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jeudi 18 mars 2010

ONU-OTSC: contrer conjointement les menaces à la communauté internationale

MOSCOU, 18 mars - RIA Novosti

Aux termes de la Déclaration de coopération signée jeudi entre les secrétariats des Nations Unies et de l'Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC), les deux organisations ont l'intention de promouvoir leur partenariat afin d'éliminer les menaces à la communauté internationale.

La Déclaration porte les signatures des secrétaires généraux de l'ONU et de l'OTSC, Ban Ki-moon et Nikolaï Bordiouja.

Selon le document, la coopération entre les deux organisations a pour but de "contribuer substantiellement à contrer les défis et à éliminer les menaces pesant sur la communauté internationale". "Cette coopération pourrait englober des domaines aussi variés que la prévention et le règlement des conflits, la lutte contre le terrorisme, le crime transnational et le trafic d'armes, et la gestion des situations d'urgence", stipule la Déclaration.

Les parties ont également convenu de procéder à un échange d'informations. MM. Ban Ki-moon et Nikolaï Bordiouja ont indiqué que le cadre de la coopération entre les secrétariats des deux organisations "pourrait varier compte tenu de la conjoncture".

L'Organisation du Traité de sécurité collective a été créée en septembre 2003 à des fins politiques et militaires. Elle regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan.

L'esturgeon Béluga est en voie d'extinction, selon un groupe de protection de la nature

La consommation effrénée des amateurs de caviar menace d'extinction les esturgeons, comme le très prisé Béluga, a annoncé jeudi un groupe de protection de la nature, qui appelle à une interdiction de la pêche pour sauver l'espèce.

Lors de l'établissement de sa dernière liste rouge des espèces en voie d'extinction, l'Union internationale de conservation de la nature (UICN) a découvert que les 18 espèces existantes d'esturgeons étaient en danger. L'esturgeon Béluga apparaît, pour la première fois, sur cette liste, aux côtés d'espèces de la mer Caspienne menacées par la surpêche, a précisé l'UICN.

"Il est temps d'envisager sérieusement la fin de la pêche dans la mer Caspienne", a déclaré Phaedra Doukakis, expert auprès de l'UICN et chercheur à l'Université Stony Brook de New York, dans un communiqué.

Elle Pikitch, directrice exécutive de l'Institut pour la science de la conservation des océans à l'université Stony Brook, a appelé la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) à considérer une interdiction totale du commerce des produits d'esturgeon. Pour permettre aux stocks d'esturgeons de se renouveler, l'interdiction doit durer plusieurs décennies, a-t-elle précisé.

"Une lueur d'espoir pour ces espèces est leur capacité à produire des millions d'oeufs", a ajouté l'UICN, qui estime que "si une protection adéquate est mise en place, leur capacité reproductive peut permettre de reconstituer graduellement leur population".

L'interdiction de pêche pourrait porter un coup sévère à l'industrie halieutique de la région Caspienne, qui comprend la Russie, l'Iran, le Kazakhstan, le Turkménistan et l'Azerbaïdjan. Le caviar de Béluga peut rapporter jusqu'à 5.000 dollars par livre (environ 3.675 euros). Les oeufs et la chair d'autres espèces d'esturgeons sont aussi considérés comme des mets raffinés dans beaucoup de pays.

Il y a trois ans, une commission des Nations unies avait levé l'interdiction de commerce du Béluga et de deux autres sortes de caviar, arguant que les pays de la Caspienne avaient amélioré leurs mesures de protection et pouvaient être autorisés à procéder à une pêche responsable.

L'esturgeon est l'une des plus anciennes espèces animales au monde. Vieux de plus de 250 millions d'années, il peut vivre un siècle mais n'atteint sa maturité que tardivement. AP

Sur nouvelobs.com le 18 mars 2010

Uranium : le marché va-t-il se réveiller ?

Cours de l'uranium U3O8 (ligne bleue foncée) en US $ la livre

Salida Capital, le meilleur hedge fund canadien avec une performance de 181,55% en 2009, connaît bien le secteur de l'énergie (+226,33% pour son fonds Global Energy). Un de ses gestionnaires, Brian Trenholm, nous parle du renouveau de l'uranium.


C.B. Comment voyez-vous le monde après la crise de 2008 ?
Brian Trenholm
Avec les gigantesques efforts de relance de tous les gouvernements, il était facile de prévoir une bonne année boursière pour 2009. Un bon pronostic pour 2010 reste plus aléatoire. Personne ne sait si les taux de croissance économique pourront persister.

Il me semble probable que les pays développés oscilleront entre des phases d'expansion et de récession. De nouveaux plans de relance seront nécessaires.

