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mardi 29 septembre 2009

KAZAKHSTAN: LE PROJET SAPHIR

Astana, le 29 septembre: Alors que le président Obama participe cette semaine à plusieurs réunions de haut niveau sur la question de la prolifération nucléaire dans le cadre du Conseil de Sécurité de l’ONU, la diffusion de nouveaux documents et d’interviews permet d’éclairer d’un jour nouveau l’un des épisodes les plus palpitants de la lutte contre la prolifération nucléaire.

En 1994, un plan fut conçu en partenariat entre le Kazakhstan et le gouvernement américain pour convoyer secrètement jusqu’aux Etats-Unis une demi tonne d’uranium enrichi à usage militaire, ce qui représente plus de deux douzaines de bombes d’une puissance équivalente à celle d’Hiroshima. Il s’agissait d’empêcher que cet uranium tombe entre des mains malintentionnées après la chute de l’Union Soviétique.

C’était l’été 1993 et la voiture d’Andy Weber avait grand besoin d’une révision. Andy Weber, un employé du Département de la Défense américain, était à cette époque attaché auprès de l’Ambassade des Etats-Unis dans la toute jeune République du Kazakhstan. Lors de sa visite dans un garage automobile d’Almaty, l’un des mécaniciens présents lui fit part d’une rumeur qui courait au sujet de la cité auparavant secrète d’Ulba, au nord du pays. A Ulba, lui dit-il, étaient toujours entreposés des stocks d’uranium militaire. Le mécanicien tenait l’information de Vitaly Miette, le directeur de l’usine métallurgique d’Ulba.

Une rencontre discrète fut d’abord organisée entre Weber et Miette. Puis ils organisèrent ensemble une expédition de chasse dans les Monts Altaï à l’issue de laquelle la confiance s’était instaurée entre les deux hommes. Le renseignement concernant l’uranium militaire fut ensuite confirmé au plus haut niveau.

Weber décida de transmettre l’information à l’ambassadeur des Etats-Unis lui-même, Son Excellence William Courtney. Il se révéla une pièce essentielle du puzzle qui allait déboucher sur une mission secrète dénommée Projet Saphyr. Une opération qui a permis d’exfiltrer plus d’une demi-tonne d’uranium enrichi depuis le Kazakhstan jusqu’au complexe national de haute sécurité américain Y-12, un entrepôt de stockage de l’Administration américaine installé à Oak Ridge dans le Tenessee.

Vitaly Miette n’agissait pas de son propre chef : la mission avait été lancée à l’initiative du Président Nursultan Nazarbayev afin d’empêcher l’uranium de tomber entre les mains de terroristes ou de pays désireux de se doter de l’arme nucléaire. Le Kazakhstan a pour sa part volontairement renoncé à son arsenal nucléaire, le 4ème du monde, dès 1993.

L’ambassadeur Courtney fut au cœur des négociations secrètes entre le gouvernement kazakh et les départements de la Défense et de l’Energie de l’Administration américaine.

En février 1994, le Président Nazarbayev effectua sa première visite à Washington, au cours de laquelle il rencontra le Président Bill Clinton. Le Président des Etats-Unis loua à cette occasion « le courage, la vision et le leadership » de son homologue kazakh. Le Projet Saphyr ne fut mentionné à aucun moment et resta secret pendant encore huit mois.

L’uranium mis à l’abri semblait provenir du programme de sous-marins secrets Alfa. Il avait ensuite été transféré à Ulba pour y être stocké mais dans un entrepôt sans surveillance digne de ce nom pour un matériel aussi sensible. L’uranium était simplement mentionné dans le registre manuscrit de l’entrepôt. La mission consistait donc, après avoir repéré l’uranium dans l’entrepôt, à conditionner celui-ci sous la forme de 1300 containers d’acier puis à les convoyer jusqu’aux Etats-Unis, via la Turquie, à bord de deux avions de transport C-5.

Les Etats-Unis s’engagèrent à verser une compensation au Kazakhstan, même si celle-ci ne fut « pas traitée comme une transaction ordinaire ». On parle d’une somme totale de 27 millions de dollars US, à la fois en numéraire et en nature.

Andy Weber travaille toujours pour le Département américain de la Défense.

Vitaly Miette fut nommé Premier Ministre adjoint en 1995. Il devint ensuite le gouverneur de la région de Semipalatinsk puis du Kazakhstan occidental. En 2003, il prit la présidence de la société nationale Kazakhstan Engineering mais décéda la même année.

Nursultan Nazarbayev a été réélu président du Kazakhstan en 2007.

Le Kazakhstan dispose de la deuxième plus importante réserve d’uranium au monde. Sa production pour les six premiers mois de 2009 a atteint 6000 tonnes, soit une augmentation de 57% par rapport aux six premiers mois de 2008.


