury pour avoir tué un citoyen kazakh avec sa voiture. La sentence a été dans la moyenne nationale pour les incidents de ce genre.

Le chef du parti d'opposition Altynbek Sarsenbayev a été assassiné par les coupables qui ont été traduits en justice et purgent maintenant leur peine en prison. L'idée que cette mort tragique a été conçue pour réprimer la dissidence politique contredit les faits.

En outre, la mystérieuse disparition de l'éditeur du journal indépendant de Daniyar Moldashev a été annoncée par les journaux du monde entier, mais l'idée que son évasion était liée à l'élection présidentielle est au mieux une conjecture. Il y a juste quelques jours, sa famille a annoncé qu'il avait été retrouvé sain et sauf, caché à Minsk, en Biélorussie, pour une raison quelconque.

En dépit d'accusations à l'effet contraire, les Kazakhstanais ont écouté les militants des droits de l'homme et ont intégré leurs idées dans leurs lois.

Et les réformes vont se poursuivre.

Lorsque le Président Nazarbaïev a prêté serment le 8 avril, il a déclaré qu'il voyait le Kazakhstan en tant que « nation moderne et forte, un partenaire égal des puissances avancées ». Il a également réitéré son engagement à une «économie ouverte et une démocratie à part entière » et a dit qu'il poursuivrait le système de freins et contrepoids au gouvernement par «l'élargissement des pouvoirs du Parlement et l'augmentation des responsabilités du gouvernement ».

Le Kazakhstan a fait de réels progrès ces dernières années vers une démocratie stable et complète. Cela peut et doit être fait. Nazarbaïev a promis de passer les cinq prochaines années à essayer de s'y rendre et il faut lui donner la possibilité de l'assurer.

Encourager la démocratie est beaucoup mieux que de critiquer les mesures souvent douloureuses le long du chemin.

Erlan Idrissov, Ambassadeur du Kazakhstan aux États-Unis
Article original
Publié en anglais, le 19 avril 2011, sur http://thehill.com

lundi 18 avril 2011

L'Inde et le Kazakhstan scellent leur coopération nucléaire

Les gouvernements du Kazakhstan et de l'Inde ont signé le 15 avril 2011 un accord de coopération dans le domaine de l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
L'accord a été scellé au cours d'une visite officielle de Manmohan Singh, Premier ministre indien, dans la capitale kazakhe Astana. Dans un communiqué commun, les deux pays s'attachent au caractère pertinent du développement de leur coopération nucléaire. Aucune autre information n'a filtré sur le contenu de l'accord.

L'Inde et le Kazakhstan ont déjà signé en janvier 2009 une déclaration d'intention ayant servi de base pour l'accord récemment conclu (E-Bulletin du 29 janvier 2009). Les deux pays avaient alors fait connaître leur intention de coopérer dans un grand nombre de domaines nucléaires, y compris l'extraction de minerai d'uranium, les exportations d'uranium et la formation des personnels.

Source: D.S./P.C. d'après World Nuclear News, 18 avril 2011
Publié le 28 avril 2011 sue www.nuklearforum.ch

Union douanière et libre-échange avec l'UE compatibles

KIEV, 18 avril - RIA Novosti

La coopération de l'Ukraine avec l'Union douanière entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan n'entravera aucunement la création d'une zone de libre-échange avec l'Union européenne, a estimé lundi le président ukrainien Viktor Ianoukovitch.

"Je suis persuadé que cette coopération n'entravera pas la création d'une zone de libre-échange avec l'UE, et contribuera même à l'avenir au processus d'intégration au sein de l'espace eurasiatique", a déclaré M.Ianoukovitch lors d'une conférence de presse conjointe avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, en visite à Kiev.

Selon le chef de l'Etat ukrainien, Kiev recherchera des formes optimales de coopération avec l'Union douanière, notamment selon la formule "3+1".

Par ailleurs, il a signalé que suite à l'adhésion de la Russie et du Kazakhstan à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), la coopération entre l'Ukraine et l'Union douanière reposerait sur les principes de l'OMC.

"Aussi bien la Russie que le Kazakhstan ne tarderont pas à intégrer l'OMC, et les relations entre nos pays reposeront alors sur les principes de l'OMC, que ce soit au niveau bilatéral qu'au niveau de la coopération de l'Ukraine avec l'Union douanière", a conclu le président ukrainien.

