Vous êtes à la recherche de personnels pour des postes au Kazakhstan?

Eurokaz peut vous aider en publiant votre annonce sur le site de son portail
Eurokaz News, section "
Offre d'emploi"

vendredi 12 février 2010

Union Russie-Biélorussie-Kazakhstan: pas question d'attirer d'autres pays

Moscou est hostile à l'"intégration artificielle" du Kirghizstan et du Tadjikistan dans l'Espace économique unique (EEU) en cours de formation avec la Biélorussie et le Kazakhstan, a déclaré vendredi le président russe Dmitri Medvedev, en déplacement de travail en Sibérie occidentale.

"Nous avons pris toutes les décisions concernant l'Espace économique unique et nous les mettrons en oeuvre, mais cela ne signifie pas que nous attirons artificiellement dans son sein le Kirghizstan et le Tadjikistan", a indiqué le chef de l'Etat russe lors d'une réunion consacrée au secteur énergétique.

"Ce sont nos partenaires, mais cela ne veut pas dire que des préférences doivent leur être accordées. L'EEU réunit la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, quant à notre attitude envers les autres pays, elle sera fonction de l'attitude de leurs dirigeants", a ajouté M.Medvedev.

OMSK (Sibérie), 12 février- RIA Novosti

"Géorgie, Kazakhstan... nous misons sur des pays où peu d'investisseurs s'aventurent"

Après avoir bondi de 77% en 2009, les actions des pays d'Europe de l'Est possèdent toujours du potentiel, estime François Théret, gérant de Natixis Emerging Europe Fund. Pour accroitre son avance sur ses concurrents, il sort des sentiers battus en investissant en Géorgie, au Kazakhstan ou dans des secteurs en plein boom comme la pharmacie

Capital.fr : Les marchés d'Europe de l'Est affichent des hausses de près de 100% en un an... une bulle n'est-elle pas en train de gonfler ?

François Théret : Même après leur rebond, les valorisations des actions des pays émergents d'Europe restent attractives : elles s'échangent à environ 8 fois les résultats attendus en 2010, soit une décote de plus de 20% par rapport à leurs multiples historiques. Cette zone pourrait bénéficier d'un effet de rattrapage par rapport aux autres pays émergents, qui se paient beaucoup plus cher : 12 fois en Asie et même 15 fois en Amérique Latine. Une aubaine, alors que la croissance sera très dynamique : les résultats des entreprises de cette zone devraient bondir de 28% cette année.

Capital.fr : Les problèmes de la Grèce ne risquent-ils pas de doucher votre optimisme ?

François Théret : Les déboires financiers de la Grèce sont certes préoccupants, mais l'aide de l'Union européenne devrait calmer les craintes d'un éventuel défaut. Et le risque de contagion aux pays européens en voie de développement est limité : la majorité d'entre eux ne sont pas aussi endettés (à hauteur de 75% du PIB en Hongrie par exemple, contre 120% pour la Grèce). Pour autant, après une année 2009 où le rebond des marchés émergents a été généralisé, il va falloir être plus sélectif et éviter les économies fortement endettées comme les pays Baltes ou l'Ukraine.

Capital.fr : Comment organisez-vous votre portefeuille pour tenir compte de ce risque ?

François Théret : Nous restons particulièrement positifs sur la Turquie et la Russie. En Russie, la progression de l'activité devrait dépasser les prévisions des économistes grâce notamment à la vigueur des prix de l'énergie. Les cours de l'or noir ont un impact marqué sur l'économie russe : une hausse de 20 dollars du baril, c'est 4 points de croissance du PIB en plus. Nous privilégions aussi la Pologne, dont les exportations, principalement orientées vers les pays d'Europe Occidentale, devraient profiter du redressement rapide de l'Allemagne. Nous réalisons aussi des paris plus risqués, notamment sur les valeurs bancaires kazakhes qui sont largement sous valorisées. En adoptant cette stratégie, nous pensons pouvoir faire mieux que notre indice de référence en 2010. Nous nous sommes en effet différenciés des autres fonds en misant sur des marchés au potentiel peu connu tels que le Kazakhstan, la Géorgie, la Roumanie et nous sommes démarqués des secteurs traditionnels que sont les matériaux de base, l'énergie et les banques en investissant par exemple dans des groupes pharmaceutiques comme le russe Pharmstandard ou le turc Eczacibasi Ilak.

Capital.fr : Cette stratégie n'est elle pas dangereuse ?

