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mercredi 29 septembre 2010

L’Organisation de Coopération de Shanghai, plus forte militairement, moins stable politiquement

L'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) a conduit son exercice militaire annuel, du 9 au 25 septembre 2010, au Kazakhstan. Tous les Etats membres y ont participé à l'exception de l'Ouzbékistan.

Officiellement, l'OCS n'est pas un pacte militaire comparable à l'OTAN, mais uniquement une organisation constituée par la Chine, la Russie et les Etats d'Asie centrale pour faire face au terrorisme et au séparatisme. Le scénario de l'exercice « Mission de paix 2010 » visait donc à neutraliser des terroristes qui auraient pris le contrôle d'une ville importante. Cependant l'ampleur des moyens mis en œuvre, en termes humains (5 000 soldats) et en termes logistiques (des tanks, des missiles sol-air, des chasseurs SU-25 etc…) laisse à penser que, au-delà des mots, c'est bien d'une opération contre une petite armée conventionnelle qu'il s'agissait de simuler.

L'exercice a permis de démontrer le niveau croissant et bien réel de coordination entre les forces russes et chinoises, mais aussi l'actuelle désorganisation des armées russes. Celles- ci sont en effet beaucoup trop longues à déplacer, comme on l'avait déjà constaté lors du coup d'Etat au Kirghizistan. Moscou avait alors renoncé à intervenir militairement simplement parce qu'il ne le pouvait pas.

L'Organisation de Coopération de Shanghai gagne chaque année en crédibilité, bien que la cohabitation explosive au sein du pouvoir russe fasse naître le doute quant aux capacités militaires et à la volonté politique russe sur le long terme.

Sur www.voltairenet.org le 29 septembre 2010

dimanche 26 septembre 2010

À chacun son travail?

Pendant les récoltes, Vladimir est le conducteur attitré de la moissonneuse-batteuse et c'est son unique fonction. Il ne fait rien d'autre que de conduire la moissonneuse-batteuse. Ce n'est pas lui qui ajuste les réglages de la moisonneuse-batteuse, car ce n'est pas sa responsabilité, mais celle de l'agronome, qui peut ne passer faire des ajustements que deux fois au cours de la journée.

Au printemps, Vladimir conduit un tracteur remorquant un semoir pneumatique. Là encore, il ne fait que conduire et n'est pas responsable d'ajuster la densité et la profondeur de semis. Il s'agit du travail de l'agronome. Vladimir travaille à la ferme à temps plein – pendant la saison morte, il accomplit divers petits travaux. Il gagne environ 300 $ par mois.

Yuri conduit un petit tracteur remorquant un chariot à grains. Quelqu'un d'autre s'occupe de peser et de décharger le grain au terminal céréalier. Yuri travaille seulement au moment des semis et des récoltes. Il touche environ 100 $ mensuellement.

Très peu d'employés et de gestionnaires effectuent plus d'une tâche. En fait, rien ne les encourage à être polyvalents, c'est même plutôt l'inverse, car les raisons pour eux de se cantonner dans leur unique tâche sont bien plus nombreuses. Les gestionnaires se promènent en véhicule d'un champ et d'une installation à l'autre, ajustant les réglages de l'équipement et donnant des directives ici et là, mais ils ne se chargent jamais eux-mêmes de conduire ou de faire fonctionner une machine.

La ferme de 40 000 acres où j'ai travaillé compte 200 employés. Tous gagnent un salaire de misère et, dans de telles conditions, les vols sont évidemment très fréquents, car les employés n'ont pas d'autre choix. Pour survivre, ils doivent faire preuve d'ingéniosité et trouver des moyens d'accroître leur revenu. De toutes les marchandises qu'on trouve dans les fermes, l'essence est la plus facile à chaparder, de sorte que le vol d'essence constitue un réel problème pour les propriétaires. Les batteries, les outils, les pièces de rechange et le grain sont également très convoités par les travailleurs, qui, pour peu qu'ils s'organisent et fassent preuve d'ingéniosité, arrivent à les dérober facilement.

C'est donc ainsi que sont gérées la plupart des grandes entreprises agricoles dans l'ancienne Union soviétique. Tant et aussi longtemps que le régime féodal actuel ne sera pas remplacé par un système de gestion moderne, les rendements stagneront et continueront de ne représenter que la moitié des rendements de l'Ouest canadien.

Comment, au 21e siècle, un pays qui n'assure pas un accès universel à l'éducation et à la formation peut-il espérer tirer son épingle du jeu dans le contexte de l'économie du savoir? Les pauvres des milieux ruraux n'arriveront pas à s'affranchir de leur rôle de serfs sans éducation, sans une amélioration marquée des infrastructures et sans l'avènement de l'égalité des chances. Le Kazakhstan et les autres républiques de l'ex-Union soviétique réussiront sans doute avec le temps à adopter des modèles de gestion occidentaux – voire à égaler les rendements canadiens d'ici 50 ans. Mais, ils auront besoin de l'aide et de l'appui des pays occidentaux afin d'effectuer cette transition sans sombrer dans une violence révolutionnaire qui pourrait perturber l'économie de la planète tout entière.


