Vous êtes à la recherche de personnels pour des postes au Kazakhstan?

Eurokaz peut vous aider en publiant votre annonce sur le site de son portail
Eurokaz News, section "
Offre d'emploi"

mercredi 29 juillet 2009

Le Kazakhstan investit dans la recherche agricole en Israël

Le Kazakhstan investira dix millions de dollars dans la recherche agricole en Israël suite à un accord conclu entre les deux pays. Les fonds seront transférés pour des chercheurs israéliens et kazakhs.
par Claire Dana-Picard sur actu.co.il

On est toujours le terroriste de quelqu'un...

La dernière liste des organisations considérées comme « terroristes » par les pays membres de l'OTSC, établie en 2004, retenait 22 mouvements... Depuis début mai 2009, ils sont maintenant 31... Les « petits » nouveaux? L'organisation radicale azerbaïdjanaise « Boz gourd » (Loups gris), le mouvement taliban, les « Frères musulmans », « Al-Qaïda », la secte islamiste turque « Nourdjoular », le « Jamaat Mojahed » d'Asie centrale, et quelques autres...

Et nous savons tous que les « terroristes » jouent à des jeux dangereux...

Rien de bien surprenant. Cette inflation est dans l'air du temps. Seul élément positif, après moultes vérifications nous sommes heureux d'apprendre à nos lecteurs que nous ne figurons pas dans la liste... Cette liste a vu le jour après une réunion des vice-ministres des Affaires étrangères des pays membres, à savoir: l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan.

La Russie entend se mettre à l'écoute de ses partenaires. Il est vrai aussi que l'OTSC avait pris quelque retard... Le 8 mai 2008, la Représentante permanente du Kazakhstan auprès de l'Organisation des Nations-Unies adressait une lettre au Président du Conseil de sécurité, faisant valoir combien le Kazakhstan était un bon élève dans la « chasse » aux « terroristes »...

Byrganym Aitimova
Représentante permanente du Kazakhstan
auprès de l'Organisation des Nations Unies

La Représentante rappelait le cadre législatif qui avait été mis en place afin de prévenir efficacement l'incitation au terrorisme... dans le dessein de « protéger les droits et les libertés des citoyens et les fondements de l'ordre constitutionnel, et de garantir la sécurité nationale. »

Et de préciser que: « Le dispositif d'interdiction des activités menées par des organisations terroristes en vigueur au Kazakhstan permet de prendre les sanctions qui s'imposent contre ces entités et contre leurs membres, en vue notamment d'empêcher la diffusion d'idées extrémistes par le biais de publications, de documents audiovisuels et d'Internet. »

La Représentante ne pouvait pas ne pas faire état d'un beau bilan: « … aucun acte terroriste n' a été commis sur le territoire national »

Un succès obtenu, cela va sans dire, mais c'est mieux en le disant, grâce à une franche collaboration et coopération des services de renseignement des pays de la Communauté d'États indépendants et de l'Organisation de Shanghai pour la coopération, ainsi que d'autres États... Un bouquet de près de 40 accords intergouvernementaux, ... « avec les organes compétents des gouvernements étrangers et avec les organisations internationales »

Aucun attentat donc et une moisson « honorable »: Neutralisation de « l'activité au Kazakhstan de maillons d'organisations terroristes internationales contrôlées par Al-Qaida, telles que la Jamaat des moudjahidin de l'Asie centrale (Union Jihad islamique), le Mouvement islamique d'Ouzbékistan et le Parti islamique du Turkestan, et de nombreuses autres entités terroristes.

Le Kazakhstan a réussi à empêcher les émissaires étrangers de ces structures et les extrémistes locaux tombés sous leur influence de recruter des citoyens kazakhs pour les faire participer à des combats à l'étranger, de fomenter des attentats terroristes dans les États limitrophes et de diffuser leurs idées extrémistes parmi la population multiethnique de la République.

En 2007, les autorités judiciaires du Kazakhstan ont condamné 10 membres d'une cellule du Parti islamique du Turkestan, dont 2 des principaux organisateurs du recrutement à des fins terroristes qui se cachaient depuis longtemps à l'étranger.

Cette année, 10 membres d'un groupe criminel autoradicalisé et 15 membres d'un groupe de « djihadistes » ont été condamnés à diverses peines d'emprisonnement. Ils opéraient respectivement dans le centre et dans le sud du Kazakhstan.

