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jeudi 30 décembre 2010

En quête du 5e rang

En 2015, une fois exploité l'immense gisement de Kashagan, le Kazakhstan produira 3 millions de barils par jour et deviendra le cinquième producteur mondial d'or noir. Le pays posséderait, selon les experts, plus de 75% des réserves prouvées de la mer Caspienne, considérée comme la nouvelle mer du Nord.
 
Astana, après avoir attiré les compagnies pétrolières étrangères, cherche maintenant à les juguler. Une loi votée en 2005 prévoit que son géant Kazmunaigaz doit posséder au moins 50% de tous les nouveaux projets pétroliers.
 
Sur www.letemps.ch le 30 décembre 2010
 

mercredi 29 décembre 2010

Le Kazakhstan prêt à fournir du brut à la Biélorussie

MINSK, 29 décembre - RIA Novosti

Le Kazakhstan est prêt à fournir du pétrole à la Biélorussie, a annoncé mercredi Anatoli Smirnov, ambassadeur kazakh à Minsk, lors d'une conférence de presse dans la capitale biélorusse.

"Cette question est récurrente", a-t-il déclaré, avant d'ajouter qu'il sera "plus facile de régler ce problème dans le cadre de l'espace économique commun".

Selon le diplomate, le Kazakhstan produit près de 80 millions de tonnes de pétrole par an et envisage de porter ce volume à 130 millions d'ici 2020.

En 2010, la Russie a instauré une taxe sur les quantités de brut livrées à la Biélorussie après que cette dernière eut établi une taxe similaire sur ses exportations de produits raffinés à destination de l'Europe. Il est à noter que la taxe russe ne frappe que le pétrole livré en sus des volumes consommés à l'intérieur de la Biélorussie. Cette démarche a malgré tout poussé Minsk à rechercher des sources d'approvisionnement alternatives.

A cet effet, il a signé avec Caracas un contrat triennal prévoyant l'achat de 10 millions de tonnes de brut par an.

La taxe russe à l'exportation sera annulée le 1er janvier 2011, Minsk ayant ratifié tous les documents nécessaires à la mise en place d'un espace économique commun entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan.

 

Kazakhstan: le Parlement veut prolonger le règne du président jusqu'à 2020

ASTANA — Le Parlement du Kazakhstan a soutenu mercredi une initiative visant à organiser un référendum pour étendre jusqu'à 2020 le mandat du président de ce pays d'Asie centrale, Noursoultan Nazarbaïev, âgé de 70 ans.

La commission électorale centrale du Kazakhstan avait annoncé lundi avoir enregistré une initiative pour l'organisation d'un référendum pour prolonger le mandat du président jusqu'à la fin de la décennie.

"Compte tenu du rôle historique du leader de notre nation, Noursoultan Nazarbaïev, nous suggérons au Parlement d'adresser au président une initiative en vue d'organiser un référendum", a indiqué le président de l'assemblée, Oural Moukhamedjanov.

Il a confirmé que le référendum proposerait "des changements dans la Constitution pour prolonger le mandat du président", selon l'agence Interfax-Kazakhstan.

Le Parlement kazakh, le Majilis, est très loyal au président Nazarbaïev. En mai, cette assemblée lui a accordé le titre de "chef de la Nation", un statut qui élargit son immunité et lui assure de larges pouvoirs même s'il quittait un jour la présidence.

L'initiateur du référendum, Erlan Sydykov, un recteur d'université, avait fait savoir que la collecte de signatures en vue de l'organisation de cette consultation populaire se terminerait d'ici au 10 janvier 2011.

Si l'idée était approuvée, le référendum rendrait inutile l'organisation de la prochaine élection présidentielle en 2012.

Au pouvoir depuis deux décennies, Noursoultan Nazarbaïev n'a jamais permis l'organisation d'élections libres depuis la fin de l'URSS et l'indépendance de son pays en 1991, selon les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

En 2005, il s'est fait réélire avec plus de 91% des voix.

En dépit de son bilan très mitigé en matière de démocratie et de droits de l'homme, le Kazakhstan est devenu le premier pays de l'ex-URSS à assurer en 2010 la présidence de l'OSCE, une institution qui doit justement s'assurer du respect des principes démocratiques dans ses 56 Etats membres.

Sur www.google.com/hostednews/afp le 29 décembre 2010

 

Le président kazakh rencontre le ministre chinois des AE pour la promotion des liens bilatéraux

Le president Kazakh Noursoultan Nazarbaïev a rencontré le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi mardi à Astana pour discuter du renforcement des relations entre les deux pays.

M. Nazarbaïev a indiqué que le Kazakhstan avait beaucoup d'estime pour ses relations avec la Chine et a fait l'éloge des grands développements dans les relations bilatérales, ajoutant que les deux pays jouissent d'une haute confiance politique mutuelle, d'une convergence des interêts économiques et d'une coordination étroite en matière de sécurité.

Les deux pays se sont soutenus fermement sur des questions importantes d'intérêt commun, et ont développé une coopération mutuellement bénéfique dans les secteurs tels que l'économie, le commerce et les ressources de manière globale. Ils ont, par ailleurs, entretenu une coopération étroite dans les cadres multilatéraux, régionaux, et internationaux comme les Nations unies, l'Organisation de coopération de Shangaï (OCS) et la Conférence pour l'interaction et les mesures de construction de la confiance en Asie, qui a apporté des contributions importantes à la paix et à la stabilité régionale, a-t-il déclaré.

Le Kazakhstan et la Chine devraient continuer à faire avancer le partenariat stratégique bilatéral, à maintenir le rythme des échanges de visites de haut niveau, à stimuler la cooperation concrète dans les secteurs de l'économie et du commerce, des ressources, de la science et technologie, et de l'éducation, et à renforcer la coordination dans les affaires internationales, a-t-il relevé..

Le Kazakhstan est prêt à travailler avec la Chine pour renforcer la coordination et la coopération au sein de l'OCS dans le but de faire du sommet de l'année prochaine un succès à l'occasion du dixième anniversaire de l'OCS, a indiqué le president Kazakh.

M. Yang a indiqué que la Chine a félicité le Kazkazhstan pour ses réalisations dans le développement économique et social, qui a joué un rôle important dans la sauvegarde de la paix et la promotion du développement commun.

Sous l'impulsion des dirigeants des deux pays, les relations sino-kazakhes ont fait un bond en avant ces dernières années, améliorant ainsi les liens de bon voisinage vers un partenariat stratégique, s'est-il réjoui.

Le gouvernement chinois accorde une grande importance aux relations avec le Kazakhstan et les considèrent comme une de ses priorités diplomatiques, a-t-il souligné, ajoutant que la Chine était disposée à favoriser les relations avec le Kazakhstan pour en faire un modèle de bon voisinage et de cooperation sur un piéd d'égalité, ainsi qu'une garantie pour le développement des deux pays.

Les deux parties devraient continuer à aborder les relations bilatérales d'un point de vue stratégique pour stimuler la confiance politique mutuelle et guider la cooperation concrète par le principe du bénéfice mutuel et du gagnant-gagnant afin de permettre la convergence des interêts, a indiqué M. Yang.

Il a également appelé les deux pays à approfondir la coopération en matière de sécurité stratégique, à renforcer la coopération dans les affaires internationals et régionales, et à promouvoir la diversité culturelle ainsi que les échanges entre les peuples.

Le ministre chinois des Affaires étrangères est arrivé dans la capitale kazakhe lundi pour une visite officielle de trois jours.

Le 29 décembre 2010 sur http://french.cri.cn

 

mardi 28 décembre 2010

Les paris gagnants de la gestion

Après le concept des pays Bric, pour Brésil, Russie, Inde, Chine, qui a fait les beaux jours des promoteurs des fonds d'actions émergentes, celui des N-11 pour next eleven (on parle aussi des marchés « frontières », des pays « périphériques » ou encore des « pré-émergents »), prend de l'ampleur.

Petits, nombreux et hétérogènes, ces nouveaux émergents donnent un accès à un éventail très large de pays, en particulier en Afrique (Egypte, Gabon, Kenya, Nigeria), mais aussi en Europe de l'Est (Bulgarie, Bosnie-Herzégovine, Lituanie, Estonie) et dans les pays d'Asie (Bangladesh, Kazakhstan, Pakistan, Sri Lanka, Vietnam).

Pour les experts de Russell Investments, ces « pré-émergents » présentent « une faible corrélation avec les marchés, un fort potentiel de croissance ainsi que des valorisations peu élevées et attractives par rapport aux Bourses émergentes ». Revers de la médaille : l'accès en direct pour un particulier aux actions des marchés « frontières » est difficile, voire impossible, coûteux et les risques de l'investissement (géopolitique, manque de transparence des entreprises, volatilité, faible liquidité et univers restreint des titres…) sont encore plus importants. Souvent, les gérants des fonds dédiés à ces marchés sont des experts des émergents en général comme Mark Mobius, qui pilote Templeton Frontier Markets Fund.

Les actions émergentes restent notre classe d'actifs favorite pour 2011. L'épargnant veillera à y consacrer entre 10 % et 20 % de son portefeuille d'actions, y compris la part des « pré-émergents », dont le poids restera marginal.

Sur www.investir.fr le 28 décembre 2010

 

Le Kirghizistan veut rejoindre l'union douanière russe

MOSCOU, 27 décembre (Reuters) - Le Kirghizistan souhaite intégrer l'union douanière qui rassemble la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, a déclaré lundi son Premier ministre lors de sa première visite à Moscou.