PJ : Union douanière Russie-Biélorussie-Kazakhstan

44.000 émigrés russes de retour au Kazakhstan

ASTANA, 18 avril - RIA Novosti

Plus de 44.000 Russes et environ 5.000 Allemands, ayant émigré par le passé du Kazakhstan, sont revenus ces cinq dernières années dans le pays pour s'y installer définitivement, a indiqué lundi le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev.

"Rien qu'au cours de ces cinq dernières années, des dizaines de milliers de nos compatriotes, qui avaient émigré pour une raison ou une autre, sont revenus chez nous. Il y a parmi eux plus de 44.000 Russes et près de 5.000 Allemands", a dit M.Nazarbaïev lors d'une session de l'Assemblée du peuple du Kazakhstan.

Et d'ajouter que "même parmi ceux qui restaient à l'étranger, beaucoup gardaient d'excellents souvenirs du pays".

Le président a constaté avec satisfaction l'aspiration grandissante des jeunes Kazakhs à maîtriser la langue nationale.

"Je me félicite du fait que dans chaque région du pays, de jeunes Kazakhs parlent couramment la langue nationale indépendamment de leur appartenance ethnique", a-t-il avoué.

Selon lui, toutes les conditions sont réunies au Kazakhstan pour que les représentants de toutes les ethnies conservent leur langue maternelle et leur culture.

Les langues de 22 ethnies sont enseignées aujourd'hui à titre de discipline indépendante dans 108 écoles. Dans 88 écoles, l'enseignement est effectué en ouzbek, tadjik, ouïgour et ukrainien. Dans 33 écoles spécialisées du pays, l'enseignement se fait en trois langues - kazakh, russe et anglais.

L'inflation pèse sur les économies d'Europe et d'Asie centrales

La hausse des prix de l'énergie et des denrées alimentaires fragilisent certaines économies d'Europe et d'Asie centrales, selon un rapport de la Banque mondiale publié le 15 avril. Les prix à la consommation des denrées alimentaires ont ainsi bondi de 27 % au Kirghizistan et de 23 % en Géorgie. Ceux de l'énergie ont grimpé de plus de 25 % en Ouzbékistan et en Moldavie. Les pays de cette zone ont enregistré en moyenne une croissance de 3 % en 2010 (contre 5,1 % au niveau mondial), après une chute de 3,8 % en 2009.

Tandis que sur la période 2005-2008, une hausse moyenne annuelle du PIB de 7 % avait conduit à une baisse du chômage et à une hausse des salaires dans la région, les analystes de la Banque mondiale craignent que l'envolée des prix de l'énergie et des denrées alimentaires ne pousse 5,3 millions de personnes à la pauvreté. Une inquiétude qui vaut principalement pour les pays à bas revenus et importateurs de pétrole, soit l'Arménie, la Géorgie, le Kirghizistan, la Moldavie et le Tadjikistan. En revanche, cette hausse des prix « représente une opportunité » pour les pays exportateurs comme l'Azerbaïdjan, la Russie et le Kazakhstan.

Sur www.lemoci.com le 18 avril 2011

Le Kazakhstan prêt à prendre la présidence de l'organisation de la conférence islamique

Astana, 18 avril 2011 - Le Kazakhstan, Président de l’OCI pour l’année 2011/2012, accueillera la 38e session de l'Organisation de la Conférence Islamique des Ministres des Affaires étrangères qui aura lieu à Astana du 28 au 30 juin prochain.

Le Kazakhstan a déjà présidé avec succès le sommet de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) en Décembre 2010 et organisé les 7è Jeux Asiatiques d'hiver en Février 2011.

L'OCI, deuxième plus grande organisation intergouvernementale au monde après les Nations Unies, regroupe 57 pays, membres de quatre continents. Elle est la voix collective du monde islamique pour la sauvegarde des intérêts des musulmans, l’incitation à la paix et à la concorde entre tous les peuples.

L'organisation a vu le jour lors du Sommet de Rabat en Septembre 1969. La première réunion de la Conférence Islamique des Ministres des Affaires étrangères a eu lieu à Jeddah en 1970, instaurant dans la ville un secrétariat permanent. Lors du 11ème Sommet islamique tenu à Dakar en Mars 2008, l'OCI a établi sa charte actuelle, qui définit ses objectifs et principes pour construire l'unité et la collaboration entre les Etats membres.

Depuis sa création, l'OCI est passée de 25 pays aux 57 états membres actuels et est aujourd'hui dédiée à la sauvegarde des valeurs islamiques, à la lutte contre la discrimination des musulmans, la protection de leurs intérêts et la résolution pacifique des différends impliquant les pays musulmans.