LE KAZAKHSTAN ET LA NON PROLIFÉRATION NUCLÉAIRE

Lorsque le Kazakhstan est devenu indépendant en 1991, le pays disposait du quatrième arsenal nucléaire au monde. Il fut volontairement démantelé dès 1993.
Plus d’un million de citoyens kazakhs ont été exposés aux radiations au cours des 456 essais nucléaires qui furent menés de 1949 à 1989 sur le site de Semipalatinsk.

Aujourd’hui, les experts estiment que plus de trois cents ans seront nécessaires pour décontaminer le site. Le gouvernement kazakh a déjà alloué plusieurs millions de dollars US pour les premières phases du plan de réhabilitation de la région.
En 2006, Semipalatinsk a été symboliquement choisie pour accueillir la cérémonie de signature du Traité pour une Zone exempte d'armes nucléaires en Asie Centrale. Le Traité a été ratifié le 21 mars 2009.

Le Kazakhstan continuera à ouvrir la voie vers un monde délivré de l’arme nucléaire : il a proposé d’accueillir sur son sol une banque de combustible nucléaire, c'est-à-dire un lieu de stockage susceptible d’être utilisé par tous les pays du monde qui souhaite accéder à l’énergie nucléaire civile. Cette proposition a été très favorablement accueillie par le président des Etats-Unis Barack Obama et d’autres dirigeants.

Cette année, le Président Nazarbayev a proposé que le 29 août devienne désormais la « Journée Internationale de la renonciation à l’arme nucléaire ».

Projet de réduction du nombre de siège au Conseil d'administration du FMI

Washington souhaite réduire le nombre de sièges au Conseil d'administration du FMI de 24 à 20. Une telle réforme se ferait au détriment des pays européens, actuellement très bien représentés. Les plus petits pays, tels la Belgique, sont plus particulièrement dans la ligne de mire. La Belgique dispose actuellement d'un siège permanent, au nom d'une constituante dont font également partie le Luxembourg, l'Autriche, la Turquie ou le Kazakhstan.

Pour M. Juncker, qui dirige l'Eurogroupe (le gouvernement économique informel de la zone euro), une réforme profonde du Fonds monétaire n'est pas à attendre dans l'immédiat. Il n'a cependant pas mis en doute que "viendra le jour où nous n'échapperons pas à une réforme des structures du FMI".

Le Luxembourgeois a rappelé qu'il était "le dernier des Mohicans à plaider pour un siège unique de la zone euro", une idée vigoureusement rejetée par plusieurs Etats membres influents. "C'est une idée qui ressemble trop au bon sens pour être applaudie par les uns et les autres. Le statut de l'Europe serait pourtant considérablement renforcé avec un siège unique (...), mais c'est pour un autre siècle", a-t-il conclu.

La réforme du Fonds monétaire international, en souffrance depuis des années, a pris un tour nouveau avec la crise financière, qui a remis cette institution au premier plan. Comme pour le Conseil de sécurité de l'ONU, il s'agit de donner plus de poids aux pays émergents, mais les "anciens" s'accrochent à leurs privilèges.

Le dernier sommet du G20, à Pittsburgh, a prévu une réallocation de 5% des droits de vote détenus par les pays surreprésentés au bénéfice des pays sous-représentés. Cette décision ne porte toutefois pas directement atteinte à la répartition des sièges au Conseil d'administration.
(belga/chds) 29/09/09

Kazakhstan: interdiction totale de fumer dans les lieux publics

ALMATY - Le Kazakhstan va introduire début octobre une interdiction totale de fumer dans les lieux publics et augmenter à 21 ans l'âge minimum pour la consommation d'alcool contre 18 actuellement, a indiqué mardi à l'AFP une porte-parole du ministre de la Santé de ce pays d'Asie centrale.

"Nous suivons les recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)", a déclaré la porte-parole, Agmagoul Abenova, soulignant que le tabac causait la mort de 30.000 personnes chaque année au Kazakhstan, selon les chiffres de l'OMS.

La nouvelle réglementation prévoit d'étendre aux bars et aux discothèques l'interdiction de fumer qui s'applique déjà dans la plupart des lieux publics de cette ex-république soviétique, y compris les stades et les transports publics.

"Nous allons aussi poursuivre la lutte contre l'alcoolisme et avons ainsi introduit de nouvelles règles", a ajouté Mme. Abenova. Celles-ci prévoient notamment le relèvement de l'âge limite pour la consommation d'alcool à 21 ans. Les nouvelles dispositions, publiées mardi dans la presse kazakhe, entreront en vigueur le 9 octobre.

L'alcoolisme et les maladies liées au tabagisme sont des problèmes de santé majeurs dans les anciennes républiques soviétiques. L'espérance de vie moyenne a ainsi chuté à 59 ans chez les hommes en Russie, contre plus de 65 ans avant le démembrement de l'URSS en 1991.

