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vendredi 27 février 2009

Le président turc se rendra en Iran

Le Président turc, Abdullh Gul se rendra en Iran pour participer au Xème sommet de l'organisation de coopération économique (OCE), qui se tiendra à Téhéran le 11 mars prochain. Selon l'agence de presse Anatolie, les chefs d’Etat de dix pays, à savoir l'Iran, la Turquie, le Pakistan, l'Afghanistan, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Turkménistan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan discuteront des voies permettant d’élargir les coopérations commerciale et les échanges économiques entre les Etats membres.
Alterinfo.net

jeudi 26 février 2009

Crise systémique : la fin des monnaies nationales

I. Les pays d’Europe de l’Est.
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Ils sont en ce moment, au cœur de l’actualité. Ainsi, mardi 17 février, les agences Moody’s et Standard & Poors ont indiqué que la crise en « Europe de l’Est » pourrait provoquer des problèmes aux banques occidentales qui ont prêté 1500 milliards de dollars (chiffre avancé par le rapport de Morgan Stanley). Moody’s prévoit donc de baisser la note des banques exposées sur l’Europe de l’Est. Source : Bloomberg, dimanche 22 février.
En effet, la plupart des emprunts réalisés sont accordés en Franc-Suisse (60% pour la Hongrie selon la Banque Nationale Suisse) ce qui pose un problème gigantesque car les monnaies nationales s’effondrant, les remboursements explosent (plus de 30% en Roumanie par exemple). La BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement) évalue un volume de défaillance qui devrait atteindre 10% ! Or, selon le quotidien « Le Monde » du 14 février 2009 : « Engagée à hauteur de 230 milliards d'euros, l'Autriche est le premier investisseur européen de la région ». Le quotidien Der Standard de Vienne a d’ailleurs déclaré : « Un taux de défaillance de 10% conduirait à l’effondrement du secteur financier autrichien ». Mais, au-delà du problème Autrichien, nous assistons dans cette région à la destruction des monnaies nationales. Le zloty polonais a ainsi perdu 36% de sa valeur depuis juillet, le forint hongrois 25% et la couronne tchèque près de 22% (Source : La Presse Affaire du 23 février 2009). Les économistes de la banque Dresner ont ainsi déclaré « les devises d'Europe de l'Est sont engluées dans une spirale de dépréciation », et « pour l'euro, c'est une bombe à retardement ». Source : Le Monde du 21 février 2009.
Je n’hésite pas à l’écrire ici, ces monnaies sont condamnées et seront remplacées par l’euro car il n’y a pas d’autres alternatives. Ceci est d’ailleurs confirmé par les discussions du gouvernement polonais concernant le taux de change ERM-2 qui est surnommé l’anti-chambre de l’Euro. Nous allons de plus assister à une redistribution géopolitique de la région car une partie des pays de l’Est ne se tourneront pas vers l’Europe mais vers la Russie au sein de la CEEA.
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II. La CEEA
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La Communauté économique eurasienne est une organisation internationale de coopération économique qui a été créée en 2000. Elle est l’organisation économique de la CEI (regroupant 11 anciens pays du bloc soviétique) dont la Russie et la Biélorussie sont les acteurs principaux. Or, le 3 février, a eu lieu une réunion au Kremlin au cours de laquelle la création d’une monnaie unique : le rouble, ainsi que d’un espace économique commun ont été débattus. (Source : Courrier International du 4 février 2009). Un fond anticrise de 10 milliards de dollars a par ailleurs été créé. Le quotidien Vremia Novosteï a souligné l’importance de ce sommet en déclarant qu’il mettait en place : « Quelque chose comme l'OTAN et le FMI sous l'égide russe ».
Le ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine a affirmé : « nous aidons nos plus proches pays qui ne peuvent tellement compter sur l'assistance d'autres Etats. La Russie ressent sa grande responsabilité dans l'espace de la CEI et en premier lieu de la Communauté économique eurasiatique (CEEA) ». Nous le voyons, cette crise est en train d’accélérer la coopération autour de la Russie. Le Kazakhstan, la Biélorussie, le Kirghizstan, l'Arménie, et le Tadjikistan sont déjà soutenus et un prêt à l'Ukraine ne saurait tarder.
Les conséquences géopolitiques de la crise sont énormes. La Russie profite ainsi de la fragilité économique des USA pour renforcer son hégémonie et seule la Géorgie reste pour le moment la chasse gardée américaine. N’oublions pas que les USA doivent évacuer la grande base de Manas (Kirghizistan) et désirent donc s’installer en Géorgie afin de conserver une présence dans le Caucase du Sud. Certains déclareront que la Russie ne pourra pas aider ses voisins car sa monnaie, le rouble est en difficulté. Elle a ainsi dépensé plus de 36% de ses réserves de change pour défendre sa monnaie. (Source : Contreinfo du 21 février 2009).
Or, il faut le rappeler, le cours du rouble dépend étroitement du cours du baril de pétrole (qui est au plus bas actuellement à 40 dollars). Il existe cependant un sauveur providentiel pour la Russie : la guerre. En effet, Benyamin Netanyahou a dit : « Quand je formerai le nouveau gouvernement israélien, nous ferons ce que nous avons fait par le passé avec le réacteur de Saddam, ce qui nous a rapporté 20 ans de tranquilité. » Source Norman Salomon (antiwar) le 7 janvier 2006. Sans parler d’Avidgor Lieberman qui a insisté sur le fait que « l’Iran était l’ennemi public numéro 1 ».Source : Jerusalem Post du 10 février 2009.
Fin janvier, 3000 tonnes de munitions (ce qui est totalement inhabituel) envoyées par les USA sont arrivées en Israël. Reuters a ainsi affirmé le 10 janvier 2009 que « ce genre d’affrètement vers Israël est rare. »
Le cours du baril explosera alors bien au-delà des 150 dollars, un scénario idéal pour le rouble!
La guerre en Iran (et plus tard au Pakistan) aura donc pour effet de « sauver » l’économie russe, un paradoxe (ordo ab chaos).
Nous le voyons ici, le lien entre la guerre et l’économie est direct. Il va falloir, et je le répète à chacun de mes articles, créer ce que Paul Jorion nomme « une constitution pour l’économie » qui nous préserve des monstruosités à venir.
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Gilles Bonafi
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NB : cet article n'engage que son auteur

Le secrétaire général de l'OTSC attendu à la mi-mars à Bruxelles

BRUXELLES, 26 février - RIA Novosti. Nikolaï Bordiouja, secrétaire général de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), est attendu les 10 et 11 mars à Bruxelles, a fait savoir jeudi à RIA Novosti un représentant de la mission russe auprès de l'OTAN.
M. Bordiouja doit notamment s'entretenir avec le diplomate en chef de l'UE Javier Solana pour examiner la situation en Afghanistan, a-t-il précisé.
L'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan.

Le Kazakhstan ratifie le protocole de Kyoto

Le JDD.fr : Le Kazakhstan ratifie le protocole de Kyoto
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Le Kazakhstan a ratifié jeudi le protocole de Kyoto, dix ans après avoir signé ce traité international qui vise à limiter les émissions de gaz à effet de serre. L'ancienne République soviétique d'Asie centrale était le dernier signataire du traité à ne l'avoir pas ratifié. La chambre haute du Parlement a approuvé le texte jeudi et le président Noursoultan Nazarbaïev doit désormais le promulguer, une étape considérée comme une formalité. Alors que le protocole de Kyoto expire en 2012, près de 190 pays doivent désormais s'accorder sur un nouveau traité d'ici la conférence des Nations unies sur le climat, en décembre à Copenhague.
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Le journal du jura : Le Kazakhstan adhère finalement à Kyoto
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(ats) Le Kazakhstan, dont l'économie a connu une forte croissance ces dernières années grâce à sa manne pétrolière, avait signé le protocole de Kyoto en 1998. Mais il a longtemps hésité à le ratifier."C'est un pas important pour le Kazakhstan. Pendant dix ans, nous n'avions pas pris de décision, car les gouvernements avaient des choses plus importantes à examiner", a expliqué le ministre kazakh de l'Environnement, Nourlan Iskakov, qui espère que la ratification permettra d'attirer plus d'investissements dans le pays.Le protocole de Kyoto impose aux pays qui l'ont ratifié la réduction des émissions des six principales substances responsables du réchauffement de l'atmosphère, notamment le CO2 (dioxyde de carbone).La communauté internationale s'est donnée jusqu'en décembre 2009 pour se doter d'un nouvel accord succédant au protocole de Kyoto, qui expire fin 2012.
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Main basse sur les terres agricoles du Sud

