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vendredi 28 octobre 2011

Rahat Aliev, un «pion» dans le jeu politique

Sur la toile circule une phrase qui a pris des ailes, disant que la construction de la démocratie dans le monde est devenue ingérable. Ce mécanisme utilisé pour atteindre certains objectifs des groupes politiques et financiers, apporte sa part de chaos dans le monde. A cause d'une compréhension pervertie de la démocratie, les malfaiteurs deviennent des bienfaiteurs et les escrocs deviennent des hommes d'affaires reconnus.

Un homme intelligent a dit un jour que jouer avec la démocratie peut finir mal. Cette phrase peut illustrer la situation entourant les fugitifs à travers le monde qui, poursuivis par les autorités de leurs Etats, se cachent en Europe. Ils réussissent à obtenir le statut de réfugié, puis planifient des attentats à partir de leur pays d'accueil, puis malgré l'obtention de l'immunité diplomatique ils continuent à planifier des crimes.


Il n'est pas besoin d'aller loin pour trouver un exemple, il suffit de regarder l'une des figures les plus odieuses de l'Asie centrale, Rahat Aliev, criminel fugitif accusé d'assassinat et d'extrémisme politique.

Cet homme est accusé de nombreux crimes dans son pays natal, (le Kazakhstan, un des pays d'Asie centrale) et condamné à la prison par contumace. A son compte on dénombre attaques, assassinats, préparation de coup d'Etat. Les crimes sont si graves que le fait d'être lié à la famille du chef de cette république ne l'a pas aidé. R. Aliev a été marié à la fille du président, mais même sa très solide immunité politique ne l'a pas protégé des poursuites pénales.

R. Aliev, qui a occupé le poste de directeur général des services secrets kazakhstanais, et plus tard celui d'ambassadeur du Kazakhstan en Autriche, a réussi à fuir le pays avant son arrestation. De plus, il est parti à Vienne, où il se sent comme chez lui. Et c'est là que commence le paradoxe. Au lieu de livrer le fugitif, les autorités autrichiennes ont pris une position très étrange. Après avoir arrêté cet homme, ils ont laissé Aliev en liberté sous caution, pour un million d'euros. En outre, le fugitif a obtenu l'immunité diplomatique. Eh bien que le public n'a pas posé de questions, il a été donné à cette situation une allure démocratique. Déclarer Aliev réfugié politique car persécuté pour sa dissidence, c'est comme annoncer que le rhinocéros est un lapin blanc.

Aliev n'a jamais été dans l'opposition au gouvernement. Sa décision de commencer la guerre contre les autorités kazakhes a été causé par une seule motivation : essayer d'échapper à ses responsabilités. Et les autorités autrichiennes l'aident en cela, cyniquement et très ouvertement en parlant de doubles standards. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi aucun intérêt politique à court terme ne peut justifier cette décision diffamatoire. Ceux qui le connaissent,
savent comment Aliev a créé l'indignation. Les hommes d'affaires et d'opposition au Kazakhstan s'en souviennent avec un frisson. Je me souviens d'un ami du Kazakhstan (un entrepreneur) qui ayant entendu parler de l'ouverture d'une affaire criminelle contre Aliev, a ouvert la plus chère bouteille de champagne en célébration. Et est-ce qu'un de nos collègues Européens a essayé de regarder objectivement la situation? Non.

Depuis 2007, la Thémis autrichienne patine, ignorant tous les nouveaux faits de l'affaire prouvant la culpabilité d'Aliev. Et pourquoi ? Parce que c'est rentable pour quelqu'un. Peut-être que l'Autriche apprécie cette situation autant que les pays à l'Est de Vienne. Mais il y a un autre frère plus âgé, armé d'un bâton démocratique.
Peut-être est-il besoin de garder un atout contre les autorités kazakhstanaises?
L'Asie centrale est connue pour être située au centre d'un grand jeu géopolitique. Et sur ce terrain n'importe quel pion peut barrer la route menant à la direction nécessaire. Il est démontré que ce n'est pas la première fois que des criminels plus ou moins dangereux sont partis du territoire de l'ancienne Union soviétique afin de s'abriter sous l'aile de l'Europe. Et ils ne fuient pas les mains vides, mais après avoir pillé et volé des millions qui leurs sont très utiles dans cette période de crise mondiale.

