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lundi 13 juillet 2009

Kazakhstan: Freedom House dénonce une nouvelle loi "répressive" sur l'Internet

L'organisation non-gouvernementale américaine Freedom House a dénoncé lundi une nouvelle loi "répressive" sur l'Internet promulguée au Kazakhstan, qui doit prendre la présidence de l'OSCE en 2010.

"Freedom House appelle les Etats membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe à faire comprendre au président kazakh Noursoultan Nazarbaïev que sa décision de signer cette loi répressive n'augure rien de bon pour le succès de la présidence kazakhe à l'OSCE", a indiqué l'ONG dans un communiqué.

Selon la nouvelle loi, signée par M. Nazarbaïev le 10 juillet, toutes les ressources Internet dont des sites, des blogs, des magasins et des bibliothèques en ligne sont considérées comme des médias et doivent être soumises à la législation appliquée aux médias traditionnels, a annoncé lundi le service de presse de la présidence, cité par l'agence Ria-Novosti.

Cette loi allonge la liste des motifs qui peuvent justifier la suspension du fonctionnement ou la fermeture des médias en ligne au Kazakhstan, selon Freedom House. La loi "est en contradiction avec l'engagement" d'Astana à "libéraliser sa législation sur le règlement de l'activité des médias avant le début de sa présidence à l'OSCE en 2010", a déclaré la responsable de Freedom House, Jennifer Windzor, citée dans le communiqué.
C'est "incompatible avec le souhait du Kazakhstan d'aplanir (...) les différends au sein de l'organisation pendant sa présidence", a-t-elle ajouté. Les autorités kazakhes sont régulièrement critiquées par l'opposition et les ONG pour la situation des droits de l'homme dans le pays.

Selon le groupe Human Rights Watch (HRW), le Kazakhstan a notamment des lacunes dans ses lois électorales et dans sa législation sur les médias. Et des rapports font état de pressions très fortes sur les minorités religieuses, les journalistes et les réunions publiques de l'opposition.
lemonde.fr

PIB 2008 du Kazakhstan

Selon le dernier classement des pays constitué par la Worlbank selon leur Produit Intérieur Brut (PIB), le Kazakhstan est classé 55ème avec 117 354 M$, juste entre la Finlande et le Maroc.

Accès au document de la Woldbank

Eurokaz

Parlez-vous kazakhe ?

Moi non. Mais le bref article que publie "Courrier International" (n° 975, du 9 au 15 juillet, repris d'après le site internet Centrasia.ru) a retenu mon attention. Cela fera bientôt vingt ans que le Kazakhstan est indépendant. Situé en Asie centrale, bordé par la mer Caspienne et la mer d'Aral, le pays compte plus de 15 millions d'habitants.
11,5 millions parlent le kazakh, qui est langue officielle dans le pays. Mais d'après l'article reproduit dans "Courrier International", "dans aucun Etat de l'espace post-soviétique la langue nationale n'est aussi peu utilisée que chez nous". Tous ceux qui veulent étudier la langue kazakhe ont pourtant toute facilité pour le faire, et il faut théoriquement la maîtriser pour devenir fonctionnaire. Mais à la sortie de l'université, les étudiants préfèrent le russe. Radios, télés et journaux s'expriment majoritairement en russe. Les élus eux-mêmes s'adressent en russe aux plus anciens.
A l'époque soviétique, les parents de la ville envoyaient leurs enfants chez leurs grands-parents, dans les villages, pour y apprendre le kazakh. Maintenant, ce sont ces grands-parents qui viennent vivre en ville. Les émigrés qui reviennent au pays sans savoir le russe ne trouvent pas de travail. Last, but not least : les jeunes préfèrent étudier l'anglais que leur propre langue.

Posté par Fanch Broudic sur languebretonne.canalblog.com

Projet de gazoduc Nabucco: un accord doit être signé à Ankara

Un accord entre les cinq pays impliqués dans le projet de gazoduc Nabucco doit être signé lundi à Ankara mais d'importants problèmes subsistent pour sa réalisation, attendue avec impatience par les Européens pour réduire leur dépendance du gaz russe. Des représentants de Bulgarie, Roumanie, Autriche, Hongrie et de Turquie doivent signer l'accord. Le représentant du secrétaire d'Etat américain pour l'Energie, Richard Morningstar, et le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso doivent être de la partie.

Le projet Nabucco prévoit la construction d'un gazoduc pour transporter graduellement jusqu'à 31 milliards de m3 de gaz par an en provenance d'Asie centrale notamment vers l'Union européenne, en passant par la Turquie et le sud-est de l'Europe. Nabucco, lancé en 2002, devrait entrer en service en 2014. Son coût est estimé à 7,9 milliards d'euros. Mais avec la crise financière globale, trouver de l'argent pour un projet aussi ambitieux reste une tâche ardue, estiment les spécialistes.

"Si l'argent est trouvé, même avec un peu de retard, il restera encore à résoudre le plus grand problème: l'approvisionnement" en gaz du conduit de 3.300 km de long, indique Necdet Pamir, spécialiste turc des affaires énergétiques. Les Européens attendent toujours l'accord de pays clés comme le Turkménistan, le Kazakhstan et l'Ouzbékistan. Des responsables azerbaïdjanais, turkmènes, syriens et égyptiens sont attendus à la cérémonie lundi, selon une source diplomatique turque.