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Des États riches et des entreprises multinationales achètent ou louent à très long terme des superficies considérables de terres agricoles dans les pays en voie de développement. Portrait d’une véritable ruée, exacerbée par la crise alimentaire, qui a un fort relent de colonialisme et dont les conséquences pourraient être désastreuses.
L’Arabie Saoudite a pris le contrôle d’environ 1,6 million d’hectares de terres en Indonésie, soit à peu près les trois quarts des terres cultivées au Québec  ! Et conjointement avec les Émirats arabes unis, l’Arabie Saoudite s’est appropriée 1,4 million d’hectares dans des pays comme le Pakistan ou le Soudan. La Turquie, le Kazakhstan, le Cambodge, les Philippines, l’Ouganda sont également visés par les pays du Golfe Persique. Il s’agit là aussi d’assurer l’approvisionnement en céréales des pays investisseurs dans lesquels la rareté de l’eau limite la production agricole.
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...Ces exemples ne représentent qu’un petit échantillon dans une multiplication de transactions du même genre par des pays « accapareurs » (directement ou par le biais de certaines de leurs compagnies ou sociétés de placement). Ce sont aussi bien des pays européens (Grande-Bretagne, Suède), asiatiques (Chine, Corée du Sud, Japon dont les entreprises contrôlent déjà plus de 12 millions d’hectares à l’étranger), pétroliers (pays du Golfe Persique, Libye, etc.) que des compagnies de pays émergents (Brésil, Inde). Les pays cibles sont également répartis sur à peu près tous les continents : Amérique latine (Paraguay, Argentine), Asie (Birmanie, Cambodge, Laos, Indonésie, Philippines, Thaïlande, Vietnam), Europe centrale (Ukraine), Afrique (Sénégal, Mali, Malawi, Ouganda, Soudan, Tanzanie).
Ces listes non exhaustives ne font qu’illustrer un mouvement qui prend une ampleur préoccupante. Les pays et les compagnies qui investissent ainsi dans le contrôle de grandes superficies de terre agricole sont guidés par des raisons qui peuvent varier : s’assurer un approvisionnement en produits alimentaires pour les uns, accroître la production de biocarburants pour les autres ou simplement, en ces temps de débâcle financière, investir dans ce qui apparaît comme étant le meilleur véhicule de placement à long terme pour des fonds spéculatifs. Ces raisons relèvent toutes d’un même constat : la crise alimentaire et la crise énergétique ont mis en évidence le caractère limité des disponibilités en terres agricoles pour satisfaire à la fois les besoins énergétiques et les besoins alimentaires d’une population mondiale croissante et confrontée à l’épuisement des énergies fossiles. Il est ironique que les mêmes pays qui ont tenté de libéraliser le commerce des produits agricoles au cours de la ronde de Doha, en invoquant les vertus du libre-échange pour assurer les besoins de la planète, semblent soudain accorder une confiance limitée à une telle stratégie puisqu’ils optent pour le contrôle direct de la terre et des ressources productives.
Un nouveau colonialisme
Presque 50 ans après les grands mouvements de décolonisation, les terres agricoles des pays en développement sont donc en train de devenir l’objet d’une nouvelle prise de contrôle par des intérêts étrangers. C’est d’ailleurs au nom du rejet d’un néocolonialisme que le projet sud-coréen à Madagascar vient d’avorter. Mais ce recul, s’il montre qu’une mobilisation peut entraver l’aboutissement de tels projets, n’est encore qu’une exception dans un mouvement qui prend de l’ampleur.
Si le patrimoine agricole des pays en développement suscite tant de convoitise et donne lieu à de telles concessions, c’est naturellement en raison de la dépendance de ces pays à l’égard des investissements étrangers. Il est facile de faire miroiter aux agriculteurs locaux les retombées économiques et les avantages, notamment en matière de diffusion de nouvelles pratiques et technologies agricoles. D’autant plus que de nombreux pays n’ont toujours pas adopté de régimes fonciers qui assurent des titres de propriété aux paysans en place. Beaucoup d’entre eux n’ont encore accès à la terre que par le biais de droits coutumiers complexes et souvent arbitraires. Dans d’autres pays, c’est plutôt le contrôle de la plus grande partie des terres par une toute petite minorité qui empêche les paysans de disposer de quantités suffisantes de terres pour leur permettre d’en vivre. Ainsi au Paraguay, plus de 75 % des terres agricoles sont la propriété de moins de 1 % de la population. Dans de telles situations d’inégalité ou d’insécurité foncière, il est donc plus facile d’écarter les paysans au profit de grands projets.
Les pays du Nord, eux, se protègent
La plupart des pays occidentaux ont au contraire eu tendance depuis déjà plusieurs décennies à adopter des législations plus ou moins restrictives en matière d’achat de terres agricoles par des étrangers. Aux États-Unis pas moins de 28 États ont des législations qui limitent les possibilités d’acquisitions de terres par des non-résidents. Il en est de même pour une majorité des provinces au Canada. Au Manitoba ou en Saskatchewan, un non-résident ou une compagnie étrangère ne peut posséder plus de 20 hectares de terres agricoles. On trouve des restrictions du même type en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans certains États européens. Plus les terres agricoles sont vastes et la densité de population faible, plus les besoins de protection sont manifestes, ce qui explique que des provinces comme l’Ontario ou le Québec, à forte densité de population, ne se sont pas senties autant menacées par l’achat de terres par des étrangers.
Ce mouvement d’accaparement des terres agricoles par des intérêts étrangers, qu’ils proviennent des pays occidentaux, des pays du Golfe ou des pays émergents a incontestablement des allures de nécolonialisme. Au moment où - à la faveur de la crise alimentaire - la communauté internationale réalise enfin que l’on a trop longtemps négligé l’agriculture des pays en développement, cette confiscation d’une partie de leur patrimoine foncier pour satisfaire en priorité les besoins des pays les plus riches envoie décidément un signal contradictoire avec les efforts de concertation et de mobilisation pour redonner un nouvel élan à l’agriculture des pays pauvres.
Dans les récentes négociations commerciales de la ronde de Doha, de nombreux pays en développement ont commencé à opposer le principe de souveraineté alimentaire à celui de libéralisation des échanges. Ils revendiquent ainsi le droit de définir et de mettre en place les politiques agricoles qui leur semblent appropriées, et de prendre les mesures nécessaires pour protéger leur agriculture. C’est à ces conditions que leur propre sécurité alimentaire sera possible. Devant ce mouvement de ruée vers leurs terres agricoles, on observe que la souveraineté alimentaire implique de se donner les moyens pour contrôler la ressource fondamentale dont dépend la satisfaction des besoins alimentaires, c’est-à-dire les terres agricoles. Ce contrôle sera d’autant plus efficace que les paysans pourront disposer de droits garantis et stables sur cette ressource.

KAZAKHSTAN • La crise favorise les financements islamiques

"En quête d'argent disponible en cette période de crise financière, le Kazakhstan cherche de plus en plus de l'aide là où il ne s'aventurait pas autrefois : auprès du milieu financier régi selon la loi islamique [interdisant par exemple l'application du taux d'intérêt]", s'inquiète Liter, quotidien de [la capitale] Astana. En effet, contrairement aux bailleurs de fonds traditionnels, le marché des services financiers islamiques enregistre "une croissance annuelle vigoureuse de 15 à 20 % et compte plus de 400 banques, brassant 800 milliards de dollars par an. D'ici à 2016, leur chiffre d'affaires pourrait atteindre 1 000 milliards de dollars", souligne le journal. Depuis 2006, "les financiers venus du Proche- et du Moyen-Orient ont significativement renforcé leur présence au Kazakhstan", explique Liter. Néanmoins, en dépit de l'attrait de ce système, "le Kazakhstan ne pourrait pas assimiler la totalité de ses pratiques, car, par exemple, l'épargne sans rémunération paraît inacceptable."

Courrier International

mercredi 25 février 2009

Cinema : Sortie de Tulpan le 4 mars

Documentariste reconnu, Sergey Dvortsevoy réalise une première fiction bouillonnante, qui a pour décor la splendeur désertique des steppes kazakhes. Célébration magistrale de la vie quotidienne, Tulpan est aussi un formidable récit initiatique. Sortie le 4 mars 2009.
Tulpan a beau s’ancrer au fin fond du Kazakhstan, parmi les nomades, son propos universel abolit toute frontière géographique. De retour parmi les siens après son service militaire, Asa souhaite se marier. Mais ses oreilles hypertrophiées déplaisent à Tulpan, l’une des rares épouses potentielles alentours. Asa va apprendre à grandir au contact de la nature et à dépasser cet échec. La vie s’engouffre dans chacun des plans que compose avec art le réalisateur. Des animaux entrent et sortent du champ, un enfant court en tous sens devant la caméra, des cris couvrent les dialogues. À ce sujet, Sergey Dvortsevoy confie : « J’adore quand l’inattendu fait irruption, quand les choses surviennent par hasard. J’ai toujours aimé les réalisateurs qui se servent de ce qui entre dans le champ et arrivent à l’utiliser à bon escient. » Tulpan se regarde autant qu’il s’écoute. Les oreilles, responsables du malheur sentimental du héros, deviennent la métonymie lumineuse d’une oeuvre comme chambre d’échos de la vie turbulente environnante. Le camarade d’Asa, sorte de Mad Max survolté des steppes, carbure à la disco de Boney M, tandis qu’une gamine chante à tue-tête des ritournelles et que les animaux mêlent leurs clameurs à ce joyeux brouhaha. « Cette respiration due au son est capitale, précise le réalisateur. Même si on a une image vide à l’écran, elle vit grâce au son qui transforme l’énergie de chaque plan. » Reste la scène pivot du film, un long plan séquence de dix minutes où une brebis met bas. Le héros change à partir de cette séquence qui entérine son passage à l’âge adulte. En délivrant la bête, il se libère de ses oripeaux juvéniles. Les conditions qui ont entouré la conception de cette scène furent si difficiles que le cinéaste la qualifie de « miracle sur pellicule ». À l’image du film, récompensé notamment par le Prix Un Certain Regard et le Prix de l’Éducation nationale. Devant tant de beauté, en effet, impossible de rester sourd.
Publié par MK2

Kazakhstan: passage d'un convoi américain non militaire vers l'Afghanistan

ASTANA, 25 février - RIA Novosti. Un convoi américain transportant des frets non militaires destiné au contingent de l'OTAN en Afghanistan a traversé le Kazakhstan, a confirmé mercredi un porte-parole du ministère kazakh des Situations d'urgence.Les Etats-Unis, qui ont doublé leur contingent en Afghanistan, cherchent de nouveaux itinéraires pour ravitailler les troupes suite à la fermeture de la base aérienne de Manas décidée par le Kirghizstan. Il y a quelques jours, Washington a demandé l'autorisation de Moscou afin de faire transiter plusieurs containeurs non militaires via le territoire russe.Le 9 février, le Kazakhstan a également donné son feu vert au transit du convoi militaire américain. En novembre 2008, le parlement kazakh a ratifié les mémorandums de compréhension signés entre les gouvernements kazakh et américain pour appuyer les efforts de l'opération antiterroriste Liberté immuable en Afghanistan."Le convoi a déjà traversé le Kazakhstan et se trouve actuellement en Ouzbékistan. Il n'y a pas eu de problèmes", a précisé l'interlocuteur de RIA Novosti.