"Naturellement, nous voyons le Kirghizistan dans l'union douanière, dans l'espace économique commun, nous voyons le Kirghizistan dans un partenariat avec la Russie", a déclaré Almazbek Atambaïev à son homologue Vladimir Poutine.

Le Premier ministre russe a répondu que Moscou fournirait une aide humanitaire à la république d'Asie centrale où la situation reste tendue depuis le renversement du président Kourmanbek Bakiev en avril dernier.

Des élections législatives pluralistes organisées en octobre ont abouti à la formation d'un nouveau gouvernement dirigé par Atambaïev.

"Nous espérons qu'avant tout vous puissiez résoudre les problèmes économiques qui se sont accumulés en grand nombre à la suite de la crise financière et d'un processus politique agité", a dit Vladimir Poutine.

Russie, Biélorussie et Kazakhstan ont formé cette année une union douanière. Les trois pays ont également signé en novembre un accord de coordination de leurs politiques économiques en vue de réaliser un espace de libre-échange à l'horizon 2012.

Gleb Bryanski, Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Gilles Trequesser
Sur http://fr.reuters.com le 27 décembre 2010

 

Initiative pour le maintien du président kazakh

La commission électorale centrale du Kazakhstan a enregistré lundi une initiative en vue de l'organisation d'un référendum pour prolonger le mandat du président Noursoultan Nazarbaïev jusqu'à décembre 2020, une démarche largement couverte par les médias officiels. Si l'idée est approuvée, le référendum rendra inutile l'organisation de la prochaine élection présidentielle en 2012. Les organisateurs doivent collecter 200.000 signatures à travers le pays pour organiser ce référendum. L'initiateur, Erlan Sydykov, un recteur d'université, a annoncé que la collecte de signatures se terminerait d'ici le 10 janvier. Noursoultan Nazarbaïev est à la tête de cette ex-république soviétique depuis 1989.
 
Sur www.europe1.fr le 27 décembre 2010
 

Kazakhstan: Début de la campagne pour annuler l'élection présidentielle de 2012

Le Kazakhstan a commencé ce lundi à recueillir des signatures de citoyens pour organiser un plébiscite sur le maintien au pouvoir du président Nursultan Nazarbaïev et ainsi annuler l'élection présidentielle prévue en 2012.
Reprenant la proposition d'une «assemblée de citoyens» la semaine dernière, la télévision publique a soutenu cette initiative dimanche soir et donné la parole à des dirigeants de minorités favorables à Nazarbaïev et au référendum.


Un référendum déjà organisé en 1995

Nursultan Nazarbaïev, qui dirige le Kazakhstan depuis plus de 20 ans et est âgé de 70 ans, a fait savoir en septembre qu'il avait l'intention de rester au pouvoir jusqu'en 2020 au moins et prévoyait l'organisation d'une élection en 2012.
En vertu de la Constitution kazakhe, l'ancien membre du bureau politique du Parti communiste soviétique peut briguer sa propre succession autant de fois qu'il le souhaite. Sans opposant véritable ni successeur désigné, il avait déjà organisé un référendum pour se maintenir cinq ans de plus au pouvoir en 1995.


L'opposition dénonce un stratagème

La commission électorale du Kazakhstan a enregistré ce lundi cette requête de référendum qui, pour être appliquée, devra être soutenue par 200.000 signatures dans toutes les régions du pays, a dit une porte-parole.
L'opposition, très faible politiquement, a dénoncé un stratagème de l'entourage de Nazarbaïev.


Reuters le 27 décembre 2010
 

Kevin Kostner en lice pour un film historique kazakh

L'acteur, réalisateur et chanteur américain Kevin Costner négocie sa participation à un long métrage qui évoquera le tumulte de la fondation du Kazakhstan au XVIIIème siècle, a annoncé le cinéaste Akan Satayev au blog spécialisé The Playlist.

"Nous avons lancé la préproduction d'un nouveau film, un drame historique épique. Nous négocions avec Kevin Costner pour un rôle dans le long métrage", a déclaré Akan Satayev. Jeune réalisateur, ce dernier a été sélectionné pour représenter le Kazakhstan dans la course à l'Oscar 2011 du meilleur film en langue étrangère grâce à son premier film baptisé Strayed.
 
Sur www.commeaucinema.com le 23 décembre 2010
 

lundi 27 décembre 2010

Franchise au nom de la rose , une stratégie de distribution unique

Au nom de la rose est le seul fleuriste à avoir développé un double réseau de succursales et de franchises, en France et à l'international, ainsi qu'une présence marchande en ligne, le tout autour d'un concept mono produit unique. Cette stratégie de développement, pensée pour répondre aux attentes particulières des différents types de clientèles du fleuriste de roses, connaît un succès à la hauteur de ses attentes, avec 84 boutiques dans le monde à fin 2010.

au nom de la rose, un réseau de boutiques en croissance

Rue du Faubourg Saint-Antoine, L'Isle Adam, Madrid... l'enseigne qui compte aujourd'hui 84 boutiques à travers le monde, dont 58 en France et 26 à l'international, poursuit son développement avec, en 2010, un chiffre d'affaires de 20 millions d'euros pour 20 millions de roses vendues.

En 2011 l'enseigne envisage d'ouvrir 12 boutiques dont 5 à l'étranger et 7 en France. Parmi les prochaines implantations prévues : la province avec Aix, Reims, Metz, Besançon, Colmar ou encore Le Mans, et l'étranger avec la Russie (3 boutiques à Moscou), l'Italie et même le Kazakhstan.

« Notre activité à Moscou connaît une forte croissance (plus de 15 % à périmètre constant en 2010), ce qui nous permet d'accélérer notre développement en Russie et de porter notre réseau à 14 points de vente dès le début de l'année 2011. Les boutiques implantées en Russie ont su séduire un groupe de retail qui implante des concepts français au Kazakhstan, pays qui connaît également une demande très forte de roses. Nous envisageons ainsi d'ouvrir 2 boutiques au premier trimestre 2011 à Almaty » explique Farid Djouad-Guibert, Directeur général de au nom de la rose.

A horizon 5 ans, la marque vise 110 boutiques en France. Pour cela, elle souhaite entre autres poursuivre son développement d'offre de produits en proposant notamment des roses de jardin en exclusivité.
 
Sur www.observatoiredelafranchise.fr, le 18 décembre 2010.
 

Transactions suspectes du clan Nazarbaïev en Suisse

Des documents, mis en circulation par des ennemis politiques du clan au pouvoir au Kazakhstan, montrent que des centaines de millions, qui auraient été blanchis par le gendre du président, auraient transité par des banques suisses. Le Ministère public de la Confédération a ouvert une enquête, apprenait-on il y a trois semaines.

Envoi de troupes en Afghanistan

n scandale lié à un possible envoi de militaires kazakhs en Afghanistan pourrait éclater de façon imminente au Kazakhstan", informe le quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta. Des partis d'opposition et le Comité de mères de soldats "exigent des explications du président Nazarbaev", mais le pays pourrait bel et bien "devenir l'un des rares pays musulmans et le premier pays d'Asie centrale à participer à cette opération de l'OTAN". "La position du Kazakhstan n'a rien d'étonnant, constate l'expert russe Constantin Sivkov. Nazarbaev a une attitude plus pro-occidentale que pro-russe. La Russie fait semblant de ne pas le voir, mais c'est une erreur. Les autorités russes n'ont pas réussi à construire un système de relations politiques et militaires cohérents avec ses alliés".
 
Sur www.courrier international.com le 17 décembre 2010
 
 

La Chine a importé par gazoduc quatre milliards de m3 de gaz de l'Asie centrale

Le premier gazoduc chinois destiné à l'importation de gaz naturel a transporté environ quatre milliards de m3 de gaz depuis l'Asie centrale, au cours de sa première année d'activité, a annoncé jeudi un superviseur du gazoduc.

D'après le bureau de contrôle frontalier à Horgos, un port terrestre important de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), le gaz naturel importé d'Asie centrale vers la Chine totalisait 3,97 milliards de m3, soit 2,8 millions de tonnes, le 14 décembre.

Ce bureau est chargé de la supervision des opérations de ce gazoduc international.

Le 14 décembre 2009, les chefs d'Etat de la Chine, du Turkménistan, du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan ont participé à une cérémonie tenue dans une usine de traitement du gaz près de la rivière Amu Darya au Turkménistan, à l'occasion de la mise en service du gazoduc reliant l'Asie centrale et la Chine.

Début janvier, le gazoduc a commencé à transporter du gaz à Urumqi, la capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang. Puis, à partir du 20 janvier, le gaz a été acheminé jusqu'à Beijing et les régions avoisinantes.

Ce gazoduc long de 1 833 km part de la frontière Turkménistan-Ouzbékistan, traverse le centre de l'Ouzbékistan et le sud du Kazakhstan, et pénètre en Chine à Horgos, avant de se raccorder au deuxième gazoduc ouest-est de la Chine.
 
Sur http://french.peopledaily.com.cn le 17 décembre 2010
 
 
 
 

Visite présidentielle pour Astana

La formation Astana a eu l'honneur de recevoir la visite du Président de la République du Kazakhstan, Mr Nursultan Nazarbayev, lundi dernier à l'occasion de l'inauguration du nouveau vélodrome de la ville d'Astana.

Le chef de l'État kazakh a pu échanger avec les athlètes, dont le leader Alexandre Vinoukourov, venus spécialement de la capitale.