En d'autres termes, tout s'achète et tout se vend. Sous la belle couverture des droits de l'homme se cachent des usuriers, dont le seul but est de négocier les dividendes politiques et économiques.


Aliev aurait même fait équipe avec un autre fugitif, Ablyazov qui se cache à Londres, et essaye de saper la stabilité au Kazakhstan. A cette fin, des millions de dollars ont été investis. Ils ont répandu des rumeurs sur la maladie du dirigeant du pays pour créer la confusion et l'hésitation parmi l'élite. Les experts admettent également l'idée qu'Aliev et Ablyazov peuvent organiser des provocations entre les leaders d'opposition qui peut servir de détonateur pour une émeute. Il semble donc que certains ont vraiment besoin de partager les biens de la République. De plus, certains n'aiment pas du tout l'idée de partager le pétrole et le gaz du Kazakhstan avec la Russie et la Chine.

Chine et Russie ont intensifié le développement du marché kazakhstanais et de ce fait, Aliev ne manque pas une occasion, d'essayer de saper l'image de ces voisins. Mais son action est trop visible, voire idiote. Il était impossible de lire ses pronostics sur la visite du président kazakh à la Chine, sans rire. L'oligarque fugitif, prenant en référence certaines sources proches du Chef de l'État, a lancé la rumeur selon laquelle le leader kazakh, par crainte de l'agitation populaire, s'est assuré le soutien de l'armée de la Chine

Aliev a affirmé que la Chine avait promis de faire entrer, si nécessaire, ses troupes. Cela n'a aucun sens, c'est même un non-sens complet, une fiction absurde des publicistes épuisés de M. Aliev. Et c'est ainsi que commencera la troisième guerre mondiale !

Donc, je pense que les autorités autrichiennes ont encore besoin d'écouter le bon sens.
Après tout, même les dirigeants de l'UE ont commencé à réaliser que la situation avec Aliev a passé toutes les limites du raisonnable. Ce cas nécessite un examen juste sous le contrôle évident de la communauté internationale. Les criminels ne devraient pas aller en toute liberté, se cacher derrière le drapeau de la démocratie.


Posté le 28 octobre 2011 sur www.cisnews.org

Lire l'article d'origine (en russe)

mercredi 26 octobre 2011

Le président kazakh voit un énorme potentiel pour l'intégration eurasienne

L'intégration eurasienne a un potentiel énorme, a déclaré le président kazakh Noursultan Nazarbaïev lors d'un forum mardi ici à Astana, capitale kazakhe.

"Au 21ème siècle, les grandes lignes du concept d'intégration eurasienne ont commencé à se dessiner. Depuis plus de 10 ans, la communauté économique eurasienne est en action. L'Union douanière du Kazakhstan, de la Biélorussie et de la Russie est un élément central de l'Espace économique commun qui sera lancé le 1er janvier 2012", a déclaré M. Nazarbaïev lors du forum intitulé "Le Kazakhstan et le Concept d'Union eurasienne dans un nouveau monde".

"Aujourd'hui, l'idée eurasienne rassemble des millions de sympathisants. Elle est considérée comme une grande perspective. Il s'agit d'une opportunité pour nos pays de prendre les places qui leur sont dues dans le monde, et pour notre peuple d'atteindre un nouveau niveau de coopération économique, culturelle et humanitaire. C'est notre avenir commun que nous sommes en train de créer maintenant", a-t-il souligné.