Trente dirigeants et militants de l'organisation intégriste Hizb-e Tahrir arrêtés en 2007 ont été déclarés coupables d'infractions liées à l'extrémisme et condamnés à diverses peines d'emprisonnement. »

Les organisations « terroristes » en question?

Au nombre de 14 plus une organisation « extrémiste »: « Al-Qaida, Osbat Al-Ansar, Aum Shinrikyo, Boz Gourd, les Frères musulmans, les Taliban, la Jamaat des moudjahidin de l'Asie centrale, le Mouvement islamique d'Ouzbékistan, le Mouvement islamique du Turkestan oriental, le Parti islamique du Turkestan, le Congrès national kurde, Lashkar e Toiba, Social Reform Society et l'Organisation pour la libération du Turkestan oriental. L'organisation extrémiste visée est le parti religieux Hizb-e Tahrir. »

Mais ne croyez pas que le Kazakhstan n'excelle que dans la « chasse » aux « terroristes » ou aux « extrémistes ».

« Le gouvernement du pays prend des mesures concrètes pour mobiliser davantage la communauté internationale autour des objectifs de paix et d'entente interconfessionnelles et pour renforcer le dialogue et promouvoir une meilleure compréhension entre les civilisations, afin d'empêcher le dénigrement sans distinction des autres religions et cultures.

C'est ainsi qu'à l'initiative du Président du Kazakhstan, le Congrès des dirigeants de religions mondiales et traditionnelles s'est tenu à deux reprises, en 2003 et 2006, dans la capitale de la République, Astana.

Les 2 et 3 avril 2008, Astana a accueilli un groupe de réflexion de haut niveau auquel étaient officiellement représentés l'Afghanistan, l'Arabie saoudite, l'Autriche, Bahreïn, l'Espagne, les États-Unis d'Amérique, la Fédération de Russie, la France, le Koweït, le Pakistan, la Pologne, le Qatar, le Royaume-Uni, la Slovaquie, la Suède, la Turquie et d'autres pays intéressés par l'idée du Kazakhstan d'organiser un colloque sur le thème « Un monde partagé : le progrès par la diversité ». Ce dernier sera l'occasion de réfléchir aux réponses concrètes à apporter à des questions de relations internationales aussi brûlantes que l'adaptation mutuelle des cultures et le développement du dialogue interreligieux entre l'Occident et le monde musulman. La réunion du groupe constituait une étape préparatoire à la tenue, en octobre 2008, de ce colloque international, à Astana. »

Voir : UNHCR

L'Organisation du Traité de sécurité collective rattrape donc son retard...
Et Moscou d'avoir l'oreille attentive afin de pouvoir faire valoir que cette alliance militaire et politique est efficace...

Portmont, le 29 juillet 2009 sur lesmanantsduroi.com

CEEA: Moscou ratifie le Traité d'institution d'un fonds anticrise

Le président russe Dimitri Medvedev a signé la Loi fédérale sur la ratification du Traité d'institution d'un fonds anticrise dans le cadre de la Communauté économique eurasiatique (CEEA) et de l'Accord réglementant la gestion de ce fonds, a annoncé le service de presse du Kremlin.

Créée le 10 octobre 2000, la CEEA regroupe la Biélorussie, le Kazakhstan, la Kirghizie, la Russie et le Tadjikistan. La Moldavie, l'Ukraine et l'Arménie bénéficient du statut d'observateurs.

La Loi fédérale a été adoptée par la Douma (chambre basse du parlement russe) le 15 juillet dernier et approuvée par le Conseil de la Fédération (chambre haute) le 18 juillet.

Les Etats membres de la CEEA ont conclu le Traité d'institution du fonds anticrise le 9 juin 2009 avec la participation de l'Arménie.

Aux termes du Traité, le fonds servira à octroyer des prêts et des crédits de stabilisation aux pays signataires ayant des revenus modiques, ainsi qu'à financer des projets d'investissement internationaux.

L'Accord ratifié par la même loi fédérale définit le statut du fonds, les modalités d'accumulation, de placement et d'octroi de ses ressources, les procédures de gestion et les principes régissant la cessation des opérations du fonds.