Pétrole: hausse des livraisons kazakhes via l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan

BAKOU, 25 février - RIA Novosti. L'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan a transporté en janvier 161.100 tonnes de pétrole en provenance du Kazakhstan, soit une progression de 8,6% par rapport à décembre, a annoncé mercredi le service des statistiques azerbaïdjanais.
La compagnie américaine ChevronTexaco, opérateur du gisement kazakh Tenghiz, a lancé le transit de pétrole via cet oléoduc à l'automne 2008, acheminant 17.400 tonnes en octobre, 119.300 tonnes en novembre et 148.400 tonnes en décembre.
Le Kazakhstan exporte son pétrole par tanker depuis le port d'Aktaou, sur la mer Caspienne, vers Bakou d'où il est transporté par l'oléoduc vers le terminal turc de Ceyhan en Méditerranée.
Fondé en juillet 2006, l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan compte parmi ses actionnaires British Petroleum (30,1%), Azerbaijan BTC (25%), Chevron (8,90%), Statoil-Hydro (8,71%), TPAO (6,53%), Eni (5%), Total (5%), Itocu (3,40%), Inpex (2,50%), ConocoPhillips (2,50%) et Hess (2,36%).

lundi 23 février 2009

Uranium: le Kazakhstan prévoit de produire environ 12.000 tonnes

ASTANA, 23 février - RIA Novosti. Le Kazakhstan, dont les stocks de l'uranium occupent la deuxième place après l'Australie envisage de produire environ 12.000 tonnes de ce minerai (+40%) en 2009, a déclaré lundi le ministre kazakh de l'Energie Sanat Mymbayev.
"Selon nos prévisions, l'extraction d'uranium atteindra 11.900 tonnes en 2009", a annoncé M.Mymbayev intervenant lundi au parlement kazakh.
En 2008, l'extraction d'uranium au Kazakhstan s'est chiffrée à 8.512 tonnes en dépassant les indices de l'année 2007 de 29%.

Le Kazakhstan participera à l'Assemblée Parlementaire de l OSCE à Vienne

Astana, le 23 février: La délégation parlementaire kazakhe dirigée par le Président du Sénat, M. Kassym-Zhomart Tokayev, assiste cette semaine à l’Assemblée Parlementaire de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) qui se déroule à Vienne du 18 au 21 février.

M. Tokayev détaillera lors d’une session spéciale les objectifs du programme « En Route vers l’Europe » mis en place par le Kazakhstan pour la période 2009-2011. Il présentera ensuite le travail législatif accompli par le Parlement kazakh dans le cadre de la préparation du pays à la présidence de l’OSCE en 2010.

Au cours de sa visite à Vienne, le président du Sénat kazakh rencontrera le Président autrichien Heinz Fischer ainsi que les dirigeants de l’Assemblée Fédérale afin de discuter des moyens d’accroître la coopération bilatérale entre les deux pays.

Outre les sessions de l’Assemblée Parlementaire sont également prévues une session du Comité permanent de l’OSCE qui regroupe les présidents des délégations nationales, ainsi que trois sessions des commissions générales de l’OSCE (Commission générale des affaires politiques et de sécurité, Commission générale des affaires économiques, de la science, de la technologie et de l’environnement et la Commission générale de la démocratie, des Droits de l’Homme et des questions humanitaires).
KazakhstanLive

samedi 21 février 2009

Coupe du monde de lutte gréco-romaine : La France en finale

Cyberbougnat. L’équipe de France s’est qualifiée pour la finale de la Coupe du Monde de lutte gréco-romaine à Clermont-Ferrand.
La France a terminé première de sa poule et s’est qualifiée pour la finale de la Coupe du monde par équipes de lutte gréco-romaine où elle rencontrera la Russie ce samedi soir.
L’équipe de France a entamé la journée en battant Cuba 4 victoires à 3, puis la Chine par 6 à 1, avant de s’incliner devant le Kazakhstan 4 à 3. Une défaite qui ne l’a pas empêché de terminer en tête de sa poule.

Kazakhstan: Manifestation antigouvernementale

Des groupes de l'opposition ont manifesté samedi au Kazakhstan pour demander la démission du gouvernement et du parlement en raison de leur gestion de la crise économique. Quelque 300 Kazakhs se sont rassemblés sur une petite place d'Almaty pour une manifestation qui avait été autorisée par le gouvernement. Les manifestations sont rares au Kazakhstan parce qu'elles sont strictement encadrées et, souvent, ne sont pas autorisées.

vendredi 20 février 2009

Ligne Editoriale

Eurokaz a décidé de créer EurokazNews, site uniquement dédié à l'actualité relative au Kazakhstan.
L'idée est de laisser l'internaute se faire une opinion sur ce qu'est le Kazakhstan et sur ce qui s'y passe. Pour cela, toutes les actualités les plus importantes seront publiées sur EurokazNews, aussi bien les nouvelles positives que négatives.
D'une manière générale EurokazNews ne souhaite pas être le relais de la presse People ou de la presse à scandale. EurokazNews cherche simplement à donner une image de la réalité de la vie de tous les jours sous le spectre social, économique et géopolitique.
Si vous estimez qu'une actualité absente du site, mériterait d'y apparaître, merci de nous envoyer l'article correspondant sans omettre de citer sa date et sa source.

L'OCS étudie la demande d'adhésion déposée par l'Iran

PÉKIN, 17 février - RIA Novosti. L'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) étudie la possibilité d'admission de l'Iran dans ses rangs, a fait savoir mardi à Pékin une source au sein de l'OCS interrogée par RIA Novosti.
"La demande d'adhésion déposée par Téhéran est actuellement examinée selon les procédures en vigueur. Je n'exclus pas que la décision sur ce dossier soit annoncée lors d'une réunion du Conseil des chefs d'Etat de l'OCS qui aura lieu en juin prochain à Ekaterinbourg", a-t-elle précisé.
Fondée en 2001, l'OCS regroupe la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan. L'Iran, le Pakistan, l'Inde et la Mongolie ont le statut d'observateurs.

KAZAKHSTAN • Nazarbaev s'offre un nouveau service secret

"Conformément au décret présidentiel du 17 février 2009, le comité de sécurité nationale Barlau a été supprimé au profit d'un tout nouveau service de renseignements extérieurs baptisé Syrbar", rapporte Gazeta.ru. Selon le journal en ligne moscovite Vzgliad, Astana, qui présidera en 2010 l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), "souhaite renforcer son poids géopolitique". Pour l'experte russe Evguénia Boïko, "le Kazakhstan fait ainsi connaître son intention de jouer un rôle de puissance régionale et d'exportateur de ressources énergétiques vers la Russie et surtout vers l'Europe. Syrbar accroît aussi le pouvoir personnel du président Noursoultan Nazarbaev". "Le dirigeant kazakh poursuit deux objectifs. D'une part, il ne veut pas fâcher Moscou [dont le Kazakhstan est l'allié proche], et, d'autre part, il entend asseoir ses positions politiques et économiques qui pourraient rapporter à son pays le maximum de bénéfices", estime Vladimir Anokhine, un autre expert russe.

Courrier International

Robert Downey Jr et Reese Witherspoon, Stars du Nouveau Film de Realisateur Kazakh Timur Bekmambetov


Astana, le 20 février: Warner Bros. est en discussion avec le réalisateur kazakh Timur Bekmambetov (photo à droite) à propos d’un projet d’adaptation de la célèbre épopée de science fiction “The Days Before”. Robert Downey Jr. et Reese Witherspoon (ci-dessus) sont pressentis pour les rôles principaux.
Le film racontera l’histoire d’extraterrestres qui envahissent la terre en remontant le temps et effacent chaque jour passé sur terre, les uns après les autres. Le héros et sa compagne (joués par Downey et Witherspoon) essayent de garder une longueur d’avance sur hier !
The Days Before est écrit par le scénariste Chad St. John et sera produit par Gianni Nunnari (Les Infiltrés, Alexandre…)
Le réalisateur kazakh Timur Bekmambetov est plus particulièrement connu pour Night Watch et Day Watch. Depuis son arrivée à Hollywood en 2005, il a également réalisé Wanted, avec Angelina Jolie, James McAvoy et Morgan Freeman, qui est sorti l’année dernière.
Son prochain projet (en tant que producteur uniquement), prévu pour une sortie en 2009, est un film d’animation numérique, « 9 ». Il travaille aussi sur Wanted 2 et sur un remake de Moby Dick. De plus, le réalisateur réfléchit à une nouvelle aventure kazakhe, Golden Warrior.


