Tous les travaux sur le gisement de Khorasan Nord sont réalisés par Kazatomprom et un pool de sociétés énergétiques japonaise et canadienne. Les quantités extraites seront essentiellement destinées à couvrir les besoins énergétiques du Japon. Si l'estimation des volumes produits en 2009 s'élève à 180 tonnes, la capacité cible qui devrait être atteinte en 2014 se chiffre à 3.000 tonnes. L'exploitation de la mine devra s'achever en 2053. Le montant global des investissements s'élève quant à lui à 432 millions de dollars.
La production s'effectuera par lixiviation en profondeur et sur place, méthode reconnue par l'Agence internationale de l'énergie atomique comme la moins dangereuse pour l'environnement. Nous dit-on. Il ne nous reste plus qu'à espérer que cela soit exact.
Rappelons que début 2008, le Kazakhstan était le troisième producteur mondial d'uranium. D'ici 2010, il envisage d'augmenter sa production à 15.000 tonnes pour devenir le premier producteur mondial en dépassant l'Australie et le Canada qui fournissaient mi-2007 24% et 28% de la production mondiale respectivement.
L'objectif "stratégique" de Kazatomprom, entreprise contrôlée à 100% par l'Etat, est de devenir "une compagnie qui participerait à toutes les étapes du cycle nucléaire, en commençant par l'extraction (d'uranium), jusqu'à la construction des centrales nucléaires".
Sources : Ria Novosti, par Elisabeth Studer le 25 avril 2009