Source: xinhua

Sur http://french.peopledaily.com.cn le 26 octobre 2011

lundi 24 octobre 2011

Tony Blair sera conseiller économique de Nazarbaev

L'ex-Premier ministre britannique Tony Blair donnera des consultations économiques et politiques à la direction du Kazakhstan, a raconté dimanche à ITAR-TASS le conseiller du président kazakh Ermoukhamet Ertysbaïev.

La nouvelle sur la formation par M. Blair d'une équipe de conseiller pour dispenser des consultations aux autorités kazakhes sur les réformes économiques, a déjà été annoncée par Daily Telegraph. Les deux hommes ont fait connaissance en l'an 2000 et sont en contact depuis lors ; ils se connaissent assez bien, ce qui justifie le choix de Blair en tant que conseiller en matière de réformes économiques et de modernisation politique, a dit M. Ertysbaïev. Ce choix n'a pas créé de surprise. " Tony Blair est travailliste et non conservateur. Et le parti Nour OTAN dirigé par le chef de notre Etat est plutôt centriste. Ce parti se nomme aussi populaire, et l'objectif fixé par le président devant le parti et la société consiste à édifier un capitalisme populaire. Au fait, c'est la même chose que Tony Blair voulait réaliser en Grande-Bretagne ", a souligné notre interlocuteur.

Une partie de l'équipe de Blair résidera en permanence à Astana, d'autres s'y déplaceront de temps à autres pour dispenser des conseils aux membres de l'administration présidentielle, du gouvernement ou de la Banque nationale ", explique M. Ertysbaïev. Il s'est abstenu de préciser le volume des émoluments de l'ex-Premier ministre britannique, se bornant à dire qu'ils ne pèseraient pas lourd sur le budget national, mais que Tony Blair y trouverait son compte. Daily Telegraph avance un chiffre de 8 millions de livres sterling par an (12,6 millions de dollars), cependant le porte-parole de M. Blair n'a pas confirmé ces informations.

Publié le 24 octobre 2011 sur http://french.ruvr.ru

samedi 22 octobre 2011

Deux naissances au-dessus du Kazakhstan

Les compagnies indiennes Air India et Arik Air ont eu droit à la naissance d'une fille et d'un garçon ces derniers jours les deux fois alors que leurs avions survolaient le Kazakhstan.

Ce samedi, une mère enceinte de 8 mois a donné naissance à une petite fille à bord du vol d'Air India à destination de Toronto. Les prémices de l'accouchement sont survenus alors que l'avion survolait le Kazakhstan. Une médecin voyageant par hasard à bord a participé à la délivrance d'une petite fille. Le pilote a proposé de se dérouter si nécessaire mais la mère et la fille semblant se porter à merveille, il a été décidé de poursuivre la route jusqu'à Toronto au Canada.

Le Kazakhstan semble faire effet aux femmes enceintes ces temps-ci, puisque qu'une deuxième naissance a eu lieu au-dessus de ce territoire quelques jours plus tôt, cette fois à bord d'un vol de la compagnie Tajik Air, compagnie du Tadjikistan. Le vol parti de Douchanbe, capitale du Tadjikistan et à destination de Moscou avait cette fois-ci à bord une infirmière qui a pu assister à la naissance d'un petit garçon. La compagnie a fait savoir que c'était la troisième naissance à bord d'un de ses vols depuis 2007. Et la second en l'espace de quelques jours à 11 000 mètres au-dessus du Kazakstan

Publié le 22 octobre 2011 sur http://www.air-journal.fr

mercredi 12 octobre 2011

Emergence d'un nouveau fonds sino-russe

Le fonds souverain chinois CIC s'est engagé à apporter un milliard de dollars à un nouveau fond sino-russe. Son homologue Russian Direct Investment Fund (RDIF) contribuera à la même hauteur et compte trouver 2 milliards d'euros supplémentaires auprès d'autres investisseurs chinois. Ce fonds sera principalement géré par RDIF et réalisera au moins 70% de ses investissements en Russie, au Kazakhstan et au Bélarus.