AFP le 29 septembre 2009

Pays les plus pollueurs dans le monde

Eurokaz vous livre un condensé des pays les plus pollueurs de la planète en Co² (données 2006), qui vous permettra de situer le Kazakhstan par rapport aux autres pays du monde dont en particulier ceux de la CEI et de l'Europe.

Les pays les plus pollueurs de la planète
(en kT de Co²/an)
  1    CHINA (MAINLAND)            1664589  
2 UNITED STATES OF AMERICA 1568806
3 RUSSIAN FEDERATION 426728

4 INDIA 411914
5 JAPAN 352748
6 GERMANY 219570
7 UNITED KINGDOM 155051
8 CANADA 148549
9 REPUBLIC OF KOREA 129613
10 ITALY (INCLUDING SAN MARINO) 129313
 14    FRANCE (INCLUDING MONACO)    104495 
18 SPAIN 96064
20 UKRAINE 87043

21 POLAND 86787
24 TURKEY 73487
25 KAZAKHSTAN 52775
29 NETHERLANDS 45958
34 UZBEKISTAN 31547

35 CZECH REPUBLIC 31325
36 BELGIUM 29236
38 ROMANIA 26861
40 GREECE 26286
44 AUSTRIA 19591
46 BELARUS 18777

49 FINLAND 18189
52 PORTUGAL 16364
53 HUNGARY 15721
56 DENMARK 14712
57 YUGOSLAVIA 14527
58 SWEDEN 13875
59 BULGARIA 13114
62 TURKMENISTAN 12028

63 IRELAND 11947
64 SWITZERLAND 11407
67 NORWAY 10969
70 SLOVAKIA 10216
71 AZERBAIJAN 9559

76 BOSNIA & HERZEGOVINA 7483
77 CROATIA 6459
83 ESTONIA 4779
85 SLOVENIA 4138
86 LITHUANIA 3870
92 LUXEMBOURG 3085
94 MACEDONIA 2966
102 CYPRUS 2124
103 LATVIA 2035
109 TAJIKISTAN 1743
112 KYRGYZSTAN 1518

113 GEORGIA 1505
117 ARMENIA 1192

121 ALBANIA 1173
 
Les pays les plus pollueurs de la planète
(en T de Co²/an/habitant)
 
  1    QATAR                         13.46   
2 KUWAIT 9.35
3 UNITED ARAB EMIRATES 9.00
4 BAHRAIN 7.82
5 TRINIDAD AND TOBAGO 6.90
6 LUXEMBOURG 6.53
7 NETHERLAND ANTILLES 6.21
8 ARUBA 6.12
9 UNITED STATES OF AMERICA 5.18
10 AUSTRALIA 4.90
 18    ESTONIA                        3.56  
19 FINLAND 3.45
20 KAZAKHSTAN 3.45
24 CZECH REPUBLIC 3.05
25 RUSSIAN FEDERATION 2.99

27 IRELAND 2.82
28 NETHERLANDS 2.81
30 BELGIUM 2.78
31 CYPRUS 2.75
34 DENMARK 2.71
37 GERMANY 2.67
38 UNITED KINGDOM 2.56
40 TURKMENISTAN 2.46

45 AUSTRIA 2.37
46 GREECE 2.36
47 NORWAY 2.35
48 POLAND 2.28
50 ITALY (INCLUDING SAN MAR 2.19
51 SPAIN 2.18
52 SLOVENIA 2.06
56 BOSNIA & HERZEGOVINA 1.95
57 BELARUS 1.93

59 SLOVAKIA 1.89
60 UKRAINE 1.86

64 FRANCE (INCLUDING MONACO) 1.71
66 BULGARIA 1.70
68 HUNGARY 1.56
70 PORTUGAL 1.55
71 SWEDEN 1.53
72 SWITZERLAND 1.52
74 CROATIA 1.45
75 MACEDONIA 1.45
76 YUGOSLAVIA 1.39
82 CHINA (MAINLAND) 1.27
83 ROMANIA 1.24
89 UZBEKISTAN 1.17
90 LITHUANIA 1.14
93 AZERBAIJAN 1.13
97 TURKEY 1.01
103 LATVIA 0.89
126 BRAZIL 0.51
138 ARMENIA 0.37
143 GEORGIA 0.34
146 KYRGYZSTAN 0.29
152 TAJIKISTAN 0.24
 
 
Données 2006 en provenance de : 

Marland, G., T.A. Boden, and R. J. Andres. 2008. Global, Regional, and National CO2 Emissions.

A Compendium of Data on Global Change. Carbon Dioxide Information Analysis Center
Oak Ridge National Laboratory, U.S. Department of Energy, Oak Ridge, Tenn., U.S.A.

http://cdiac.ornl.gov/trends/emis/overview.html