À la troisième session extraordinaire de la Conférence islamique à La Mecque en Décembre 2005, l'OCI a mis en place un programme d’action pour les dix années à venir. Cette initiative vise à accroître la compréhension du monde musulman et à faire progresser la recherche technologique, les réformes, l'éducation, le commerce, la transparence du gouvernement et le respect des droits de l'homme dans le monde musulman.

Les membres de l'OCI ont encouragé la présidence de l’OSCE par le Kazakhstan en 2010 ainsi que son élection au Conseil de l'OCI l’année suivante.

L’année 2010 a vu les responsables officiels et les ambassadeurs Kazakhs profiter des voyages officiels à l’étranger pour séduire et convaincre les membres influents de l’OCI que la République d’Asie Centrale ferait tout son possible pour que sa présidence soit fructueuse et bénéfique aux 57 membres.

La Présidence Kazakh est confiante et visionnaire, habituée à recevoir et organiser d’importantes manifestations internationales et à même de renforcer l’influence de l'OCI au sein des organisations internationales et en particulier avec l’OSCE.

Une des grandes priorités de la 38e session sera de promouvoir le commerce et l'investissement entre les membres. Les Ministres des Affaires étrangères réfléchiront aussi à la construction d’une organisation pour la sécurité mondiale.

Communiqué de www.kazakhstanlice.com du 18 avril 2011

vendredi 15 avril 2011

La Chine va construire une Nouvelle Route de la Soie vers l'Europe

La Chine projette la construction d'une « Nouvelle Route de la Soie » qui passera par l'Asie Centrale et se poursuivra jusqu'en Europe, facilitant ainsi le transport et le commerce. Cette route complètera une voie ferrée dite « Voie de la Soie » en projet, qui permettra aussi de favoriser les connections avec l'Europe et les pays situés entre la Chine et elle, ont confirmé reponsables et experts.

Des sources proches de l'Administration des Autoroutes du Xinjiang ont dit que la construction d'une voie express de 213 km entre Kashgar et Erkeshtam commencerait bientôt. La route devrait être mise en service en septembre 2013. Ce projet, qui devrait coûter 4,3 milliards de Yuans (660 millions de Dollars US) est décrit comme étant la première voie express à traverser le Plateau du Pamir et à offrir un accès à l'Asie Centrale.

Ju Chengzhi, Directeur du Département des Affaires Internationales au Ministère des Transports a précisé au China Daily que la voie express Kashgar-Erkeshtham qui sera bientôt construite est une section de la nouvelle ligne proposée entre l'Asie et l'Europe. Il a dit que la route, dans sa partie chinoise, commencera à Lianyungang, dans la Province du Jiangsu, dans l'Est du pays, puis se dirigera vers Xi'an, dans la Province du Shaanxi, dans le Nord-Ouest, avant d'arriver dans la Région Autonome Ouighour du Xinjiang. La route proposée passera ensuite par le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Turménistan, l'Iran et la Turquie, a t-il ajouté. « La route reliera la Chine aux principaux pays d'Asie Centrale, d'Asie de l'Ouest et l'Europe. Elle traversera les centres administratifs de ces pays, leurs villes principales et leurs zones de production de ressources », a t-il dit.

D'après M. Ju, la Chine a également proposé deux autres liaisons routières entre la Chine et l'Europe, une passant par le Kazakhstan et la Russie, et l'autre traversant le Kazakhstan via la Mer Caspienne. D'après les experts, ce sont les barrières comme les barrières techniques et les problèmes liés aux taxations et aux douanes qui font que la plupart des marchandises que la Chine exporte vers l'Europe sont transportées par mer.

Le commerce de la Chine avec les pays d'Asie Centrale a été multiplié par cinquante lors des 17 années qui ont séparé 1992 et 2008, d'après un article de Xinhua publié en 2009. D'après cet article, le volume de commerce entre la Chine et les cinq pays d'Asie Centrale se montait à 527 millions de Dollars US en 1992 ; il était de 25,2 milliards de Dollars US en 2008.

Pour faciliter les communications et le commerce, la Chine prône aussi une liaison ferroviaire qui partirait de la Région Autonome Ouighour, en Chine, puis passerait par le Tadjikistan, le Kirghizistan et l'Afghanistan avant d'arriver en Iran, d'après l'ancien Ministre Iranien des Affaires Etrangères Manouchehr Mottaki qui s'était exprimé le 15 novembre dernier. La voie ferrée serait ensuite divisée en deux routes, une menant en Turquie, et l'autre menant en Europe.

