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mercredi 30 mars 2011

Construction d'une matrice géante pour Astana

Hier (29 mars 2011) Astana a accueilli la signature de l'accord sur la construction de l'ambitieux Abu Dhabi Plaza par l'architecte britannique Norman Foster.

Un complexe géant de grattes-ciel comprenant centres commerciaux et de loisirs ainsi qu'un groupe hôtelier mais aussi des tours de bureaux et résidentielles au nord du complexe.

Le projet de construction de l'Abu Dhabi Plaza discutable il y a encore cinq ans devient aujourd'hui un point de repère dans le ciel d'Astana.

L'accord a été signé hier par Albert Rau, Vice Premier Ministre de l'Industrie et des Nouvelles Technologies du Kazakhstan, Sergei Khoroshun, Vice-Maire d'Astana - et Roger Goundry, Directeur Kazakhstan d'ALDAR Properties PJSC, Abu Dhabi.

L'Abu Dhabi Plaza sera directement relié par train à l'aéroport international d'Astana. Le coût du projet est évalué à plus de 1 milliard de $.

Le Président du Kazakhstan Nazabayev a donné le terrain du Plaza au Président des Emirats arabes unis, Sheikh Khalifa Bin Zayed.



La construction sera faite par ALDAR Properties, une société détenue en partie par le gouvernement d'Abu Dhabi. ALDAR a pour objectif de faire d'Abu Dhabi Plaza une référence pour les normes d'hébergement, les installations de travail et de loisirs. L'ensemble du projet est en effet inspiré par un projet similaire situé à Abu Dhabi le réaménagement du marché central (voir impression artistes ci-dessous).




Le Président Nursultan Nazarbayev du Kazakhstan, Normand Foster et le président de Propriétés ALDAR, Ahmed Al Sayegh, lance le projet de l'Abu Dhabi Plaza dans la Zone Économique Spéciale (SEZ) à Astana.

Norman Foster a conçu le complexe d'Abu Dhabi Plaza pour y inclure une tour de 88 étages, des hôtels, un marché traditionnel kazakh et un jardin d'hiver de la taille d'un terrain de football pour offrir aux habitants d'Astana la possibilité de profiter des températures constantes de 10C, même en hiver quand il fait souvent -40C.



Situé le long de «l'axe vert» d'Astana, deux immenses boulevards entrecroisés, le centre de l' Abu Dhabi Plaza intégrera une vaste place publique. L'ensemble du complexe se veut être un lieu de passage emblématique jours et nuits, offrant des solutions complètes de vie, de loisirs et de travail.



La forme de la construction a été conçu pour repousser le froid et maximiser la chaleur du soleil : les plus hautes tours sont au nord et tourne le dos aux coups de vents froids venant de la steppe ; les panneaux solaires orientés vers le sud capteront l'énergie pour chauffer l'eau. En d'autres termes, le bâtiment est une pure expression d'une conception respectueuse de l'environnement.

Les
penthouses et les tours d'habitations qui sont les plus élevées auront une vue spectaculaire sur la ville, tandis que les bureaux et les hôtels, plus bas, sont tournés vers l'intérieur pour renforcer un sentiment d'appartenance.



La lumière sera acheminée au cœur du complexe créant ainsi un réseau protégé de voies pour piétons. Ces puits de lumière projetteront de multiples couleurs grâce à des panneaux de verres feuilletés.



A Astana, Foster a aussi terminé la construction ambitieuse du projet Khan Shatyr, une tente couvrant plus de 50 000 mètres carrés de boutiques, de jardins tropicaux et une « plage ». Son premier projet dans la ville d'Astana a été l'emblématique pyramide terminée en 2006, le Palais de la Paix et de la Réconciliation.



Communiqué de http://www.kazakhstanlive.com/ du 30 mars 2011




mardi 29 mars 2011

France - Conseil des ministres du 23 mars 2011. Accords Fr/Kz

Le conseil des ministres a examiné le texte suivant :

- Projet de loi autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Kazakhstan relatif à la coopération en matière de lutte contre la criminalité (ministère des affaires étrangères et européennes).

Cet accord, signé lors de la visite du Président de la République au Kazakhstan le 6 octobre 2009, permettra de renforcer la coopération dans le domaine de la sécurité intérieure entre la France et le Kazakhstan, en particulier les liens entre les polices françaises et kazakhstanaises, afin de lutter plus efficacement contre les menaces criminelles et terroristes.

