Vous êtes à la recherche de personnels pour des postes au Kazakhstan?

Eurokaz peut vous aider en publiant votre annonce sur le site de son portail
Eurokaz News, section "
Offre d'emploi"

mardi 18 janvier 2011

Moratoire kazakh sur la chasse aux antilopes saïgas prolongé jusqu'en 2020

ALMATY - Le Kazakhstan a prolongé jusqu'à fin 2020 un moratoire sur la chasse aux antilopes saïgas, une espèce menacée et prisée dans la médecine traditionnelle chinoise, dont les troupeaux ont été décimés en mai par une épizootie, a annoncé mardi le ministère de l'Agriculture.

Ce dernier a ordonné "la mise en oeuvre d'un moratoire sur la capture des saïgas, sauf à but scientifique, jusqu'au 31 décembre 2020", prolongeant ainsi de dix ans cette mesure, selon une directive datée de novembre 2010.

Quelque 12.000 de ces antilopes sont mortes de pasteurellose en mai dernier, alors qu'il ne restait au Kazakhstan que 80.000 saïgas. Cette maladie infectieuse peut prendre des formes septicémiques et hémorragiques fulgurantes, dont la mortalité peut atteindre 70 à 100%.

Le saïga, qui vit dans les steppes du Kazakhstan, dans l'ouest de la Mongolie et en Russie, près de la mer Caspienne, a vu sa population chuter depuis les années 1990 d'un million d'individus à 50.000, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Les cornes des mâles, qui sont censées avoir des vertus aphrodisiaques, sont très prisées dans la médecine traditionnelle chinoise, ce qui a entraîné un essor du braconnage après la chute de l'Union soviétique.

L'habitat des saïgas est par ailleurs menacé par l'extension de l'agriculture. La population a aussi souffert de conditions météorologiques très difficiles, avec des hivers très rudes et des étés marqués par la sécheresse, selon le WWF.

Le saïga est aisément reconnaissable par son museau allongé qui a l'aspect d'une courte trompe.

Sur www.romandie.com le 18 janvier 2011

 

OMC/Kazakhstan: l'adhésion, priorité pour 2011

ASTANA, 18 janvier - RIA Novosti

L'accession à l'OMC constitue une des priorités du Kazakhstan pour 2011, lit-on dans la déclaration conjointe du gouvernement, de l'Agence de contrôle financier et de la Banque centrale du pays, publiée mardi.

"L'accélération de l'adhésion à l'OMC du Kazakhstan, en étroite coopération avec ses partenaires de l'Union douanière, en vue de son intégration ultérieure dans le système économique mondial, figurera parmi les objectifs prioritaires", annonce le document.

Le gouvernement kazakh a déposé sa demande d'adhésion à l'OMC le 26 janvier 1996.

En juin 2009, Moscou, Minsk et Astana ont annoncé leur volonté de faire candidature commune à l'adhésion à l'OMC, avant de revenir sur cette décision en octobre.

Le gouvernement kazakh a annoncé sa volonté de conclure les pourparlers avec l'OMC fin 2010, avant de repousser sa date d'adhésion à 2012.

 

Le Kazakhstan table sur une croissance de 4 à 5% de son PIB en 2011

Le Kazakhstan table sur une croissance comprise entre 4 et 5% en 2011, après avoir connu une hausse de 7% de son Produit intérieur brut (PIB) en 2010, a indiqué mardi le gouvernement de cette ex-république soviétique d'Asie centrale riche en hydrocarbures.

"La politique économique menée en 2011 par le gouvernement, la Banque centrale et l'Agence de régulation des marchés financiers permettra d'assurer une hausse du PIB de 4-5%", a déclaré la ministre kazakh du Développement économique Janar Aïtjanova, dans des propos publiés sur le site du gouvernement kazakh. L'inflation devrait de son côté s'établir dans une fourchette de 6 à 8%, a-t-elle ajouté.

En 2010, la croissance économique s'est considérablement accélérée, le PIB kazakh ayant augmenté de 7%, contre 1,1% en 2009. L'inflation s'est elle établie à 7,8%. Le Kazakhstan a été habitué dans les années 2000 à des taux de croissance flirtant avec les 10% chaque année. Mais son économie, notamment le secteur bancaire, a été sévèrement mise à mal à partir de 2008 et la crise mondiale qui a entraîné une chute des prix des matières premières.
 
Sur www.lesechos.fr le 18 janvier 2011.
 

Le forage dirigé : l'extraction de l'uranium sous un nouvel angle

 Récupération in situ d'un gisement uranifère par forages dirigés

Largement utilisé pour l'exploitation pétrolière ou la géothermie, le forage dirigé n'a encore jamais été employé pour l'extraction de l'uranium. En démontrant l'attractivité de cette technique dans certaines situations, un étudiant en géologie de l'université de Franche-Comté a remporté un prix très convoité auprès de la Société d'industrie minérale (SIM).