Par Alsholtz sur www.farmcentre.com le 26 septembre 2010
Al Scholz travaille en tant qu'agronome spécialisé en recherche dans une ferme de démonstration du nord du Kazakhstan de mai à octobre 2010.
Pour plus de renseignements, consultez son blogue au http://awellfedworld.tumblr.com/ (anglais seulement).

samedi 25 septembre 2010

Déclaration de Mr Saudabayev à l'ONU

M. Kanat Saudabayev, Secrétaire d'État et Ministre des affaires étrangères du Kazakhstan, a rappelé que le premier test nucléaire sur le sol kazakh s'est déroulé, le 29 août 1949, près de la ville de Semipalatinsk. Le Président du Kazakhstan, M. Nursultan Nazarbayev, a adopté, le 29 août 1991, un décret pour mettre fin à un des plus grands sites d'essais nucléaires au monde. À titre symbolique, 18 ans plus tard, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution établissant le 29 août comme Journée internationale contre les essais nucléaires. Il a souligné que le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, a commencé sa visite au Kazakhstan, en avril dernier, en se rendant sur le site de Semipalatinsk. En 40 ans, plus de 490 essais nucléaires ont été faits sur ce site qui est synonyme d'horreur pour la population kazakhe.

Le Ministre a ainsi appelé les États qui n'ont pas ratifié le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) à le faire le plus vite possible. Il a aussi insisté sur l'importance du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Il est aussi essentiel d'élaborer un traité sur l'arrêt de la production de matières fissiles. La mise en place de zones libres de toutes les armes nucléaires, incluant le Moyen-Orient, représente un objectif indispensable, celui d'un monde dénucléarisé. « Nous soutenons en revanche l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques », a-t-il ajouté. Le Kazakhstan, qui est l'un des plus grands producteurs d'uranium au monde, est favorable à la mise en place d'une banque du matériel nucléaire.
Le Kazakhstan doit accueillir, les 1er et 2 décembre prochain, le Sommet de l'OSCE. « Notre objectif est d'établir une communauté de sécurité et non pas un espace de sécurité », a ajouté M. Saudabayev. Dans ce contexte, il est important de progresser dans la stabilisation sociale et économique de l'Afghanistan, puisque la seule solution militaire n'existe pas. Il a aussi évoqué la profonde crise politique au Kirghizistan, qui engendre des effets négatifs en Asie centrale, insistant sur l'élaboration de mécanismes pour éviter de tels conflits. Face au terrorisme, le Gouvernement du Kazakhstan est favorable à l'adoption d'une convention générale sur le terrorisme international, a indiqué le Ministre. Le Kazakhstan, a-t-il poursuivi, va présider la session ministérielle de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) avec la promotion des idées de tolérance, de non-discrimination, de dialogue interculturel et interreligieux. Face à la crise économique et financière, le Ministre a souligné l'importance de développer une nouvelle architecture financière. Il a aussi insisté sur les questions environnementales, rappelant les catastrophes écologiques dans la mer d'Aral et dans la région de Semipalatinsk. Avant de conclure, il a rappelé l'engagement de son pays à la démocratisation de sa société et la construction d'un État de droit.

Le 25 septembre 2010 sur www.un.org
Texte complet

Cérémonie de clôture des exercices militaires antiterroristes de l'OCS au Kazakhstan

La cérémonie de clôture des exercices militaires antiterroristes de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), "Mission de paix 2010", a eu lieu le 25 septembre à Matybulak, au sud du Kazakhstan. Ces 16 jours d'exercices ont ainsi officiellement pris fin.

Lors de la cérémonie de clôture, les directeurs généraux de la Chine, de la Russie, du Kirghizstan, du Kazakhstan et le commandant général de l'armée motorisée du Tadjikistan ont remis des médailles aux meilleurs fonctionnaires et soldats.

Les dirigeants militaires de ces cinq pays membres de l'OCS ont unanimement souligné, dans leurs allocutions, que les exercices avaient montré la détermination et les capacités des pays membres de l'OCS dans la lutte contre les nouvelles menaces et les nouveaux défis, la lutte contre les « Trois Forces » (l'extrémisme, le séparatisme et le terrorisme), le maintien de la paix et de la stabilité de la région et la promotion du développement régional.

Sur http://french.cri.cn le 25 septembre 2010

vendredi 24 septembre 2010

Top 10 mondial des exportateurs : la France talonnée par la Corée du Sud

La France stagne au 6e rang mondial des pays exportateurs, devancée par les Pays-Bas et talonnée par la Corée du Sud, selon les données exclusives de la base de données de notre partenaire GTA-GTIS sur les principaux exportateurs mondiaux au premier semestre 2010.

En tête du top 10 des pays exportateurs se trouve la Chine, qui a ravi cette place à l'Allemagne, avec un total des exportations s'élevant à 535 milliards d'euros, en progression de 37 % par rapport au premier semestre 2009. Les Etats-Unis arrivent second du classement avec 462 milliards d'euros d'exportations au premier semestre 2010, détrônant ainsi l'Allemagne qui a désormais le titre de troisième exportateur mondial avec 458 milliards d'euros.

Le Japon, 4e exportateur mondial (273 milliards d'euros), a enregistré la plus forte progression au premier semestre 2010 par rapport au premier semestre 2009 (+46 %), mais se trouve loin des trois premiers. Les Pays-Bas, classés en 5e position avec 206 milliards d'euros d'exportations, progressent également de façon importante (+20 %).