Sur http://discours.vie-publique.fr le 24 mars 2011

 

Ils font savoir leur amour du sexe sur leur plaque d'immatriculation !

Au Kazakhstan, les policiers en charge du trafic routier ne savent plus où donner de la tête alors que plusieurs automobilistes ont remplacé leur plaque d'immatriculation par un panneau indiquant leur amour du sexe.

Il y a quelques jours, la chaîne de télévision Mir a indiqué qu'un jeune homme de 19 ans a été condamné à payer une amende de 1 000 dollars (700 euros) pour avoir remplacé sa plaque d'immatriculation par un panneau provocateur. Les images de la télévision ont également montré une autre plaque d'immatriculation modifiée qui indiquait l'amour d'un homme pour une femme, puisque l'on pouvait ainsi lire : "J'aime Aizar".

Plusieurs plaques d'immatriculation ont en effet été remplacées par l'inscription "I Love Sex". Un geste interdit par la loi, mais à la mode dans ce pays asiatique. Cette attitude n'est cependant pas très appréciée par tous au Kazakhstan, qui est un pays majoritairement musulman. En effet, certaines personnes n'apprécient pas ce changement dans les mœurs sociales du pays. Un groupe de jeunes a notamment milité récemment pour interdire la Saint-Valentin et les films pornographiques.

Sur www.zigonet.com le 21 mars 2011

 

jeudi 24 mars 2011

Le pétrole kazakh transitera par la Russie

MOSCOU, 17 mars - RIA Novosti

Presque tout le pétrole produit au Kazakhstan sera acheminé via le territoire russe, a annoncé le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev lors d'une rencontre avec le premier-ministre russe, Vladimir Poutine.

"Pratiquement tout le pétrole que le Kazakhstan produit actuellement et qu'il produira à l'avenir transitera par la Russie", a-t-il déclaré.

A cet effet, il est prévu de moderniser l'oléoduc de la Caspienne dont la capacité sera portée à 67 millions de tonnes de brut par an, a fait savoir le leader kazakh.

 

Le ministre chinois de la Défense rencontre ses homologues kazakh et kirghiz

Le ministre chinois de la Défense, Liang Guanglie, a rencontré ses homologues kazakh et kirghiz jeudi à Astana pour discuter du renforcement des relations militaires.

Les ministres, qui ont participé la réunion des ministres de la Défense de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), ont discuté des relations bilatérales, de la sécurité régionale et de la coopération sécuritaire dans le cadre de l'OCS.

Au cours de la réunion avec le ministre kazakh de la Défense Adilbek Dzhaksybekov, le général Liang, qui est également Conseiller d'Etat de la Chine, a salué les relations bilatérales. Selon lui, la Chine souhaite faire des efforts avec le Kazakhstan pour promouvoir les échanges bilatéraux amicaux et la coopération pratique dans le domaine de la défense.

M. Dzhaksybekov, pour sa part, a déclaré que le Kazakhstan considère le renforcement de la coopération avec la Chine dans le domaine sécuritaire comme une des priorités diplomatiques. Son pays espère élargir la coopération bilatérale avec la Chine dans différents domaines en se basant sur les bénéfices réciproques, selon M. Dzhaksybekov.

Lors de sa réunion avec le ministre kirghiz de la Défense Abibilla Kudaiberdiyev, le général Liang a déclaré que la Chine accorde beaucoup d'importance à la défense bilatérale et à la coopération militaire. Il a indiqué que la Chine aimerait s'associer au Kirghizistan pour éliminer les "trois forces": le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme.

M. Kudaiberdiyev a répondu qu'il espère que les deux armées renforceront la coopération pour enrayer et frapper les "trois forces du mal" du terrorisme, de l'extrémisme et du séparatisme, et maintenir la sécurité et la stabilité régionales.

L'OCS, fondée à Shanghai en 2001, regroupe la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. 


Sur http://french.cri.cn le 17 mars 2011

 

Départ du ministre chinois de la défense pour une réunion de l'OCS

Le ministre chinois de la Défense nationale Liang Guanglie a quitté Beijing mercredi pour une réunion des ministres de la défense de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) au Kazakhstan et une visite en Ouzbékistan.