Tant que les Etats poursuivront une croissance monétaire et continueront à augmenter des déficits budgétaires, les mines d'or et le métal jaune seront un point d'encrage de nos portefeuilles. Le pétrole, pris en sandwich entre une production ample qui provient de l'OPEP et la forte demande des pays émergents, devrait évoluer entre 70 et 80 $ le baril. A long terme, seul le développement très rapide des énergies nouvelles et du nucléaire civil pourrait éviter que l'or noir franchisse durablement le seuil des 100 $.


C.B. L'uranium vient de perdre 70% : est-ce une opportunité d'achat ?
B.T. Il est vrai que le marché spot de l'uranium a atteint un record de près de 140 $ la livre en juin 2007, pour se stabiliser aujourd'hui vers 40 $.


C.B. Pourquoi le pétrole, dont le cours vient de doubler, n'a pas entraîné l'uranium à la hausse (42 $) ?
B.T. La faiblesse récente de l'uranium s'explique essentiellement par l'augmentation rapide de la production du Kazakhstan, aujourd'hui premier producteur mondial avec 24,8% du marché, devant le Canada (20,1%), l'Australie (17,2%), la Namibie (9,9%) et la Russie (7,4%).


C.B. La faiblesse du prix de l'uranium est-elle durable ?
B.T. A court terme, je suis neutre. Mais, petit à petit, la production du Kazakhstan va ralentir car les minerais les plus riches ont été exploités en premier. La production du Kazakhstan, qui a augmenté de 63%, à 30 millions de livres, en 2009, ne devrait progresser que de 30% en 2010.

De toute façon, à long terme, le déséquilibre structurel entre une production mondiale de 127,9 millions de livres et une demande de 170 millions de livres garantit la hausse des cours.


C.B. Et la demande augmentera mécaniquement avec la mise en service de nouvelles centrales...
B.T. Oui. En 2009, la production mondiale de l'oxyde U3O8, qui a augmenté de 12,3% par rapport à 2008, ne progressera plus que de 3,9% en 2010.

La demande, elle, bénéficie du retour en grâce du nucléaire. Face aux 436 réacteurs en activité, 53 nouvelles unités sont en construction, 141 unités sont planifiées et 327 nouveaux projets sont à l'étude. Plus de 50% de cette progression viendra de Chine, de l'Inde et de la Russie.

Même le président Obama vient de signifier le retour des Etats-Unis au nucléaire. Par exemple, le 17 février, l'administration a annoncé l'octroi d'un prêt de 8 Mds $ pour la fabrication de deux réacteurs dans l'Etat de Géorgie. Avec cette annonce, Washington espère réduire la dépendance énergétique du pays et ses émissions polluantes.


C.B. Les stocks militaires ne sont-ils pas pléthoriques ?

B.T. Depuis 1990, les déficits énormes ont été comblés essentiellement par le recyclage des matières fissibles en provenance des stocks stratégiques américains et russes. Il est très difficile de savoir quand les Russes cesseront de mettre de fortes quantités de métal radioactif sur le marché, mais ce moment viendra nécessairement, et le prix de l'uranium pourrait alors facilement revenir vers 100 $.


C.B. Et les nouvelles technologies de recyclage de l'uranium ?

B.T. Il n'y a pas d'innovations qui permettent, à moyen terme, de réduire le grand déficit de ce marché. Les prix de l'uranium ne peuvent que monter.


Le Jeudi 18 mars 2010 sur www.edito-matieres-premieres.fr
Interview de Brian Trenholm, propos recueillis par Claude Bejet

L’OTAN snobe la Russie en Asie centrale


MOSCOU (NOVOpress) – Les tensions entre la Russie et l’Otan semblent exacerbées sur la question de l’Asie centrale. En effet, la diplomatie russe ne décolère pas, affirmant que l’Otan a ignoré ses offres de coopération autour de cette région stratégique, et persiste à faire cavalier seul, notamment sur la question de l’Afghanistan.

Cause centrale des frictions : le refus de l’OTAN de prendre en considération l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), une alliance militaire mise en place par la Russie et comprenant la Biélorussie, l’Arménie et quatre républiques d’Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan et Tadjikistan), tous anciens membres de l’Union soviétique.

Par peur d’être concurrencée par cette nouvelle organisation dont elle redoute le succès, l’OTAN refuse de reconnaître l’OTSC comme son « Alter ego oriental » et repousse régulièrement les offres de collaboration sur des dossiers sensibles comme celui de la drogue en provenance d’Afghanistan.

La Russie, pays qui déplore plus de 30.000 morts par an en raison de ce fléau, est en effet le premier consommateur mondial d’héroïne afghane. Moscou a donc récemment pressé Washington de détruire les plantations de pavot à opium, ce qui a été perçu comme une « ingérence » dans la stratégie américaine en Afghanistan. Un appel resté donc sans réponse, les intérêts de la Russie et de sa population ne faisant nullement partie des préoccupations américaines dans ce dossier.

Publié sur http://fr.novopress.%20info/ le 18 mars 2010