La France, qui a longtemps détenu la 5e place, arrive désormais en 6e position du classement (189 milliards d'euros) avec une progression de seulement 12 % par rapport au premier semestre 2009. Juste derrière, la Corée du Sud réalise des exportations d'un montant de 167 milliards d'euros qui progressent fortement (+36 %). A ce rythme, Séoul pourrait ravir sous peu sa position à l'Hexagone !

En fin de ce top 10 des pays exportateurs se trouvent l'Italie (8e, 160 milliards d'euros), la Belgique (9e, 152 milliards d'euros), le Royaume-Uni, (10e,150 milliards d'euros). Si l'on sort du top 10, on observe que la Russie (13e rang), le Kazakhstan (39e rang) et Taiwan (15e rang) sont les trois pays affichant les plus fortes progressions, respectivement +78,71 %, +74,39 % et +51,16 %, de leurs exportations entre le premier semestre 2009 et la période correspondante de 2010.

Venice Affre sur www.lemoci.com le 24 septembre 2010

STX décroche la commande de deux remorqueurs brise-glace pour la mer caspienne

STX Norway Offshore a signé un contrat de 56 millions d'euros portant sur la réalisation de deux remorqueurs brise-glace. Commandés par JSC Circle Marine Invest, ces navires mesureront 65 mètres de long pour 16.4 mètres de large. Conçus par Aker Arctic, filiale de STX Norway Offshore, ils seront livrés en 2011. Disposant d'une certification glace (1A* Super), ils seront équipés de moyens de lutte contre les incendies et pourront effectuer des opérations de remorquage en eaux peu profondes.

Filiale de JSC Circle Marine Invest, Caspian Offshore Construction, basée au Kazakhstan, doit exploiter ces navires sur le champ Kashagan, au nord de la mer Caspienne. Ils seront réalisés par le chantier de STX Europe à Braila, en Roumanie.
Sur www.meretmarine.com le 24 septembre 2010

mercredi 22 septembre 2010

L'Union européenne consacre 5 millions d'euros à transformer l'ancienne route de la soie

L'Union européenne consacre 5 millions d'euros à transformer l'ancienne route de la soie

La Commission européenne a aidé aujourd'hui à accroître la capacité Internet disponible pour les chercheurs des pays d'Asie centrale (Kirghizstan, Tadjikistan et Turkménistan). Une contribution de la Commission de 5 millions d'euros au Réseau d'Asie centrale pour la recherche et l'éducation (CAREN) va permettre de hisser l'ancienne route de la soie au rang d'autoroute Internet à haut débit du XXIème siècle, dédiée à la recherche et à l'enseignement. Les chercheurs, universitaires et étudiants de la région vont pouvoir disposer de connexions Internet à haut débit, leur offrant des possibilités inégalées de jouer un rôle de tout premier plan dans la recherche mondiale. Lorsque le Kazakhstan et l'Ouzbékistan auront rejoint le réseau, plus d'un demi-million d'utilisateurs, répartis dans plus de 500 universités et centres de recherche, seront reliés entre eux grâce à CAREN.

Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la stratégie numérique, a déclaré: «CAREN matérialise la stratégie de la Commission visant à combler une lacune importante dans les infrastructures de recherche en Europe, en établissant des liaisons à haut débit, à un coût raisonnable, pour favoriser l'échange de données avec l'Asie centrale. L'objectif est de réduire la fracture numérique et de contribuer à la modernisation et au développement de la recherche et de l'enseignement dans la région». Et Andris Piebalgs, commissaire européen chargé du développement d'ajouter: «Ce projet va faciliter le travail de plus 500 000 chercheurs en Asie centrale et leur permettre d'améliorer la qualité de leurs travaux. À travers ce soutien à l'enseignement supérieur et à la connectivité, l'Union investit pour donner aux pôles d'innovation d'Asie centrale un avenir prometteur. Je suis convaincu que le soutien apporté par l'Union européenne aura un impact fort sur la croissance économique des pays de la région».

Le Réseau d'Asie centrale pour la recherche et l'éducation (CAREN), lancé officiellement aujourd'hui à Bishkek, au Kirghizstan, offre à près d'un demi-million de chercheurs de la région la possibilité d'accéder aux grandes banques de données et aux capacités de traitement considérables dont ils ont besoin pour développer une recherche de pointe qui aura des retombées directes pour la région. Par exemple, dans cette zone très exposée aux tremblements de terre, car située au point de rencontre entre les plaques tectoniques indienne et eurasienne, les connexions établies par l'intermédiaire de CAREN vont permettre aux scientifiques de toute la région d'accéder, quasiment en temps réel, aux données provenant des stations de surveillance sismiques et de les partager.

Cela va contribuer à améliorer l'évaluation des risques et l'efficacité des systèmes de gestion des risques de catastrophes naturelles, en mettant, par exemple, en contact les chercheurs du Central Asian Institute for Applied Geosciences (institut d'Asie centrale pour les géosciences appliquées, le CAIAG), situé au Kirghizstan, avec leurs collègues du German Research Centre for Geosciences (centre de recherche allemand pour les géosciences, le GFZ).