Le 12 octobre 2011 sur www.agefi.fr

mardi 11 octobre 2011

Kazakhstan: huit morts dans l'incendie d'un réservoir de pétrole

ALMATY (Kazakhstan) - Huit ouvriers sont morts mardi dans l'incendie d'un réservoir de pétrole au Kazakhstan, qui a éclaté lors de travaux de maintenance, a indiqué l'entreprise publique KazTransOil dans un communiqué.

Les ouvriers étaient en train d'effectuer des travaux de nettoyage sur le réservoir de la station d'Aktau (sud-ouest) quand un feu a éclaté pour des raisons inconnues, explique la société dans un communiqué cité par l'agence Interfax.

Huit ouvriers d'une société de sous-traitance sont morts, ajoute-t-elle.

Le Kazakhstan, une république d'Asie centrale, a triplé sa production de pétrole au cours de la dernière décennie et est désormais le deuxième producteur de brut au sein de l'ex-URSS, derrière la Russie.

Le 11 octobre 2011 sur www.romandie.com

ENRC: veut racheter la totalité de Shubarkol

Eurasian Natural Resources Corporation (ENRC) indique que son conseil d'administration a décidé unanimement de mettre en oeuvre le rachat des 75% de parts de la société Shubarkol Komir qu'il ne détient pas encore. Il va donc exercer l'option d'achat qu'il détient sur jusqu'à 2.638.1032 actions Shubarkol détenues par Eurasian Industrial Company.

Le montant total de l'opération pourra aller jusqu'à 600 millions de dollars, plus une reprise de dette de l'ordre de 50 millions de dollars. L'opération sera menée sur la Bourse kazakhe, indique le groupe minier domicilié au Royaume-Uni.

Les actions de préférence Shubarkol feront aussi l'objet d'une offre de rachat chiffrée à 12,6 millions de dollars.

ENRC précise que Shubarkol est un producteur de charbon sidérurgique qui l'an dernier a extrait six millions de tonnes de cette matière première, soit 5,4% de la production nationale du Kazakhstan.

Ses réserves minières étaient au 1er janvier de 326,2 millions de tonnes, à comparer avec celles d'ENRC à la même date (1.378 millions de tonnes).

Le 11 octobre 2011 sur http://votreargent.lexpress.fr

dimanche 9 octobre 2011

L'Iran et la Corée du Sud signent un contrat pour la construction d'un oléoduc

L'Iran et la Corée du Sud ont signé un contrat pour la construction d'un oléoduc d'une longueur de 1 680 km, destiné à transporter du pétrole de la mer Caspienne à la mer d'Oman, a rapporté samedi la chaîne de télévision iranienne Press TV.

L'oléoduc permettra d'acheminer du brut à partir du port de Neka dans le nord de l'Iran au port de Jask dans le sud du pays, selon le reportage.

La construction de l'oléoduc devrait coûter entre 3,3 et 3,7 millions de dollars, toujours selon Press TV.

Parallèlement, le directeur général de la Compagnie nationale iranienne du pétrole, Ahmad Qale'bani, a déclaré jeudi que l'Iran avait l'intention d'augmenter le volume de ses contrats d'échange de pétrole avec les pays de la mer Caspienne à 200 000 barils par jour d'ici fin de l'année courante iranienne, c'est-à-dire d'ici le 20 mars 2012.

En vertu de ces accords, l'Azerbaïdjan, le Turkménistan, et le Kazakhstan fournissent à l'Iran du brut, et l'Iran vend la même quantité de son propre brut aux pays du golfe Persique.

Le 9 octobre 2011 sur http://french.peopledaily.com.cn

vendredi 7 octobre 2011

Baïkonour: le Kazakhstan lève son moratoire sur les tirs des missiles russes

MOSCOU, 7 octobre - RIA Novosti

Le Kazakhstan a levé son moratoire sur les tirs des missiles intercontinentaux russes depuis le cosmodrome de Baïkonour qui se trouve sur son territoire, a annoncé vendredi à Moscou le directeur de l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos) Vladimir Popovkine.

