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lundi 5 juillet 2010

Union douanière: possible adhésion du Tadjikistan (président)

Le Tadjikistan pourrait adhérer à l'Union douanière (Russie, Biélorussie et Kazakhstan), a déclaré lundi à Astana le président tadjik Emomali Rakhmon.

"En ce qui concerne l'adhésion du Tadjikistan à l'Union douanière, nous envisageons sérieusement cette possibilité", a indiqué M. Rakhmon.

La présidente kirghize Roza Otounbaïeva avait auparavant émis la possibilité d'une adhésion du Kirghizstan.

Le Kirghizstan pourrait adhérer à l'Union douanière (présidente)

ASTANA, 5 juillet - RIA Novosti

Le Kirghizstan envisage la possibilité d'adhérer à l'Union douanière constituée par la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, a déclaré lundi la présidente kirghize Roza Otounbaïeva. "Un groupe de travail étudie actuellement toutes les questions liées à l'adhésion du Kirghizstan à l'Union douanière", a indiqué Mme Otounbaïeva.

Roza Otounbaïeva a été officiellement investie samedi dernier à la présidence du Kirghizistan. Une réunion du Conseil interétatique de la Communauté économique eurasiatique (CEEA), visant à finaliser le processus de formation de l'Union douanière s'est ouverte le 5 juillet à Astana.

Le président turc Abdullah Gül est au Kazakhstan

M. Gül devrait également effectuer des entretiens bilatéraux avec les leaders de certains pays qui arriveront à Astana. M. Gül y participera comme invité d'honneur aux activités qui seront tenues à l'occasion du 12ème anniversaire de la fondation de la ville d'Astana et du 70ème anniversaire du président kazakh Noursultan Nazarbayev.

Le chef d'Etat Abdullah Gül a été accueilli à l'aéroport d'Astana par le Premier ministre kazakh Kerim Masimov. Les célébrations suscitent la participation au niveau présidentiel de la Jordanie, les Emirats arabes unis, la Russie, l'Arménie, le Tadjikistan, l'Ukraine, la Biélorussie et le Kirghizistan. Le président Abdullah Gül devrait réaliser des entretiens bilatéraux sur des sujets d'ordre régional avec ses homologues venus pour les célébrations.

Le président de la République Abdullah Gül participera également à l'inauguration de la tente HAN, l'un des plus grands centres commerciaux du monde.

Publié sur www.yerleske-campus.info le 5 juillet 2010

Les paysans-soldats des frontières chinoises


Une unité de cavalerie chinoise lors d'un exercice antiterroriste
près de la ville de Yining, frontalière du Kazakhstan, en 2006.
Crédits photo : AP

Ils s'entraînent quand le travail n'est pas intense dans les champs, entre 15 jours et jusqu'à un mois par an. Grâce à eux, un développement considérable a été accompli. Mais au Xinjiang, les Ouïgours, s'estiment exclus de ce mouvement, qu'ils vivent comme une «colonisation intérieure».

La pelle et le fusil. Il est encore des lieux où cette imagerie révolutionnaire a un sens, et une réalité. Dans cette Chine des confins qu'est le Xinjiang, d'étonnantes institutions mi-civiles mi-militaires ont survécu au grand chambardement des réformes. Le Bingtuan reste un étrange corps de paysans-soldats, héritage des années 1950, qui gère l'existence de 2,8 millions de personnes.

Adossée à la frontière avec le Kazakhstan, la «Base 62» est l'un de ces postes avancés de la croissance chinoise. Autrefois appelée «Base agricole Orient rouge», elle regroupe 20.000 hommes. Elle fait partie de la «4ème division» du Bingtuan et est composée à 82% de Hans, la principale ethnie chinoise. L'unité est implantée dans la région de Yili, à forte minorité kazakhe mais qui compte aussi des communautés ouïgoure, mongole, hui, tadjike. «Au départ, notre mission principale était de défendre les frontières, explique Wei Xing­ping, patron de la base, mais aujourd'hui, c'est l'économie!» Il est en civil, mais son uniforme est accroché à une patère derrière son bureau. Au mur, un portrait de Deng Xiaoping veille sur une citation : «Le moteur, c'est le développement.»

Cotées à la Bourse de Shanghaï

La «Brigade N°4» est une des unités de la base. Si elle se consacre essentiellement à la culture du coton, 260 de ses 700 hommes sont des «Mingbing», des «ouvriers-soldats». «Ils s'entraînent quand le travail n'est pas intense dans les champs, explique le chef de la brigade, Li Jiang, soit au minimum quinze jours et jusqu'à un mois par an. Et on peut les mobiliser en cas de menace.» Paysan originaire du Henan, Wang Xinge est l'un de ces soldats du dimanche. «C'est normal puisqu'on vit sur la frontière et qu'on est en bonne santé en travaillant dans les champs, dit-il. On touche 10 yuans ( 1,20 euro) de plus par jour d'entraînement.» Il a été mobilisé en juillet dernier, lors des émeutes d'Urumqi. «Certains sont restés ici, pour empêcher l'entrée d'éléments hostiles, d'autres ont été envoyés à la ville, à Yining.»