L'accroissement de la capacité Internet disponible profite aussi à des actions dans de nombreux autres domaines: initiatives en matière de télémédecine au Tadjikistan, projets de coopération sur les textiles entre le London College of Fashion (institut londonien de la mode) et des instituts partenaires à Tashkent ou encore projet de surveillance des conditions environnementales du bassin de l'Issyk-Kul, mené par l'Institut kirghiz de physique (Kyrgyz Institute of Physics) en partenariat avec des institutions homologues situées en Allemagne et aux États-Unis. Différents projets d'enseignement à distance sont en cours de réalisation, au Turkménistan, par exemple, dans le cadre d'un partenariat avec l'Université technique d'Hambourg et l'Université autonome de Barcelone. La présentation de ces divers projets de coopération entre l'Union européenne et l'Asie centrale, à l'occasion de l'événement d'aujourd'hui, permet de souligner le potentiel du réseau CAREN en faveur d'un renforcement de cette coopération.

Outre l'établissement de liaisons à haut débit entre les scientifiques de la région, CAREN offre à ces derniers une ouverture vers la communauté internationale de la recherche et de l'enseignement, par l'intermédiaire d'une interconnexion avec le réseau paneuropéen GÉANT. Ils pourront ainsi consulter des bibliothèques numériques, avoir accès à des banques de données géographiquement réparties, partager à distance l'utilisation d'instruments scientifiques ainsi qu'échanger, de manière rapide et sûre, de gros volumes de données d'un bout à l'autre de la planète.

Cofinancé par EuropeAid, l'Office de coopération de la Commission européenne, CAREN reçoit de la Commission 80% (5 millions d'EUR) de son budget, lequel se monte au total à 6,25 millions d'euros, le reste des fonds lui étant octroyé par les pays bénéficiaires selon le principe du partage des coûts. Le réseau est exploité et géré par DANTE, organisme de mise en réseau de la recherche, en collaboration avec les réseaux nationaux pour la recherche et l'enseignement (NREN) des pays participants.

Contexte

CAREN s'appuie sur les résultats obtenus dans le cadre du projet SOIE financé par l'OTAN, qui a lancé la recherche en réseau pour les pays du Caucase et d'Asie centrale. SOIE utilisait à l'origine une technologie satellitaire, offrant un faible débit, mais il est depuis peu en train de se moderniser en passant à la fibre optique terrestre. Et, alors qu'a pris fin, en juin 2010, le financement de l'OTAN pour l'Asie centrale, CAREN est venu le remplacer et fournit à la région les connexions Internet dont elle a besoin pour promouvoir la recherche et l'enseignement.

Lancé en 2000, GÉANT offre aujourd'hui des liaisons à haut débit avec l'Asie, la Méditerranée, l'Afrique australe, l'Amérique latine et la Mer noire. Il relie également le Pakistan à la communauté scientifique internationale, ainsi que les chercheurs européens travaillant dans le domaine de la fusion avec les centres de supercalcul. La contribution de la Commission européenne à GÉANT est financée au titre du programme-cadre pour la recherche, à hauteur de 93 millions d'euros pour la période 2009-2013.

Sur www.blog.adminet.fr le 22 septembre 2010

mardi 21 septembre 2010

15'000 jeunes Européens tués chaque année

Quarante jeunes de 10 à 29 ans sont tués tous les jours sur le continent européen dans des actes de violence, soit 15'000 par an, selon un rapport publié mardi par l'OMS. La violence interpersonnelle est la troisième cause de décès pour cette catégorie d'âge.

dimanche 19 septembre 2010

Deuxième manoeuvre à tirs réels de l'OCS au Kazakhstan

Des troupes de cinq pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) ont débuté dimanche leur deuxième manoeuvre à tirs réels à Matybuka Range, au Kazakhstan.

Des chars, des véhicules militaires, des avions de combat, des bombardiers, des roquettes et des missiles sol-air ont été utilisés lors de l'exercice qui fait partie du quatrième entraînement de la "Mission de paix 2010" qui a débuté au début du mois.

Au cours de cet exercice de plus d'une heure, les soldats ont mené trois opérations : des tirs de préparation et des actions de percée, des bombardements dans les zones résidentielles abritant "les ennemis" et le lancement de forces de réserve dans la bataille.

D'après le lieutenant-général Li Shaojun, commandant des troupes chinoises fortes de 1.000 hommes, l'entraînement conjoint a atteint l'objectif fixé et la coordination a été améliorée entre les troupes participantes.

La troisième et dernière phase aura lieu vendredi prochain.

La "Mission de paix 2010", une série d'exercices militaires antiterroristes multinationaux, est la septième du genre conduite au sein de l'OCS. Hormis l'Ouzbékistan, tous les membres de l'OCS, à savoir le Kazakhstan, la Chine, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan, prennent part à l'événement organisé du 9 au 25 septembre.

Sur http://french.cri.cn le 19 septembre 2010

jeudi 16 septembre 2010

PNUE : nouvelle convention pour la protection de l’antilope Saïga

Des membres des gouvernements du Kazakhstan, de Mongolie, de la Fédération de Russie, du Turkménistan, d'Ouzbékistan et des représentants du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) se sont réunis pour renforcer la politique de protection de l'antilope Saïga menacée d'extinction, et ce, sous l'égide de la Convention sur les espèces migratoires (CMS).

La Secrétaire exécutive de la CMS, Elizabeth Maruma Mrema, déclare à cet effet : « La clé pour la protection de l'antilope des steppes d'Eurasie a été l'engagement des populations locales (…) La rencontre de cette semaine ouvre la voie à la mise en œuvre d'un plan d'action international ».


