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vendredi 29 octobre 2010

Pas de pic pétrolier en vue

(AOF / Funds) - "Face à la crainte toujours présente d'un pic de la production mondiale de pétrole, nous restons fermement convaincus que la production mondiale ne montre pas de signes de fléchissement dans un futur proche. Nous pensons que la récente hausse des cours du pétrole résulte directement de l'éventualité de nouvelles mesures de détente quantitative et de l'affaiblissement du dollar qui en résulte, plutôt que d'une amélioration notable de la demande ou d'une éventuelle insuffisance de l'offre", affirme Natixis.

"Malgré la baisse continue de la production de certains des principaux gisements mondiaux (la production des champs de Mer du Nord et du Mexique diminue, dans chacun de cas, de 150.000 à 200.000 b/j chaque année) la production des pays non-affiliés à l'Opep devrait augmenter d'environ 300.000 b/j en 2011, selon les projections de l'Opep. Cette croissance de la production concerne essentiellement de nouveaux gisements dans les pays en développement, bénéficiant souvent d'investissements et de financements chinois."

"La Chine importe déjà d'importantes quantités de pétrole en provenance de l'Angola, du Soudan et de la Libye et devrait, au cours des prochaines années, se fournir auprès d'autres producteurs africains tels que le Gabon, le Nigéria, le Niger et le Cameroun. Au Ghana, le nouveau champ de Jubilee, qui pourrait contenir 1,8 milliard de barils et devrait produire jusqu'à 240.000 b/j à l'horizon 2014-2015, devrait entrer en production en décembre."

"Selon l'Opep, la hausse de la production de GNL (+400.000 b/j en 2011) viendra s'ajouter à la hausse de la production de pétrole des pays non membres. En conséquence, en 2011, la demande journalière adressée à l'Opep pourrait être inférieure à son niveau de production actuel."

"[-73]· plus long terme, plusieurs projets majeurs devraient contribuer à la hausse de la production mondiale. D'abord en Irak, où les compagnies pétrolières internationales se sont engagées à accroître la production des principaux gisements irakiens et à la porter de 2,3 millions de barils/j actuellement à plus de 12,5 millions de barils/j au cours des deux prochaines décennies. Si le contexte politique et le manque d'infrastructures rendent cet objectif difficile à atteindre, il est toutefois réaliste de tabler sur une production de 5 millions de barils/j minimum."

"Au Brésil, le développement de champs pré-salifères off-shore devrait permettre de porter la production de 2 millions de barils/j actuellement à plus de 4 millions de barils/j au cours de la prochaine décennie. Au Kazakhstan, le gisement de Kashagan a connu de nombreuses difficultés depuis sa découverte en 2000, mais selon certaines informations, la production pourrait commencer en 2012, et sans doute atteindre les 1,5 million de barils/j sur une période de 10 ans."

"Au-delà de ces projets conventionnels, d'autres projets visent à développer la production de pétrole à partir du gisement de schistes bitumineux. Dans le Nord Dakota, la production extraite du gisement bitumineux de Bakken a atteint environ 200.000 barils/j, illustrant le large potentiel d'utilisation des techniques de fracture horizontale dans des gisements contenant à la fois du pétrole et du gaz naturel."

"Ces projets ne représentent qu'une partie de la hausse attendue de la production au cours de la prochaine décennie. Au sein de l'Opep, qui dispose actuellement d'environ 6 millions de barils/j de capacités inutilisées, les pays producteurs investissent largement dans le développement de nouveaux champs pétroliers. Alors que la demande des pays développés devrait être globalement stable au cours des prochaines années, nous ne voyons donc pas comment nous pourrions être confrontés à une insuffisance de l'offre mondiale de pétrole au cours de la prochaine décennie, même si la demande des pays en développement continuait à augmenter de 1 à 1,5 million de barils/j par an, selon le rythme observé au cours des dernières années."
Sur www.sicavonline.fr le 29 octobre 2010

OMC: Minsk insiste sur l'adhésion commune des pays de l'Union douanière

MINSK, 29 octobre - RIA Novosti

Minsk insiste sur l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) de la Biélorussie, de la Russie et du Kazakhstan en tant qu'Union douanière, a annoncé vendredi lors d'une conférence de presse à Minsk le vice-ministre biélorusse des Affaires étrangères Andreï Evdotchenko.

"Nous disposons d'encore un document important, à savoir la décision des chefs des gouvernements des pays de l'Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan, ndlr) d'adhérer à l'OMC comme territoire douanier uni", a indiqué le responsable biélorusse.