Liang Guanglie effectuera cette visite à l'invitation de son homologue kazakh, Adilbek Djaksibekov et de son homologue ouzbek, Kaboul Berdiev.

L'OCS, fondée à Shanghai en 2001, regroupe la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. Elle a pour but de renforcer la coopération dans les domaines de la sécurité, du commerce, de la culture, de la défense et de la justice entre ses pays membres.

Sur http://french.cri.cn le 16 mars 2011

 

Les propriétaires kazakh manifestent

ALMATY, Kazakhstan - Des manifestants ont occupé mardi le siège social du parti au pouvoir au Kazakhstan pour réclamer la fin des reprises de possession de leurs maisons.

Il s'agit d'une rare manifestation de mécontentement populaire dans cette ancienne république soviétique, qui est dirigée d'une main de fer par le président Nursultan Nazarbaïev.

Plusieurs centaines de personnes avaient précédemment manifesté devant le palais présidentiel, menant à plusieurs dizaines d'arrestations.

Le secteur bancaire kazakh a été frappé de plein fouet par la crise économique mondiale, plongeant des milliers des propriétaires dans l'endettement.

Le pays se prépare à une élection présidentielle le 3 avril, lors de laquelle le président de 70 ans devrait être facilement réélu. Les partis d'opposition ont choisi de ne pas participer au scrutin, estimant d'emblée qu'il sera truqué. 
 
Sur www.journalmetro.com le 15 mars 2011
 

Kazakhstan: appel de l'opposition à boycotter la présidentielle

L'opposition a appelé à boycotter les élections présidentielles du 3 avril prochain au Kazakhstan. Une manifestation a été organisée hier à Almaty. Noursoultan Nazarbaïev est président du Kazakhstan depuis plus de vingt ans. Depuis l'indépendance du pays en 1991, aucune élection n'a été reconnue comme libre par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l'OSCE.
 
 
Sur http://fr.euronews.net le 14 mars 2011
 
 

La Route de la soie revisitée

Au cours de l'hiver dernier, cinquante peintres chinois accomplis se sont lancés sur la Route de la soie, utilisant leurs pinceaux pour dévoiler des scènes le long de l'ancien nœud de communications. Wang Shengli, président de l'Académie des Beaux-arts de Xi'an, et l'un des organisateurs de l'événement, a présenté des détails de cette initiative intéressante à Beijing Information lors d'une interview exclusive.


Beijing Information
: Quel était l'objectif de ce projet artistique de grande envergure ?

Wang Shengli : Des archéologues ont prouvé que les reliques du Marché de l'ouest, qui prospérait sous la dynastie Tang (618-907) dans la capitale Chang'an (aujourd'hui Xi'an) située dans la province du Shaanxi, était l'extrémité orientale de l'ancienne Route de la soie. Nous voulions donc partir de Xi'an pour revisiter la Route de la soie et capturer le passé et le présent à travers nos œuvres. Nous avons réuni cinquante des peintres les plus célèbres du pays pour parcourir ce chemin, esquisser sur place et conduire leur création artistique. C'est pourquoi nous avons nommé cette activité « Peindre la Route de la soie ».

En outre, cet événement aidera la candidature collective au patrimoine mondial. La Chine et cinq pays d'Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan) ont soumis une candidature auprès du comité de l'UNESCO pour l'inscription de l'ancienne Route de la soie au patrimoine mondial.


Pouvez-vous nous en dire plus sur cette activité culturelle ?

« Peindre la Route de la soie » a été lancé avec succès le 15 novembre 2010 dans le Marché de l'ouest des Tang. L'activité était divisée en deux parties, la première à l'intérieur du pays et la seconde à l'étranger. Nos cinquante peintres sont partis de Xi'an vers l'Ouest, et ont traversé les villes de la section centrale de la Route de la soie, notamment Urumqi, Turpan, Kuerle, Hotan dans la Région autonome ouïgoure du Xinjiang, ainsi que Dunhuang dans la province du Gansu. L'équipe est rentrée à Xi'an le 7 décembre, après avoir produit de nombreuses magnifiques œuvres sur la partie chinoise du parcours.