"Le Kazakhstan a levé le moratoire sur les tirs des missiles balistiques intercontinentaux depuis Baïkonour à la demande de la Russie. Ce moratoire était appliqué depuis deux ans. Le prochain tir d'un missile balistique russe sera effectué en novembre", a indiqué M.Popovkine devant les députés à la Douma (chambre basse du parlement russe).

Le dernier tir d'essai d'un missile russe intercontinental RS-18 (code OTAN - SS-19 Stiletto) depuis Baïkonour remonte à octobre 2008.

Selon M.Popovkine, la coopération spatiale russo-kazakhe va bon train, notamment dans l'exploitation conjointe du cosmodrome de Baïkonour.

En 2010, le Kazakhstan a prorogé le bail russe du cosmodrome de Baïkonour jusqu'à 2050.


Notre UE à nous

La Russie ne construira finalement pas de frontière avec le Kazakhstan, les quotas sur l'emploi de citoyens de Biélorussie et du Kazakhstan seront abolis. Le Premier ministre et candidat à la présidence Vladimir Poutine a annoncé la création d'une Union eurasienne, futur maillon d'une Grande Europe et « connecteur » entre l'UE et la région Asie-Pacifique.

Le Premier ministre et candidat pour la troisième fois à la présidence de la Russie, Vladimir Poutine, a publié mardi un article intitulé Un nouveau projet d'intégration pour l'Eurasie : l'avenir naît aujourd'hui qui est sorti dans le journal russe Izvestia. L'article est consacré au lancement, à partir du 1er janvier 2012, du projet d'Espace économique commun (EEC), voué à donner le jour à l'Union eurasienne, « maillon de la Grande Europe, unie par les valeurs de liberté, de démocratie et les lois du marché ».

L'Union eurasienne est conçue par Poutine comme « une puissante union supranationale, capable de se muer en un des pôles du monde moderne et de jouer le rôle de « connecteur » efficace entre l'Europe et la dynamique région Asie-Pacifique ».

« Il ne s'agit pas de ressusciter l'URSS sous une forme ou une autre », met en garde le Premier ministre, jugeant de tels efforts « naïfs ». Néanmoins, l'Union eurasienne sera un projet ouvert. L'adhésion à cette dernière n'entrera pas en contradiction avec le « choix européen » des autres pays, estime le Premier ministre.

L'ancien leader du parti Juste Cause Mikhaïl Prokhorov comptait lui aussi sur l'idée de création d'une Grande Europe de Lisbonne à Vladivostok pendant la campagne électorale pour les législatives. Celle-ci constitue d'ailleurs généralement le « rêve secret » de tous les démocrates russes, estiment les experts de Gazeta.Ru. Poutine, dans son article, apporte à ce rêve une sorte de réponse : depuis 2003, la Russie construit avec l'Union européenne un espace économique commun et évoque « même les formes les plus poussées d'intégration ».

La création de la Communauté économique eurasiatique (CEA) est promue depuis 1994 par le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev. Sa conception prévoyait « une intégration volontaire, équitable et un développement politico-économique conjoint des États post-soviétiques, la promotion globale des pays de la CEI vers des positions de force dans le monde global ». En 2009, Izvestia publiait l'article « EAC : théorie et réalité », dans lequel le leader kazakh concevait la CEA en tant que « voie permettant de surmonter » la crise économique. Selon M. Nazarbaïev, l'idée de la CEA a trouvé des partisans dans les pays de la CEI. Cependant, la première étape du projet – l'Espace économique commun (EEC) – ne comporte que trois pays : la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie.