François Théret : Miser sur les pays émergents est évidemment risqué. Mais notre stratégie de diversification en multipliant le nombre de pays, de secteurs et de titres nous permet de limiter le danger. Au vu des perspectives de croissance et des faibles valorisations des actions, ce serait une erreur de ne pas investir dans les marchés d'Europe émergente.

Propos recueillis par Thomas Le Bars sur www.capital.fr le 12 février 2010

Pétrole: le Kazakhstan va vérifier la légalité d'accords de partage de production

ASTANA - Le Kazakhstan, pays d'Asie centrale riche en pétrole, a annoncé vendredi qu'il doutait de la légalité d'accords de partage de production d'hydrocarbures signés ces dernières années avec des sociétés étrangères.

"Nous avons mené une analyse des accords de partage de production signés par le passé. Nous avons des questions sur ces contrats, des questions de nature juridique", a déclaré le porte-parole du fisc, Daoulet Ergojine, cité par Interfax. "Nous travaillons là-dessus, et nous avons jusqu'au 1er avril pour soumettre des recommandations au gouvernement", a-t-il ajouté, sans pour autant préciser quels contrats étaient visés.

Cette annonce intervient après que le président Noursoultan Nazarbaïev a appelé en janvier à une révision des règles fiscales avantageuses accordées aux sociétés pétrolières occidentales lors de la signature d'accords de partage de production dans les années 1990.

Si les autorités kazakhes n'ont pour l'instant nommé aucun accord en particulier, les principales coentreprises pétrolières et gazières du pays devraient être concernées. Il s'agit des sociétés exploitant le champ pétrolier géant de Kashagan (coentreprise entre le Kazakh Kazmounaigas et les groupes ENI, ExxonMobil, Shell, Total, ConocoPhillips et Inpex), le gisement de Tengiz (Kazmounaigas, Chevron, ExxonMobil et LUKArco), ainsi que celui de Karachaganak (BG Group, ENI, Chevron et Loukoil).

Ce ne serait pas la première fois que le Kazakhstan force les majors étrangères à revoir des contrats pour qu'Astana bénéficie d'accords plus favorables. Une longue bataille a notamment permis en 2008 au Kazakhstan de considérablement augmenter sa part dans Kashagan, considéré comme la plus grande découverte pétrolière depuis les années 1960 et qui à terme produira 1,5 million de barils de brut par jour (mbj).

Sur www.romandie.com le 12 février 2010

Armes de Corée du Nord: cinq hommes expulsés de Thaïlande

La Thaïlande a expulsé vendredi quatre Kazakhs et un Bélarus qui avaient été arrêtés en décembre alors qu'ils convoyaient un avion en provenance de Corée du Nord chargé de 35 tonnes d'armes de guerre, a-t-on appris de source officielle. Bangkok avait justifié jeudi l'abandon des poursuites contre l'équipage par la nécessité de maintenir de bonnes relations avec les deux pays concernés. Les cinq hommes se sont envolés peu avant 18h00 (11h00 GMT) pour Almaty, capitale du Kazakhstan. "Les cinq hommes étaient à bord du vol KC932 et l'avion est parti à l'heure", a indiqué à l'AFP un responsable de l'immigration sous couvert de l'anonymat.

L'Iliouchine 76 et son équipage avaient été cloués au sol le 11 décembre à Bangkok après la découverte de l'arsenal, qui violait une résolution des Nations unies de juin 2009 élargissant l'embargo sur les armes contre Pyongyang. Ce cargo est le premier avion officiellement intercepté depuis l'adoption du texte. Plusieurs sources avaient fait état d'informations fournies par les services américains à l'origine de la saisie. Et Washington avait énormément poussé pour faire adopter cette résolution.

L'abandon des poursuites "était une décision de bureau du procureur général de Thaïlande. Nous respectons l'indépendance du système judiciaire thaïlandais", a commenté une porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis vendredi. "Nous voulons applaudir la Thaïlande pour son application de la résolution et sa décision responsable de faire état" de cette saisie, a ajouté la porte-parole, précisant que le comité onusien chargé de faire respecter la résolution 1874 continuait de travailler sur le dossier avec Bangkok.

La Thaïlande n'a donné aucune information sur ce qu'il adviendrait de la cargaison. Peu après la saisie, elle avait indiqué qu'elle demanderait une aide financière pour la détruire. Un plan de vol indiquait que l'avion devait se rendre en Iran. Le chef du renseignement américain Dennis Blair avait, lui, affirmé que la cargaison était destinée à un pays non spécifié du Moyen-Orient.

Le 12 février 2010 sur www.lematin.ch