Le saïga, seule antilope eurasiatique, occupait autrefois les mêmes régions montagneuses que les chamois. On ne le trouve plus guère que dans les steppes sèches et les déserts semi-arides de l'Asie centrale. Cet animal est reconnaissable à son nez très arqué descendant sur la bouche et donnant l'aspect d'une trompe. Saïga est un mot russe qui veut dire « antilope ».

Originaire de d'Asie Centrale, le saïga est un survivant de l'ère glaciaire, pendant laquelle il a dû traverser le détroit de Béring pour se rendre en Amérique. Depuis environ 10 000 ans, il a disparu de l'Amérique et il vit dans les steppes arides d'Asie centrale (Russie, Kazakhstan, Mongolie, etc.).

Ses principaux prédateurs sont l'homme, qui le chasse pour les cornes des mâles aux vertus « identiques à celles de la corne de rhinocéros », ces dernières se vendant près de 100 €/kg au marché noir chinois, et plusieurs autres carnivores des steppes arides d'Asie Centrale, notamment les loups capables de tuer un saïga adulte.

Ses principaux prédateurs sont l'homme, qui le chasse pour les cornes des mâles aux vertus « identiques à celles de la corne de rhinocéros », ces dernières se vendant près de 100 €/kg au marché noir chinois, et plusieurs autres carnivores des steppes arides d'Asie Centrale, notamment les loups capables de tuer un saïga adulte.

L'antilope saïga fut un gibier pour les chasseurs magdaléniens au même titre que le renne ou le bouquetin. Certains sites préhistoriques attestent même, par la quantité de restes osseux de saïga, de pratiques de chasses orientées vers cet animal (Roc-de-Marcamps et Moulin Neuf en Gironde, la Chaire-à-Calvin en Charente).

Pendant la rencontre, qui s'est déroulée à Oulan-Bator en Mongolie, la Saïga de Mongolie a été introduite dans l'accord international de protection des antilopes, a fait savoir lundi par communiqué de presse le PNUE.

Aujourd'hui, grâce aux différentes politiques de protection mises en œuvre, on dénombre environ 85.000 antilopes au Kazakhstan, 8.000 en Mongolie et au moins 10.000 en Russie et plusieurs milliers en Ouzbékistan. Depuis plus de 10 ans, aucune migration de masse n'a été observée au Turkménistan alors qu'elles en avaient l'habitude, peut on lire dans le même communiqué de presse.

En attendant, la Secrétariat de la Convention sur les espèces migratoires (CMS) et celui de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction vont continuer à impliquer les populations locales afin de garantir la protection de l'espèce.

Par Jean-Charles BATENBAUM sur www.actualites-news-environnement.com le 16 septembre 2010


Les pays participants du 10e sommet des pays turcophones ont décidé de former le Conseil de coopération des pays turcophones.

Le président turc Abdullah Gül a informé les journalistes sur le Conseil, a indiqué le Bureau de Turquie de l’APA. L’ex ambassadeur de Turquie en Russie Halil Akıncı a été élu au poste de secrétaire général du Conseil, qui siègera à Istanbul, et qui sera constitué par la Turquie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Turkménistan.
Par Mayis Alizade à Istambul, sur http://fr.apa.az le 16 septembre 2010

Kazakhstan: Nazarbaïev veut rempiler

Le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, va briguer un nouveau mandat en 2012, a annoncé jeudi un de ses conseillers. Au pouvoir depuis la période soviétique, le chef d'Etat de 70 ans s'est maintenu au pouvoir grâce à des décrets, référendum et autres scrutins critiqués par la communauté internationale. En mai dernier, le Parlement kazakh lui a accordé le titre de "chef de la Nation", un statut qui élargit son immunité et lui assure de larges pouvoirs même s'il quittait la présidence.
Sur Europe1.fr, publié le 16 Septembre 2010

Un effort international pour la protection de l'antilope des steppes

Les Républiques de l'ex-Union Soviétique ne font pas la une de l'actualité de ce mois-ci qu'à l'occasion des rencontres de football qualificatives pour l'Euro 2012 ou des feux de forêts. Des membres des gouvernements ouzbèke, turkmène, russe mais aussi mongol viennent en effet de rencontrer des représentants du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) sous le haut patronage de la Convention sur les espèces migratoires (CMS) afin de définir une politique commune de sauvegarde de l'antilope Saiga.

Cette espèce comptait plus d'un million d'individus au début des années 1990 mais l'augmentation de la chasse, pour leur viande et pour leurs cornes, lesquelles sont utilisées dans la médecine traditionnelle, a été à l'origine d'une véritable saignée. D'après les estimations du PNUE on ne comptait ainsi plus que 65 000 spécimens en 2006. A l'époque des initiatives ont été prises au niveau national pour protéger l'antilope Saïga, espèce migratoire inscrite à l'annexe II de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) et qui figure sur la liste rouge de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Ces antilopes capables de parcourir jusqu'à 1 000 kilomètres entre l'hiver et l'été avaient toutefois besoin de voir se coordonner les efforts de protection à l'échelle internationale.

C'était l'objectif de la réunion qui s'est tenue à Oulan-Bator (Mongolie) entre le 7 et le 10 septembre. Un retour à des jours meilleurs apparaît aujourd'hui possible pour l'espèce, les initiatives nationales précédemment évoquées ayant donné lieu à une augmentation des populations. Celles-ci atteindraient désormais 85 000 individus au Kazakhstan, 10 000 dans la Fédération de Russie et 8 000 en Mongolie.

