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samedi 30 mai 2009

Pour être prête à la grande guerre, la Russie crée sa propre version de l'OTAN en Asie Centrale


L'Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC) se conforme aux instructions du Président Dmitry Medvedev, qui a ordonné de renforcer les constituants militaires et d’élargir le développement des forces de la coalition. Une forte formation militaire, qui pourrait apparaître en Asie Centrale dans un avenir proche, rendra l'OTSC analogue à l'OTAN. Les pays post-soviétiques suivants participent au traité : Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie, Tadjikistan et Ouzbékistan.

Le problème de la mise sur pied d’une force de réaction rapide collectives dans le cadre de l'organisation, a été pratiquement résolu. Selon le journal Kommersant, l'administration russe travaille maintenant à un projet plus vaste. Une importante formation de soldats doit être déployée en Asie Centrale, en plus des groupes russo-biélorusses et russo-arméniens, qui existent déjà dans le cadre de l'OTSC. Un ensemble de documents a été préparé et seront coordonnés avec le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan bientôt.

Selon une source du ministère russe des Affaires Étrangères, « Le travail est mené dans toutes les directions. Ce sera une structure purement militaire, qui sera mise en place pour maintenir la sécurité en Asie Centrale en cas d'attaque de l'extérieur. »

Le nombre de militaires de la nouvelle formation est inconnu. Vitaly Strugovets, le secrétaire de presse de l'OTSC, a seulement dit que la formation serait composée d’unités de cinq pays : Kazakhstan, Kirghizistan, Russie, Tadjikistan et Ouzbékistan. La création de la formation militaire en Asie Centrale correspond à l’objectif de Moscou de transformer l'OTSC en bloc pro-russe, en puissance militaire similaire à l'OTAN.

La Stratégie de sécurité nationale de la Fédération de Russie jusqu'à 2020, approuvée par le président Medvedev, déclare que Moscou considère l'OTSC comme un instrument essentiel de lutte pour les défis régionaux, les menaces politiques et militaires. Le document dit aussi que la lutte pour les sources d'énergie de la Mer Caspienne et de l’Asie Centrale pourrait provoquer des conflits armés dans la région.

Les présidents des pays membres de l'OTSC doivent signer le 14 juin l'accord sur la mise en place des forces de réaction rapide dans le cadre de l'organisation. La décision de créer ces forces de réaction rapide a été prise le 4 février 2009. Moscou fournira une division aéroportée et une brigade d'attaque aérienne, soit environ 8.000 hommes. Le Kazakhstan fournira aussi 4.000 militaires de sa brigade d'attaque aérienne. Chacun des autres alliés se limitera à un bataillon.

La formation militaire d’Asie Centrale sera nécessaire en cas de grave menace posée à l'intégrité territoriale ou en cas de guerre. Le déploiement rapide des forces servira aussi à étouffer les petits conflits armés dans la région.
Pravda, 29 mai 2009
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info

Ovni du Kazakhstan : Les scientifiques restent perplexes


Plus tôt ce mois-ci, All News Web a signalé deux mystérieux objets sphériques qui se sont écrasés dans une ferme au Kazakhstan. Depuis l’incident d’ovni, il y a eu pas mal de spéculations sur l’origine des objets. Il a été faussement rapporté que les deux objets furent déclarés par le Ministère de la Défense du Kazakhstan et l’Institut pour les Etudes Spatiales comme des réservoirs emplis d’hélium compressé qui s’étaient détachés d’un satellite en orbite. Cette théorie était seulement l’avis de certains membres en ligne des clubs scientifiques de la Russie et du Kazakhstan. En fait les médias du Kazakhstan rapportent que le Ministère de la Défense et l’Institut d’Etudes Spatiales ont ainsi été jusqu’à présent incapable d’identifier et de déterminer ce que sont ces “oeufs de l’espace”. Ils restent dans le vrai sens du terme des OVNIs et pourraient être les produits d’une civilisation extraterrestre.

