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mercredi 28 octobre 2009

Reichardt au Kazakhstan pour pousser les PME

Echange de cadeaux entre Maoulen Moukachef (au centre), premier adjoint au maire d’Almaty, centre économique du pays,
et André Reichardt (à droite), président de la Région Alsace.
A gauche, Frédéric Szabo, chargé de l’export pour les CCI d’Alsace. Photo Y. B.



Le président du conseil régional, André Reichardt, vient de passer 24 heures au Kazakhstan pour appuyer les PME alsaciennes à la recherche de nouveaux marchés dans ce pays émergent d’Asie centrale.

« Nous sommes la première délégation régionale à nous rendre au Kazakhstan, vingt jours après la visite de Nicolas Sarkozy qui a déclaré ce pays priorité stratégique au plan économique », s’est félicité, à plusieurs reprises, André Reichardt, président UMP de la Région Alsace.


À la tête d’Alsace International

Celui-ci est bien décidé à profiter des retombées du dialogue, inexistant depuis 15 ans, renoué entre la France et le Kazakhstan. Arrivé aux aurores, hier, à Almaty, centre économique et culturel de ce pays de l’ex-empire soviétique, situé à quelques encablures de la Chine, il a voulu marquer son soutien aux 13 entreprises, 10 alsaciennes et 3 franc-comtoises venues y prospecter des clients avant de se rendre dans la nouvelle capitale, Astana. À son côté, Frédéric Szabo, directeur en charge de l’export pour l’ensemble des CCI alsaciennes.

Depuis plus de deux ans, des contacts avaient été établis avec la mission économique française à Almaty. Élu il y a six semaines, André Reichardt va succéder également à Adrien Zeller à la présidence d’Alsace International, l’organisme commun aux trois grandes collectivités, chargé de la prospection à l’étranger.

«Les grandes entreprises françaises comme Total, Areva, Bouygues, sont présentes au Kazakhstan. Il faut que nos PME-PMI — celles qui sont avec nous représentent des secteurs de pointe et certaines sont leaders dans leur spécialité — puissent aussi travailler ici », a-t-il expliqué aux journalistes kazakhstanais, intrigués par cette mission et curieux de connaître son avis sur la crise financière qui a freiné brutalement le dynamisme économique de leur pays, fondée sur l’exploitation du gaz et du pétrole. « Nous avons atteint la fin de la récession, mais la croissance n’a pas encore repris. En Alsace, la situation a l’air de se stabiliser », a-t-il répondu prudemment, en rappelant, leitmotiv connu, que « pour sortir de la crise, les entreprises doivent innover et conquérir de nouveaux marchés ».

Après une discussion avec l’ambassadeur Alain Couanon – qui est sur le départ – il a rencontré le premier adjoint au maire d’Almaty, Maoulen Moukachef, un des hommes forts de la région. L’ancien fonctionnaire, qui a été en charge, pendant 27 ans, de plusieurs secteurs comme le transport urbain, connaît bien Strasbourg… et Robert Lohr, le patron de Duppigheim. Pour la modernisation du tramway, l’élu mène cependant des pourparlers avec Alsthom. « Le financement des investissements ne peut être assuré par le seul budget de la ville », observe-t-il, sans en dire davantage.

Marchés publics

«Le Translohr utilise la meilleure technologie », a assuré André Reichardt, avant de questionner son hôte sur la possibilité, pour des PME, de répondre à des appels d’offre. « Les marchés publics sécurisés, ce serait une façon de leur mettre le pied à l’étrier », a renchéri Frédéric Szabo. Ni une, ni deux, Maoulen Moukachef a convoqué deux de ses directeurs, en proposant d’organiser une entrevue avec les membres de la délégation et leurs homologues du Kazakhstan. Car « mieux vaut avoir un partenaire sur place », lui expliqueront, à l’heure du déjeuner, des Français qui travaillent dans le pays.

André Reichardt a poursuivi son marathon par des rencontres avec le président de la CCI du Kazakhstan, puis avec le recteur de l’Université technologique, qui a noué des relations avec les Universités de Toulouse et de Nancy. Le président de la Région Alsace a promis d’évoquer un partenariat avec Alain Beretz, président de l’Université de Strasbourg.

La journée s’est achevée par un dîner avec des chefs d’entreprises kazakhstanais devant qui il a refait l’éloge des entreprises qui l’accompagnaient.

Yolande Baldeweck

Lutte antidrogue: possible recours à la Force collective de réaction rapide

MOSCOU, 28 octobre - RIA Novosti. Le directeur du Service fédéral de contrôle des stupéfiants, Viktor Ivanov, a jugé possible, mercredi devant les journalistes à Moscou, de faire appel à la Force collective de réaction rapide (KSOR) de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), pour démanteler les filières internationales de trafiquants de drogue.

"La KSOR pourrait être engagée pour patrouiller les cols et les sentiers de haute montagne, là où les forces policières s'avèrent d'ordinaire inopérantes", a expliqué M.Ivanov.

La Force de réaction rapide de l'OTSC a pour mission de repousser une agression armée, de combattre le terrorisme international et l'extrémisme, de réprimer le crime transnational organisé et le trafic de stupéfiants, d'éliminer les conséquences des catastrophes et des accidents. Sa création a été décidée le 4 février dernier, au cours d'une session extraordinaire du Conseil de sécurité collective de l'OTSC (Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan).

Le Top 10 mondial des résultats d'élections présidentielles

Le premier et seul président de l'histoire du Kazakhstan a été réélu en 2005, lors d'un scrutin qualifié par l'OSCE de non conforme aux normes internationales en matière d'élections démocratiques. Mais Nazarbaïev est soutenu par la communauté internationale, qui applaudit la santé économique du Kazakhstan. Lors de la campagne, l'ancien ministre et principal opposant de Nazarbaïev, Zamanbek Nurkadilov, est retrouvé mort à son domicile, gisant avec deux balles dans la poitrine et une dans la tête. La justice a conclu à un suicide pour raisons familiales

1er - Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Guinée Equatoriale: 97,1 %
2e - Noursoultan Nazarbaïev, Kazakhstan: 91%
3e - Abdelaziz Bouteflika, Algérie: 90,24%
4e - Zine el-Abidine Ben Ali, Tunisie: 89,62%
5e - Gurbanguly Berdimuhamedow, Turkménistan: 89,23%
6e - Hosni Moubarak, Egypte: 88,6%
7e - Islom Karimov, Ouzbékistan: 88,1%
8e - Omar Hassan el-Béchir, Soudan: 86,5%
9e - Robert Mugabe, Zimbabwe: 85,5%
10e - Alexandre Loukachenko, Biélorussie: 82,6%

Mention spéciale à Paul Biya, le président du Cameroun, qui n'entre pas dans le Top10 avec ses 70,92% en 2004, mais qui bat un record impressionant: le procès verbal d'un bureau de vote de Douala indiquait un score de 106% [PDF] en faveur du candidat président.

Extrait d'un article de Grégoire Fleurot sur www.slate.fr