Des programmes de réintroduction via notamment la mise en place d'élevages, une répression accrue du braconnage, une restauration de l'habitat naturel et la mise en place d'une entité internationale de coordination des efforts entrepris par les différents Etats concernés – en concertation avec la CITES, le WWF et la CMS – devraient être incessamment élaborés.

Un catalogue de mesures dont il n'y a aucune raison qu'elles n'obtiennent pas de résultats significatifs dans les prochaines années. En cette Année internationale de la Biodiversité néanmoins marquée par quelques contre-performances retentissantes, et alors que les écosystèmes sont fragilisés partout dans le monde, elles doivent en tout cas être appréciées à leur juste valeur.

par Nicolas Depardieu sur www.zegreenweb.com le jeudi 16 septembre 2010.

mercredi 15 septembre 2010

Kazakhstan : JC Decaux remporte le contrat de mobilier urbain de la ville d'Almaty pour 25 ans

JCDecaux SA (Paris:DEC) (Euronext Paris : DEC), numéro un de la communication extérieure en Europe et en Asie-Pacifique, et numéro deux mondial, annonce que sa filiale en co-entreprise au Kazakhstan, RTSDecaux, a remporté le contrat exclusif de mobilier urbain de la ville d'Almaty (1,4 M d'habitants) pour une durée de 25 ans.

Ce contrat prévoit l'installation d'ici 2014 de 500 abribus, 250 MUPI® et 250 dispositifs d'affichage déroulants. Ce mobilier urbain viendra enrichir le réseau d'affichage déjà existant sur les abribus et les kiosques à journaux du centre-ville.

Aujourd'hui, plus de la moitié des revenus publicitaires de la communication extérieure est générée à Almaty.

Jean-François Decaux, co-directeur de JCDecaux, a déclaré : « Le contrat de mobilier urbain d'Almaty est une étape importante de notre développement en Asie Centrale, partie intégrante de notre stratégie dans les marchés émergents. Nous sommes fiers que notre filiale ait été choisie par Almaty, non seulement la plus grande ville du pays mais aussi le c?ur économique du Kazakhstan. Ce contrat va renforcer significativement nos réseaux publicitaires et consolider notre position au Kazakhstan après le gain de l'appel d'offres de la capitale, Astana, en 2007. »

Sur http://bourse.lci.fr/ le 15 septembre 2010

Pétrole: l'Ukraine et le Kazakhstan s'entendent sur le transit

L'Ukraine et le Kazakhstan ont convenu de reprendre le transit du pétrole kazakh via le territoire ukrainien, les livraisons devant atteindre 8 millions de tonnes par an, a annoncé mardi le président ukrainien Viktor Ianoukovitch au terme de ses entretiens avec son homologue kazakh Norsoultan Nazarbaïev.

Le transit du pétrole kazakh via le territoire ukrainien a été suspendu en février 2010, lorsque le groupe pétrolier Kaztransoil a refusé d'utiliser l'oléoduc Droujba passant par le territoire ukrainien pour livrer son pétrole en Europe de l'Est, en faisant transiter ses livraisons par la Biélorussie.
Le changement de tarifs, annoncé par le groupe pétrolier ukrainien Ukrtransnaft, avait provoqué cette décision. Le groupe a décidé de convertir en euros les tarifs, affichés auparavant en dollars, ce qui a fait monter les prix du transit de 20 à 25%.

source : Ria Novosti le 15 septembre 2010

mardi 14 septembre 2010

Les meilleurs élèves de Ratzinger sont au Sri Lanka et au Kazakhstan

Ce sont les évêques Ranjith et Schneider. Ils suivent l'exemple du pape en matière de liturgie bien plus et mieux que beaucoup de leurs collègues italiens et européens. Un test révélateur: la manière de donner la communion à la messe

ROME, le 14 octobre 2010 – Au Sri Lanka tous les évêques et les prêtres sont vêtus de blanc, comme on peut le voir sur l'insolite photo ci-dessus, où tout le clergé du diocèse de Colombo, la capitale, écoute attentivement son archevêque, Malcolm Ranjith, qui sera probablement créé cardinal au prochain consistoire.

Dans son diocèse, l'archevêque Ranjith a lancé une année spéciale de l'eucharistie. Pour la préparer, il a réuni tous ses prêtres à Colombo pendant trois journées d'études bien remplies, pour lesquelles il a fait venir de Rome deux orateurs d'exception : le cardinal Antonio Cañizares Llovera, préfet de la congrégation vaticane pour le culte divin, et le père Uwe Michael Lang, membre de la même congrégation et consulteur du bureau des célébrations liturgiques du souverain pontife.

Lang, allemand de naissance et oratorien, a grandi en Grande-Bretagne à l'école du grand Henry Newman, béatifié par Benoît XVI à Birmingham le 19 septembre dernier. Il est l'auteur de l'un des livres qui ont provoqué le plus de discussions, ces dernières années, dans le domaine de la liturgie : "Rivolti al Signore [Tournés vers le Seigneur]", dans lequel il soutient que la bonne orientation pour la prière liturgique est vers le Christ, aussi bien pour les prêtres que pour les fidèles. Le livre est introduit par une préface de Joseph Ratzinger, écrite peu avant qu'il soit élu pape.