Le Président a fait part de sa fierté concernant ce complexe ultra moderne qu recevra des évènements majeurs du cyclisme dans les années à venir. S'adressant à Vinokourov et ses coéquipiers, il a ajouté : « Maintenant vous avez tous les éléments en mains pour mener à bien vos projets. Nous avons travaillé pour créer la meilleure équipe dans le monde ces dernières années et nous sommes enchantés de ce que vous faites pour notre pays ».

Pour le remercier, les coureurs du team kazakh ont offert la tenue officielle de l'équipe au Président. De son côté, Giuseppe Martinelli s'est également entretenu avec Mr Nazarbayev après lui avoir remis un vélo Specialized. Le Président kazakh a admis que, durant sa récente visite au Kazakhstan, Silvio Berlusconi s'est montré impressionné par ce nouveau vélodrome.

Profitant de cette rencontre, Martinelli n'a pas manqué de présenter Roman Kreuziger à la personnalité la plus importante de la République kazakhe.

Sur www.cyclismerevue.eu le 16 décembre 2010.

 

Les pays les plus propices aux entreprises

Le Kazakhstan est l'économie qui a le plus amélioré sa réglementation des affaires cette année.

Pour démarrer une entreprise, mieux vaut installer ses pénates à Singapour, à Hong Kong, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni ou aux États-Unis.

En effet, ces cinq pays offrent les réglementations les plus favorables aux entreprises, selon le classement Doing Business 2011 : Making a Difference for Entrepreneurs, publié par la Banque mondiale et la Société financière internationale.

Ce rapport classe 183 économies selon des thèmes clés de la réglementation des affaires pour les entreprises locales.

Dans l'ensemble, les pays à revenu élevé de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dominent toujours le classement, alors que c'est en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud que faire des affaires est plus difficile.

Toutefois, les économies émergentes sont de plus en plus actives. Au cours de l'année dernière, 66 % des réformes touchant à la réglementation des affaires y ont eu lieu, contre 34 % six ans auparavant.

Entre juin 2009 et mai 2010, les gouvernements de 117 pays ont mis en œuvre 216 réformes réglementaires visant à faciliter la création et l'exploitation d'entreprises, à renforcer la transparence et les droits de propriété, et à améliorer l'efficacité des procédures de résolution de différends commerciaux et de faillite. Plus de la moitié de ces réformes ont contribué à faciliter la création d'entreprise, le commerce transfrontalier et le paiement des taxes et impôts. Bon nombre des améliorations touchent aux nouvelles technologies.

Au cours des cinq dernières années, environ 85 % des économies du monde ont facilité la pratique des affaires pour les entrepreneurs locaux en apportant 1511 améliorations aux réglementations des activités commerciales. Parmi les 30 économies ayant le plus amélioré leurs réglementations des affaires, un tiers se trouvent en Afrique subsaharienne.

Par Aude-Marie Marcoux sur www.lesaffaires.com le 16 décembere 2010

 

L'italien Saipem remporte 700 millions de dollars de contrats

MILAN (Italie) - La société italienne d'exploration et d'ingénierie pétrolière Saipem, contrôlée à 43% par ENI, a annoncé jeudi dans un communiqué avoir remporté plusieurs contrats pour une valeur totale d'environ 700 millions de dollars (525 millions d'euros).

Saipem a remporté des contrats dans le golfe du Mexique, au Kazakhstan, en mer du Nord ou en Azerbaïdjan. Les interventions prévues dans le cadre de ces contrats se dérouleront entre 2011 et 2014.

La société a notamment remporté un contrat auprès d'Amberjack Pipeline Company, une coentreprise entre Chevron Pipe Line Company et Shell Pipeline Company, pour installer une conduite d'exportation de 220 kilomètres au niveau d'une plateforme située dans le golfe du Mexique.

Saipem a par ailleurs obtenu de la part d'Agip KCO, filiale d'ENI en charge de mener la phase expérimentale sur le gisement de Kashagan au Kazakhstan, la prolongation de son contrat portant sur l'installation des infrastructures marines.

A la Bourse de Milan, Saipem prenait 0,41% à 34,49 euros vers 11H30 GMT dans un marché en baisse de 0,68%.

Sur www.romandie.com le 16 décembre 2010

 

Fête nationale du Kazakhstan : Bouteflika félicite M. Noursoultan Nazarbaiev

Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika,  a affirmé, dans un message adressé à son homologue du Kazakhstan, M. Noursoultan Nazarbaiev, sa disponibilité à œuvrer au développement soutenu des relations  d'amitié et de coopération qui lient les deux pays.          

"Au moment où la République du Kazakhstan célèbre sa fête nationale,  il m'est agréable de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, mes chaleureuses félicitations auxquelles je joins  mes vœux de santé et de bonheur pour vous-même, de progrès et de prospérité  pour le peuple kazakh ami", écrit le Président Bouteflika.    
      
"Je voudrais, également, saluer les réalisations remarquables sur la  voie du développement et du progrès que le Kazakhstan ne cesse d'enregistrer  et vous assurer de ma disponibilité à œuvrer, avec vous, au développement soutenu  des relations d'amitié et de coopération qui lient nos deux pays", indique le  Chef de l'Etat.
 
Sur www.elmoudjahid.com le 15 décembre 2010
 
 

mercredi 15 décembre 2010

Discours du Président Nazarbaev à l'Université Nazarbaev

Dans son discours le Président du Kazakhstan a défini des points de référence pour le dispositif du Kazakhstan relatif à la science et à l'éducation, qui correspondant aux défis du temps moderne et des nouveaux enjeux dans le pays.

Le Chef de l'État a pris note du dernier sommet de l'OSCE à Astana qui est devenu un événement dont l'ampleur marquera notre époque. La déclaration d'Astana de l'OSCE, qui peut devenir le début d'une nouvelle étape de la formation d'une communauté homogène et indivisible pour la sécurité européenne et eurasienne, a été acceptée. L'un des principes importants de l'OSCE est une large interaction des États dans le domaine de l'éducation et des sciences.

- Depuis près de cinq ans, j'ai entrepris de faire entrer le Kazakhstan au nombre des 50 pays les plus compétitifs du monde. L'une des décisions clé est de changer fondamentalement la sphère de l'éducation et des sciences, a souligné Noursoultan Nazarbaïev.

Le chef de l'État a mentionné cinq décisions stratégiques nécessaires pour accroître la compétitivité du pays:

La première.

Le Kazakhstan a besoin d'experts avec des connaissances modernes, capables d'assumer et d'exécuter les décisions de hauts niveaux. Depuis 1992, chaque année des centaines de chercheurs "Bolashak" vont dans des universités étrangères. Au cours de cette période, le programme de bourses a préparé plus de 20 000 jeunes experts. Aujourd'hui, le Kazakhstan a besoin d'une industrie de la science et de la connaissance qui soit capable de préparer les professionnels de niveau international de manière autonome.

La seconde.

Une norme relative aux établissements d'enseignement supérieur du XXI e siècle est nécessaire au système d'éducation du Kazakhstan. Les années précédentes, beaucoup a été fait par l'État pour le développement du système éducatif. La création d'une nouvelle université est une nouvelle étape vers l'intégration des grandes écoles kazakhes dans l'espace mondial de l'éducation.

La troisième.

Le Kazakhstan a besoin d'un centre scientifique qui promeut non seulement des scientifiques, mais aussi de nouvelles technologies dans des domaines novateurs.

La quatrième.

Dans un monde moderne, les services éducatifs deviennent un segment en développement rapide de l'économie. Kazakhstan doit faire appel à l'expérience du monde et devenir le centre d'exportation de modèles éducatifs et des découvertes scientifiques dans la région, soit la CEI et l'Eurasie dans son ensemble.

La cinquième.

La nouvelle université va transformer Astana en un grand centre scientifique et pédagogique de l'Eurasie. La création de cette institution d'enseignement est un grand projet national visant à développer la capitale, l'État et la société.

Nursultan Nazarbayev a remarqué que la structure de l'université couvre plusieurs branches du développement des sciences modernes :

Premièrement, elle est un Centre de recherche sur l'énergie dans le domaine de la physique des hautes énergies. La recherche sur les technologies de l'économie d'énergie et des énergies renouvelables, sur l'énergie éolienne, l'énergie solaire, la thermies et la géothermie, mais également sur la bioénergie sont autant de voies que le Kazakhstan doit suivre. Il y a aussi une possibilité de créer de nouveaux carburants, des sources lumineuses économiques, des supraconducteurs.

Deuxièmement, un Centre des sciences de la vie a été créé dans la nouvelle université. «L'hôpital du futur» va devenir une plate-forme pour les nouvelles technologies médicales et la locomotive du développement de tout système Kazakhstanais des services de santé publique. Il est conçu pour être un standard pour les méthodes avancées de traitement médical et les nouvelles technologies médicales au Kazakhstan.

Troisièmement, un Centre international interdisciplinaire est créé dans la nouvelle université. C'est une base pour les innovations. Son équipement unique et potentiel intellectuel permet la formation de scientifiques sur des bases nouvelles et essentielles.

- Je suis sûr que beaucoup de ceux qui étudient dans cette université vont devenir une fierté de notre science, et glorifieront le Kazakhstan au yeux du monde entier. Le sens de notre histoire nationale consiste d'abord à réaliser trois tâches constituant l'épine dorsale de notre développement, construire un État efficace et puissant, une société tolérante uniforme, économie innovante. La condition principale du développement et du succès du Kazakhstan est l'unité et le consentement de notre peuple multiethnique, - a souligné le président Noursoultan Nazarbaïev.