KazakhstanLive

jeudi 19 février 2009

Armes: le Kazakhstan envisage l'achat de 10 groupes de S-300 russes

ASTANA, 19 février - RIA Novosti. Le Kazakhstan projette d'acheter en 2009 à la Russie 10 groupes de batteries se missiles sol-air S-300, a annoncé jeudi le chef de la Direction de l'exploitation des armements des forces armées kazakhes, Amanjol Ospanov.
"Cette question est à l'étude", a déclaré le militaire aux journalistes.
Chaque groupe comprend "quatre batteries, plus les équipements auxiliaires", a-t-il expliqué.
Pour ce qui est de la batterie la plus récente, la S-400, le responsable a noté que "cet ensemble est très cher, nous ne sommes pas encore en mesure de nous le permettre".
Auparavant, le ministre kazakh de la Défense, Danial Akhmetov, a annoncé que la Russie fournirait au Kazakhstan plusieurs groupes de S-300. De l'avis du ministre, cette mesure devait permettre à son pays de "consolider substantiellement son intégration à l'OTSC (Organisation du Traité de sécurité collective, ndlr)" et de "défendre son espace aérien".
Selon le ministre, la Fédération de Russie fournit au Kazakhstan des systèmes non seulement modernes mais aussi "super-modernes et dernier cri", notamment les systèmes sol-air S-400, dont la fourniture fait l'objet de pourparlers.

Autriche : l’image de la police ternie par des espions kazakhs

Des policiers se seraient laissé entraîner dans une affaire d’espionnage.

Ancienne enclave neutre coincée entre les deux blocs de l’Est et de l’Ouest durant la guerre froide, l’Autriche n’a rien perdu de son attractivité pour les espions de tous bords. Deux policiers autrichiens soupçonnés d’intriguer au profit des services secrets du Kazakhstan ont été suspendus, en attendant leur inculpation imminente. Les deux hommes, qui travaillaient en Basse-Autriche à l’ouest de Vienne, auraient fouillé illégalement dans la base de données informatique de la police (Ekis) pour dénicher l’adresse d’un opposant au régime du président Noursoultan Nazerbaïev. Rakhat Aliev, l’ex-gendre du chef de l’État, vit caché en Autriche depuis qu’il a brutalement été démis de ses fonctions d’ambassadeur en 2007 et accusé de l’enlèvement de responsables d’une grande banque kazakhe.

Ce n’est pas la première fois qu’un fonctionnaire autrichien est accusé de collusion avec des émissaires d’Almaty. Le mois dernier, un officier de police affecté au Xe arrondissement avait lui aussi été pris la main dans le sac, tandis qu’il allait remettre des données confidentielles à un ressortissant kazakh, contre 2 000 euros. Il purge actuellement une peine de huit mois de prison.
Ce nouveau scandale vient ternir le blason de la police autrichienne, qui doit inaugurer cette année un office de prévention et de lutte contre la corruption. L’un des deux officiers arrêtés faisait lui-même partie du Bureau des affaires intérieures (BIA), la police des polices autrichienne, déjà éclaboussé par plusieurs scandales. « Cette affaire ébranle les fondements mêmes de l’État de droit », déclare un enquêteur.
Ancien homme fort du régime Nazerbaïev, vice-ministre des Affaires étrangères et habitué des basses besognes en tant que patron des services secrets (KNB), Rakhat Aliev était marié à Dariga Nazarbaïeva, la fille du président. Mais il a commis une erreur fatale en annonçant son intention de briguer la présidence de la République en 2012, contre la volonté de son beau-père.

Aliev, qui se terre en Autriche tout en entretenant une maison close en plein centre de Vienne, a été condamné à quarante ans de prison par contumace par la justice kazakhe, mais, pour l’instant, son cas est loin d’être réglé. Les juges autrichiens ont refusé de signer son extradition vers Almaty, au motif que les conditions d’un procès équitable à son encontre au Kazakhstan n’étaient pas réunies.

Présidence de l’OSCE

« Nous n’avons envoyé personne en Autriche, nous n’avons rien à voir avec cette affaire, martèle le porte-parole du KNB, Kenjeboulat Beknazarov. Nous n’avons reçu aucun document officiel de la part de l’Autriche. »
Cette sombre affaire éclate au plus mauvais moment pour le Kazakhstan, qui assumera en 2010 la présidence tournante de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dont le siège se trouve à Vienne et auprès de laquelle Aliev exerçait encore les fonctions d’ambassadeur il y a moins de deux ans. Elle indispose également les chancelleries occidentales, déjà embarrassées par les dérives du régime de « démocratie contrôlée » du président Nazerbaïev, qui reste néanmoins un allié indispensable en Asie centrale : le Kazakhstan, qui possède de larges réserves de gaz et de pétrole, vient d’autoriser le transit de matériel terrestre destiné aux forces de la coalition en Afghanistan.

Maurin Picard, le Figaro
jeudi 19 février 2009, sélectionné par Spyworld

Stupéfiants: la Russie doit renforcer ses frontières sud

MOSCOU, 19 février - RIA Novosti. Le régime à la frontière Russie-Kazakhstan doit être durci pour combattre plus efficacement le trafic de drogue en provenance d'Afghanistan, a déclaré jeudi le directeur du Service fédéral de contrôle des stupéfiants, Viktor Ivanov.
Annuellement, jusqu'à 12 tonnes d'héroïne pure (3 milliards de doses) sont illicitement introduites annuellement en Russie, essentiellement par l'itinéraire dit septentrional, via le Tadjikistan, l'Ouzbékistan, le Kirghizstan; le Turkménistan et le Kazakhstan, selon le Service fédéral. Il s'agit au total de 35% de la production globale des dérivés de l'opium produits en Afghanistan.
"C'est avec l'Afghanistan que l'Iran possède la frontière la plus fortifiée du monde, avec des tranchées de 5 m de profondeur, des murs et des poteaux tous les 500 m pour dissuader les éventuels intrus. D'autre part, Téhéran concentre à la frontière afghane 60% de ses forces terrestres et des effectifs du Corps des gardiens de la révolution islamique" a déclaré M. Ivanov lors d'auditions parlementaires à la Douma.
En revanche, la perméabilité de la frontière russe avec le Kazakhstan permet de transporter vers la Russie de grandes quantités de stupéfiants par route et par rail.
"Il nous faut donc des frontières dignes de ce nom, en premier lieu avec les pays d'Asie centrale, d'où provient l'essentiel des stupéfiants afghans. Aujourd'hui, la frontière russe n'est pas une simple barrière pour les passeurs", a indiqué le directeur du Service fédéral.
En 2008, près de 1.500 personnes, toutes originaires d'Asie centrale, ont été condamnées par les tribunaux russes à des peines de prison pour écoulement de lots de stupéfiants, a rappelé le rapporteur.
Selon M. Ivanov, l'absence de visas entre la Russie et certains pays de la CEI, ainsi que la possibilité, pour les migrants centrasiatiques, de franchir la frontière russe en présentant leurs passeports intérieurs et non pas des passeports étrangers empêche de combattre efficacement le trafic.
"La doctrine de la "transparence des frontières" en tant que fondement du développement national a fait son temps (...) et nuit désormais au pays", a conclu le directeur du Service fédéral de contrôle des stupéfiants.

Faisandé

Vingt-cinq ans, c’est la fleur de l’âge – sauf pour les cuisses de poulet. La municipalité de Pavlodar, au Kazakhstan, a mis en garde la population contre les stocks de pilons congelés mis sur le marché par certains grossistes. La marchandise, qui porte le sceau de l’armée américaine, est probablement entrée au Kazakhstan sous forme d’aide humanitaire lors de la perestroïka, rapporte le journal Express K.

Courrier International

Comment le Kazakhstan va surmonter la crise économique


Astana, le 19 février: Comment surmonter la crise économique qui ravage la planète ? Cette question était au cœur du discours prononcé par le Président du Kazakhstan Nursultan Nazarbayev devant le conseil politique du parti Nur-Otan le 12 février dernier.

« Afin de garantir la viabilité et la sécurité du sysème bancaire, le Gouvernement a pris le contrôle de deux des principales banques du Kazakhstan (la Kazkommertsbank et la Halyk Bank) en se portant acquéreur de 25% de leur capital respectif. Pour ce qui concerne les banques BTA et Alliance, qui étaient toutes deux dans une situation financière très difficile, nous avons dû prendre des mesures des mesures encore plus drastiques. Toutes ces mesures sont temporaires et le Gouvernement se désengagera du capital de ces banques au moment opportun. Le contrôle de l’Etat sur ces banques va permettre de garantir la bonne marche de leurs opérations quotidiennes et leur solvabilité. Il s’agit aussi de protéger les intérêts de la Nation et les dépôts des particuliers. »

« Un autre pas important a été franchi par la Banque Centrale en dévaluant notre monnaie. Ce fut une décision douloureuse mais une mesure essentielle pour résister à la crise. Le Kazakhstan soutenait sa devise depuis plus longtemps que bien d’autres pays et cette décision devrait permettre au Kazakhstan de résister aux premières manifestations de la crise économique. La dévaluation a permis de préserver les réserves en or et en devises de la nation et dès que le prix des matières premières remontera, le tenge sera réévalué. »

Le Président a poursuivi en annonçant que les industries minières et d’extraction en général vont bénéficier d’une aide financière de l’Etat afin de traverser la crise sans licenciements ni baisses de salaires.
« Les catégories sociales les plus vulnérables (employés du secteur public, retraités, bénéficiaires de l’aide sociale) vont recevoir une aide supplémentaire de l’Etat grâce à un programme triennal mis en place pour la période 2009-2010 », a-t-il ajouté).

Le plan anticrise prises par le gouvernement kazakh comprend des mesures de soutien aux PME ainsi qu’une refonte du Code des impôts. Le secteur agricole s’est vu allouer 600 millions de dollars US pour développer les industries agro-alimentaires. 80% des programmes de construction de logement vont finalement pouvoir être achevé, toujours grâce à des aides de l’Etat.

Le président Nazarbayev a également appelé le parti Nur-Otan à tout mettre en œuvre pour que le Fonds de réserve soit utilisé le plus efficacement possible dans le domaine social (les programmes d’aide sociale devraient être doublés pour atteindre 1 billion de tenge dans les années à venir).

