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mercredi 23 mars 2011

Kazakhstan: la campagne électorale débute; Nazabaïev devrait l'emporter

ALMATY, Kazakhstan - Président du Kazakhstan depuis plus de vingt ans, Noursoultan Nazarbaïev peut dormir sur ses deux oreilles: il est très peu probable que son pays soit happé par la vague de soulèvements qui balaie le Moyen-Orient.

Il se présentera donc devant son électorat sans crainte, le mois prochain, sûr de sa victoire et de l'obéissance de son peuple.

Avec ses vastes ressources pétrolières et gazières, le Kazakhstan jouit d'une relative prospérité qui semble l'immuniser face aux mécontentements populaires.

L'élection présidentielle qui a officiellement démarré jeudi met en opposition M. Nazarbaïev et trois autres candidats peu connus du public, ses principaux détracteurs ayant boycotté le scrutin qui se tiendra le 3 avril. Ils le qualifient de simulacre de démocratie.

D'autres vont encore plus loin. Un parti politique officieux, par exemple, a mis sur pied une campagne très dynamique pour appeler les Kazakhs à ne pas visiter un bureau de scrutin le jour de l'élection. La formation «Avancer», non-enregistrée pour éviter la répression, a mis en ligne plusieurs vidéos appelant la population à ne pas crédibiliser les élections.

Le mandat de sept ans de Noursoultan Nazarbaïev devait se terminer en 2012, mais cette échéance a été bousculée par une pétition en faveur de la tenue d'un référendum visant à abolir les deux prochaines élections et à permettre au président de rester en poste pour une autre décennie.

Les parlementaires kazakhs, représentant tous le même parti, ont aussi appuyé l'idée du référendum, mais les objections de façade de Nazarbaïev au projet ont créé une apparente impasse.

«Notre constitution prévoit que si le président a un différend insurmontable avec le Parlement, il doit être dissout. Le président a pris une décision qui a surpris tout le monde parce que nous devons trouver une façon de sortir de cette crise politique», a affirmé le conseiller présidentiel Yermukhamet Yertysbayev à l'Associated Press.

Aucun observateur ne doute de la victoire de Noursoultan Nazarbaïev. La seule question est de savoir à quel point son triomphe sera écrasant.

Sur www.985fm.ca, Publié par Associated Press le jeudi 3 mars 2011

 

LA MER D'ARAL : de l'anéantissement à la renaissance

Pierre A. FRADIN

C'était l'une des plus grandes mers intérieures du monde… La mer d'Aral, située aux frontières du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan, en Asie Centrale, a perdu, en 40 ans, plus de la moitié de sa surface et les deux tiers de son volume. Autrefois pivot de l'économie et de l'alimentation locale, cette étendue maritime, aussi grande que le Portugal, a été la victime de l'inconséquence des politiques humaines.
Dans les années 60, l'Union Soviétique décide d'intensifier la culture du coton dans la région. Pour ce faire, elle détourne alors les cours de deux fleuves afin d'assurer l'irrigation des plantations. Le résultat est l'une des plus grande catastrophe écologique du monde. La mer s'est asséchée et les fleuves se sont taris. Les produits chimiques déversés sur les champs de coton ont empoisonné durablement l'eau et l'atmosphère environnante.

Les eaux restantes de la mer sont saturées de sel et engorgées de produits toxiques. La faune marine, très diverse avant 1960, a été décimée. Ne subsiste alors qu'une espèce de raie, importée, qui seule résiste à ce changement d'écosystème. En quelques années, les villages côtiers se retrouvent les pieds dans le sable à tel point que les 60 000 familles qui vivaient de la pêche doivent ranger leurs bateaux et quittent la région.  

A cet anéantissement de l'environnent et de l'économie locale, s'ajoutent les conséquences sur la santé des riverains de la mer. Les engrais, les pesticides, les défoliants, ont pollués l'air et l'eau potable. La mortalité infantile est semblable à celle du Bangladesh… 118 décès pour 1000 habitants par an. Et dans le port ouzbek de Mouinak, cancer, tuberculose et maladies sanguines déciment peu à peu la population. Et on ne compte plus les cas d'enfants malformés ou mort-nés.

Pourtant, un espoir commence à poindre dans cette région tourmentée. En 2005, avec l'aide de la Banque Mondiale, le barrage de Kokaral, au Kazakhstan, a vu le jour, ainsi qu'une série de digues. En 3 ans, la mer est remontée de 6 mètres. Les oiseaux, les poissons reviennent. Des esturgeons sont réintroduits dans la mer, et au marché local, les étals des poissonniers offrent plus d'une quinzaine d'espèces différentes. L'écosystème se renouvelle peu à peu, et les enfants se baignent à nouveau dans la mer.

Cette renaissance reste fragile. Il faudra réaliser d'autres barrages et d'autres digues pour consolider cette remontée des eaux. Il faudra aussi certainement beaucoup de diplomatie pour coordonnées les efforts des différents pays concernés. Car sur l'autre rive, en Ouzbékistan, l'approche environnementale n'est pas la même. Là-bas, il n'est pas encore question de sauver la mer, ni d'abandonner l'exploitation du coton dont le pays est le 4ème producteur mondial.