Suite à la conférence, le chef de l'État a répondu aux questions des étudiants et des enseignants de l'université. Ensuite, les visiteurs invités, des hommes politiques européens renommés tels Gerhard Schröder, Romano Prodi, Aleksander Kwasniewski, Alfred Gusenbauer, Marcelino Oreja Aguirre, ont pris la parole.

Au cours de leurs discours, le rôle de Nursultan Nazarbayev dans le monde politique, ses idées progressistes dans le domaine des relations internationales a été noté. Le rôle du Sommet de l'OSCE à Astana pour le renforcement de la sécurité mondiale, les idées du Président sur le développement industriel forcé du pays et par la suite le perfectionnement du système éducatif au Kazakhstan ont également été notés.

Communiqué du site présidentiel www.akorda.kz du 7 décembre 2010
Traduit par Eurokaz
Texte source en anglais

 

Le consortium de la Caspienne (KTK) va doubler la capacité de son oléoduc

MOSCOU - Les actionnaires du consortium d'oléoducs de la Caspienne (KTK), parmi lesquels la Russie et le Kazakhstan, ont signé mercredi un accord pour doubler la capacité de leur oléoduc, qui achemine du pétrole kazakh vers la côte russe de la mer Noire, à 67 millions de tonnes par an.

Les investissements pour augmenter la capacité de cet oléoduc s'élèvent à 5,4 milliards de dollars (4 milliards d'euros), précise dans un communiqué l'un des actionnaires privés, l'Américain Chevron Caspian Pipeline Consortium Company.

Le projet va être développé en trois étapes et la capacité de l'oléoduc augmentera progressivement entre 2012 et 2015 pour atteindre les 67 millions de tonnes par an, précise cette même source.

Selon de précédents communiqués du KTK, les travaux d'élargissement pour augmenter la capacité de l'oléoduc doivent quant à eux s'achever d'ici 2014.

La cérémonie de signature s'est déroulée mercredi à Moscou en présence du ministre russe de l'Energie Sergueï Chmatko et du vice-ministre du Gaz et du Pétrole du Kazakhstan Liazzat Kiinov.

"Cette importante réalisation a été rendue possible grâce au soutien des Etats russe et kazakh", a déclaré le PDG de Chevron John Watson.

Le KTK possède l'oléoduc Tenguiz-Novorossiïsk d'une longueur de 1.580 kilomètres qui relie le gigantesque gisement de Tenguiz (ouest du Kazakhstan) à la côte russe de la mer Noire. En 2009, le système a transporté 34,6 millions de tonnes de pétrole.

Dès 2006, les actionnaires du KTK envisageaient de porter à 67 millions de tonnes par jour la capacité de l'oléoduc mais ils n'étaient pas parvenus depuis à un accord sur les investissements.

L'Etat russe possède 31% dans le KTK dont 24% sont gérés par la société publique russe d'oléoducs Transneft. Le Kazakhstan a 20,75% dans ce consortium. Les autres actions sont distribuées entre des groupes privés dont l'Américain Chevron Caspian Pipeline Consortium Company (15%).

Oman était également un ancien actionnaire, détenant 7% du KTK. Mais au printemps 2008 le pays a décidé de quitter le projet et la Russie a racheté cette part.

Sur www.romandie.com le 15 décembre 2010

 

Les membres de l'OTAN et les pays eurasiens participent à un exercice conjoint en Turquie

Au total, 19 Etats membres de l' OTAN et les pays eurasiens organisent en ce moment un exercice de commandement conjoint en Turquie, a rapporté mardi l'agence de presse semi-officielle Anatolie.

Organisé par le Troisième corps de l'armée de Turquie, "Les exercices de commandement eurasiens assistés d'ordinateur Star- 2010" ont commencé le 7 décembre et s'achèveront le 15 décembre, a indiqué le colonel Erol Tuna, directeur du Troisième corps de l' armée chargé des relations publiques, lors d'une conférence de presse à Istanbul.

Au total, 962 officiels de l'armée de Turquie, des Etats-Unis, d'Allemagne, de Bulgarie, de France, des Pays-Bas, de Grande- Bretagne, d'Espagne, d'Italie, du Canada, de Roumanie et de Grèce, ainsi que l'Azerbaïdjan, les Emirats arabes unis, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Macédoine et la Serbie ont participé à cet exercice, a informé M. Tuna.

L'exercice a pour but de renforcer le niveau de formation du personnel des QG dans les domaines de l'organisation opérationnelle et de l'exécution, et de l'amélioration de la coopération dans une opération de soutien de la paix sous commandement de l'OTAN, a ajouté le média.

Sur http://french.cri.cn le 15 décembre 2010

 

Kazakhstan, Malaisie, Pérou... ces nouveaux « maîtres » du monde

Pour le moment, difficile d'imaginer se passer du pétrole moyen-oriental, du gaz russe ou de la main d'œuvre chinoise. Mais nos dépendances ne s'arrêtent pas là. Loin s'en faut. Des pays développés tiennent aussi dans le creux de leurs paumes nos destins de consommateurs. C'est ce que souligne un article de la BBC.

Kazakhstan : de l'uranium pour chauffer nos maisons

L'an passé ce petit pays d'Asie centrale a fourni 14 000 des 51 000 tonnes d'uranium extrait dans le monde (soit 27%). Autrefois utilisé comme pigment pour la céramique, le verre et la faïence, l'uranium appauvri est aussi employé dans la fabrication de munitions et de blindages. Lorsqu'il est enrichi, le voilà qui vient réchauffer les foyers et éclairer les rues. En France, plus de 75% de l'électricité est d'origine nucléaire.

Suite de l'article

Sur www.terra-economica.info le 14 décembre 2010

 

mardi 14 décembre 2010

l'ONU resserre les liens avec trois organisations régionales de l'ex-URSS

NEW YORK, 14 décembre - RIA Novosti

L'Assemblée générale de l'Onu a adopté lundi à l'unanimité trois résolutions sur la coopération avec les organisations régionales opérant sur le territoire de l'ex-URSS, dont la Russie est membre, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

Il s'agit de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) regroupant l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan, de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) regroupant la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan, ainsi que de la Communauté économique eurasiatique (CEEA) regroupant la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan.

Ces trois Organisations ont le statut d'observateur auprès de l'Onu.

Les résolutions adoptées lundi prévoient l'intensification de la coopération dans le renforcement de la paix et de la sécurité, la lutte contre le terrorisme, le séparatisme, l'extrémisme et le trafic de drogue, le commerce, l'énergie, les transports, l'agriculture, la régulation des migrations, les finances, l'informatique et les télécommunications, les sciences et les technologies, les services douaniers, l'éducation, la santé publique, la protection de l'environnement, la lutte contre les catastrophes naturelles et technologiques.

Compléments :

Kazakhstan: Croissance revue à 6% en 2010

La croissance du Produit intérieur brut (PIB) du Kazakhstan sera supérieure à 6% en 2010, a indiqué mardi la ministre du Développement économique, Janar Aïtjanova, révisant ainsi à la hausse la prévision du gouvernement qui tablait jusqu'alors sur une augmentation de 5%. "Nous pensons (que la croissance) sera supérieure à 6%", a-t-elle déclaré, selon l'agence Interfax-Kazakhstan. Sur les dix premiers mois de l'année, le PIB kazakh a connu une hausse de 7,1% par rapport à la même période l'année précédente.
 
Sur www.europe1.fr le 14 décembre 2010
 

L'ONU adopte des résolutions sur le renforcement de la coopération avec les organisations régionales

L'Assemblée générale a adopté aujourd'hui par consensus neuf résolutions sur le renforcement des liens entre l'ONU et plusieurs organisations régionales et autres. Dans un texte1 présenté par le représentant du Bélarus, l'Assemblée générale invite les entités spécialisées des Nations Unies à établir des contacts directs avec l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC).

...

L'Assemblée générale souligne4 également qu'il importe de renforcer le dialogue, la coopération et la coordination entre le système des Nations Unies et la Communauté économique eurasienne (EURASEC), ainsi qu'entre le système des Nations Unies et l'Organisation de Shanghai pour la coopération; deux textes présentés par le représentant du Kazakhstan.  S'agissant de la dernière résolution, le représentant des États-Unis a souligné l'importance pour les États Membres de mener à bien cette coopération dans le respect des droits de l'homme.

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Débat conjoint

            ...

M. ALEXANDER A. PANKIN (Fédération de Russie) a rappelé l'importance des activités de la Communauté économique eurasienne (EURASEC), devenue une union commerciale régionale et un pôle scientifique de premier plan.  Dès 2012, une zone économique unifiée entrera en vigueur, s'est-il félicité, avant d'affirmer que le projet de résolution adopté aujourd'hui reflétait bien les priorités de l'EURASEC.  Le représentant a donc demandé à tous les pays de voter en faveur de ce texte et de s'en porter coauteurs.  M. Pankin a évoqué la coopération entre l'ONU et l'Organisation de coopération économique de la mer Noire (OCEMN), qui lui paraît d'une importance particulière.  Saluant le texte présenté aujourd'hui à ce sujet, le représentant a exprimé le soutien de sa délégation à la construction d'une autoroute autour de la mer Noire et à la facilitation des transports maritimes entre les États qui ont un accès à cette mer.