Cette année, les peintres ont quitté la Chine pour voyager encore plus à l'ouest dans des villes comme Istanbul, Athènes, Rome, Florence, Venise et Milan. Cela fera de l'activité un événement qui transcende les frontières. Lorsqu'ils auront terminé leurs créations, les artistes seront exposés à Xi'an, Beijing, Istanbul et Rome respectivement. L'ensemble des œuvres sera ensuite assimilé à la collection du musée du Marché de l'ouest de Xi'an.


Vous avez également participé à ce programme. Pouvez-vous nous parler des idées des artistes et de leurs œuvres ?

Certaines œuvres relatent des histoires anciennes, et d'autres reflètent la situation actuelle le long de la Route de la soie. D'autres encore montrent les fruits de l'interaction culturelle et économique entre la Chine et l'extérieur.

À titre personnel, je voulais peindre six tableaux, et ils sont presque tous achevés, même si des améliorations restent à apporter. Pan Shixun, professeur de l'Académie centrale des Beaux-arts de Chine et célèbre peintre à l'huile, a choisi l'ancienne résidence de Marco Polo comme thème. Du Ziling, expert de peinture chinoise traditionnelle, se concentrera sur les montagnes enneigées et les chameaux du Xinjiang, ainsi que sur les marchands vénitiens. Le peintre traditionnel Xu Yongmin souhaite recréer des scènes humanistes et historiques à Istanbul et en Italie en utilisant à la fois les techniques traditionnelles et modernes. Le spécialiste de la peinture à l'huile Wu Yunhua réalise un tableau grandiose sur la situation actuelle de la Route de la soie. Les bazars turcs et les rues de Rome figureront respectivement dans les œuvres de Yu Zhixue, le fondateur de l'école des Paysages de glace et de neige, et Liu Yongjie, professeur de peinture chinoise traditionnelle à l'Académie des Beaux-arts de Xi'an. Le photographe Han Baosheng a exprimé son intention de créer une série sur l'architecture des églises, afin d'illustrer la communication culturelle entre Est et Ouest. Chaque peintre réalisera au moins trois tableaux, ce qui nous donnera plus de 150 œuvres au total.


Comment les peintres abordent-ils le parcours de l'ancienne Route de la soie dans cette nouvelle ère ?

Tout d'abord, ce voyage nous a permis à tous de mieux réaliser la signification majeure de l'ouverture de la Route de la soie à l'époque, particulièrement en termes de communication culturelle entre les pays. Sur cette route, on ressent clairement la valeur inestimable de la culture occidentale et de la culture chinoise dans l'histoire humaine. On voit clairement leur influence réciproque. Nous avons découvert que la Grèce et le sud de l'Italie avaient été fortement influencés par la culture du Moyen-Orient, sans parler de l'Égypte. La dynastie Tang chinoise a beaucoup appris de la Perse (aujourd'hui l'Iran), c'était une ère très ouverte. Les vêtements de l'époque, notamment les habits équestres, étaient marqués par le style occidental. Sur les fresques de Dunhuang au Gansu et au Xinjiang, on remarque aisément l'influence de la culture occidentale, en particulier de l'art grec et italien.

En outre, nous avons tous éprouvé les grands changements connus par les pays sur la Route de la soie en plus de deux millénaires. Les Chinois connaissent mal la Turquie par exemple, à part son glorieux passé impérial. Aujourd'hui, c'est l'une des économies les plus dynamiques du monde, avec un développement presque aussi rapide que celui de la Chine. Il s'agit de la sixième économie de l'Europe et la seizième du monde. Notre initiative a reçu un grand soutien et une grande assistance de l'ambassade de Turquie en Chine, ce qui montre l'importance donnée par ce pays à sa communication culturelle avec nous. L'ambassade a demandé à ce que les œuvres soient exposées en Turquie une fois achevées. Notre travail ne devrait pas seulement refléter la situation des pays le long de la Route de la soie il y a 2 000 ans, mais aussi leur situation présente. Cela est l'objectif et la signification essentiels du projet.

 

Sur http://french.china.org.cn le 12 mars 2011

 

 

Le directeur général de l'Office des Nations Unies à Genève est Kazakh

Le Secrétaire général a nommé M. Kassym-Jomart Tokayev, du Kazakhstan, au poste de Directeur général de l'Office des Nations Unies à Genève (ONUG).  Il devient ainsi le premier Asiatique à occuper ce poste.