"Sans eux, l'Azerbaïdjan sera le plus grand pays fournisseur, mais celui-ci n'a pas assez de gaz pour remplir le gazoduc", explique M. Pamir, qui, après un décompte des exportations actuelles de ce pays depuis ses champs gaziers de Shakh Deniz, estime à environ 4 milliards de m3 par an le volume qu'il pourra fournir dans un premier temps.

Bakou et Moscou viennent de signer récemment un accord pour l'achat de gaz azéri à partir de 2010 mais, affirme Ankara, celui-ci ne devrait pas affecter le projet Nabucco. A l'issue d'entretiens avec le ministre turc de l'Energie Taner Yildiz, vendredi à Istanbul, le président de la compagnie pétrolière d'Etat azerbaïdjanaise SOCAR, Rövnag Abdullayev, a assuré que son pays était en mesure d'approvisionner aussi bien le projet Nabucco que la Russie. "Les ressources de l'Azerbaïdjan sont très importantes, nous avons la capacité pour fournir 31 milliards de m3, ou bien 40, voire même 50", a-t-il affirmé. L'incertitude subsiste également sur le partage du gaz transporté par Nabucco, alors que les Turcs ont négocié dur pendant des mois avec la Commission européenne afin de pouvoir prélever 15% du débit du gazoduc.

"Concernant la question des 15%, les compagnies (impliquées dans le projet, ndlr) ont donné des garanties en termes de sécurité de l'approvisionnement mais elles n'en ont pas donné concernant les prix", a déclaré laconiquement M. Taner vendredi. La Turquie bénéficiera en tout cas d'importants dividendes fiscaux. "L'accord prévoit le principe que les taxes seront redistribuées en fonction de la longueur de gazoduc traversant chaque pays", a indiqué un diplomate turc parlant sous le couvert de l'anonymat. "Comme la Turquie va avoir près de 2.000 des 3.300 km du gazoduc sur son territoire, elle va recevoir 60% des revenus des taxes, soit environ 400 à 450 millions d'euros par an" (558 à 628 millions de dollars), a ajouté cette source.

Le projet Nabucco est en concurrence avec un autre projet de gazoduc, South Stream, développé par le géant russe Gazprom et l'italien ENI qui doit relier la Russie à la Bulgarie, par la Mer noire.
AFP

Le Kazakhstan favorable à la création d'une base militaire russe au Kirghizstan

ASTANA, 13 juillet - RIA Novosti. Le Kazakhstan est favorable à la création d'une base militaire russe au Kirghizstan et salue toutes les mesures capables de garantir la stabilité et la sécurité dans la région, a déclaré lundi à Astana le porte-parole du ministère kazakh des Affaires étrangères Erjan Achikbaev.

"L'ouverture d'une base russe au Kirghizstan s'inscrit dans le cadre des relations bilatérales entre les deux États", a indiqué M.Achikbaev commentant la série de rencontres à huis clos qu'une délégation gouvernementale russe a eues au Kirghizstan la semaine dernière pour évoquer l'élargissement de la présence militaire russe dans la région, notamment la création d'une base militaire dans le sud du Kirghizstan. Le Kazakhstan "salue toutes les mesures susceptibles de contribuer à la stabilité et à la sécurité dans la région", a noté le porte-parole.

Vendredi dernier, le président russe Dmitri Medvedev n'a ni confirmé ni infirmé les informations sur les éventuelles négociations russo-kirghizes sur la mise en place d'une base militaire au Kirghizstan.

Dimanche, un fonctionnaire ouzbek de haut rang a indiqué que Tachkent était hostile à l'implantation de nouvelles bases militaires dans les pays voisins. Le département d'État américain a déclaré dimanche que le Kirghizstan avait le droit souverain d'accueillir une nouvelle base militaire russe.

Le président kazakh promulgue une loi sur le contrôle d'internet

ALMATY (Reuters) - Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a promulgué une loi visant à renforcer le rôle des pouvoirs publics dans le contrôle d'Internet, a annoncé lundi une militante pour la liberté de la presse.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, dont le Kazakhstan prendra la présidence l'année prochaine, avait pourtant exhorté le chef de l'Etat à renoncer à ce dispositif qui permet à la justice d'interdire l'accès à certains sites, y compris étrangers, et de considérer les blogs et autres forums de discussions comme des organes de presse.

Le gouvernement kazakh assure qu'il permettra de faire respecter les droits des usagers, mais les défenseurs de la liberté de la presse crient à la censure.

"Nazarbaïev l'a signé vendredi", a déclaré en leur nom Sofia Lapina, interrogée par Reuters. "Nous espérions qu'il opposerait son veto et nous lui avons écrit, mais cela n'a pas été pris en compte", a-t-elle déploré.

Plusieurs sites tels que le populaire LiveJournal.com sont déjà inaccessibles pour la plupart des internautes kazakhs.

Oljas Auïezov, version française Jean-Philippe Lefief