Intervenant au sujet de la coopération entre l'ONU et l'Union interparlementaire (UIP), M. MAGED ABDELFATTAH ABDELAZIZ (Égypte), a rappelé le rôle joué par son pays pour solidifier les relations entre ces deux organisations.  Il a encouragé l'UIP à travailler de près avec l'ONU-Femme.  Le représentant a également indiqué que les discussions entre l'ONU et l'UIP avaient récemment porté sur la nécessité d'éviter les mesures protectionnistes, de promouvoir la démocratie ainsi que la transparence et la responsabilisation au sein de la gouvernance économique internationale.  M. Abdelaziz a par ailleurs affirmé que l'UIP pouvait jouer un rôle actif et constructif dans le cadre de la réforme de l'ONU, notamment en matière de la revitalisation de 'Assemblée générale et de la réforme du Conseil de sécurité.  Le rôle de l'UIP est également important pour promouvoir la paix, la compréhension et la tolérance, ainsi que le dialogue entre les cultures, civilisations et religions, a-t-il ajouté.  Le représentant a voulu une participation plus active de l'UIP aux délibérations les plus importantes de l'ONU.

...

M. TAIR MANSUROV, Secrétaire général de la Communauté économique eurasienne (EURASEC), a déclaré que celle-ci était l'une des associations d'intégration les plus dynamiques à l'heure actuelle, comme en témoigne le régime de libre-échange établi par ses États membres, qui leur a permis de faire passer la croissance de leur commerce intracommunautaire de 29 milliards de dollars en 2000 à 123 milliards en 2008.  En outre, la mise en place d'un fonds anticrise au sein de la Communauté économique eurasienne a permis de fournir une assistance aux États membres afin de les aider à surmonter la crise financière et économique.  En 2010, a poursuivi le Secrétaire général, un espace économique commun entrera en vigueur entre le Bélarus, le Kazakhstan et la Fédération de Russie.  Cet espace, a-t-il expliqué, constitue la première étape, avec l'Union douanière, vers l'établissement d'une union économique eurasienne, dont l'objectif est non seulement de développer des relations harmonieuses entre ses États membres, mais aussi avec les autres organisations régionales et internationales.

Actuellement par exemple, la Communauté met en œuvre un projet conjoint portant sur le renforcement des capacités institutionnelles pour appuyer l'efficacité énergétique des pays d'Asie centrale.  M. Mansurov a, par ailleurs, indiqué que l'EURASEC et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) avaient lancé un projet pour promouvoir le développement de l'investissement et des réseaux de technologies.  Il a indiqué que l'EURASEC avait participé avec le Kirghizistan et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à un forum international de haut niveau sur les problèmes liés à l'exploitation de l'uranium qui avait débouché sur l'adoption d'une Déclaration commune.


M. IGOR FINOGENOV, Président du Conseil d'administration de la Banque eurasienne de développement, s'est dit convaincu que devenir membre de cette Banque ouvre aux États Membres de nouvelles possibilités d'investissement importantes.  La question de la coordination avec le système des Nations Unies et autres institutions multilatérales de développement revêt une importance capitale pour cet établissement, qui apporte son appui financier à différents projets transnationaux tels qu'un plan complexe d'infrastructures ferroviaires et autoroutières actuellement en construction et destiné à relier les parties est et ouest de la région eurasienne.  Tout récemment encore, la Banque, a expliqué le Président du Conseil d'administration, a organisé un séminaire international sur l'amélioration de la sécurité des barrages régionaux.  Elle coopère avec le PNUD pour assurer la viabilité des ressources hydroélectriques du Tadjikistan et du Kazakhstan.


Communiqué de l'ONU du 13 décembre 2010 sur www.un.org
Rapport complet

 

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lundi 13 décembre 2010

Discours NN

Dans son discours le Président du Kazakhstan définit des points de référence pour le système du Kazakhstan de la science et l'éducation en fonction des défis du temps moderne et des nouveaux enjeux dans le pays.

Le Chef de l'État a pris note du dernier sommet de l'OSCE à Astana qui est devenu un événement d'échelle epoch-making. La déclaration de l'OSCE Astana qui peut devenir le début d'une nouvelle étape de la formation de la communauté homogène et indivisible de l'euro-atlantiques et de la sécurité eurasienne a été acceptée. L'un des principes importants de l'OSCE est large interaction des États dans un domaine de l'éducation et des sciences.

- Près de cinq ans, j'ai mis la tâche à réaliser une entrée du Kazakhstan au nombre de 50 pays les plus compétitifs du monde. Une de ses principales décisions sont les changements fondamentaux dans la sphère de l'éducation et des sciences, - a souligné Noursoultan Nazarbaïev.

Le chef de l'État a mentionné cinq décisions stratégiques nécessaires pour accroître la compétitivité du pays:

Première. Kazakhstan a besoin d'experts avec les connaissances modernes, capables d'accepter et d'exécuter les décisions compétentes. Depuis 1992, des centaines de "Bolashak" chercheurs chaque année vont des universités étrangères. Au cours de cette période, le programme de bourses a préparé plus de 20 000 jeunes experts. Aujourd'hui, le Kazakhstan a besoin l'industrie de la science et la connaissance qui est capable de préparer les professionnels de niveau international de manière autonome.

Deuxième. Une norme d'un établissement d'enseignement supérieur du XXI e siècle est nécessaire pour le système d'éducation du Kazakhstan. Les années précédentes, beaucoup a été fait par l'Etat pour le développement du système éducatif. Création de la nouvelle université est une nouvelle étape dans l'intégration des écoles kazakhes haut dans l'espace monde de l'éducation.

Troisième. Le Kazakhstan a besoin d'un centre scientifique qui promeut non seulement des scientifiques, mais aussi de nouvelles technologies dans les domaines perspective novatrice.

Quatrième. Dans le monde moderne des services éducatifs deviennent un segment en développement rapide de l'économie. Kazakhstan doit faire appel à l'expérience du monde et devenir le centre d'exportation des éducations et des découvertes scientifiques dans la région, la CEI et de l'Eurasie dans son ensemble.

Cinquième. La nouvelle université va transformer Astana dans un grand centre scientifique et pédagogique de l'Eurasie. Création de cette institution d'enseignement est le grand projet national visant à développer le capital, l'Etat et la société.

Nursultan Nazarbayev a remarqué que la structure de l'université couvre plusieurs branches perspective du développement de la science moderne:

Premièrement, il est le Centre de recherche sur l'énergie dans le domaine de la physique de haute énergie, les technologies de l'économie d'énergie et d'énergies renouvelable. Recherche dans le vent, la bioénergétique solaires, thermiques et la géothermie, et est le plus en perspective pour le Kazakhstan. Il ya aussi une possibilité de créer des éléments plus récents de carburant, d'économie d'énergie de sources lumineuses, les supraconducteurs.

Deuxièmement, le Centre des sciences de la vie est créé à la nouvelle université. «L'hôpital du futur» va devenir une plate-forme pour les nouvelles technologies médicales et la locomotive du développement de tout système Kazakhstani des services de santé publique. Il est conçu pour être la norme de méthodes avancées de traitement médical et les nouvelles technologies médicales au Kazakhstan.

Troisièmement, le Centre international interdisciplinaire est créé à la nouvelle université. C'est une base pour les innovations. Son équipement unique et potentiel intellectuel permet aux scientifiques de formation sur une base essentiellement nouveau.

- Je suis sûr que beaucoup de ceux qui étudient dans cette université va devenir une fierté de notre science, glorifie le Kazakhstan pour le monde entier. Le sens de notre histoire nationale consiste d'abord à réaliser trois tâches épine dorsale - de construire l'Etat efficace et puissant, une société tolérante uniforme, économie innovatrice. La condition principale du développement et au succès du Kazakhstan est l'unité et du consentement de notre peuple multiethnique, - a souligné le président Noursoultan Nazarbaïev.

Suite à la conférence du chef de l'Etat a répondu aux questions des étudiants et des enseignants de l'université. Ensuite, les visiteurs invités - connue politiciens européens Gerhard Schröder, Romano Prodi, Aleksander Kwasniewski, Alfred Gusenbauer, Marcelino Oreja Aguirre a parlé.

Au cours de leurs discours rôle Nursultan Nazarbayev dans le monde politique, ses idées progressistes dans le domaine des relations internationales a été noté, le rôle du Sommet de l'OSCE à Astana pour le renforcement de la sécurité mondiale, les idées du Président sur le développement forcé industrielle innovante du pays et le perfectionnement ultérieur du système d'éducation au Kazakhstan ont également été noté.
Conseils, séances, réunions
 
 
Texte Anglais
 
In his lecture the President of Kazakhstan defined reference points for the Kazakhstani system of science and education according to the challenges of time and the new issues facing to the country.
 
The Head of state noted the last OSCE Summit in Astana that became an event of epoch-making scale. The OSCE Astana declaration that can become the beginning of a new stage of formation of uniform and indivisible community of the Euro Atlantic and Eurasian security has been accepted. One of the important principles of OSCE is wide interaction of the states in an education sphere and sciences.
 
- Almost five years ago I set the task to achieve an entrance of Kazakhstan to the number of 50 competitive countries of the world. One of its key decisions is fundamental changes in an education sphere and sciences, - underlined Nursultan Nazarbayev.
 
The Head of state mentioned five strategic decisions necessary to increase the competitiveness of the country:
 
First. Kazakhstan needs experts with modern knowledge, capable to accept and perform competent decisions. Since 1992 hundreds of "Bolashak" scholars annually go foreign universities. During this period the scholarship programme prepared more than 20 thousand young experts. Today Kazakhstan needs the industry of science and the knowledge that is capable to prepare professionals of the international level autonomously.
 