M. Tokayev apporte à cette fonction une vaste expérience obtenue aux niveaux supérieurs de gouvernement, notamment à travers ses fonctions de Premier Ministre, de Ministre des affaires étrangères, et de Président du Sénat.  M. Tokayev a également une connaissance approfondie des enjeux et des discussions menées dans le cadre de la Conférence du désarmement, couplée avec une vaste expérience pratique de gestion.

Sur www.un.org le 11 mars 2011

 

 

Voile islamique: le président kazakh contre le port du niqab à l'école

TURKESTAN (Kazakhstan), 11 mars - RIA Novosti

Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev s'est déclaré vendredi opposé au port du voile par les jeunes étudiantes.

"Je suis tout à fait contre le port du niqab et je m'oppose notamment à ce qu'il soit porté par les étudiantes", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec la communauté de Turkestan, ville du sud du Kazakhstan.

"Nous n'avons jamais connu cette tradition. Il faut savoir distinguer la vraie religion de celle que l'on nous impose", a poursuivi le chef de l'Etat.

M. Nazarbaïev a pourtant souligné qu'il respectait les adeptes de l'islam. "Mais nous devons suivre notre propre route", a-t-il souligné.

La question sur le port du voile dans les établissements scolaires partage le Kazakhstan depuis plusieurs années. Certains musulmans pratiquants estiment que toute loi interdisant le port du voile viole leur droit à la liberté de culte.

 

Trois milliardaires belges, dont deux plutôt. exotiques

Mis à part le baron carolo Albert Frère, les deux autres Belges présents dans le classement Forbes des plus grosses fortunes du monde sont plutôt étonnants : l'oligarque d'origine ouzbèke Patokh Chodiev et Wang Wingchun, résidant à Singapour.
 
Trois Belges figurent dans le classement 2011 des milliardaires publié mercredi par le magazine Forbes. Patokh Chodiev occupe la 297e place du prestigieux classement, devant Albert Frère (362e) et Wang Xingchun (1.140e).
 
Patokh Chodiev, oligarque originaire d'Ouzbékistan, vit actuellement à Almaty au Kazakhstan. Actionnaire majoritaire dans l'Eurasian National Resources Corporation (ENRC), il a acquis la nationalité belge le 25 juin 1997. Sa fortune est estimée à 3,7 milliards de dollars en 2011. L'année précédente, il disposait d'une fortune estimée à 3,3 milliards de dollars, d'après Forbes.
 
En 362e position, Albert Frère dispose pour sa part d'une fortune estimée à 3,1 milliards de dollars. Sa richesse, produit d'investissements dans le secteur de l'industrie, était évaluée à 2,6 milliards de dollars en 2010.
 
Wang Xingchun jouit quant à lui d'une fortune estimée à 1 milliard de dollars. Ce résident de Singapour, qui dispose de la nationalité belge, est, d'après le magazine Forbes, un self-made-man qui s'est enrichi dans le secteur du charbon.
 
Pour la deuxième année consécutive dans le classement annuel du magazine, l'homme le plus riche du monde n'est plus un Américain mais le Mexicain Carlos Slim (74 milliards de dollars), qui devance Bill Gates (56 milliards) et Warren Buffett (50 milliards).
 
Sur http://trends.rnews.be le 11 mars 2011
 

"Nazarbaev à la retraite !"

Le 3 mars, un nouveau site Iinternet a été créé au Kazakhstan. Il a été baptisé "Nazarbaev à la retraite !", rapporte Ferghana.ru. Ses créateurs exigent que le président "libère le chemin pour les jeunes, car depuis 21 ans qu'il est au pouvoir, son régime est devenu autoritaire".
 
D'après eux, le pays est devenu "un appendice de la Chine, en lui fournissant des matières premières". "Avec 7 000 dollars de dette extérieure par Kazakh, la corruption endémique, la persécution des opposants, il est temps pour lui de s'en aller", ajoutent-ils.
 
Par ailleurs, l'opposition appelle au boycott de l'élection présidentielle anticipée qui doit avoir lieu le 3 avril, rapporte le journal en ligne kazakh Respublika.
 