C'est pourtant dans ce contexte que les pays riverains de la mer d'Aral ont débattu, ensemble, de la gestion de l'eau face au défi environnemental. Des discussions accueillies chaleureusement par l'ONU, par la voix de son secrétaire général Ban Ki-Moon, qui a souligné l'importance de trouver des coopérations entre Etats pour sauver la mer.

Diplomatie, soutien des ONG, grands travaux, volonté politique et engagement humain, autant d'ingrédients à fusionner pour sortir de plus de 40 ans de bêtise humaine. Mais il faudra sans doute encore des dizaines d'années avant que la mer d'Aral retrouve son lustre d'antan.


Le dossier de « Naturavox » sur la Mer d'Aral
Le dossier du « Courrier de l'UNESCO »
Le renaissance de la Mer d'Aral : un reportage de « France 2 »
La Mer d'Aral sur « Terra Nova »

Par Philippe BOURY, sur www.frequenceterre.com le 3 mars 2011.

 

Alstom : le contrat ferroviaire au Kazakhstan est scellé

Les autorités françaises ont confirmé ce matin la signature officielle par la co-entreprise Alstom-TMH d'un contrat avec les chemins de fer kazakhstanais pour fournir 295 locomotives de fret et de transport de passagers d'ici à 2019, pour un montant total de 1,3 Milliard d'Euros, dont 800 ME pour la part revenant au français. Le contrat avait été annoncé en octobre dernier.

Le gouvernement souligne que l'Etat a participé au succès à travers la prise en garantie du financement du contrat pour près de 1 MdE.
 
Sur http://bourse.challenges.fr le 2 mars 2011
 

Mariez les !

Un demi-million de vieilles filles, c'est trop, beaucoup trop. Le Kazakhstan compte quelque 500 000 femmes célibataires : pas question de les laisser sur le carreau. S'il est élu président en avril, le candidat Amantaï Kajy compte créer un conseil des sages - les aksakals - qui choisiront des maris pour ces demoiselles, âgées de 25 à 45 ans. Les unions se feront aux frais du contribuable, indique Kazah Express-K.
 
Sur www.courrierinternationale..com le 24 février 2011
 
 

Le Kazakhstan laisse de nouveau sa monnaie flotter librement

Le Kazakhstan a décidé de laisser de nouveau sa monnaie nationale, le tengué, flotter librement à partir de lundi, a indiqué Daniyar Akichev, le vice-président de la Banque centrale de ce pays d'Asie centrale.

"Le taux de change par rapport au dollar s'est complètement stabilisé", a déclaré le haut-responsable lors d'une conférence de presse.
La Banque centrale a décidé de mettre fin au change du tengué dans un couloir de fluctuation entre des bornes définies au profit d'un régime de flottement plus libre mais restant contrôlé à partir du 28 février, a dit en substance le responsable de la Banque.

En février 2009, la Banque avait décidé de dévaluer le tengué, de 20% environ face au dollar, sa devise de référence, en raison de la crise financière et de la chute des prix du pétrole. Puis, elle avait un an plus tard, élargi le couloir de fluctuation de la monnaie, une mesure qui devait prendre fin le 20 mars 2011.

Le Kazakhstan, une ex-république soviétique riche en hydrocarbures, a été habitué dans les années 2000 à une croissance flirtant avec les 10% chaque année. Mais son économie, notamment le secteur bancaire, a été sévèrement mise à mal à partir de 2008 par la crise mondiale qui a aussi entraîné une chute des prix des matières premières.

En 2010, alors que les prix des hydrocarbures ont nettement remonté, le pays a connu une croissance de 7% et table sur une hausse de son produit intérieur brut comprise entre 4 et 5% en 2011.

Sur www.lesechos.fr le 28 février 2011

 

Condition de la femme au Kazakhstan

Mme MADINA JARBUSSYNOVA (Kazakhstan) a affirmé que son pays s'enorgueillissait du fait que les femmes, qui forment la partie prédominante de la population, jouaient un rôle important et croissant dans la société.  Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'action de Beijing, un taux de représentation des femmes dans les instances de prise de décisions a été fixé à 30% et doit être réalisé avant 2016.  Aujourd'hui, les femmes représentent 18% des membres du Parlement, contre 12% en 2005, tandis que 28,6% des juges de la Cour suprême sont des femmes. 
 
En 2009, a-t-elle également expliqué, a été lancé le nouveau Programme d'entreprenariat des femmes 2009-2015, lequel favorise notamment la gratuité de l'enseignement et la reconversion professionnelle des femmes. 
 
La représentante a par ailleurs assuré que le Kazakhstan avait atteint l'Objectif du Millénaire pour le développement concernant l'accès des filles et des garçons à l'éducation primaire pour tous.  La Constitution, a-t-elle ajouté, garantit une éducation secondaire gratuite et obligatoire pour tous les citoyens, quel que soit leur sexe.
 
 

Un demi-million de vieilles filles, c'est trop, beaucoup trop. Le Kazakhstan compte quelque 500 000 femmes célibataires : pas question de les laisser sur le carreau. S'il est élu président en avril, le candidat Amantaï Kajy compte créer un conseil des sages - les aksakals - qui choisiront des maris pour ces demoiselles, âgées de 25 à 45 ans. Les unions se feront aux frais du contribuable, indique Kazah Express-K.
 
Sur www.courrierinternationale..com le 24 février 2011