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samedi 28 janvier 2012

Trois leaders de l'opposition kazakhe en prison après une manifestation

ALMATY - Trois dirigeants du principal parti d'opposition kazakh ont été condamnés à des peines de 15 à 18 jours de prison pour avoir organisé samedi une manifestation non-autorisée, à l'issue d'une semaine marquée par l'arrestation de détracteurs du régime de Noursoultan Nazarbaïev.

Boulat Abilov, coprésident du parti OSDP-AZAT, a été condamné à 18 jours de détention, tandis que le secrétaire général du mouvement, Amirjan Kossanov, et le chef de son antenne à Almaty, principale ville du Kazakhstan, Amirbek Togoussov, passeront 15 jours en prison, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la formation, Aïdos Amanbaïev.

L'autre coprésident du parti, Jarmakhan Touyakbaï, a été condamné à une amende d'environ 170 euros.

Ils ont été reconnus coupables d'avoir organisé samedi une manifestation sans autorisation officielle et qui a rassemblé mille personnes environ, un nombre important pour ce pays d'Asie centrale dirigé depuis l'époque soviétique par Noursoultan Nazarbaïev.

Les manifestants contestaient les résultats des législatives du 15 janvier et la répression visant les détracteurs du régime.

Pars Nazarbaïev ! et Liberté !, ont notamment scandé les contestataires.

Le rassemblement a eu lieu dans le calme et en présence de quelque 500 policiers, en plein centre d'Almaty, la capitale économique de cet État issu de l'ex-URSS riche en ressources naturelles.

Les dirigeants du parti ont été interpellés après la manifestation, alors qu'ils étaient déjà chez eux, selon un communiqué d'OSDP-AZAT.

Cette formation n'a recueilli que 1,68% des suffrages aux législatives du 15 janvier qui ont vu le parti au pouvoir, Nour Otan, obtenir 81% des voix, un scrutin critiqué aussi bien par l'opposition que par les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

L'opposition dénonce aussi la répression accrue visant les détracteurs du régime depuis une révolte sociale réprimée dans le sang en décembre à Janaozen (ouest).

Le chef du parti non-autorisé Alga, Vladimir Kozlov, et l'opposant Serik Sapargali -arrêtés lundi par les services de sécurité (KNB, issu de l'ex-KGB)- sont accusés d'avoir incité des ouvriers du pétrole grévistes à la violence pendant le conflit social le 16 décembre qui a dégénéré en émeute à Janaozen avant d'être réprimé (14 morts).

Igor Viniavski, le rédacteur en chef de Vzgliad (Regard) -un hebdomadaire proche de l'opposition-, a quant à lui été placé en détention pour deux mois dans le cadre d'une enquête pour appel au renversement par la violence du régime.

Il est accusé d'avoir fait imprimer en avril 2010 des tracts exhortant à renverser M. Nazarbaïev, qui s'est fait octroyer des pouvoirs et une immunité à vie il y a deux ans.

Publié sur www.romandie.com le 28 janvier 2012

Kazakhstan: l'opposition réclame la démission du gouvernement

ALMATY, 28 janvier - RIA Novosti

Les participants au rassemblement de protestation non autorisé, qui s'est déroulé samedi à Almaty, ancienne capitale du Kazakhstan, ont réclamé la démission du gouvernement et la tenue de nouvelles élections législatives.

"Les nouvelles élections doivent se dérouler sur la base de nouvelles lois électorales qui soient conformes aux standards universellement reconnus de l'OSCE", lit-on dans la résolution adoptée lors du rassemblement. Le document invite les autorités à invalider les élections législatives qui ont eu lieu mi-janvier. Selon les protestataires, le scrutin a été entaché de fraudes massives.

Les manifestants ont également réclamé la démission du gouvernement qu'ils ont jugé "incapable de combattre la crise".

Les participants au rassemblement d'Almaty ont exigé qu'une enquête impartiale soit ouverte sur les événements tragiques de décembre dernier à Janaozen et que les personnes coupables de l'effusion de sang soient punies.

La société kazakhe est partagée sur les troubles qui ont éclaté le 16 décembre dernier à Janaozen, dans l'ouest du pays. Les manifestants - pour la plupart des employés des compagnies pétrolières caspiennes - ont brulé 46 édifices et plusieurs voitures. La police est intervenue pour réprimer les désordres. D'après les données officielles, les affrontements ont fait 14 morts et des dizaines de blessés. Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a décrété l'état d'urgence dans la ville.