Second. A standard of a higher educational institution of the XXI century is necessary for the Kazakhstani education system. In previous years much has been done by the state for the development of the education system. Creation of the new university is a new step in integration of the Kazakhstani high schools into the world educational space.
 
Third. Kazakhstan needs a scientific centre that promotes not only scientists, but also new technologies in perspective innovative spheres.
 
Fourth. In the modern world educational services become a quickly developing segment of economy. Kazakhstan should utilize the world experience and become the centre of export of educations and scientific discoveries in the region, CIS and Eurasia as a whole.
 
Fifth. The new university will transform Astana into a large scientific and educational centre of Eurasia. Creation of this educational institution is the major national project aimed at developing the capital, state and society.
 
Nursultan Nazarbayev noticed that the University structure covers several perspective branches of the modern science development:
 
First, it is the Center of energy research in the area of physics of high energy, technologies of power saving and renewed power resources. Research in the wind, solar, thermal and geothermal, and also bioenergetics is most perspective for Kazakhstan. There is also a possibility to create the newest fuel elements, power saving light sources, superconductors.
 
Secondly, the Center of life sciences is created at the new university. "The Hospital of future" will become a platform for new medical technologies and the locomotive of development of all Kazakhstani system of public health services. It is designed to be the standard of advanced methods of medical treatment and the newest medical technologies in Kazakhstan.
 
Thirdly, the International interdisciplinary centre is created at the new university. It is a basis for innovations. Its unique equipment and intellectual potential allows training scientists on an essentially new basis.
 
- I'm sure that many of those who study at this university will become a pride of our science, glorify Kazakhstan for the whole world. The sense of our national history initially consists in carrying out three backbone tasks - to build effective and powerful state, a uniform tolerant society, innovative economy. The main condition of the development and success of Kazakhstan is unity and consent of our multinational people, - underlined President Nursultan Nazarbayev.
 
Following the lecture of the Head of state answered the questions of students and teachers of the university. Then the invited visitors - known European politicians Gerhard Schröder, Romano Prodi, Aleksander Kwasniewski, Alfred Gusenbauer, Marcelino Oreja Aguirre spoke.
 
During their speeches Nursultan Nazarbayev's role in the world politics, his progressive ideas in the sphere of international relations has been noted, the role of the OSCE Summit in Astana for the further strengthening of global security, ideas of the President on the forced industrial innovative development of the country and the further perfection of the education system in Kazakhstan also have been noted.
Councils, sittings, meetings

Histoire des échecs des lancements spatiaux à Baïkonour

La première chute d'un Proton-M dans l'histoire de la Russie s'est produite le 27 mai 1993. En raison d'un deuxième étage défectueux, la fusée-porteuse n'est pas parvenue à mettre en orbite le satellite russe de télécommunication "Gorizont-39".

Le 16 novembre 1996, Proton-K doté du booster d'accélération D-2 a placé en orbite circumterrestre la station interplanétaire russe Mars-96 d'une valeur de 300 millions de dollars. En raison d'un incident lié au booster d'accélération, la station a chuté de son orbite et est tombée dans l'océan Pacifique.

Le 5 juillet 1999, la soudure défectueuse du toit d'un groupe turbopompe sur l'un des quatre réacteurs du deuxième étage de la fusée Proton-K a provoqué la chute du satellite de communication militaire Radouga-1, entraînant une détérioration des relations russo-kazakhes. Les débris de la fusée, qui avaient chuté sur la région kazakhe de Karaganda, s'étaient abattus sur le toit d'un immeuble. Astana avait interdit pour deux mois tous les tirs de "Protons" jusqu'au remboursement de 271.000 dollars à titre de dommages et intérêts écologiques et matériels.

Le 27 octobre 1999, un autre satellite de communications Express-A, lancé par un Proton-K, s'était abattu sur la région kazakhe de Karaganda, en raison du premier étage défectueux de la fusée. Astana avait obtenu 407.000 de dollars de dommages et intérêts.

Le 28 février 2006, en raison d'une panne du booster d'accélération Breeze-M, la fusée Proton-M avait échoué à mettre en orbite le satellite arabe de communication ArabSat-4A.

Le 6 septembre 2007, la fusée Proton-M s'était écrasée avec le satellite japonais de communication JCSat-11 à 40 km de la ville kazakhe de Jezqazghan suite à un tir raté, arrosant ses environs de carburant hautement toxique. Ce jour-là, le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev se trouvait dans la ville. Le Kazakhstan a alors exigé 60,7 millions de dollars à la Russie. L'accident avait été causé par une panne du système de direction du deuxième étage.

Le 15 mars 2008, un Proton-M a échoué à orbitaliser un satellite américain de communication AMS-14. L'accident était dû à une panne moteur du booster d'accélération Breeze-M.
 
 
Le 13 décembre 2010 sur http://larussiedaujourdhui.fr
 

L'iPad, appareil d'Etat au Kazakhstan

L'iPad a reçu un soutien de poids dans la république du Kazakhstan, celui de son chef de gouvernement. The Telegraph raconte qu'en octobre dernier, Karim Massimov le premier ministre de cette ex-république soviétique de 15 millions d'habitants, a intimé à ses ministres et proches collaborateurs de s'équiper d'une tablette afin de répondre de manière diligente à ses courriers

"Ayez toujours une tablette avec vous. Je peux vous envoyer un mail à tout moment, et, comme certains d'entre vous le savent, j'ai pour objectif de répondre dans les 10 minutes. Certains parmi vous ne m'ont toujours pas répondu au bout de trois jours".

L'iPad, qui n'est vendu officilliement dans le pays, se serait dès lors multiplié auprès des hauts cadres de l'état ou des dirigeants d'établissements publics.

Ce qui a poussé une entreprise informatique locale locale à mettre au point une tablette Kazakh afin de rebondir sur cette opportunité. Ce cousin de l'Est de l'iPad devrait avoir des ports USB, une webcam et coûter moitié moins cher, l'équivalent de 500$ contre 1200$ pour les iPad importés. Son concepteur veut l'orienter "business", jugeant que l'iPad est plus un appareil de loisirs.

Le Kazakhstan qui dispose de son propre App Store et où les goûts sont à peu près identiques à ceux des autres pays : Angry Birds, Infinity Blade et Cut the Rope sont parmi les premières applications téléchargées…

 

Les immigrés du Kirghizstan victimes de Philip Morris Kazakhstan (PMK)

Extrait d'un rapport de Human right Watch :
 
Kazakhstan - Beaucoup de travailleurs immigrés originaires du Kirghizistan, souvent accompagnés de leurs enfants, sont victimes des propriétaires d'exploitations de tabac du Kazakhstan qui les recrutent pour des emplois saisonniers. Ces propriétaires fournissent du tabac à Philip Morris Kazakhstan (PMK), qui est une filiale de Philip Morris International (PMI), l'une des plus importantes entreprises spécialisées dans les produits du tabac et avec qui ils sont liés par contrat. PMI et PMK ont fait la promesse de mettre en place des réformes conséquentes pour s'attaquer aux abus commis.
 
Sur www.hrw.org le 12 décembre 2010
 

Cyclisme - Vinokourov et Kreuziger à l'inauguration du vélodrome d'Astana

Les chefs de file de l'équipe Astana, le Kazakh Alexandre Vinokourov et le Tchèque Roman Kreuziger, seront présents lundi à l'inauguration du vélodrome de la capitale du Kazakhstan. Les leaders d'Astana, accompagnés par une dizaine d'autres coureurs de l'équipe, rencontreront à cette occasion le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev.
 
Le vélodrome, qui comporte une piste de 250 mètres, vise à accueillir de grandes compétitions, notamment les Championnats du monde sur piste.
 
Sur www.rtlinfo.be le 10 décembre 2010
 

«Les marchés frontières seront les prochains émergents»

INTERVIEW - Pour l'équipe de recherche du Crédit Suisse, les marchés «frontières» vont profiter de la croissance des pays émergents. Ils recommandent les pays de l'Est.

lefigaro.fr/jdf.com - Que sont les marchés « frontières » ?

Eric Güller/ Robert Ruttmann - Les marchés «frontières» sont ce que l'on pourrait appeler les «benjamins» des pays émergents. Ils sont plus petits, moins développés et surtout dont les marchés financiers sont moins liquides pour être considérés comme des marchés émergents. Leurs niveaux de revenus sont inférieurs, leurs consommations internes moins importantes et leurs systèmes financiers moins développés que ceux des marchés émergents. Bien qu'ils partagent les perspectives de croissance attractives de long terme des émergents, ils n'en sont qu'aux prémices de leur développement.

En quoi est-ce intéressant d'investir dans ces marchés ? Sont-ils en mesure de compenser le ralentissement économique des pays émergents ?

Nous considérons que ces pays sont bien placés pour être la prochaine vague de pays émergents. Ils sont de moins en moins corrélés aux marchés d'actions mondiaux. Maintenant, les marchés «frontières» ne sont pas encore prêts pour prendre la suite des pays émergents, mais constituent de très bons complémentaires à ces marchés. Même si le produit intérieur brut de certains pays «frontières» n'atteint pas les 6,5% annuels des marchés émergents, leur croissance sera plus forte que celle des pays développés.

Ils vont clairement profiter de la croissance des pays émergents et vont rentrer dans un cercle vertueux où leur consommation intérieure va prendre de l'essor, les investissements directs à l'étranger se multiplier, leur potentiel technologique s'exprimer plus clairement. Les meilleurs exemples sont la Corée du Sud et Taïwan, qui présentent, aujourd'hui, des perspectives de croissance économique similaires à des pays développés, après avoir été parmi les pays les plus pauvres du monde, il y a vingt ans.