Sur http://french.peopledaily.com.cn le 15 avril 2011


Sortie au Kazakhstan d'un film sur l'enfance du président Nazarbaïev

Un film retraçant l'enfance du président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, sur la base de trois de ses livres est sorti jeudi dans les salles de cinéma de cette république d'Asie centrale, dirigée par le même homme depuis l'époque soviétique.
"Le ciel de mon enfance est un film unique de Roustem Abdrachov sur l'enfance et la jeunesse du Premier président du Kazakhstan Nazarbaïev, d'après ses livres +Ni droite, ni gauche+, +L'épicentre du monde+ et +Au centre de l'Eurasie+", indique le studio Kazakhfilm sur son site.

"Le film raconte la construction de la personnalité et du caractère du chef de la Nation, ses premiers succès, ses espoirs, des rêves qui ne se sont pas réalisés", explique encore le studio.

La bande annonce alterne les cadres d'un enfant courant dans les steppes du Kazakhstan et de M. Nazarbaïev lui-même regardant par le hublot d'un avion. Le scénario a cependant pris cependant une liberté en baptisant l'enfant Sultan, et non Noursoultan.

Le président kazakh, 70 ans qui s'est fait réélire début avril avec plus de 95% des voix, dispose déjà d'un musée à sa gloire, est inscrit dans la constitution comme le coauteur de l'hymne national et s'est fait attribué en 2010 le titre de Chef de la nation qui lui confère des pouvoirs perpétuels.
Sur www.commeaucinema.com le 15 avril 2011

jeudi 14 avril 2011

Kazakhstan: la vie du président Nursultan Nazarbaïev est portée à l'écran

ALMATY, Kazakhstan — Un film lancé jeudi au Kazakhstan présente un portrait bien lustré de la jeunesse du président Nursultan Nazarbaïev, qui la semaine dernière a été reporté au pouvoir avec un époustouflant 95 pour cent des voix.

Plusieurs observateurs internationaux estiment que le scrutin était frauduleux.

Le président Nazarbaïev ne fait que quelques apparitions rapides dans «Le ciel de mon enfance», tandis que trois acteurs l'incarnent à différentes étapes de son enfance et de son adolescence.

Le film du réalisateur Rustern Abdrashov, tourné avec un budget de 3 millions $ US, est une représentation attendrissante et étonnamment subtile de l'enfance de M. Nazarbaïev, passée au sein d'une famille de bergers dans les montagnes du sud du pays.

Le président Nazarbaïev y est présenté à la fois comme un étudiant sérieux et respectueux de ses aînés, comme un enfant espiègle qui adore se bagarrer avec ses copains et, plus tard, comme un séducteur qui fait des ravages au bar du coin.

Les détracteurs du gouvernement affirment qu'il s'agit essentiellement d'un exercice pour renforcer le culte de personnalité autour de ce président qui dirige le pays avec une main de fer depuis les années 1980, quand le Kazakhstan était encore une république soviétique.

M. Abdrashov réfute ardemment ces critiques de son oeuvre. Malgré tout, certains passages ont fait sourire lors des premiers visionnements. On y voit, par exemple, un jeune Nazarbaïev construire avec des pierres la maquette d'une ville qui ressemble étrangement à la nouvelle capitale du pays, Astana — une ville construite essentiellement à partir de rien, à la demande du président, et présentée comme un symbole du modernisme du Kazakhstan.

Le président de la société kazhake de production affirme que M. Nazarbaïev a fondu en larmes quand il a vu le film pour la première fois.

mardi 12 avril 2011

Kazakhstan : « Il y a eu falsification du scrutin pour au moins 10% des voix, même si, de façon régulière, Nazarbaiev pouvait recueillir aux alentours de 80% des voix. »

Le président kazakh Noursoultan Nazarbaiev a remporté près de 95% des voix aux élections présidentielles anticipées. Un score soviétique dans le pays le plus prospère d'Asie centrale, qui vient de finir un mandat plutôt réussi à la tête de l'OSCE. René Cagnat, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste de l'Asie centrale, nous éclaire sur la situation politique de ce pays, courtisé à l'Est comme à l'Ouest et qui s'affirme comme un acteur incontournable de la région. Entretien.


Q : Comment s'est passée la campagne électorale ? Que pensez-vous des résultats ?