Pour conclure, le Président a rappelé les risques de désordres sociaux auxquels tous les pays sont confrontés en période de crise économique : « Nous devons absolument faire en sorte que les difficultés économiques n’aient pas d’effet néfaste pour la stabilité du pays ».
KazakhstanLive

mercredi 18 février 2009

Le Kazakhstan dément être mêlé à un scandale d'espionnage en Autriche

Les services secrets kazakhs (KNB, ex-KGB) ont démenti mercredi que des policiers autrichiens suspendus recherchent pour leur compte des informations sur Rakhat Aliev, le sulfureux ex-gendre du président de ce pays d'Asie centrale, Noursoultan Nazarbaïev."Nous n'avons envoyé personne en Autriche, nous n'avons rien à voir avec cette affaire. Nous n'avons reçu aucun document officiel de la part de l'Autriche", a dit le porte-parole du KNB, Kenjeboulat Beknazarov.
Scandale
Le ministère autrichien de l'Intérieur avait confirmé mardi les informations de la presse autrichienne selon lesquelles deux policiers avaient été suspendus en Basse-Autriche (est) pour avoir cherché illégalement à connaître le lieu de résidence d'Aliev dans la base de données policière EKIS."C'est possible que ce scandale ait été monté de toutes pièces par ce personnage" a estimé M. Beknazarov, dans une allusion M. Aliev, l'ex-mari de Dariga Nazarbaïeva, la fille aînée du président kazakh.
Cet ancien haut responsable du KNB et vice-ministre des Affaires étrangères était l'un des hommes forts du Kazakhstan, une ex-république soviétique d'Asie centrale.
Condamné
Il est tombé en disgrâce au printemps 2007, quand il était ambassadeur en Autriche, après avoir été mis en cause dans les enlèvements de responsables d'une grande banque kazakhe, puis dans une affaire de coup d'Etat avorté. Il a ensuite été condamné à 40 ans de prison par contumace pour ces crimes.
L'Autriche avait refusé d'extrader Rakhat Aliev, estimant que les conditions d'un procès équitable n'étaient pas réunies au Kazakhstan. (belga)

mardi 17 février 2009

La Chine investirait des réserves de change dans la prospection pétrolière

PEKIN - La Chine pourrait investir une partie de ses énormes réserves de change dans un fonds dédié au développement de la prospection des ressources énergétiques à l'étranger, ont affirmé mardi des médias chinois.
Le gouvernement réfléchit par ailleurs aux moyens d'aider les entreprises chinoises à investir dans des compagnies énergétiques étrangères, selon ces médias, dont le quotidien China Oil, propriété de CNPC, le plus gros producteur pétrolier du pays.
Une récente conférence nationale sur l'énergie a mis en avant ces mesures dans le cadre d'un plan de développement du secteur sur trois ans, selon les mêmes sources.
L'utilisation possible des réserves chinoises, qui atteignaient 1.950 milliards de dollars fin 2008, fait souvent l'objet de suggestions ou spéculations.
Le China Business News a souligné mardi que la création d'un fonds spécial soulagerait la charge des compagnies pétrolières chinoises, confrontées à la chute des cours après les prix records à la hausse de l'an dernier.
Un responsable anonyme de CNPC (China National Petroleum Corporation) a aussi indiqué que le géant public restait intéressé par des acquisitions à l'étranger.
En 2005, CNPC avait déboursé 4,18 milliards de dollars pour PetroKazakhstan, basée à Calgary (Canada), mais dont les activités sont situées au Kazakhstan, l'un des eldorados pétroliers de l'ex-URSS.
Dans le domaine des ressources naturelles, le géant public chinois de l'aluminium Chinalco pourrait réussir un autre coup d'éclat, si un accord annoncé la semaine dernière avec le groupe minier anglo-australien Rio Tinto est validé.
En vertu de cet accord, Rio Tinto doit céder à Chinalco des parts dans ses plus beaux actifs, pour 12,3 milliards de dollars, et lui vendre 7,2 milliards d'obligations convertibles, qui pourraient permettre au Chinois de porter de 9 à 18% sa part.
(©AFP / 17 février 2009 08h57)

Les PME kazakhes vont mal

"A en croire les dernières statistiques rendues publiques par la Chambre de commerce et d'industrie du Kazakhstan, 70 % des petites et moyennes entreprises kazakhes sont proches de la faillite", révèle le site d'information kirghiz Akipress.org. Selon le président de cette organisation, Erlan Kojasbaï, "dans les pays développés, les PME résistent mieux que les grandes entreprises. Au Kazakhstan, c'est l'inverse. Pour les sauver, le gouvernement fait beaucoup d'efforts. Mais il faut cesser de se bercer d'illusions : plus rien ne sera comme avant." Il a également conseillé aux banques kazakhes d'"arrêter d'échelonner les dettes des PME sans perspective de survie afin d'empêcher l'endettement de croître".

Courrier International

samedi 14 février 2009

Le président de l'union européenne en visite au Kazakhstan

Astana, le 14 février : Mirek Topolanek, Président de l’Europe et Premier Ministre tchèque, a rencontré Nursultan Nazarbaiev, Président du Kazakhstan, à Astana, hier.
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Le Président Nazarbaiev a souligné la nécessité de signer de nouveaux accords avec les membres de l’Union Européenne : « Une plus grande coopération est l’un des axes stratégiques de la politique étrangère et économique du Kazakhstan. Nous avons eu un dialogue très dynamique avec l’Union Européenne depuis notre indépendance [en 1991]. Nous souhaiterions initier davantage d’accords de coopération, car le plus ancien d’entre eux date déjà de 14 ans. Beaucoup de choses ont changé depuis et l’Union Européenne s’est agrandi. ».
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Mirek Topolanek a répondu qu’il avait une bonne connaissance du programme « Un Chemin vers l’Europe » mis en place par le Kazakhstan et «conçu dans le but de renforcer les partenariats stratégiques entre le Kazakhstan et l’Union Européenne ».
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Un grand nombre de problématiques portant sur la coopération bilatérale, les relations entre le Kazakhstan et la République Tchèque et les liens entre le Kazakhstan et l’Union Européenne ont été abordées lors de la rencontre entre le Premier Ministre kazakh, Karim Massimov, et M. Topolanek.
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Suite à cette rencontre, M. Massimov a déclaré : « nous avons discuté à la fois de politique et de la mise en place de projets concrets. La République Tchèque occupe actuellement la présidence de l’Union Européenne qui est le partenaire commercial le plus important et le plus grand consommateur des ressources énergétiques d’Asie centrale. Le transport de l’énergie kazakhe vers l’Union Européenne est l’un des axes importants du développement de nos futures relations. L’interaction entre le Kazakhstan et l’Union Européenne est basée sur un dialogue constructif, faisant une place à la Fédération russe », a dit M. Massimov.
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M. Topolanek a déclaré que l’Union Européenne souhaitait accroître sa coopération avec le Kazakhstan. « Nous sommes confiants vis-à-vis de la présidence de votre pays à l’OSCE [en 2010], favorables à vos ambitions de faire partie de l’Organisation Mondiale du Commerce et nous approuvons vos efforts en Afghanistan pour défendre la sécurité de la région. »
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Il a ajouté que l’Union Européenne était intéressée par la « diversification des routes et sources de gaz. Dans le contexte du conflit russo-ukrainien, l’Union Européenne est apparue vulnérable et dépendante de ces approvisionnements. Des solutions sont nécessaires. A cet égard, l’Union Européenne est intéressée par la diversification à la fois des routes et des sources d’approvisionnement de gaz. Nous encouragerons le développement des approvisionnements depuis la Norvège et l’Iraq, l’Asie Centrale et, évidemment, la Russie. L’Union Européenne devrait construire des relations individuelles avec les Etats concernés, pour que cette question puisse être résolue par le biais d’approvisionnements mutuels. »
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Marston Nicholson

Le Kazakhstan rejoint la Troika qui dirige OSCE

Astana, le 14 janvier 2009: La Mission Permanente de la République du Kazakhstan auprès de l’OSCE vient d’annoncer que le Kazakhstan avait officiellement rejoint la troïka qui dirige l’OSCE.
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Cette troïka est composée de trois Etats : celui ayant occupé la présidence de l’organisation l’année précédente, celui qui détient cette présidence pour l’année en cours et celui qui prendra la présidence l’année suivante. Elle a un rôle de coordination et de planification et garantit la continuité des activités de l’Organisation.
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Le Kazakhstan a également pris la présidence du Groupe de contact de l’OSCE avec la Méditerranée. Dans le cadre de cette structure, les Etats partenaires sont encouragés à se mettre en conformité avec les principes et les obligations auxquels adhèrent les Etats membres de l’Organisation. Outre les 56 Etats membres de l’OSCE, le Groupe de contact de l’OSCE avec la Méditerranée comprend également l’Algérie, l’Egypte, Israël, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie.
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La Stratégie de Sécurité et de Stabilité de l’OSCE pour le 21ème siècle a été adoptée lors du Conseil des Ministres de l’OSCE qui s’est tenu à Maastricht en 2003. Le document adopté insiste sur les préoccupations des Etats membres de l’OSCE quant aux menaces en provenance des Etats adjacents à l’Organisation.
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Au cours de sa présidence, le Kazakhstan a l’intention de contribuer au rapprochement entre les Etats du pourtour méditerranéen et l’OSCE et de renforcer le dialogue et la coopération autour des trois dimensions de la Stratégie de Sécurité et de Stabilité :
  • Dimension humaine
  • Dimension économique et environnementale
  • Dimension politique et militaire
L’expérience acquise par le Kazakhstan en matière de dialogue interethnique et interreligieux devrait lui permettre de jouer pleinement son rôle de président du Groupe de contact de l’OSCE avec la Méditerranée.
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Le Kazakhstan prévoit de convier les représentants du Groupe de contact de l’OSCE avec la Méditerranée à participer au prochain Congrès des Religions du Monde qui se tiendra à Astana, la capitale du Kazakhstan, au début du mois de juillet.
Marston Nicholson

Le Kazakhstan s'attend à une bonne récolte de céréale en 2009

Astana, le 13 février 2009: Le Ministre de l’Agriculture du Kazakhstan Mr Akylbek Kurishbaiev prévoit une bonne récolte de céréales en 2009. « Les conditions météorologiques devraient être plus favorables cette année. », a déclaré le Ministre. Le Gouvernement a également augmenté la superficie des surfaces agricoles considérées comme prioritaires pour l’année qui vient.
Pour 2008, la récolte de céréales a atteint 15,6 millions de tonnes. Le potentiel d’exportation pour 2009 (sur la base des chiffres de 2008) est estimé à 6 millions de tonnes.