Néanmoins, M. Poutine considère l'EEC comme un « jalon historique non seulement pour nos trois pays, mais aussi pour tous les États de l'espace postsoviétique ». Le 1er juillet 2010, les trois pays membres ont lancé le projet d'Union douanière, supprimant les contrôles sur la circulation des marchandises à leurs frontières. Le lancement de l'EEC permettra de créer un « marché colossal de plus de 165 millions de consommateurs avec une loi unifiée et une libre-circulation des capitaux, des services et du travail », affirme le Premier ministre russe.

Les explications de Poutine laissent entendre que l'EEC est une sorte d'Union européenne en miniature : comme l'Union européenne, il « sera basé sur des actions concertées dans les domaines institutionnels clés » : macroéconomie, garantie des règles de la concurrence, réglementations techniques et subventions aux producteurs agricoles, ainsi que les transports et les tarifs des monopoles de ressources naturelles. Il conviendra par la suite d'unifier la politique des visas et des migrations, ce qui permettra d'éliminer les contrôles aux frontières intérieures, écrit le Premier ministre, promettant d ' « appliquer de façon créative » l'expérience des accords de Schengen, « qui ont constitué un bienfait non seulement pour les Européens mais aussi pour tous ceux qui viennent pour travailler, étudier ou passer des vacances au sein de l'UE ».

Ainsi, la Russie n'aura pas besoin d'équiper ses 7.000 kilomètres de frontière avec le Kazakhstan, a déclaré M. Poutine. Les citoyens des pays membres de l'EEC seront en mesure de « choisir sans limitations l'endroit où ils souhaitent vivre, recevoir une éducation, travailler », promet le Premier ministre, notant qu'une telle possibilité n'existait pas en URSS, puisque la liberté de mouvement était restreinte par la procédure d'enregistrement de résidence. En outre, l'EEC sera bénéfique aux affaires : les entreprises auront accès à des « marchés nouveaux, dynamiques », et pourront également concourir lors des appels d'offres publiques de tous les pays membres de l'EEC, indique M. Poutine. La liberté d'enregistrement des compagnies dans n'importe lequel des pays membres de l'EEC provoquera une « concurrence des juridictions » et le perfectionnement des procédures bureaucratiques de chaque pays, prédit-il.
Le 7 octobre 2011 sur http://larussiedaujourdhui.fr

jeudi 6 octobre 2011

Kazakhstan : le parti communiste suspendu

Au Kazakhstan, le parti communiste est interdit d'activité pour six mois. La décision a été prise par la justice qui lui reproche de s'être joint à une coalition de formations d'opposition, une coalition elle-même non autorisée.

Des législatives sont prévues d'ici à l'été prochain dans ce pays d'Asie centrale. Actuellement, seul le parti au pouvoir est représenté au Parlement.

Publié le 6 octobre 2011 sur www.euronews.net

Le PC kazakh interdit 6 mois

Un tribunal du Kazakhstan a interdit le parti communiste kazakh pour six mois pour avoir rejoint une coalition d'opposition non autorisée, une mesure qui intervient à moins d'un an des législatives, a indiqué le dirigeant du PC, Gaziz Aldamjarov.

Cette mesure "concerne le parti au niveau national", et lui interdit d'organiser des rassemblements, de participer à des élections ou d'utiliser l'argent disponible sur ses comptes, a-t-il ajouté, précisant que le parti ferait appel de la décision. Les législatives, dont la date exacte n'a pas encore été fixée, doivent en principe se tenir l'été prochain.

La justice kazakhe a prononcé cette interdiction car le PC a rejoint une alliance non autorisée et rassemblant plusieurs mouvements d'opposition, le Front Populaire.
Cette coalition a été créée en juin afin de "mobiliser les citoyens actifs et les associations" en vue des législatives de 2012 dans cette république d'Asie centrale, dirigée depuis l'époque soviétique par Noursoultan Nazarbaïev, qui a été réélu en avril avec 95% des voix.