A mon sens, les résultats provisoires portant sur 90% des votants ainsi que ceux de l'abstention ne sont pas plausibles. Noursoultan Nazarbaiev est très populaire et peu facilement obtenir 80% des votants. Mais s'il obtient beaucoup plus, cela voudra dire que l'on a triché quelque part. Or, il aurait obtenu près de 95% des voix.
Je pense que, dans les campagnes, où les vieilles habitudes soviétiques perdurent, on a fait voter les abstentionnistes. Preuve en est la différence de résultats selon que l'on se situe en zone rurale ou dans l'une des deux capitales (la nouvelle Astana et la traditionnelle Alma-Aty). La participation totale à ces élections s'élève à 89,9%, tandis qu'en zone rurale, elle peut aller jusqu'à 97%. Ce taux n'est pas plausible, puisqu'il y a toujours des gens absents, ne serait-ce que les travailleurs kazakhs en Russie. En revanche, dans les capitales, et notamment à Astana, la ville construite par Nazarbaiev, la participation s'élève à seulement à 69,1% (Almaty 68.5%). Ces chiffres me paraissent déjà beaucoup plus vraisemblables. Selon moi, dans les campagnes, le taux ne devrait pas être à plus de 80%.
Il y a donc eu une falsification du scrutin pour au moins 10% des voix, même si, de façon régulière, Nazarbaiev pouvait recueillir aux alentours de 80% des voix. On dit aussi que pour lutter contre le boycott des pressions ont été exercées. On a dit par exemple aux étudiants : « si on ne vous voit pas voter, plus de bourses pour l'an prochain ! ».

Quelle a été la place de l'opposition ?

Au cours de la campagne électorale, les principaux partis d'opposition s'étaient retirés de la compétition et avaient prôné le boycott. L'opposition participante était constituée de trois candidats, mais ils n'étaient pas représentatifs, s'agissant de petits partis.
Nazarbaiev vieillit et a tendance à dériver vers le pouvoir personnel. C'est dommage car c'est un homme fin et intelligent. Il a prouvé qu'il était un véritable homme d'Etat exerçant une grande influence sur son peuple mais aussi à l'extérieur. Il est très populaire en Kirghizie par exemple. C'est le seul personnage issu de l'ère soviétique qui ait dominé le lot. Il a inspiré confiance à tout le monde, et notamment aux pays occidentaux, ce qui lui a ouvert les portes d'un développement économique remarquable. Le pays a un potentiel qui a été bien mis en valeur.

Peut-on considérer que Noursoultan Nazarbaiev passe en force après le rejet du projet de referendum sur un éventuel mandat à vie ? Pourquoi avoir organisé ces élections anticipées ?

Je ne pense pas que l'on puisse parler de passage en force. Le référendum ne pouvait pas avoir lieu sur un plan purement juridique et le président a recouru à la solution de l'élection présidentielle, qui est une solution démocratique.
Selon moi, si Nazarbaiev a organisé ces élections plus tôt que prévu, c'est pour avoir les mains libres pour une période 2012-2014 où il y aura des remous en Asie centrale, ne serait-ce que parce que le président ouzbek, Islam Karimov, atteint un âge avancé et devra peut-être passer la main. Mais la cause la plus importante est interne : le président a senti que l'opposition commençait à s'organiser et il a voulu tout simplement lui couper l'herbe sous les pieds.

La présidence kazakhe de l'OSCE a-t-elle eu des conséquences bénéfiques sur le plan intérieur, comme l'espéraient certains pays occidentaux ?

La présidence kazakhe de l'OSCE s'est bien passée. C'est certainement le pays qui a fait le plus au cours de sa présidence pour l'Organisation. Les résultats intérieurs sont en revanche peu probants. Il y en a certainement eu malgré tout, car durant son mandat, le Kazakhstan n'était pas tout à fait libre aux entournures concernant sa conception de la démocratie. Il a dû accepter beaucoup de choses de la part de l'OSCE : des commissions de contrôle, des visites d'Autorités, parfois même de petites protestations. Cette présidence a donc obligé les Kazakhs à rentrer encore davantage dans le moule de l'Organisation. Mais sur le plan purement intérieur, je ne vois pas beaucoup de résultats. J'attends justement avec impatience l'avis des commissions de contrôle de l'OSCE qui ont supervisé ces élections.

Une révolte comme celles que l'on observe dans le monde arabe est-elle possible au Kazakhstan ?