Le Ministre de l’Agriculture a insisté sur l’urgence du financement des travaux agricoles de printemps. « Pour faciliter ce financement, nous avons mis en place certaines règles…Les subventions ont été doublées pour les agriculteurs qui utilisent des technologies permettant d’économiser l’eau. ». KazAgro, le holding d’Etat pour le secteur agricole va allouer 130 milliards de tenge de crédit aux agriculteurs ayant besoin de financer leurs travaux de printemps. Le taux de ces lignes de crédit sera de 12%.

Toujours selon le Ministère de l’Agriculture, les surfaces récoltées en 2008 représentent 19,9 millions d’hectares, dont 16,2 millions d’hectares consacrés aux céréales (dont 13,6 millions d’hectares de blé).
En 2007, le Kazakhstan avait enregistré une récolte record de 20,1 millions de tonnes, dont 16,6 millions de tonnes de blé, ce qui avait permis d’exporter plus de 8 millions de tonnes.

CONTEXTE :
· La croissance de la production agricole a atteint 17% en 2008.

· Les investissements en capital dans le secteur agricole ont augmenté de 21% et le salaire mensuel moyen de 21,5%

· Pour les 11 premiers mois de l’année 2008, les exportations de produits agricoles ont augmenté de 57% pour atteindre 2,9 milliards de dollars US

· Des Fonds de stabilisation ont été créés pour les céréales, l’huile végétale, le riz, le lait en poudre et le beurre.

· Des accords ont été signés avec le secteur privé pour garantir l’approvisionnement du marché domestique.

· Des « ceintures de sécurité alimentaires » sont en cours de création autour d’Astana et d’Almaty.

· Pour l’année 2008, les crédits dédiés au financement des infrastructures dans les zones rurales ont augmenté de 60% en proportion de la population rurale.
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Marston Nicholson

Le Kazakhstan devrait devenir le premier producteur mondial d uranium en 2009

Astana, le 13 février: Selon Mukhtar Dzhakishev, Président de KazAtomProm, le Kazakhstan sera le premier producteur mondial d’uranium en 2009 si sa production atteint 11 900 tonnes. « C’est ce qui est envisagé dans le plan de production de la société », a déclaré M. Dzhakishev. « Nous pourrions d’ailleurs produire davantage si le besoin s’en faisait sentir sur le marché », a-t-il ajouté.

L’entrée en production des nouvelles mines se fait selon l’agenda prévu. D’ici 2010, les travaux préparatoires seront achevés afin de permettre une production annuelle potentielle de 27 000 tonnes d’uranium.


En 2008, le Kazakhstan a produit 8 521 tonnes d’uranium –à comparer aux 6 637 tonnes produites en 2007 – ce qui représente une croissance du résultat consolidé de KazAtomProm de 37%, résultat qui s’élevait en 2007 à plus de 118 milliards de tenge (soit 968 millions de dollars US).

BACKGROUND:
KazAtomProm est l’exportateur national du Kazakhstan en uranium et autres matériaux nucléaires. Son capital est détenu par l’Etat au travers du Ministère de l’Energie et des Ressources Minérales. KazAtomProm est un holding présent à tous les stades de la production d’énergie nucléaire : exploration, extraction d’uranium, métallurgie, production d’énergie. La société comprend Ulba Iron & Steel Works (90%), Gornorudnaya Companiya (compagnie minière), Volkovgeologiya (entité d’exploration; 90%), MAEC-KazAtomProm (production d’énergie dans l’ouest du Kazakhstan), Institute for High Tech...
De plus, KazAtomPromo détient des parts dans des joint ventures, parmi lesquelles Inkai, Catco, UKR TVS, Zarechnoye. KazAtomProm gèrev aussi la société Stepnogorsk Mining & Chemical Works. En 2006, KazAtomProm a produit 5 280 tonnes d’uranium (prenant en compte les participations dans les joint venture et la production à Stepnogork Mining and Chemical Works), à comparer aux 4 346 tonnes produites en 2005.
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Marston Nicholson

jeudi 12 février 2009

DCA: Moscou livrera des missiles S-300 à Astana


ASTANA, 12 février - RIA Novosti. La Russie livrera prochainement au Kazakhstan plusieurs systèmes de missiles antiaériens S-300, a annoncé jeudi à Astana le ministre kazakh de la Défense Danial Akhmetov.
"Nous coopérons activement avec la Russie, qui livrera prochainement au Kazakhstan de nouveaux systèmes de défense antiaérienne", a-t-il déclaré lors d'un briefing à Astana, avant de préciser qu'il s'agissait "d'une quantité assez importante de systèmes S-300".
Selon le ministre, ceci permettra de "renforcer l'intégration du pays à l'Organisation du Traité de sécurité collective (ODKB) et de protéger l'espace aérien kazakh".

mercredi 11 février 2009

Tokyo Electric Power et Toshiba entrent dans le capital du mineur canadien Uranium One

Par Raymond Bonnaterre
Uranium One est un Groupe canadien qui possède des intérêts dans l'exploitation minière d'Uranium au Kazakhstan, en Afrique du Sud, en Australie et aux Etats-Unis. Nous avions déjà parlé de ce Groupe en Décembre 2008, lors de la vente de 49% des intérêts dans ses mines australiennes au japonais Mitsui (LIRE). IL vient cette fois de céder près de 20% de son capital à un consortium japonais constitué de Tokyo Electric Power (TEPCO), de Toshiba et de Japan Bank for International Cooperation. Cette vente s'accompagne de la signature d'un accord de fourniture qui donne le droit au consortium de pouvoir acheter chaque année jusqu'à 20% des productions d'Uranium One qui s'élèvent vers les 900 tonnes d'oxyde par an. Tepco et Toshiba participent déjà à un consortium japonais qui possède 40% des intérêts du gisement de Kharasan au Kazakhstan, alors qu'Uranium One en possède 30%. Ce gisement devrait produire à terme dans les 5000 tonnes d'oxyde d'Uranium par an.
Le Japon ne possèdant quasiment pas de ressources minières dans son sol, les Groupes nippons sont tenus d'être très efficaces dans la recherche de coopération, avec prise d'intérêt, dans les Sociétés minières internationales. Dans le cas de l'Uranium, leur effort se porte essentiellement sur les ressources du Kazakhstan, avec l'accord des Russes, et de l'Australie qui possèdent de larges réserves (FIG.).

lundi 9 février 2009

Afghanistan: le Kazakhstan autorise le transit américain

ASTANA, 9 février - RIA Novosti. Le Kazakhstan a autorisé le transit par son territoire de cargaisons civiles destinées à appuyer le contingent américain en Afghanistan, a annoncé lundi le porte-parole du ministère kazakh des Affaires étrangères, Ierjan Achikbaïev.
"Le Kazakhstan a donné son accord au transit terrestre de cargaisons civiles pour un appui logistique du contingent militaire américain en Afghanistan, mais les paramètres techniques et commerciaux du transit feront l'objet de mises au point supplémentaires avec la partie américaine", a expliqué le diplomate lors d'un point de presse à Astana.
Selon le diplomate, la Russie utilise un mécanisme de transit similaire.
En novembre 2008, le parlement kazakh avait ratifié les mémorandums de compréhension Astana et Washington en vue d'appuyer l'opération antiterroriste de la coalition internationale "Liberté immuable" en Afghanistan.