Les censeurs du Net


La carte du Web censuré. Signalés d’une croix noire, les pays pratiquant la censure d’Internet, avec des moyens de répression dure et ceux procédant au filtrage des contenus “politiques”. D’une croix rouge, les pays exerçant un filtrage des contenus “sociaux” d’Internet. (sources : Reporters sans frontières, OpenNet Initiative)
Sur Internet, 1994-2004 a été l’ère des pionniers. 2004-2007 a été l’ère des marchands. Aujourd’hui s’ouvre l’ère des mé chants. Partout dans le monde, les sites plongent dans le noir, les arrestations s’enchaînent, les peines de prison pleuvent. Le Web vient de fêter ses 20 ans. Personne ne le prenait au sérieux : c’est fini.
Nacer (tous les prénoms d’internautes cités dans cet article ont été modifiés) se souvient du premier ordinateur connecté à Internet à la bibliothèque nationale de Damas, en Syrie : un garde qui ne comprenait pas un mot d’anglais venait s’asseoir à côté de vous pendant la consultation, pour surveiller cette nouvelle nitro glycérine. C’était le bon temps. Aujourd’hui, les Syriens surfent confortablement, depuis chez eux, sur un Web censuré. La cybercensure, le fichage des internautes ne sont pourtant pas l’affaire des seules dictatures.
L’Italie est en phase avec la Chine. La loi y oblige tous les cybercafés à scanner les papiers d’identité du moindre client. Au Kazakhstan, il est actuellement vivement conseillé de ne pas publier les mots ” crise économique ” sur Internet – le président ne le veut pas. C’est folklorique, face aux tests en cours en Australie, pour purger tout le Web local des ” contenus numériques à caractère pédophile “. Tous les gouvernements sont angoissés par l’hydre Internet, mais chacun l’exprime selon sa culture. La Grande-Bretagne se prépare à surveiller et archiver toutes les communications électroniques, au nom de la lutte contre le terrorisme. En France, la confrontation Etat-internautes a lieu autour du téléchargement d’œuvres protégées. Quand la poussière retombe sur les champs de bataille législatifs, il reste un rapport de forces inégal : les Etats et les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) ont maintenant les moyens techniques pour repérer et rendre inaccessibles les sites qui fâchent, à l’échelle d’un pays. On dit alors que le Web est ” filtré “.


LA PAGE INTROUVABLE, ERREUR 404


Le filtrage du Web s’annonce le plus souvent par le message : ” Page introuvable “, familière à tous les internautes, libres ou surveillés. En jargon informatique, on l’appelle ” page de l’erreur no 404 “. La page 404 a toujours posé problème. Une jolie légende technologique veut qu’aux débuts de la Toile, au Cern, en Suisse, les chercheurs, excédés d’aller sans cesse relancer un serveur défaillant installé dans le bureau no 404, aient attribué ce numéro d’erreur au défaut de connexion, en souvenir de cette pièce maudite. Vraie ou fausse, cette page d’erreur a en effet un mauvais karma.
A Oman, à Bahreïn, à Dubaï, la page de l’erreur 404 est franche du collier : vous serez redirigé vers un message vous informant, en anglais et en arabe, que le site que vous cherchez n’est pas autorisé dans le royaume. En Chine, la page 404 n’est assortie d’aucune explication, et elles sont inutiles : le site est censuré. Les soldats américains en Irak tombent dessus quand ils veulent consulter YouTube, interdit par l’US Army, depuis leur base. Ils n’ont pas ce problème depuis un cybercafé de Bagdad. En Algérie et en Egypte, elle signale réellement un problème technique : le Web n’y est pas filtré, même s’il est très policé. Elle apparaît si vous demandez depuis la Syrie un site dont l’adresse contient la terminaison ” .il “, code d’Israël. Vous n’aurez en revanche aucun problème avec un site porno. Et en Tunisie, la page 404 est tout simplement factice. Une page Internet Explorer ou Firefox vous informe que votre connexion n’a pu aboutir. Seul un détail – le logo de Firefox alors que vous surfez avec le navigateur Internet Explorer, ou le contraire – permet de s’apercevoir qu’il s’agit d’une fausse page. Ce qui, en Tunisie, a lancé l’expression ” une 404 bâchée ” pour les pages censurées, clin d’œil à la camionnette Peugeot si populaire en Afrique. Et tous les internautes tunisiens de s’écrier en chœur : “Et son chauffeur s’appelle Ammar !” Ammar, comme la première lettre de l’ATI, l’Agence tunisienne de l’Internet, paravent du ministère de l’intérieur tunisien. .....


By Claire Ulrich • May 30th, 2009

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