Une révolte comme on en voit dans le monde arabe pourrait peut-être se concevoir en Kirghizie. Ces événements pourraient avoir une influence en Ouzbékistan, au Tadjikistan, voire au Xinjiang mais je ne pense vraiment pas qu'un tel soulèvement puisse intervenir au Kazakhstan. L'Asie centrale (sauf le Tadjikistan qui participe du monde iranien) appartient au monde turc, et non au monde arabe, même si elle partage, parfois de très loin, la foi musulmane sunnite de ce monde arabe.
Le Kazakhstan est, en outre, le seul pays d'Asie centrale où il y a eu une relative redistribution des richesses. Bien sûr, beaucoup d'argent a disparu au plus haut niveau, mais cependant, la manne pétrolière et celle des métaux rares sont également tombées dans la poche des Kazakhs. Un petit peu, mais suffisamment pour permettre l'émergence d'une classe moyenne. Peut-être que d'ici quelques mois, quelques années, le mécontentement gagnera cette classe moyenne, ainsi que les pauvres et les délaissés, mais, dans l'immédiat, les Kazakhs sont beaucoup trop heureux de leur condition pour que ce qui se passe dans le monde arabe puisse avoir une influence importante au Kazakhstan.

Entretien avec René Cagnat, publié sur www.affaires-strategiques.info le 5 avril 2011

 

Kazakhstan : les élections législatives pourraient avoir lieu cet été (officiel)

Le conseiller de la présidence kazakhe chargé des affaires politique, Yermukhamet Yertysbaïev, a déclaré lundi que les élections législatives du pays pourraient avoir lieu cet été.

« Tout dépend de la position du parlement pour se dissoudre volontairement et laisser le président décider de l'avenir des réformes du pays », a-t-il indiqué.

« Dans ce cas, les élections législatives auront lieu très probablement cet été et un nouveau gouvernement sera ensuite formé », a-t-il poursuivi.

« Si le parlement n'est pas prêt à cela, le président formera tout de suite un nouveau cabinet », a expliqué M. Yertysbaïev.

Par ailleurs, le conseiller a salué le travail effectué par le cabinet actuel dirigé par le Premier ministre Karim Masimov.

« Masimov est un bourreau de travail. Il a prouvé qu'il était la bonne personne pour ce poste », a souligné M. Yertysbaïev.

Cependant, il a déclaré que la décision finale sera prise par le président Noursultan Nazarbaïev.

Le parlement kazakh comprend deux chambres : le Sénat et le Majilis.

Actuellement, le Majilis est composé de 107 sièges, dont 98 sont occupés par les membres du parti Nur Otan qui a remporté les élections législatives le 18 août 2007. L'actuel Majilis expirera en 2012.

Nur Otan est dirigé par le président Nazarbaïev, qui a remporté une victoire écrasante aux élections présidentielles de dimanche, entamant ainsi un autre mandat de cinq ans.

Source: xinhua 

Publié sur http://french.peopledaily.com.cn le 5 avril 2011

 

 

L'APCE se félicite du bon déroulement de l'élection présidentielle au Kazakhstan

La délégation d'observateur de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) s'est félicitée "de la bonne organisation et du bon déroulement de l'élection présidentielle anticipée du 3 avril au Kazakhstan", dans une déclaration rendue publique lundi à Strasbourg.

Au cours de l'élection, selon la délégation de l'APCE, "les bureaux de vote observés étaient équipés de façon exemplaire, ce qui a permis la bonne tenue du scrutin, et l'ambiance générale était détendue et sérieuse. La participation a été bonne, témoignant de la confiance de la population dans cette élection".

La délégation a été informée par des observateurs indépendants que l'attitude des médias pendant la campagne a été plus équilibrée que par le passé, et qu'une campagne d'information plus importante a été menée auprès des électeurs.

L'APCE, ayant observé plusieurs élections au Kazakhstan par le passé, s'est félicitée de constater les progrès survenus d'un scrutin à l'autre. "La délégation est unanime à reconnaître qu'en dépit de certaines imperfections, qui entachent invariablement toutes les élections, quel que soit le pays concerné, le résultat de ce scrutin reflète véritablement la volonté des électeurs du pays," dit le texte.

La délégation multipartite de l'APCE, composée de cinq membres et conduite par l'Ukrainienne Yuliya Liovochkina, s'est rendue au Kazakhstan à l'invitation du ministre kazakh des Affaires étrangères, Kanat Saudabaïev. Elle a rencontré des représentants des candidats à l'élection présidentielle et des partis, ainsi que des représentants des médias et de la société civile. Le lendemain du scrutin, la chef de la délégation a été reçue par le Président kazakh Noursoultan Nazarbaïev.