Banques-Russie: 360 établissements suffiront largement

MOSCOU, 9 février - RIA Novosti. 360 banques suffiront largement à la Russie au lieu de 1.200 établissements aujourd'hui, estime le président de la banque VTB 24 (groupe VTB) et ex-ministre des Finances, Mikhaïl Zadornov.
"Nous assisterons à un phénomène de concentration qui sera très important. On pourrait citer l'exemple du Kazakhstan qui a mené cette consolidation avant nous. Le PIB kazakh représente un dixième du PIB russe. Le Kazakhstan comptait avant la réforme financière 400 à 450 banques, maintenant, il en reste 36. Ce qui veut dire que 360 banques suffiront à la Russie", a estimé le responsable financier russe dans un entretien au périodique New Times paraissant à Moscou.
"Mais le système bancaire russe a ceci de spécifique qu'il existe des banques régionales stables, qui desservent une branche donnée ou représentent en fait des sources de trésorerie pour des sociétés. Et elles ont toutes les chances de survivre aux phénomènes de crise", a poursuivi M. Zadornov.
La concentration dans la sphère bancaire russe a déjà commencé. Plusieurs banques - grosses, moyennes et petites, régionales et fédérales, - ont été acquises par des acteurs plus forts et par l'Etat.
Plusieurs banques russes ont été menacées par la faillite en septembre 2008, après le début des turbulences financières en Russie. La Banque centrale et des banques contrôlées par l'Etat, dont VEB, ont lancé de multiples procédures d'assainissement, notamment avec la participation de banques d'affaires jugées stables.

dimanche 8 février 2009

Hockey - JO 2010 - La France n'y était plus

D'ores et déjà éliminée après leur défaite face à la Norvège la veille, la France s'est inclinée face au Kazakhstan 8 à 2 (2-0, 3-1, 3-1) lors du tournoi qualificatif pour les jeux Olympiques de Vancouver 2010, dimanche à Oslo. Le vainqueur du match entre la Norvège et le Danemark, qui aura lieu plus tard dans l'après-midi, gagnera sa place pour les JO.

samedi 7 février 2009

Romanshorn (F) : La France s’incline

Rédaction Sport365 - samedi 07 février 2009 - 08h56
L'équipe de France féminine de hockey sur glace s’est inclinée vendredi face au Kazakhstan sur le score de 6-3 lors de la première journée du tournoi de Romanshorn en Suisse.
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Le tournoi de Romanshorn a mal débuté pour l’équipe de France féminine de hockey sur glace qui s’est inclinée face au Kazakhstan (6-3). Le troisième quart-temps a été fatal aux joueuses de Christine Duchamp et Romain Guibet (0-3). Lore Baudrit, par 2 fois, et Alisson Obre ont inscrit les buts français. Samedi, les Bleues joueront contre la Suisse à 20h15.

vendredi 6 février 2009

Kazakhstan: pas question de défauts de paiement

ASTANA, 6 février - RIA Novosti. Le système bancaire du Kazakhstan n'admettra pas de défauts de paiement, a déclaré vendredi le premier ministre kazakh Karim Massimov devant le parlement du pays.
"La semaine dernière et cette semaine également une série de décisions importantes ont été prises qui nous permettent de dire avec certitude que notre système bancaire demeure solide. Nous n'admettrons aucun défaut de paiement des banques", a-t-il indiqué.
Cette semaine le gouvernement kazakh a dévalué de 25% la monnaie nationale et a acheté plus de 75% de titres de deux banques systémiques, la BTA et l'Alliance, pour 2 milliards de dollars.
Selon M. Massimov, "toutes les mesures nécessaires sont prises actuellement, et nous pouvons dire avec certitude que notre système bancaire évitera tous les risques existants".

Inflation prévue à 11% au Kazakhstan en 2009

ASTANA, 6 février - RIA Novosti. Le taux d'inflation au Kazakhstan pourrait se chiffrer à 11% en 2009, a annoncé vendredi devant des députés du groupe parlementaire Nur-Otan (Seul parti représenté au parlement kazakh dont le leader est Noursoultan Nazarbaïev) le président de la Banque nationale du Kazakhstan Grigori Martchenko.
"Nous prévoyons qu'en 2009 l'inflation se trouve dans des limites contrôlable et se situe autour de 11%,", a indiqué G.Martchenko.
Le banquier a précisé qu'il "fallait "s'attendre à un léger renforcement de l'inflation en février". "Mais en mars, la situation devrait se stabiliser grâce à la baisse des indices négatifs sur le marché", estime G.Martchenko.
Auparavant, le premier ministre kazakh Karim Massimov avait dit qu'en 2009 le pays pourrait connaître une déflation, mais selon les données du service des statistiques, à la fin du mois de janvier 2009, l'inflation se situait au niveau de 0,3%.
A la fin de 2008, au Kazakhstan l'inflation constituait 9,5% pour toute l'année.

CEEA: le programme du Centre des hautes technologies fixé d'ici un mois

MOSCOU, 6 février - RIA Novosti. Le programme du Centre international des hautes technologies qui coordonnera l'effort de recherche scientifique des pays de la Communauté économique eurasiatique (Russie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan) sera élaboré d'ici un mois, a annoncé vendredi son secrétaire général, Taïr Mansourov.
Le Centre, en cours de création conformément à une décision adoptée pendant le récent sommet de la CEEA à Moscou, aura notamment pour mission de mettre en oeuvre sur le territoire de la Communauté des projets scientifiques, techniques, et innovants. Le Centre sera basé à Minsk.
Selon le secrétaire général, le Centre possèdera des représentations dans chacun des pays de la Communauté: "son objectif consiste à permettre à tous les pays membres d'avancer de manière synchrone dans la promotion des technologies innovantes".

jeudi 5 février 2009

Un FMI bis en gestation dans l'espace postsoviétique

MOSCOU, 5 février - RIA Novosti. Les pays de la CEEA (Communauté économique eurasiatique) ont convenu de créer un fonds anticrise de 10 milliards de dollars. La Russie y contribuera à hauteur de 7,5 milliards de dollars. Pour l'instant, ses alliés ne sont pas en mesure d'alimenter ce fonds, lit-on jeudi dans les quotidiens Vedomosti et RBC Daily.
Selon Andreï Denissov, premier vice-ministre russe des Affaires étrangères, l'argent destiné au fonds sera prélevé sur le budget russe, ce qui ne signifie pas qu'il sera immédiatement retiré des comptes. "Ils s'agit d'une souscription d'un certain montant qui peut être dépensée en cas de nécessité", a déclaré Andreï Denissov, comparant le fonds en gestation avec le FMI.
La Russie y versera 7,5 milliards de dollars, soit la majeure partie du fonds et le Kazakhstan un milliard de dollars, a annoncé le président biélorusse Alexandre Loukachenko au cours d'une conférence de presse qui s'est tenue à l'issue du sommet. Selon les membres des délégations, les présidents auraient également dû s'entendre sur les versements d'autres pays : la Biélorussie, l'Arménie, le Kirghizstan et le Tadjikistan. Cependant, M. Loukachenko a déclaré que ces Etats détermineraient le montant de leurs quotes-parts dans un délai d'un mois.
Comme l'a déclaré le président russe Dmitri Medvedev, la cotisation de chaque Etat doit être proportionnelle à son économie. Un Etat ne fournissant pas de contribution ne pourra pas prétendre recevoir l'argent du fonds. En fait, c'est la Russie qui décidera de l'utilisation des sommes en question.
La Biélorussie, le Kirghizstan et l'Arménie, principaux alliés militaires de la Russie au sein de l'OTSC (Organisation du Traité de sécurité collective) ont reçu ces derniers temps de Moscou des crédits de stabilisation (1 milliard de dollars, 2 milliards de dollars et 500 millions de dollars respectivement). Minsk espère toujours recevoir un crédit de 100 milliards de roubles (environ 2,8 millions de dollars) d'aide désintéressée. Des investissements d'un montant de 1,7 milliard de dollars et 150 millions de dollars d'aide désintéressée ont été promis à Bichkek.
"Tous les Etats qui ont reçu ces jours-ci une aide financière de la Russie appliquent une politique tous azimuts, a commenté Dmitri Souslov, vice-directeur du Conseil pour la politique étrangère et militaire. Minsk, qui demande l'aide de Moscou tout en flirtant en même temps avec l'Occident, en est un exemple typique. Mais il y a un fait positif: la Russie qui a jadis "nourri" la CEI (Communauté des Etats indépendants) conditionne désormais l'aide économique allouée à ses voisins à un soutien de ses intérêts géopolitiques".
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Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

La CEEA va créer un fonds contre la crise de 10 milliards de dollars

La Communauté économique eurasiatique (EurAsEC) créera un fonds de 10 milliards de dollars pour faire face à la crise financière, a annoncé mercredi à Moscou le président bélarusse Alexandre Loukachenko. La Russie et le Kazakhstan contribueront respectivement à hauteur de 7,5 milliards et un milliard de dollars au fonds contre la crise, a indiqué Alexandre Loukachenko, qui a présidé une session élargie du conseil interétatique de l'EurAsEC. L'argent sera alloué aux Etats membres faisant face à de graves problèmes socio-économiques, a-t-il précisé, ajoutant que des accords appropriés seront élaborés dans trois mois. Le fonds "sera utilisé seulement pour soutenir, pas pour les besoins commerciaux", a indiqué Alexandre Loukachenko. L'EurAsEC, un bloc économique formé en mai 2001, comprend la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan.

Le Kazakhstan continuera d'investir sur le marché russe (Nazarbaïev)

MOSCOU, 5 février - RIA Novosti. Le Kazakhstan envisage de continuer d'investir sur le marché russe, a indiqué jeudi le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev rencontrant le premier ministre russe Vladimir Poutine.
"Nous souhaitons investir sur le marché russe. La crise ne durera pas toujours, il faut penser à ce que nous allons faire par la suite", a annoncé M.Nazarbaïev.
Qui plus est, la Russie et le Kazakhstan ont des intérêts communs quant à l'adhésion à l'OMC, a poursuivi le président kazakh.
Selon Noursoultan Nazarbaïev, les échanges entre les deux pays se sont chiffrés à 20 milliards de dollars, le but fixé par les deux présidents étant atteint.
Le Kazakhstan réalise de projets communs avec la Russie, notamment avec le constructeur russe de poids lourds KAMAZ, a-t-il poursuivi.

mercredi 4 février 2009

CEEA-crise: la Russie versera 7,5 MDS USD et le Kazakhstan 1 MD USD (Loukachenko)

MOSCOU, 4 février - RIA Novosti. Le versement de la Russie au fonds anticrise de la Communauté économique eurasiatique (CEEA) se chiffrera à 7,5 milliards de dollars, et celui de Kazakhstan à 1 milliard de dollars, a indiqué le président biélorusse Alexandre Loukachenko dans une séance élargie du Conseil interétatique de l'organisation.
Selon lui, l'argent du fonds sera débloqué à l'intention des pays membres de la Communauté confrontés à des problèmes sociaux et économiques aigus.