 
 

Routes, hôpitaux, écoles : le délabrement de l'Asie centrale

Lentement mais sûrement, les infrastructures physiques et humaines d'Asie centrale sont en train de se désagréger. Routes, centrales électriques, hôpitaux, écoles et la dernière génération des spécialistes, formés par les Soviétiques, qui ont maintenu ces infrastructures en état, ne seront bientôt plus qu'un souvenir. L'équipement est usé, le personnel proche de la retraite, sinon mourant.

Après l'indépendance, les gouvernements ont fait trop peu d'efforts pour maintenir ou remplacer les différents services. Les fonds alloués à ces fins ont été allègrement détournés par la corruption. Plusieurs manifestations ont dénoncé cette situation, et un gouvernement en a déjà fait les frais.

Tous les pays de la région ne sont pas affectés de la même manière. Mais le Kirghizstan et le Tadjikistan, les deux plus pauvres, sont déjà dans une situation dramatique. Leurs propres spécialistes prédisent que dans les prochaines années, il n'y aura plus de professeurs pour s'occuper des enfants, ni même de médecins pour s'occuper des malades.


Des coupures de courant de douze heures

Chaque hiver, dans la campagne du Tadjikistan, des coupures de courant de plus de douze heures sont désormais une tradition. Les experts des deux pays redoutent le scénario, de plus en plus probable, d'une panne catastrophique des systèmes, spécialement dans le secteur de l'énergie.

A moins d'un changement radical des politiques, les voies de communication seront dans le futur en ruines tandis que les écoles et les institutions médicales seront gérées par des pensionnés ou par une nouvelle génération de professeurs, médecins et ingénieurs qui auront acheté leurs diplômes.

Les problèmes seront exacerbés par les vulnérabilités politiques profondes des deux pays, avec un autocrate vieillissant et un vent de révolte qui se lève au Tadjikistan, tandis que l'Etat kirghiz sera dangereusement affaibli.

L'Ouzbékistan et le Turkménistan suivent la même voie. Faute de données fiables ou simplement disponibles, il est difficile d'évaluer leur situation. Les déclarations publiques, exagérément optimistes, n'ont aucun lien avec la réalité.

Bâtir des hôpitaux avec des façades revêtues de marbre, comme le fait le Turkménistan, ou tenir des discours fantaisistes sur la prospérité de l'Etat ouzbek n'apportent aucune solution aux problèmes des pays.

Même le Kazakhstan, le seul pays de la région qui soit encore fonctionnel, risque de voir ses infrastructures sévèrement mises à mal, et spécialement dans le secteur du transport et de la formation de son personnel technique. Tous ses rêves de diversification économique et de modernisation devront tenir compte de cette éventualité.


Un manque de coopération entre ces cinq pays

Ces cinq pays, lorsqu'ils faisaient partie de l'Union soviétique, étaient étroitement maintenus dans un système unique, et tout particulièrement dans les secteurs de l'énergie et du transport. A la fin de l'ère soviétique, ces interdépendances ont été difficiles à dénouer et de nombreux déséquilibres en sont issus. Désormais, il y a peu de coopération entre eux, ce qui aggrave la situation actuelle.

La fin de la sécurité sociale a profondément affaibli l'éducation et les soins de santé. Les gouvernements dans toute la région ont pêché par opportunisme et naïveté : ils ont agi comme si l'héritage soviétique durerait éternellement. De plus, les fonds versés pour les réformes, l'éducation, les formations et la maintenance ont été mal utilisés et bien souvent inefficaces.

Les conséquences sont trop profondes pour être ignorées. La rapide détérioration des infrastructures va augmenter la pauvreté et le fossé avec l'état va se creuser. Faire disparaître les services de base, c'est donner des armes politiques à des leaders islamistes. Ceux-ci possèdent déjà une sérieuse influence dans beaucoup des Etats d'Asie Centrale, et pourrait profiter de la situation pour étendre leurs réseaux.

Le développement économique et la réduction de la pauvreté vont devenir un rêve lointain : les Etats les plus pauvres seront plus que jamais dépendants de l'exportation du travail. La colère contre le brusque déclin des services de base a joué un rôle significatif dans les troubles qui ont mené au renversement du président kirghiz Kurmanbek Bekiyev en août 2010. Cette colère pourrait se transmettre prochainement dans d'autres pays, notamment le Tadjikistan.