L'archevêque Ranjith qui, avant de retourner au Sri Lanka, était secrétaire de la congrégation vaticane pour le culte divin, a été et est un ardent partisan et propagandiste de la thèse soutenue par le livre de Lang, ainsi qu'un homme de confiance de Benoît XVI. Il en est de même pour le cardinal Cañizares Llovera, que l'on appelle dans son pays - pas par hasard - "le Ratzinger de l'Espagne" et que le pape a appelé à Rome pour servir de guide à l'Église en ce qui concerne la liturgie, celle-ci étant un objectif central de ce pontificat.

Ce n'est pas tout. Pour apporter davantage de lumières à ses prêtres pendant les trois journées d'études, l'archevêque Ranjith a fait venir d'Allemagne un écrivain catholique de premier plan, Martin Mosebach, lui aussi auteur d'un livre qui a beaucoup fait parler : "Eresia dell'informe. La liturgia romana e il suo nemico [Hérésie de l'informe. La liturgie romaine et son ennemi]". Et il lui a justement demandé de parler des embardées de l'Église dans le domaine liturgique.

Quel est le but ultime de tout cela ? Ranjith l'a expliqué dans une lettre pastorale à son diocèse : raviver la foi en la présence réelle du Christ dans l'eucharistie et apprendre à exprimer cette foi par des signes liturgiques adéquats.

Par exemple en célébrant la messe "tournés vers le Seigneur", en recevant la communion dans la bouche et non dans la main, et en la recevant à genoux. Donc en recourant à ces gestes qui sont des caractères distinctifs des messes célébrées par le pape Ratzinger.


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Ce qui frappe, dans cette information comme dans d'autres du même genre, c'est que l'action de Benoît XVI pour redonner de la vitalité et de la dignité à la liturgie catholique semble mieux comprise et appliquée à la "périphérie" de l'Église qu'en son centre de gravité européen.

Ce n'est pas un secret, par exemple, que le chant grégorien est aujourd'hui plus vivant et plus répandu dans certains pays d'Afrique et d'Asie qu'en Europe.

En effet, parmi les consignes données par l'archevêque Ranjith pour l'année eucharistique organisée dans le diocèse de Colombo, il y a aussi celle d'apprendre aux fidèles à chanter en latin, pendant la messe, le Gloria, le Credo, le Sanctus et l'Agnus Dei.

De même, la décision de Benoît XVI de libéraliser l'usage de l'ancien missel à côté du nouveau – pour un enrichissement réciproque des deux formes de célébration – paraît mieux comprise et mieux appliquée en Afrique et en Asie que dans certaines régions d'Europe.


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Cela se voit aussi dans la manière dont la communion est donnée aux fidèles : dans la main ou dans la bouche, debout ou à genoux.

L'exemple donné par Benoît XVI – dans la bouche et à genoux – est très peu suivi surtout en Europe, en Italie et à Rome même, où l'on continue presque partout à donner la communion dans la main à tous ceux qui s'approchent pour communier, bien que les règles liturgiques ne le permettent que dans des cas exceptionnels.

À Palerme, où le pape s'est rendu le 3 octobre dernier, certains prêtres locaux ont refusé de recevoir la communion de ses mains, afin de ne pas se soumettre à une façon de faire qu'ils n'approuvent pas.

Par ailleurs des gens disent que, aux messes célébrées par le pape, on s'agenouille parce que l'on est devant lui et pas pour adorer Jésus dans le saint sacrement. Ce bruit se répand quoique, depuis quelque temps, les cardinaux et les évêques qui célèbrent la messe sur mandat du pape donnent eux aussi la communion dans la bouche aux fidèles agenouillés.

Il n'est pas étonnant que l'article consacré par www.chiesa, à la mi-septembre, au sens de l'agenouillement d'adoration devant Dieu et l'eucharistie ait provoqué de nombreuses protestations de lecteurs, y compris de prêtres. Le principal argument contre l'agenouillement à la communion est que la messe a comme modèle et comme origine la dernière cène, où les apôtres, assis, mangeaient et buvaient avec leurs mains.

Cet argument a également été adopté par les néo-catéchumènes pour justifier leur façon "conviviale" de célébrer la messe et de communier, qu'ils continuent de pratiquer bien que les dirigeants de l'Église – même si certains les soutiennent, comme le substitut de la secrétairerie d'état Fernando Filoni – leur aient ordonné de respecter les normes liturgiques.

Sur ce point aussi, pour trouver les paroisses, les diocèses, les prêtres et les évêques qui agissent et enseignent en pleine harmonie avec Benoît XVI, il est plus facile de chercher à la "périphérie" de l'Église : par exemple dans le lointain Kazakhstan, en Asie centrale ex-soviétique.

Là-bas, dans le diocèse de Karaganda, les fidèles reçoivent tous la communion dans la bouche et à genoux. Et il y a là-bas un évêque, l'auxiliaire de Karaganda Athanasius Schneider, qui a écrit à ce sujet un petit livre brillant comme une pierre précieuse, intitulé : "Dominus est. Riflessioni di un vescovo dell'Asia centrale sulla sacra comunione [Dominus est. Réflexions d'un évêque d'Asie centrale sur la sainte communion]".

Ce livre comprend deux parties. La première raconte la vie héroïque de ces femmes catholiques qui, à l'époque de la domination communiste, portaient en secret la communion aux fidèles, défiant ainsi les interdictions. Et la seconde explique la foi qui était à l'origine de cet héroïsme : une foi si forte en la présence réelle de Jésus dans l'eucharistie que l'on offrait sa vie pour elle.