En juin 2009, la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan ont annoncé leur volonté de faire candidature commune en tant qu'Union douanière à l'adhésion à l'OMC, avant de revenir sur cette décision en octobre. L'Union douanière a été mise en place le 1er janvier 2010. Les chefs d'Etat des trois pays ont convenu de poursuivre les négociations séparées avec l'OMC tout en concertant leurs positions aux négociations.

La Russie est en négociation avec l'OMC depuis 1993, plus que tout autre pays. Moscou a réglé 95% des différends avec les membres de cette organisation et a terminé ses négociations bilatérales avec 60 pays membres, Astana avec 22 pays et Minsk avec une dizaine.

Le premier ministre russe Vladimir Poutine a annoncé mi-octobre 2010 que dans son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce Moscou agissait conformément aux engagements et aux accords conclus avec les autres membres de l'Union douanière.

Chine : départ de Jia Qinglin pour une visite dans quatre pays

Jia Qinglin, le président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), est parti de Beijing vendredi matin pour effectuer une visite d'amitié en Syrie, en Pologne, en Oman et au Kazakhstan.

Cette visite durera du 29 octobre au 11 novembre.

Jia Qinglin fait ce voyage à l'invitation du Front progressif national de la Syrie, du Sénat polonais, du Conseil consultatif d'Oman et de la Chambre basse du parlement kazakh.

Source: xinhua, le 29 octobre 2010

Le Tout-Paris se met à table avec un autocrate

    Il y a des chefs d'Etat qui savent trouver les mots justes quand il le faut. «Je soutiens monsieur Sarkozy de tout mon cœur dans toutes ses réformes !» a clamé mercredi soir à Paris le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, devant une bonne partie de l'élite politico-industrielle française qui, bien sûr, l'a applaudi à tout rompre. Il est vrai qu'à plus de 70 ans, celui qui se considère comme le seul, unique et tout puissant «Chef de la nation» est loin d'imaginer prendre un jour sa retraite. Il est vrai aussi que le Kazakhstan ne peut que se féliciter du soutien appuyé de la France sur tous les dossiers qui lui tiennent à cœur : diplomatique (le pays accueille en décembre le sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe dont il assure la présidence tournante grâce, notamment, à l'appui de Sarkozy), mais aussi et surtout économique.

    «Tolérance». En visite officielle à Paris, Nazarbaïev a ainsi accordé, dans la seule journée de mercredi, pour plus de 2 milliards d'euros de contrats aux industriels français qui faisaient la queue pour obtenir leur part du pactole. Alstom a emporté 295 locomotives, Eurocopter 45 hélicoptères, Astrium un centre d'assemblage et de test de satellites, et Areva une co-entreprise de fabrication de combustible nucléaire !

    On comprend pourquoi ils arboraient tous une mine réjouie le soir, lors de ce dîner de gala organisé par un lobbyiste franco-américain, Felix Marquardt, dans les salons de l'hôtel d'Evreux, place Vendôme à Paris. Tous, ils étaient tous là : les stars du show-biz (Régine, Patricia Kaas, Gérard Depardieu), des lettres (Hélène et Emmanuel Carrère d'Encausse), de la politique (l'ex-ministre des Affaires étrangères Roland Dumas, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant), et bien sûr les frères et sœur ennemi(e)s de l'énergie (les patrons de Total, Christophe de Margerie, d'Alstom, Patrick Kron, de GDF Suez, Gérard Mestrallet, d'Areva, Anne Lauvergeon...). Tous à trinquer à la santé de cet «îlot de stabilité et de tolérance dans une région en proie aux extrémismes». Et tant pis pour le régime autoritaire (dont Roland Dumas se félicitait d'avoir rédigé la Constitution), tant pis pour l'avenir incertain du pays (la succession de Nazarbaïev risque d'être une partie difficile)…

    Gisements. L'essentiel est d'avoir la main sur un des plus importants gisements de pétrole, d'uranium (un possible substitut au Niger pour Areva ?), de silicium, de chrome, d'or et d'argent de la planète. Pour y parvenir, la France est prête à tout, et notamment à des transferts de technologies massifs. Nazarbaïev a donc de bonnes raisons de soutenir et remercier Sarkozy qui lui propose non seulement les investissements mais aussi les technologies. «Ce que personne d'autre ne nous propose», a souligné le président kazakh.

    Par Alexandra Schwartzbrod sur www.liberation.fr le 29 octobre 2010