Enrôlée dans le «Grand Jeu» entre Anglais et Russes à la fin du XIXe siècle, la ville de Yining a longtemps hébergé un consulat russe. Aujourd'hui, l'heure est au développement du commerce avec le Kazakhstan voisin. À une heure de route, en face du poste frontière de Huerguosi, d'immenses bâtiments commerciaux achèvent de pousser. La décision vient d'être prise de faire ici une «zone économique spéciale». Commandant de la «4e Division», Li Bin a sous sa houlette des entreprises d'import-export et de transport. Certaines sociétés du Bingtuan, malgré leurs gènes militaires, sont aujourd'hui cotées à la Bourse de Shanghaï. C'est ici le cas de Yili Te, une société qui fabrique le fameux baijiu, l'alcool blanc national. Li Bin explique aussi que «de nouvelles routes et une voie ferrée sont en construction pour desservir la frontière».

Larges avenues

De fait, tout au long des sept heures de route qui permettent de redescendre vers la plaine de Shihezi, à travers un superbe paysage alpin, le génie chinois s'active à construire de gigantesques ponts et tunnels. Shihezi est la ville pionnière du Bingtuan. Ici, il y a soixante ans, il n'y avait rien, que la steppe herbue et de la pierraille chahutée par le vent. Aujourd'hui, les avenues y sont plus larges que celle qui passe devant Tiananmen à Pékin. La ville est han à 94,5%. Elle a le label de «base de tourisme rouge» et un musée rappelle les temps pionniers. Dès 1949, les troupes stationnées au Xinjiang ont été affectées à des missions de développement. Et en 1954, des dizaines de milliers de soldats ont reçu l'ordre de se démobiliser sur place, pour fonder un «Corps d'armée de production et de construction». Dissous en 1975, il a été rétabli par Deng Xiaoping en 1981. Le Bingtuan, qui dépend directement du gouvernement central, a encore aujourd'hui ses propres tribunaux, ses propres forces de police.

3 femmes pour 3 000 hommes

Adorable vieux monsieur de 80 ans, Lu Zhengou est arrivé ici en 1950, à l'âge de 20 ans, dans les colonnes de la «Division Sud» de l'APL. Ce membre de la minorité Zhuang, de la région sudiste du Guangxi, évoque des temps d'une extrême rudesse, où l'on fabriquait ses propres vêtements et habitait dans de petites maisons souterraines. «Au début, il n'y avait que 3 femmes pour 3 000 hommes, s'amuse-t-il, alors, à partir de 1952, le général a fait venir des centaines de filles de toute la Chine.» Lu Zhengou est tombé amoureux d'une belle soldate du Shandong. Leurs enfants ont fait leur vie au Xinjiang. «Au début, c'est parce que nous n'avions pas les moyens de rentrer qu'on est restés. Puis, ici, c'est devenu notre deuxième terre natale, raconte-t-il, et aujourd'hui, on y vit mieux que dans nos provinces d'origine.»

Son histoire est le symbole de tous les malentendus qui affectent le Xinjiang. Indéniablement, Lu Zhengou et ses frères d'armes ont accompli ici un travail de développement colossal. Et il se sent chez lui sur cette terre qu'il a transformée, apprivoisée. Les Ouïgours, eux, s'estiment exclus de ce mouvement, qu'ils vivent comme une «colonisation intérieure». Ils représentaient 79% de la population du Xinjiang en 1949, contre moins de 46% aujourd'hui. Derrière ces deux logiques, c'est toute l'ambiguïté de la politique de Pékin qui se profile. Avec le pari d'une dissolution du sentiment national ouïgour dans la prospérité et la masse.

Publié sur www.lefigaro.fr le 5 juillet 2010

Medvedev en visite de travail au Kazakhstan

MOSCOU, 5 juillet - RIA Novosti

Le président russe Dmitri Medvedev est arrivé au Kazakhstan pour une visite de travail, a annoncé lundi le service de presse du Kremlin.

Le président russe assistera à Astana à une réunion du Conseil interétatique de la Communauté économique eurasiatique (CEEA: Russie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan et Tadjikistan) au niveau des chefs d'Etat, ainsi qu'au sommet de l'Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan), stipule le communiqué.

M. Medvedev rencontrera également Roza Otounbaïeva, officiellement investie samedi dernier à la présidence du Kirghizistan, et le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev.

Le département de l'Agriculture des États-Unis prévoit que l'ancienne Union soviétique dominera les exportations de blé d'ici 2019

Si vous êtes de ceux qui s'intéressent à l'évolution du commerce des grains à l'échelle mondiale, le rapport sur le marché mondial qu'a publié en juin 2010 le département de l'Agriculture des États-Unis doit absolument compter parmi vos prochaines lectures. Selon ce rapport, la prochaine décennie marquera un tournant majeur dans la production et le commerce du blé à l'échelle mondiale. En effet, le département de l'Agriculture prévoit que les exportations de blé par la Russie, l'Ukraine et Kazakhstan augmenteront d'environ 50 p. 100 pour atteindre 50 millions de tonnes métriques (mtm) en 2019. Au cours des prochaines décennies, cette région pourrait compter pour plus de la moitié de la croissance des exportations mondiales de blé et même supplanter les États-Unis à titre de « grenier à blé de la planète ».