Et c'est à partir de là que l'évêque Schneider revisite les Pères de l'Église et l'histoire de la liturgie en occident et en orient, mettant en lumière la naissance et la consolidation de la manière pieuse de recevoir la communion à genoux et dans la bouche.

Quand le pape Ratzinger a lu le manuscrit de l'évêque Schneider, en 2008, il a tout de suite ordonné à la Libreria Editrice Vaticana de le publier. Ce qui a été fait, en italien et en espagnol.

L'édition en anglais du livre est préfacée par l'archevêque de Colombo, Ranjith.


Sandro Magister publié sur www.homelie.biz

L'article de www.chiesa du 13 septembre 2010 : Pourquoi la communion à genoux
Traduction française par
Charles de Pechpeyrou.

mardi 7 septembre 2010

Inverser le cours des fleuves : une mauvaise idée écolo qui n'est pas tombée à l'eau !

Inverser le cours des fleuves pour lutter contre la sécheresse : le projet de l’ex-URSS refait surface après un forum économique qui a réuni les présidents du Kazakhstan et de la Russie.

Ne doit-on pas nous interroger sur l’impact de nos connaissances scientifiques et de nos capacités technologiques qui sont censées réparer nos problèmes écologiques ? Est-ce plus facile de mettre en place un objectif environnemental en modifiant ce que la nature a mis des millions d’années à construire, plutôt qu’en réparant le changement climatique à sa source ? En résumé, la technique répare-t-elle tout ? Telles sont les questions que nous pouvons nous poser en apprenant l’idée de « génie » russe : inverser le cours des fleuves pour lutter contre la sécheresse en Asie Centrale.

Un vieux projet sorti des oubliettes

Dès les années 1930, les soviétiques avaient un grand projet, très « scientifique » : pour réparer « l’aberration » géophysique, qui avait donné toute l’eau disponible aux régions glaciales et inhabitées proches de l’océan Arctique et oublié les zones très peuplées d’Asie Centrale, il fallait renverser les fleuves de Sibérie. Des plans ont été réalisés et la technique scientifique s’est peaufinée afin d’inverser le cours des fleuves et lutter contre la sécheresse. Les antilopes avaient même des sentiers tous tracés pour gambader dans cette nouvelle géographie ! Jusqu’à ce que Gorbatchev enterre le projet en 1986, face à la pression des écologistes.

Une aberration qui refait surface

En réunion lors d’un forum économique avec son homologue russe Dmitri Medvedev, le président kazakh Noursoulan Nazarbaïev a proposé de se souvenir un peu de cette vieille idée russe et de l'utiliser afin de palier au problème de l’approvisionnement en eau de l’Asie Centrale. De son côté, le président russe a souligné que la gestion de l’eau dans son pays se détériorait et n’excluait aucune piste pour fournir cette ressource à tous…même les moins écolos. Inverser le cours des fleuves pour lutter contre la sécheresse d’Asie centrale refait donc surface !

Sciences sans conscience n’est que ruine de l’âme

Pour permettre l’accès à l’eau à tous, la technique de « dérivation des fleuves » est assez évoluée. Encore faudrait-il installer de grandes stations électriques ! Mais les conséquences d’un tel projet sur Dame nature, quelles sont-elles ? Les écologistes parlent d’assèchement du grand nord – avenir radieux pour cette partie du monde, quand on pense à la Mer d’Aral asséchée par des dérivations du même type - multiplication des incendies, ou encore menaces sur les exploitations de gaz et de pétrole dans les régions polaires de la Russie. Le pire, c’est qu’inverser le cours des fleuves ne résoudra pas le problème ! Une dérivation des eaux du nord de la Russie conduirait à la perte par infiltration ou évaporation de 50% de l’eau sur le chemin…

Sur www.greenzer.fr le 7 septembre 2010


mercredi 1 septembre 2010

Rencontre : « Stratégies et rivalités en mer Caspienne »

La Maison d'Europe et d'Orient et Regard sur l'Est organisent une rencontre le Vendredi 10 septembre à 19h autour du dossier « Stratégies et rivalités en mer Caspienne » qui sera mis en ligne sur le site de Regard sur l'Est le 8 septembre prochain.

La rencontre aura pour thème: «Comment valoriser les ressources énergétiques de la Caspienne? Quels acteurs pour quelles structures?», et sera animée par Hélène Rousselot, responsable Asie centrale à Regard sur l'Est, Alix Drugeat (Inalco), Samuel Lussac (laboratoire SPIRIT à l'Institut d'Etudes Politiques de Bordeaux) et Lioubov Stoupnikova (Inalco).

L'intérêt que suscite la mer Caspienne et ses pays riverains depuis moins d'une vingtaine d'années aiguise de plus en plus les appétits européens, américains et asiatiques. Aussi, les stratégies financières de tous les acteurs s'affutent sur fond de rivalités politico-économiques, juridiques, voire militaires.

Au programme également: photographies récentes prises en Azerbaïdjan et au Turkménistan, accompagnées de cartes et témoignages de chercheurs-voyageurs.

Entrée libre à la Maison d'Europe et d'Orient,

Centre culturel pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale
3, passage Hennel - 75012 Paris
tel : + 33 1 40 24 00 55

www.sildav.org
www.regard-est.com