Source: xinhua

Publié sur http://french.peopledaily.com.cn le 5 avril 2011

 

Kazakhstan : déclaration de la délégation d'observateurs de l'APCE

Strasbourg, 04.04.2011 – La délégation d'observateurs de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) se félicite de la bonne organisation et du bon déroulement de l'élection présidentielle anticipée du 3 avril au Kazakhstan. Le personnel électoral s'est acquitté de sa tâche avec efficacité et a fait preuve, dans l'ensemble, d'un grand professionnalisme. Les bureaux de vote observés étaient équipés de façon exemplaire, ce qui a permis la bonne tenue du scrutin, et l'ambiance générale était détendue et sérieuse. La participation a été bonne, témoignant de la confiance de la population dans cette élection.

La délégation a été informée par des observateurs indépendants que l'attitude des médias pendant la campagne a été plus équilibrée que par le passé et qu'une campagne d'information plus importante a été menée auprès des électeurs.

Cependant, la délégation de l'APCE juge préoccupantes les conditions inégales de déroulement du scrutin, ainsi que les appels au boycott lancés par plusieurs forces politiques, qui ont abouti à réduire le choix offert aux électeurs. Ces derniers ont toutefois souligné le besoin de voir émerger une opposition plus forte. C'est pourquoi l'APCE se déclare prête à accompagner le développement de la culture politique au Kazakhstan, ce qui permettrait d'aboutir à une plus grande diversité des programmes politiques. De plus, malgré les modestes progrès enregistrés depuis les dernières élections, le Kazakhstan ne pourra prétendre être une véritable démocratie sans une amélioration sérieuse de la situation.

L'APCE a observé plusieurs élections au Kazakhstan par le passé et se félicite de constater les progrès survenus d'un scrutin à l'autre. La délégation est unanime à reconnaître qu'en dépit de certaines imperfections, qui entachent invariablement toutes les élections, quel que soit le pays concerné, le résultat de ce scrutin reflète véritablement la volonté des électeurs du pays.

Bien que le Kazakhstan ne soit pas membre du Conseil de l'Europe, son parlement est lié à l'APCE par un accord de coopération. Les possibilités d'un renforcement des liens entre la plus vieille organisation internationale européenne et le Kazakhstan sont à l'étude.

La délégation multipartite de l'APCE, composée de cinq membres , s'est rendue au Kazakhstan à l'invitation de Kanat Saudabaïev, Ministre des Affaires étrangères et Secrétaire d'Etat. Elle a rencontré des représentants des candidats à l'élection présidentielle et des partis, ainsi que des représentants des médias et de la société civile. Elle a également été reçue par M. Saudabaïev. Le lendemain du scrutin, la chef de la délégation a été reçue par le Président Noursoultan Nazarbaïev, candidat à cette élection.

1 . Yuliya Liovochkina, Chef de délégation (Ukraine, GDE), Elsa Papadimitriou (Grèce, PPE/DC), Tadeusz Iwinski (Pologne, SOC), Baronne Nicholson (Royaume-Uni, ALDE), Jaakko Laakso (Finlande, GUE).

Sur http://assembly.coe.int le 4 avril 2011

 

Kazakhstan/présidentielle: Washington d'accord avec les critiques de l'OSCE

ASTANA, 4 avril - RIA Novosti

Les Etats-Unis soutiennent l'évaluation réalisée par la mission d'observation de l'OSCE suite à la présidentielle du 3 avril au Kazakhstan et appellent les autorités kazakhes à résoudre les manquements signalés dans le rapport de la mission, a déclaré lundi l'ambassade américaine à Astana.

"Nous soutenons les conclusions préalables de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et apprécions les progrès que l'OSCE a constatés. Nous appelons le gouvernement du Kazakhstan à éradiquer les lacunes mentionnées dans le rapport", lit-on dans la déclaration.

Washington a félicité Noursoultan Nazarbaïev pour sa réélection au poste de président du Kazakhstan.

"Les Etats-Unis attendent avec impatience de poursuivre la coopération avec Noursoultan Nazarbaïev et le peuple kazakh", est-il dit dans le document.

Selon Dan Edwards, chef de la mission d'observation électorale de l'OSCE, cette élection a révélé des irrégularités et des manquements similaires à ceux des élections précédentes.

Crédité de 95,5% des suffrages exprimés lors de l'élection présidentielle, le président kazakh sortant, Noursoultan Nazarbaïev, 70 ans dont près de 22 au pouvoir, a été réélu sans surprise à la tête de l'Etat.

Aucune élection au Kazakhstan, qui est loin d'être un modèle de démocratie pour l'Europe, n'a été reconnue comme libre par l'OSCE depuis l'indépendance en 1991 de cette ex-république soviétique d'Asie centrale.