La production de blé aux États-Unis ne devrait augmenter que légèrement au cours de la prochaine décennie et l'on prévoit que les exportations pour 2001 à 2009 se situeront sous la moyenne. En revanche, les exportations de blé de la Russie, à elles seules, représenteront plus du double de celles des États-Unis d'ici 2019.

La part de la Russie, de l'Ukraine et du Kazakhstan
des exportations de blé du monde augmentera,
alors que la part de l'état uni diminuera...

RUK = la Russie, Ukraine, Kazakhstan
Source : Le département de l'Agriculture des États-Unis

Le département de l'Agriculture prévoit également que les parts du Canada, de l'Argentine et de l'Union européenne dans les exportations mondiales de blé diminueront, tandis que celles de l'Australie demeureront stables. À l'inverse, plus de 33 p. 100 des exportations de blé pourraient provenir de la Russie, de l'Ukraine et du Kazakhstan en 2019, comparativement à moins de 20 p. 100 en 2000.

Selon le département de l'Agriculture, le fait que ces trois pays soient devenus d'importants exportateurs de blé s'explique de deux manières. D'une part, la région a effectué une transition vers une économie de marché à la suite de l'effondrement de l'URSS. Vers la fin de l'époque soviétique, soit de 1987 à 1991, l'URSS importait environ 35 mtm (net) de grains annuellement, tandis qu'en 2009, les pays de l'ancienne Union soviétique ont exporté près de 55 mtm. Ce revirement a fait en sorte que 90 mtm de grains de plus sont aujourd'hui disponibles sur le marché mondial.

Ces surplus de grains exportables s'expliquent surtout par le fait que, pendant les années 1990, les secteurs de l'élevage dans ces pays se sont contractés de manière spectaculaire, ce qui a mis fin aux importations de grain et d'oléagineux et réduit de beaucoup la consommation intérieure de grains. Du coup, la région s'est mise à exporter.

D'autre part, les rendements en blé de la région n'ont cessé d'augmenter au cours des années 2000 – particulièrement en Russie et au Kazakhstan, où ils se sont accrus respectivement de 32 p. 100 et 25 p. 100. En outre, près de 50 millions d'acres inexploités ont été remis en cultures agricoles, ce qui s'est traduit par une augmentation de la production totale.

Les exportations de blé de Russe, d'Ukraine,
et du Kazakhstan augmentent…

Source : Le département de l'Agriculture des États-Unis

… parce que la production de blé à partir de ces trois pays augmente

Source : Le département de l'Agriculture des États-Unis

La hausse combinée de la production dans ces trois pays est principalement attribuable à l'avènement des « nouveaux exploitants privés », de grandes entreprises verticalement intégrées qui combinent agriculture primaire, transformation, distribution et, parfois, vente au détail. Les nouveaux exploitants s'intéressent surtout à la production de grains en raison du fort potentiel de profit qu'elle présente à l'exportation.

Une certaine incertitude persiste néanmoins quant à l'importance de la hausse prévue des exportations de blé de la Russie, de l'Ukraine et du Kazakhstan, car cette croissance des exportations ne se fera pas sans des investissements massifs dans les infrastructures, aujourd'hui désuètes et délabrées. Le caractère changeant du climat et de possibles restrictions à l'exportation pourraient également compromettre la constance de la région sur le plan de l'exportation. Ces facteurs d'incertitude atténueront probablement la croissance de la Russie, de l'Ukraine et du Kazakhstan à titre de fournisseurs mondiaux de blé, mais ne renverseront pas la vapeur.

Il est important pour les agriculteurs canadiens de comprendre ce vers quoi le Kazakhstan et d'autres pays se dirigent, car les répercussions sur le commerce et l'agriculture à l'échelle mondiale seront substantielles, en particulier si la croissance des exportations du Kazakhstan implique une baisse des exportations canadiennes.

Prévoir les grandes tendances mondiales, les voir venir, est la première étape pour se préparer aux changements incessants et inévitables qui auront des répercussions jusque sur les entreprises agricoles d'ici. Pour améliorer leur compétitivité, les agriculteurs canadiens devront innover et planifier de manière stratégique et sans doute, également, s'orienter vers d'autres marchés ou en développer de nouveaux.

Pour en savoir plus sur les prévisions du département de l'Agriculture des États-Unis, consulter la version intégrale du rapport à l'adresse suivante :
http://www.ers.usda.gov/AmberWaves/June10/Features/FSUWheat.htm

Publié par Al Scholz sur www.farmcentre.com le 5 juillet 2010
Al Scholz travaille en tant qu'agronome spécialisé en recherche dans une ferme de démonstration du nord du Kazakhstan de mai à octobre 2010.
Pour plus de renseignements, consultez son blogue au http://awellfedworld.tumblr.com/ (anglais seulement).