Comment accéder aux marchés «frontières» ?

Etant donné les profils hétérogènes des pays «frontières», nous recommandons aux investisseurs d'être exposés aux marchés «frontières» via des fonds dédiés à cette thématique ou des produits structurés (placement financier qui comprend un placement sécuritaire et un placement à risque afin de doper la performance du produit). En outre, étant donné les risques d'investissement plus élevés que pour les marchés émergents, nous leur conseillons de consacrer une petite part dans leur portefeuille.

Les risques politiques inhérents à ces pays ne sont-ils pas de nature à freiner le développement de ces marchés ?

Les risques politiques sont certainement à prendre en considération lorsqu'on investit dans les marchés «frontières», les tensions entourant les élections présidentielles en Côte d'Ivoire sont en cela un très bon exemple. Mais nous avons constaté que la plupart des marchés «frontières» ont réalisé de nombreux progrès ces dernières années en matière d'amélioration de leurs institutions politiques. En fin de compte, nombre de pays frontières d'aujourd'hui sont aussi exotiques et risqués que les pays émergents, de la Chine à la Russie en passant par le Brésil, il y a encore une génération.

Quels marchés « frontières » recommandez-vous ?

Nous avons mis au point un indice permettant de passer au crible tous les pays de la planète et de détecter les marchés «frontières» en fonction de certains critères : le niveau de vie de la population, le développement des marchés financiers et la stabilité politique. Dans ces domaines, la Croatie, la Bulgarie, la Slovénie, la Roumanie, l'Estonie, l'Ukraine et le Kazakhstan sont très attractifs.

Guillaume Errard, pour http://marches.lefigaro.fr le 10 décembre 2010

Une intégration économique au forceps

Réunis hier à Moscou dans le cadre l'Union douanière regroupant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, les présidents russe Dmitri Medvedev, biélorusse Alexandre Loukachenko et kazakh Noursoultan Nazarbaev ont finalisé la formation d'un Espace économique commun (EEP) qui entrera en vigueur au 1er janvier 2012. Les chefs d'Etat ont signés trois documents essentiels sur la politique macroéconomique, la liberté de circulation des capitaux et les principes d'une politique monétaire.
 
Pour Vremia Novostieï, ces avancées inattendues ont été réalisées sur la forme au détriment du fond des accords dont le contenu a perdu de son caractère concret. En revanche, la Biélorussie sera la première à profiter des avantages de l'intégration : Minsk s'engage à ratifier tous les textes signés sur l'espace commun dans les prochains jours et pourra ainsi bénéficier du pétrole russe détaxée dès le 1er janvier 2011. En contrepartie, Minsk remettra à la Russie toutes les taxes d'exportation sur les produits pétroliers au frontière de l'Union douanière.
 
Sur www.courrierinternational.com le 10 décembre 2010
 

vendredi 10 décembre 2010

L'élixir de jeunesse du président Kazakh

Tout comme Cléopâtre et ses bains au lait d'ânesse, le président du Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev, semble vouloir à tout prix découvrir le secret de la jeunesse éternelle avant qu'il ne soit trop tard.

Âgé de 70 ans, il est à la tête du pays depuis 19 ans et ne semble pas vouloir s'arrêter de si tôt. Dans un de ses derniers discours, il en a effet déclaré que le nouveau centre de recherches de la capitale Astana devait se concentrer sur le rajeunissement des organismes, le génome humain et la production de tissus humains.

Cette semaine, c'était la troisième fois que le président lançait son appel pour la découverte de la vie éternelle :

« Médecine anti-âge, rajeunissement naturel, immortalité. C'est ce sur quoi nous devons nous concentrer aujourd'hui. Ceux qui le font sont les pays les plus prospères du monde – ceux qui ne le font pas resterons toujours sur la paille ».

Sur www.miwim.fr le 10 décembre 2010

 

Kazakhstan : Karaganda - Karlag .. le Goulag des ennemies du peuple !

Y aller c'est marcher sur du sang !

Le long calvaire des Russes d'origine allemande ….

Derrière presque chaque porte de Karaganda, il y a une histoire très lourde. Celle des fils et filles d' "ennemis du peuple", déportés pendant les purges staliniennes, dans les années 1930. Des milliers de vies brisées, de familles dispersées dans les camps soviétiques, dont les descendants sont aujourd'hui entassés dans les barres d'immeubles grises et délabrées de cette ville industrielle du Nord Est du Kazakhstan.

Une histoire très lourde !

Là, au milieu de la steppe, dans ce que fut le Karlag, un Goulag grand comme plus du dixième de la France, aucun "travail de mémoire" n'est à l'oeuvre. "Les gens  ne dramatisent pas cette histoire. Peut-être parce que nous sommes en Orient, ils l'acceptent comme leur destinée, avec humilité. Ils sont moins individualistes qu'en occident où on ausculte son moi et ses souffrances en permanence", estime Monseigneur Athanasius, évêque catholique de Karaganda, un Allemand fils de déportés du Goulag.

Est-ce à dire que ce passé n'est pas douloureux ?

Certainement pas. Mais ce refus de se concentrer sur lui "atténue la peine et n'amène pas à chercher des coupables", estime Mgr Athanasius qui y voit une "noble attitude permettant la réconcilation avec le passé." Une non-dramatisation de l'histoire qui résulte en partie d'une mémoire à moitié regardée en face, en partie, au contraire, d'esquives, suscitées par le contexte politique.

Karaganda – Karlag !

A Dolinka, à une vingtaine de kilomètres de Karaganda, bourgade qui fut le siège de la direction du Karlag, géré par le NKVD, l'ancêtre du KGB, Loudmila nous reçoit dans sa petite isba aussi blanche que la neige qui la couvre. Dans son modeste intérieur, décoré de fleurs en plastique, cette Biélorusse s'empresse de nous montrer les documents de 1956 réhabilitant sa famille.

"«Vous voyez, nous n'étions pas coupables", affirme-t-elle, emmitouflée dans un épais châle de laine, avec le ton de quelqu'un qui veut convaincre son juge. Un demi siècle après la réhabilitation officielle, cette fille d'une déportée de Kaliningrad brûle toujours de savoir pourquoi sa mère a été arrêtée.

Quel crime a-t-elle commis ?

"Quel crime a-t-elle commis ?", se demande-t-elle en déballant des coupures de journaux auxquels elle a raconté sans fin, depuis la perestroïka, l'incompréhensible histoire. Comme beaucoup à Karaganda et dans ses environs, Loudmila ne manque jamais Jdi minia ("Attends-moi"), une sorte d' «Avis de recherche» hebdomadaire de la télévision russe qu'elle regarde comme si elle pouvait un jour y retrouver ses trois frères. Elle vit ainsi par procuration la recomposition de familles qui se retrouvent sous l'oeil des caméras. Non loin de chez elle, vivotte le minuscule musée dédiée au Karlag.

Le lieu est désert ….

Dans la première salle, un bout de fil barbelé posé sur une biographie de Staline laisse entendre que le "Petit père des peuples" porte une responsabilité dans la déportation des 800.000 vies passées par le Karlag.

Mais à peine se retourne-t-on qu'on découvre un grand tableau de propagande, "peint par un prisonnier", montrant Lénine assis à une table en discussion avec des camarades tandis que, derrière lui, Staline considère une carte de l'électrification de l'URSS.

Le musée est appelé à être remplacé par un plus grand, logé dans l'ancien siège du Karlag, en ruine , à quelques centaines de mètres de là. Les autorités kazakhes parlent volontiers des années noires. "«Ce n'est pas comme en Russie ici, le pouvoir ne bloque pas la mémoire au sujet des mauvais côtés du passé soviétique.

Des dizaines de millions de victimes !

Des millions de Kazakhs en ont aussi été victimes", explique Ekaterina Kouznetsova, une journaliste qui fut parmi les premières à publier des articles lorsqu'il devint possible de parler du Karlag, à la fin des années 1980. Les autorités kazakhes ont même créé une journée de commémoration pour les «victimes de la répression totalitaire», le 31 mai.

Le thème permet à l'ancien apparatchik devenu président de la République indépendante, Noursoultan Nazarbaev, d'articuler sa politique nationaliste sur l'idée de la liberté arrachée aux Russes et aux soviets. Malgré tout, on ne peut pas dire que les commémorations des soixante-dix ans du début des purges staliniennes aient donné lieu à de grandes célébrations à Karaganda, comme partout ailleurs en ex-URSS.

Un dictateur en héros ! Le "grand ami de l'humanité" !

Au Kazakhstan aussi Staline demeure un personnage ambigu ….

Dans le musée régional de Karaganda, une demie-salle est consacrée au Karlag …. partagée avec la "Grande guerre patriotique" où le dictateur est présenté comme un héros ayant abattu le monstre nazi.

Pas une allusion au Staline qui a expédié 40 millions de soviétiques au Goulag «Les employés du musée ne sont pas des professionnels de l'histoire, explique Ekaterina Kouznetsova.

Le crime au niveau national !

Au niveau national la condamnation est sans ambiguïtés."

Dans le quartier de Maïkodouk, dans le Gymnasium n° 9 (collège – lycée), situé au milieu d'immeubles construits par des prisonniers de guerre japonais, Svetlana anime ses "ateliers libres" dédiés au Karlag.