La situation d'un pays pourra avoir un impact délétère sur ses voisins. La vague de polio de 2010 au Tadjikistan a requis des campagnes d'immunisation à grande échelle chez les voisins kirghiz et ouzbèk. On a rapporté des infections jusqu'en Russie.

De même, l'Asie Centrale pourrait être affectée négativement par ses voisins : le déclin progressif de son infrastructure coïnciderait probablement avec une instabilité accrue en Afghanistan, avec un impact possible sur les insurrections.


Des changements à l'opposé des comportements des leaders politiques

Des solutions pour éviter la chute des infrastructures existent. Le problème fondamental, c'est que ce sont les élites au pouvoir qui détiennent les clés pour appliquer ces solutions, et qu'elles seront probablement contre leur application. Il s'agirait rien de moins que d'un rejet total des valeurs et des comportements des leaders régionaux.

Ils devront purger la corruption qui sévit à tous les échelons du pouvoir, et cesser d'utiliser les ressources des pays pour leur propre fortune personnelle, ou celle de leur famille. Ils devront créer une méritocratie, avec un salaire décent qui permettrait aux officiels de ne plus dépendre de la corruption pour vivre.

Tous ces changements sont si éloignés de la réalité actuelle que les gouvernements étrangers et les bailleurs de fonds pourraient les prendre pour des utopies. Mais sans changement par le haut, le risque s'accroit d'un changement chaotique depuis le bas.

Les bailleurs de fonds ne font rien pour prévenir un tel scénario. Leur prudente approche semble guidée par le désir de ne pas froisser les gouvernements, plutôt que d'utiliser les leviers financiers disponibles qui pourraient avoir un réel impact. L'argent déboursé sert souvent à remplir des plans annuels stratégiques ou avancer ses pions sur des intérêts géostratégiques.

Les bailleurs de fonds n'ont fait aucun effort pour avancer un front uni et forcer la réalisation de réelles réformes. Sans leur participation, le statu quo pourrait abattre des régimes affaiblis et créer un avenir incertain dans l'une des régions les plus fragiles du monde.

Par Paul Quinn-Judge, publié sur www.rue89.com le 9 mars 2011

Etihad signe un accord de partage de code avec Air Astana

La compagnie aérienne d'Abu Dhabi, Etihad Airways vient de signer un accord de partage de code avec Air Astana, la compagnie du Kazakhstan.

Selon cet accord les voyageurs en provenance de toutes les destinations d'Etihad pourront voler vers le Kazakhstan via Abou Dhabi. Ais Astana pourra de son côté faire profiter ses voyageurs en provenance du Kazakhstan du réseau d'Etihad. Etihad apposera son code EY sur les vols d'Air Astana opérés entre Almaty et Abou Dhabi et Air Astana apposera ses codes sur les vols dans le sens inverse.

Air Astana opère 11 vols par semaine vers Abou Dhabi au départ d'Almaty et d'Astana. Les voyageurs français pourront ainsi se rendre au Kazakhstan via Abou Dhabi.

Plus d'informations: www.etihadairways.com, www.airastana.com. 

Sur www.businesstravel.fr le 8 mars 2011

 

Pierre Lellouche et Thierry Mariani se félicitent du contrat Alstom-TMH et les chemins de fer kazakhstanais

Pierre Lellouche, Secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, et Thierry Mariani, Secrétaire d'Etat chargé des Transports, se félicitent de la finalisation du contrat commercial entre Alstom-TMH et les chemins de fer kazakhstanais (KTZ) pour fournir 295 locomotives de fret et de transport de passagers d'ici à 2019, pour un montant total de 1,3 MdsEuros, la part revenant à Alstom étant estimée à 800 millions d'euros. Ce contrat avait été annoncé le 27 octobre 2010.

Pierre Lellouche et Thierry Mariani saluent le partenariat stratégique de long terme engagé à travers ce projet par les autorités kazakhstanaises avec le savoir-faire ferroviaire français et soulignent le partage dynamique des bénéfices économiques que représente ce contrat commercial pour la France et le Kazakhstan : une activité représentant plusieurs centaines d'emplois sur le site Alstom de Belfort ainsi que sur plusieurs autres sites français du groupe, et la construction, dans les 10 années qui viennent, d'une véritable base industrielle à forte valeur ajoutée au Kazakhstan. Ils soulignent également la volonté des autorités françaises de capitaliser sur cette première référence et d'approfondir cette relation privilégiée sur les autres volets du programme kazakhstanais de développement des infrastructures.