Les membres du traité de sécurité collective se dotent de forces communes


Les sept pays d'ex-URSS membres de l'Organisation du traité de sécurité collective (ODKB) se sont mis d'accord mercredi à Moscou sur la création de "forces armées collectives de réaction" qui seront basées en Russie, afin de répondre à d'éventuelles menaces extérieures.
Un accord a été signé mercredi au cours d'un sommet des présidents des sept Etats membres (Russie, Arménie, Bélarus, Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Kirghizstan)." Nous nous sommes mis d'accord sur la nécessité de former des forces unifiées ", a déclaré, selon l'agence Interfax, le chef de l'Etat russe Dmitri Medvedev, estimant que ces unités allaient permettre " une réaction opérationnelle aux menaces ".Ces forces collectives " auront un commandement commun et seront basées en permanence sur le territoire russe ", avait indiqué plus tôt un conseiller du président russe, Sergueï Prikhodko, cité par les agences russes.
La composition de ces unités communes et les détails sur le commandement unifié n'ont pas été pour l'instant communiqués à la presse.Selon M. Prikhodko, la Russie comptait notamment inclure dans ces forces deux unités de parachutistes, qui seront basées dans les régions d'Ivanovo et d'Oulianovsk (Volga).
L'accord sur ces forces communes " doit renforcer l'importance de cette organisation (l'ODKB) en tant qu'agent de stabilisation dans l'espace de l'ex-URSS ", a-t-il noté.Cependant, l'Ouzbékistan, qui entretient des relations difficiles avec certains des autres pays membres de l'ODKB, a signé l'accord, mais en demandant à bénéficier de dérogations, a indiqué le président arménien Serge Sarkissian, sans plus de précisions.

Source: AFP

Russie-Biélorussie-Kazakhstan: un tarif douanier unique d'ici le 1er avril (Chouvalov)

MOSCOU, 4 février - RIA Novosti. Le travail visant à concerter le tarif douanier unique dans le cadre de l'Union douanière de la Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan sera achevé d'ici le 1er avril 2009, a annoncé mercredi aux journalistes le premier vice-premier ministre Igor Chouvalov, à l'issue de la première réunion de la Commission douanière.
"Dans l'ensemble, nous avançons (dans ce travail) en vertu d'un plan afin que notre objectif consistant à élaborer le Code des douanes, dans le cadre de l'Union douanière des trois pays, soit atteint dans la première moitié de 2009", a estimé M. Chouvalov devant les journalistes.

Kazakhstan: dévaluation de 25% de la devise nationale

ASTANA, 4 février - RIA Novosti. La Banque nationale du Kazakhstan (BNK) a dévalué mardi la devise nationale de 25%, un dollar valant désormais 150 tenge contre 120 auparavant, a annoncé mercredi le gouverneur de la BNK Grigori Martchenko lors d'une conférence de presse à Almaty.
"La Banque nationale a renoncé le 4 février à maintenir le tenge dans son corridor de fluctuation et juge objectivement nécessaire de conférer un nouveau taux de change à la devise nationale. Le cours sera d'environ 150 tenge pour un dollar, avec une possible variation de 3%, soit 5 tenge", a-t-il fait savoir.
Le ministre kazakh de l'économie et de la planification budgétaire Bakhyt Soultanov avait auparavant indiqué que la dévaluation du tenge ne dépasserait pas 10% sur le long terme. Selon lui, une brusque dévaluation compliquera pour les banques le remboursement des dettes extérieures. Cependant, en cas de fortes dévaluations dans les républiques voisines, les entreprises kazakhes devront faire face à une baisse de leur compétitivité.

Sommet de l'OTSC à Moscou: la création d'une force de réaction rapide au menu

MOSCOU, 4 février - RIA Novosti. La création d'une force de réaction rapide de l'Organisation du Traité de sécurité collective devrait être décidée au cours d'une réunion extraordinaire des leaders de l'OTSC qui se tient mercredi à Moscou.
"Les décisions adoptées dans le cadre de cette réunion extraordinaire favoriseront le passage des pays membres de l'OTSC à un niveau supérieur de coopération, en tant que facteur-clé de stabilisation sur le territoire de l'ex-URSS", a indiqué avant la rencontre le conseiller du président russe Sergueï Prikhodko.
Selon lui, le budget de l'OTSC pour 2009 doit être entériné au cours de la réunion de Moscou.
Le futur accord sur les forces de réaction rapide prévoit leur déploiement permanent en Russie principalement avec un renfort, si nécessaire, des unités des pays membres de l'OTSC, qui comprend en outre l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.

OTSC: signature d'un accord sur la création d'une force collective d'intervention rapide

MOSCOU, 4 février - RIA Novosti. L'accord sur la création de la Force collective d'intervention rapide de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) a été signé mercredi à l'issue du sommet des pays membres de l'OTSC au Kremlin, a fait savoir le président arménien Serge Sargsian.
Cette force sera utilisée pour repousser une agression militaire et mener des opérations spéciales de lutte contre le terrorisme international et l'extrémisme, ainsi que contre le crime transnational organisé et le narcotrafic. Elle aura aussi pour vocation de liquider les conséquences des situations d'urgence.
A l'heure actuelle, le système de sécurité collective est organisé selon le principe régional. Il y a trois groupes régionaux de troupes: russo-biélorusse (est-européen), russo-arménien (caucasien) et centrasiatique.
La future Force collective d'intervention rapide aura un commandement unique, sera cantonnée en Russie et appuyée par des unités des pays membres de l'OTSC.
Comme variante, cette force pourrait être organisée sur la base de la 98e division aéroportée et de la 31e brigade aéroportée d'assaut des troupes russes aéroportées.
L'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan.

dimanche 1 février 2009

Kazakhstan / Essais nucléaires - Une « population mutante »

Berick, la trentaine, veut vivre et pouvoir un jour voir le visage de sa mère. Aveugle et difforme depuis sa naissance, il dépend totalement d'elle pour manger, se déplacer, s'habiller ou se laver. Il a du mal à parler. Il communique grâce à la musique et quant il nous a accueilli chez lui, à Semipalatinsk dans le nord-est du Kazakhstan, il a voulu jouer de la Dombura, l'instrument national.
Berick est le seul des dix enfants de la famille avec cette malformation. Quant elle était enceinte, sa mère travaillait dans une ferme à quelque 30 kilomètres du champ de tir du Polygone. Un espace de 18 500 m², plus grand que l'Ile-de-France ou Israël, où pendant quarante ans les Soviétiques on fait exploser une bombe atomique par mois à titre expérimental : 116 à ciel ouvert, les 340 autres sous terre.Un passeport d'irradié et une pension de 120 euros par mois.

Elle n'a pas vu le champignon atomique, mais elle a vu une lumière s'élever dans le ciel. « Les docteurs m'ont dit que c'est pour cela qu'il est malade », dit-elle d'une voix basse, « mais je voudrais qu'il se fasse opérer pour qu'il puisse au moins voir ». Comme toutes les victimes de l'atome au Kazakhstan, Berick a un passeport d'irradié qui lui donne accès à des soins gratuits et à 120 euros de pension par mois, mais cela ne lui permet pas d'être opéré. « On doit trouver nous-mêmes un financement », soupire sa mère. « Quand il était petit, à l'âge de treize ans, des médecins italiens l'ont opéré, maintenant il faudrait recommencer, mais je ne sais pas à qui demander ».
Ils étaient 1 600 000 à vivre et à servir de cobayes humains dans des villages éparpillés autour du Polygone. Quatre générations plus tard, tous sont encore malades sous différentes formes. Il y a par rapport au reste du pays 40 % d'augmentation des taux de cancers, quinze années d'espérance de vie perdues, des suicides deux fois plus nombreux dans cette région qu'ailleurs, de! s naissances prématurées de plus en plus fréquentes à cinq mois, et des bébés monstrueux comme Berick.


Il n'empêche, pour Zhanbolat Gilmanov, haut fonctionnaire du ministère kazakh de l'énergie, le lien entre ces maladies et les explosions atomiques reste à démontrer. « Même si humainement c'est une tragédie », souligne-t-il, « il était nécessaire pour la science de connaître les effets de l'atome. Ce n'était pas qu'une question de guerre froide, l'humanité se devait de passer par là ».« Les gènes sont touchés et c'est irrémédiable »Le docteur Nailya Chaijunova n'est pas d'accord. C'est elle qui a découvert Berick lorsqu'elle a commencé à faire, une fois le Polygone fermé avec le départ des Soviétiques, une étude systématique des villageois aux alentours du champ de tir.
Son constat est terrible : « Les gènes sont touchés et c'est irrémédiable. Cette population est génétiquement modifiée, elle est mutante ».
Les autorités kazakhs sont prévenues, mais n'agissent pas. « Il faudrait clôturer le Polygone qui reste libre d'accès », martèle le docteur, « fermer les fermes d'élevages qui sont à proximité et qui affectent la chaîne alimentaire, et informer la population des dangers de la radiation ». Pour l'instant, la seule préoccupation du gouvernement kazakh est de rendre dans environ deux ans 95 % des terres du Polygone à l'agriculture bien qu'encore radioactives.
Un non-sens absolu selon Toleukhan Normagambetov, chef de la maternité de Semipalatinsk, lui-même gravement touché par la radiation : « Nous avons muté en même temps que ces terres, on peut donc manger de ses produits, le mal est fait, mais pourquoi contaminer les autres ? » Bonne question. Courant 2009, le Kazakhstan doit rejoindre l'Organisation mondiale du commerce et inonder le monde de ses produits agricoles.


Source : Dernières Nouvelles d'Alsace - 1.2.2009 - Angélique Kourounis