Site de Katco au Kazakhstan, le gisement d'uranium de Muyumkum Centre pose problème pour son exploitation. Avec des dunes atteignant une centaine de mètres de hauteur, l'installation de puits de forages verticaux traditionnels relève de l'impossible. Benoît Reilé, étudiant en 2e année de master en sciences environnementales, spécialité Géologie appliquée, à l'université de Franche-Comté (1), et apprenti au service sondage de la société AREVA, étudie une autre solution pour son entreprise d'accueil. Il préconise la mise en place d'un forage dirigé, déjà bien connu pour l'extraction du pétrole ou en géothermie, qui, en traversant à l'horizontale le gisement uranifère sur plusieurs centaines de mètres, permet de prévoir l'installation des équipements à côté du site proprement dit, sur un terrain plus favorable.

Outre cet avantage topographique considérable, le forage dirigé, en touchant l'intégralité du gisement, apparaît d'un rendement optimum. La technique de récupération de l'uranium, dite in situ, est identique à celle des forages verticaux. Elle évite l'excavation massive du sous-sol. Son principe est d'injecter de l'acide qui va permettre la mise en solution de l'uranium et assurer son transport jusqu'à la surface.

Non content d'étudier la viabilité technique de son projet, Benoît Reilé s'est également attaché à en définir les coûts, fournissant à AREVA tous les éléments nécessaires à la prise de décision. Cette analyse remarquable a retenu l'attention de la SIM, qui, en décernant à son auteur le prix national Jeune étudiant 2010, valide la pertinence et l'expertise du travail mené.

(1) Le master Géologie appliquée enseigné à Besançon est le seul en France à être dispensé exclusivement en apprentissage. Les étudiants suivent pour moitié la formation à l'université et travaillent pour moitié en entreprise.

 
Publié sur http://endirect.univ-fcomte.fr le 17 janvier 2011


Contact : Benoît Reilé
Tél. (0033/0) 6 30 90 44 38

Chantal Wackenheim - Vincent Bichet
Laboratoire Chrono-environnement
Université de Franche-Comté / CNRS
Tél. (0033/0) 3 81 66 65 53 / 65 95

 

Polémique autour d'un centre de "pathogènes dangereux" américano-kazakh

ALMATY - La construction à Almaty, au Kazakhstan, d'un centre pour "sécuriser des pathogènes biologiques dangereux", annoncée par l'ambassadeur américain, a provoqué une polémique dans ce pays d'Asie centrale, les autorités se montrant très discrètes sur le sujet.

Le 13 janvier, l'ambassadeur Richard Hoagland prononce son discours d'adieu au Kazakhstan au cours duquel il félicite le président Noursoultan Nazarbaïev pour avoir renoncé à la chute de l'URSS à l'arsenal nucléaire soviétique dont il avait hérité.

Dans la foulée, il loue la coopération américano-kazakhe en matière de non-prolifération d'armes de destruction massive. Sans plus de précisions, il lance alors: "nous travaillons étroitement avec le Kazakhstan pour construire une infrastructure à Almaty pour sécuriser des pathogènes biologiques dangereux", selon le texte du discours (http://kazakhstan.usembassy.gov/pr-01-13-11.html).

Cette annonce a conduit lundi le parti d'opposition OSDP-Azat à écrire au Premier ministre Karim Massimov afin d'obtenir des éclaircissements sur ce centre, les pathogènes concernés et l'ampleur du risque.

Contactée par l'AFP mardi, l'ambassade américaine n'était pas en mesure d'apporter des précisions sur ce chantier. Le ministère kazakh de la Santé a demandé trois jours pour répondre aux questions de l'AFP.

Aïda Abenova, porte-parole du ministère de l'Environnement a pour sa part indiqué ne pas connaître les détails du projet, tout en précisant qu'il s'agit "vraisemblablement" d'un "laboratoire biologico-chimique".

La mairie d'Almaty a, elle, indiqué à l'agence Interfax qu'il était question d'un laboratoire et non d'un centre de stockage.

"Il s'agit d'un institut de recherche scientifique installé dans l'ancien institut d'étude de la peste", a indiqué Erkin Douroumbetov, chef du service de Santé de la mairie, précisant qu'il travaillerait notamment sur la peste, le choléra et la maladie du charbon.

Le Kazakhstan a abrité certains des programmes militaires soviétiques les plus secrets. Ainsi, un centre d'armes biologiques avaient été construit en mer d'Aral, sur l'île Vozrojdenie. Le nord-est du pays était, lui, le principal lieu des essais nucléaires soviétiques.

Sur www.romandie.com le 18 janvier 2011