Actuellement, seul le parti Nour-Otan, dirigé par M. Nazarbaïev, est représenté au Parlement kazakh, car il a été le seul à remporter plus de 7% des suffrages lors d'élections en 2007. Depuis l'indépendance du Kazakhstan en 1991, aucune élection n'a été reconnue comme libre par les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Publié le 6 octobre 2011 sur www.lefigaro.fr

Renforcement de l’emprise du gouvernement sur les minorités religieuses

Genève, 6 octobre 2011 (Apic) Le Réseau évangélique suisse (RES) est inquiet suite à l'adoption d'une nouvelle loi sur les religions au Kazakhstan. Ce pays a adopté, la semaine passée, nouvelle législation visant à renforcer le contrôle du gouvernement sur les minorités religieuses. Les évangéliques suisses demandent à la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, d'intervenir auprès du président Nazarbayev.

Cette loi complexifie, selon le communiqué du RES, le système obligeant chaque communauté religieuse à obtenir une reconnaissance officielle. Auparavant, la loi prévoyait déjà des peines d'amende ou de privation de liberté pour ceux qui étaient impliqués dans des activités religieuses non reconnues.

L'excuse du terrorisme

Le Kazakhstan invoque la menace terroriste pour justifier les nouvelles mesures prises à l'égard religions. Dans ce pays composé à 70% de musulmans sunnites, ce sont, selon le RES, les minorités religieuses dites "non-traditionnelles" qui sont particulièrement visées: la communauté ahmadiyya, les musulmans chiites, les Témoins de Jehovah, ainsi que des Eglises protestantes évangéliques.

Suisse et Kazakhstan partenaires à l'OCDE

Le Réseau évangélique suisse avait déjà contacté la présidente de la Confédération et Cheffe du Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE), Micheline Calmy-Rey, au sujet de l'imminence de l'adoption de cette loi. Sachant que le Kazakhstan et la Suisse sont des pays partenaires au sein de l'OCDE, le RES demande à la présidente de la Confédération d'intervenir auprès du président kazakh afin que cette loi ne soit pas promulguée et que la liberté religieuse soit garantie pour tous.

La situation des minorités religieuses est un sujet de préoccupation constant pour le RES. En 2010, une pétition signée par plus de 50'000 personnes demandait la pleine liberté de religion pour les minorités chrétiennes dans les pays musulmans.

ooOoo
Le Réseau évangélique suisse (RES) est un mouvement qui regroupe environ 590 Eglises évangéliques et paroisses réformées en Suisse, 170 organisations chrétiennes ainsi que des membres individuels au sein de 81 sections locales. En Suisse alémanique, il apparaît sous le nom de Schweizerische Evangelische Allianz (SEA). Avec ses deux branches régionales, il représente quelque 250'000 chrétiens de conviction évangélique, dont un peu plus de 40'000 pour la Suisse romande. Au plan international, il est affilié à l'Alliance évangélique mondiale, qui représente quelque 600 millions de chrétiens avec ses 128 alliances nationales. (apic/com/js)
Publié le 6 octobre 2011 sur www.kipa-apic.ch

Le Kazakhstan continuera à développer l'énergie nucléaire

Le Kazakhstan continuera à développer l'énergie nucléaire, a déclaré mardi à Astana le Premier ministre Karim Massimov.

"Les événement tragiques à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima nous donnent une autre occasion de réfléchir sur le développement du secteur nucléaire. Nous pensons que le Kazakhstan a toutes les capacités pour développer l'énergie nucléaire", a dit M. Massimov lors du 6e Forum de l'énergie eurasienne.

"Nous pensons également que les leçons de Fukushiam devraient contribuer à rendre l'énergie nucléaire plus sûre", a affirmé Massimov.

Il a rappelé que le Kazakhstan avait adopté en juin un programme de développement de l'énergie nucléaire qui prévoit la construction de la première centrale nucléaire dans le pays.

Source: xinhua
Publié le 6 octobre 2011 sur peopledaily.com.cn