"Je suis moi-même fille de Zek (prisonnier dans le jargon du Goulag). Je sais combien la peur dont nos parents ont été animés toute leur vie nous a été transmise. Ses racines sont encore vivantes C'est pour la détruire que j'ai voulu expliquer à mes élèves ce qu'à été le Karlag.", raconte-t-elle.

Dans le joyeux bazar qui règne dans sa classe, entre deux rangées de livres d'art et d'histoire, une vitrine présente quelques documents et objets du Karlag, apportés par des élèves.

Rien sur Staline !

" Je ne voulais pas mettre une photo de lui et le voir tous les jours", plaisante Svetlana. Même si le Professeur a expliqué sans réserve à ses élèves que Staline était un "despote", elle a renoncé à l'exposer d'une façon ou d'une autre dans cette vitrine car "cela heurterait les anciens combattants de la seconde Guerre mondiale.

La peur n'a pas disparu !

"Le système n'est pas mort, au fond", estime Pavel Shoumkin, un ancien mineur devenu écrivain.

"«Dans la mentalité de Karaganda, l'autorité reste toute puissante. On croit ici qu'on ne peut aller contre elle", pense de fils de Koulak, ces propriétaires terriens considérés comme des ennemis de la révolution par le pouvoir soviétique, déportés en 1937.

Selon lui, c'est particulièrement vrai chez les mineurs, nombreux dans cette région riche en minerais, exploités au départ par les prisonniers du Karlag. "Ils ont même gardé jusqu'à aujourd'hui le vocabulaire des camps pour désigner leurs chefs Ils obéissent aux contrôleurs comme on obéissait aux gardes du Karlag", regrette-t-il.

Sur www.libertaoccidentalis.net le 10 décembre 2010
Source : http://www.leblogde21.com/article-19756561.html et http://gulaghistory.org/items/show/742

jeudi 9 décembre 2010

Silvio et Vladimir, les liaisons dangereuses

Parmi les documents confidentiels diffusés par WikiLeaks, certains révèlent les inquiétudes de Washington quant aux relations à caractère personnel entre les Premiers ministres italien et russe, soupçonnant Rome d'être le cheval de Troie de Moscou pour influencer - y compris par la corruption - la politique énergétique de l'Europe.

Washington redoute qu'un allié historique de l'Otan comme l'Italie ne se laisse glisser sur une pente dangereuse. Dans leurs câbles confidentiels diffusés par WikiLeaks, les Américains rappellent que Rome a toujours eu une certaine autonomie dans ses initiatives vis-à-vis de Moscou ou du monde arabe.

Ce qui est tout à fait compréhensible, compte tenu de notre position géographique et du contexte politique intérieur marqué par la présence du parti communiste le plus fort d'Europe occidentale. C'était un jeu qui n'effrayait pas Washington parce qu'il pouvait être interprêté — et donc géré — selon les critères de la géopolitique et de la géoéconomie. Aujourd'hui le contexte est différent.

Considéré comme la bible de la stratégie américaine sur les rapports énergétiques entre la Russie et l'Europe, le rapport "Eurasian Energy Security" a été rédigé par Jeffrey Mankoff, spécialiste de la question auprès du Council of Foreign Relations, un think-tank bipartisan qui a souvent inspiré la politique extérieure des administrations républicaines et démocrates.

ENI : un instrument dans les relations entre Berlusconi et Poutine

L'analyse de Mankoff décrit ainsi le rôle de Gazprom : "une entreprise qui par moments s'identifie au gouvernement russe lui-même, servant le dessein de Poutine qui gère les relations avec l'Europe en jouant les pays les uns contre les autres". C'est la stratégie que Poutine a patiemment construite au cours des huit années de sa présidence, de 2000 à 2008, "le gaz est devenu un élément central de pouvoir", poursuit-il.

Dans cette stratégie, l'Italie est un élément décisif car, "avec l'Allemagne, elle représente presque la moitié des importations de gaz russe en Europe occidentale". Ensemble, ces deux pays assurent près de "40% de l'ensemble des profits de Gazprom", un colosse qui, par sa nature, se soustrait aux "systèmes de transparence, aux contrôles judiciaires et aux autorités de surveillance" de l'Union européenne.

Vu des Etats-Unis, le danger, c'est que "Pour l'Europe, la dépendance énergétique croissante vis-à-vis d'un groupe unique lié avec un gouvernement étranger pose des problèmes de sécurité, de transparence, de manipulation politique potentielle". Ceux qui, comme l'Italie, ont glissé vers une relation intime avec Moscou, risquent de servir cette dernière aux dépens de l'unité entre Européens.

Le soupçon que l'ENI, le géant italien de l'énergie, soit devenu un instrument dans les relations entre Berlusconi et Poutine, est conforté par certaines étapes décisives dans le processus de "verrouillage" du pouvoir énergétique en Russie.

Dans son rapport, Mankoff rappelle que, "durant son second mandat présidentiel, Poutine avait accéléré de manière spectaculaire la concentration des activités liées au gaz et au pétrole vers les deux géants russes : Gazprom et Rosneft. Les entreprises qui appartenaient à des oligarques privés comme Yukos de Mikhail Khodorkovsky, ont été fagocitées".

Or, Yukos a été alors l'objet d'un portage financier [achat temporaire d'actions] de la part d'ENI et d'ENEL, le premier fournisseur d'électricité italien. Quelques groupes occidentaux ont été admis dans ce jeux, observe-t-on au Département d'Etat, où on se souvient de l'expulsion de BP et de Shell contraints, sous la présidence Poutine, de se dégager de leurs plus gros investissements énergétiques en Russie.

Vu de Washington, quelque chose ne tourne pas rond

Ayant procédé à la concentration de son empire énergétique, où coïncident politique et affaires, et où seuls les étrangers dociles sont admis, Poutine passe à la seconde phase de sa stratégie. "Il s'agit, explique Mankoff, d'empêcher l'accès direct de l'Europe aux resources énergétiques de la Caspienne, réparties pour l'essentiel entre Azerbaïdjan, Kazakhstan et Turkménistan. La Russie, en se réservant le contrôle de ses couloirs de transit vers la Caspienne, accentue d'autant la dépendance de l'Europe envers elle. Avec pour conséquences stratégiques sur les relations atlantiques, l'exposition de nos alliés européens à l'influence de Moscou".

Une fois encore, cette stratégie est entre les mains d'un "petit groupe de colosses d'Etat, tel que Gazprom, dépourvus de toute transparence". C'est en particulier cet aspect qui intéresse la Maison-Blanche et le secrétaire d'Etat Hillary Clinton : "la corruption systémique dans le secteur russe inocule la corruption dans la politique européenne".

On peut alors se demander qui a cédé aux sirènes de l'argent et comment ? A Washington, on évoque le cas de l'ex-chancelier allemand Gerhard Schröder, coopté comme président du conseil d'administration du consortium de gazoducs européen Nord Stream, gémeau septentrionnel du projet South Stream. Proposée par les Russes, la présidence de South Stream a été récemment refusée par l'ancien président de la Commission européenne Romano Prodi.

Le Département d'Etat répète l'accusation principale formulée par les Etats-Unis : "Nord Stream et South Stream servent à renforcer l'influence de la Russie en Europe. Notre crainte est renforcée par les indices de corruption qui partent du Kremlin".

South Stream est en concurrence directe avec le projet Nabucco, soutenu par l'Union européenne : seul ce dernier permet en effet de contourner la Russie. Si le choix devait dépendre uniquement de critères économiques, le choix serait simple : "South Stream coûte près du double, par rapport à Nabucco", note Mankoff. Et alors, pourquoi avoir impliqué ENI dans un projet anti-économique, se demandent les Américains ? Vu de Washington, quelque chose ne tourne pas rond.

Des intérêts personnels, moteur de la politique extérieure italienne

Un autre coup dur à la fiabilité du projet Nabucco a été porté au cours de l'été 2008 par la guerre entre la Géorgie et la Russie : pour fonctionner, ce gazoduc a besoin de stabilité en Géorgie et dans les autres républiques ex-soviétiques. L'attention du Département d'Etat vis-à-vis de Berlusconi s'est ravivé précisément à ce moment-là, lorsque le président du Conseil italien a affiché une position pro-Russie, opposée à celle des autres membres de l'OTAN.

Le rapport secret de Mankoff soupçonne pour la première fois "Berlusconi et ses accolytes d'avoir avec leur interlocuteur russe des relations d'intérêt financier d'ordre personnel". La gravité de la guerre en Géorgie devait renforcer la cohésion entre Européens et faire ressortir les risques liés à une dépendance énergétique excessive envers Moscou. Et lL'Italie, au contraire, s'est démarquée. Ce fut alors un tournant.

Et il devint alors urgent pour Washington d'en savoir davantage sur ces soupçons "d'investissements personnels entre Berlusconi et Poutine", qui pourraient être le moteur des choix de la politique extérieure italienne.

Le danger, nous l'avons sous les yeux : l'Italie peut devenir un pion sur l'échiquier de Poutine, l'instrument qui va diviser l'Union européene ou la maintenir divisée, pour tirer avantage de la faiblesse de chacun des partenaires dans les rapports bilatéraux. "La dépendance envers le semi-monopole russe sur le gaz peut mettre chacun des gouvernements européens dans un position qui le rendrait incapable de résister aux demandes politiques de Moscou", conclut ainsi Jeffrey Mankoff.

Giuseppe D'Avanzo - Andrea Greco - Federico Rampini
Sur www.presseurop.eu le 9 décembre 2010