 

Présidentielle kazakhe : un vote non-démocratique selon l'OSCE

La présidentielle au Kazakhstan est entachée de graves irrégularités affirme l'OSCE.

Le président Noursoultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis plus de 20 ans, a été réélu avec 95,5% des voix ce week-end.

Le scrutin était dénué de tout suspens, néanmoins les observateurs internationaux assurent que l'élection n'a pas été plus régulière que les précédentes.

Ils dénoncent notamment des cas de bourrage des urnes et un manque de transparence lors des dépouillements.

L'OSCE a noté que les médias kazakhs évoluaient dans un environnement très restrictif.

A 70 ans, Noursoultan Nazarbaïev mène l'ex-république soviétique d'Asie centrale d'une main de fer.

Nourri par les investissements étrangers et porté par ses ressources en hydrocarbures, le Kazakhstan est la première économie de la région.

Astana est alliée avec la Chine et la Russie. Ses relations avec l'Union européenne et les États-Unis ne sont pas au beau fixe.


Voir la vidéo du 4 avril 2011 sur euronews.net

 

Kazakhstan : le président chinois félicite Noursoultan Nazarbaïev pour sa réélection

Le président chinois Hu Jintao a envoyé lundi un message de félicitation à Noursoultan Nazarbaïev pour sa réélection à la présidence du Kazakhstan.

"Sous votre direction, le Kazakhstan a maintenu la stabilité sociale et réalisé un développement économique rapide, tandis que le standard de vie de la population s'est progressivement amélioré et la réputation internationale du pays a augmenté de manière remarquable", a affirmé M. Hu dans son message.

M. Hu a exprimé sa conviction que M. Nazarbaïev conduira le peuple kazakh dans leurs efforts pour marquer de nouvelles réalisations plus grandes dans le redressement et le développement du pays.

La Chine et le Kazakhstan, en tant que bons voisins, bons amis et bons partenaires, ont vu leurs relations connaître un développement sain depuis que les deux pays ont établi leurs relations diplomatiques il y a 19 ans, qui se traduit par le raffermissement de la confiance politique mutuelle et de la coopération mutuellement bénéfique, a déclaré M. Hu.

Les échanges et coopérations bilatéraux se sont développés dans divers domaines et les deux pays ont maintenu une coordination et une coopération étroites dans les affaires multilatérales, a-t-il indiqué.

La Chine, qui chérit les relations d'amitié existantes entre les deux pays, se tient prête à travailler avec le Kazakhstan pour faire avancer leur partenariat stratégique, a poursuivi M. Hu.

M. Nazarbaïev a été réélu au terme de l'élection présidentielle de dimanche, en remportant 95,5% des suffrages exprimés, selon les résultats publiés lundi par la Commission électorale centrale.

Agé de 70 ans, M. Nazarbaïev va ainsi assumer un autre mandat de cinq ans dans ce pays qui est le plus grand pays d'Asie centrale.

Sur http://french.cri.cn le 4 avril 2011

 

Présidentielle au Kazakhstan: un résultat sensationnel (Nazarbaïev)

ASTANA, 4 avril - RIA Novosti

Crédité de 95,5% des suffrages lors de l'élection présidentielle qui s'est déroulée le 3 avril, le président kazakh sortant, Noursoultan Nazarbaïev, a qualifié ce résultat de sensationnel pour l'Occident, a annoncé lundi le correspondant de RIA Novosti.

"Plus de 90% des suffrages pour un candidat, pour moi en l'occurrence, c'est sensationnel dans les pays occidentaux," a déclaré lundi le président kazakh lors d'une intervention devant ses partisans à Astana, la capitale de la république.

Selon lui, l'élection présidentielle a témoigné de l'unité du peuple kazakh.

"Si d'habitude l'élection présidentielle divise le pays en blocs politiques, nous autres, nous sommes restés unis. Alors que du sang est versé dans le monde, alors qu'il y a des affrontements entre personnes de différentes nationalités, nous avons formé un bloc réunissant toutes les nationalités, ethnies et religions. Alors que quelque part il y a des licenciements, il y a des usines qui ferment, nous construisons des usines, nous créons des emplois", a lancé le président.

Il a assuré que toutes ses forces, toute son expérience et ses pensées "seront au service du peuple kazakh, il en a été toujours ainsi et le restera toujours".

"Le 20e anniversaire de la république a montré au monde une fois de plus que le Kazakhstan était un jeune Etat en pleine croissance, un membre respecté de la communauté internationale. Nous sommes ouverts au monde entier… Le Kazakhstan est un Etat démocratique", a conclu le président.