Pierre Lellouche rappelle enfin la contribution essentielle que l'Etat a souhaité apporter au financement du projet, à travers la prise en garantie du financement du contrat pour près de 1 MdEuros. Il s'agit d'une illustration concrète de la politique volontariste de l'Etat de soutien aux entreprises françaises à l'export, au bénéfice de l'emploi en France.

" Ce partenariat, fruit de longues années d'effort et de construction entre nos deux pays, ouvre les portes de l'Asie centrale à Alstom " s'est réjoui Thierry MARIANI.
 
Sur www.publi-news.fr le 7 mars 2011
 

mercredi 23 mars 2011

Kazakhstan: la campagne électorale débute; Nazabaïev devrait l'emporter

ALMATY, Kazakhstan - Président du Kazakhstan depuis plus de vingt ans, Noursoultan Nazarbaïev peut dormir sur ses deux oreilles: il est très peu probable que son pays soit happé par la vague de soulèvements qui balaie le Moyen-Orient.

Il se présentera donc devant son électorat sans crainte, le mois prochain, sûr de sa victoire et de l'obéissance de son peuple.

Avec ses vastes ressources pétrolières et gazières, le Kazakhstan jouit d'une relative prospérité qui semble l'immuniser face aux mécontentements populaires.

L'élection présidentielle qui a officiellement démarré jeudi met en opposition M. Nazarbaïev et trois autres candidats peu connus du public, ses principaux détracteurs ayant boycotté le scrutin qui se tiendra le 3 avril. Ils le qualifient de simulacre de démocratie.

D'autres vont encore plus loin. Un parti politique officieux, par exemple, a mis sur pied une campagne très dynamique pour appeler les Kazakhs à ne pas visiter un bureau de scrutin le jour de l'élection. La formation «Avancer», non-enregistrée pour éviter la répression, a mis en ligne plusieurs vidéos appelant la population à ne pas crédibiliser les élections.

Le mandat de sept ans de Noursoultan Nazarbaïev devait se terminer en 2012, mais cette échéance a été bousculée par une pétition en faveur de la tenue d'un référendum visant à abolir les deux prochaines élections et à permettre au président de rester en poste pour une autre décennie.

Les parlementaires kazakhs, représentant tous le même parti, ont aussi appuyé l'idée du référendum, mais les objections de façade de Nazarbaïev au projet ont créé une apparente impasse.

«Notre constitution prévoit que si le président a un différend insurmontable avec le Parlement, il doit être dissout. Le président a pris une décision qui a surpris tout le monde parce que nous devons trouver une façon de sortir de cette crise politique», a affirmé le conseiller présidentiel Yermukhamet Yertysbayev à l'Associated Press.

Aucun observateur ne doute de la victoire de Noursoultan Nazarbaïev. La seule question est de savoir à quel point son triomphe sera écrasant.

Sur www.985fm.ca, Publié par Associated Press le jeudi 3 mars 2011

 

LA MER D'ARAL : de l'anéantissement à la renaissance

Pierre A. FRADIN

C'était l'une des plus grandes mers intérieures du monde… La mer d'Aral, située aux frontières du Kazakhstan et de l'Ouzbékistan, en Asie Centrale, a perdu, en 40 ans, plus de la moitié de sa surface et les deux tiers de son volume. Autrefois pivot de l'économie et de l'alimentation locale, cette étendue maritime, aussi grande que le Portugal, a été la victime de l'inconséquence des politiques humaines.
Dans les années 60, l'Union Soviétique décide d'intensifier la culture du coton dans la région. Pour ce faire, elle détourne alors les cours de deux fleuves afin d'assurer l'irrigation des plantations. Le résultat est l'une des plus grande catastrophe écologique du monde. La mer s'est asséchée et les fleuves se sont taris. Les produits chimiques déversés sur les champs de coton ont empoisonné durablement l'eau et l'atmosphère environnante.

Les eaux restantes de la mer sont saturées de sel et engorgées de produits toxiques. La faune marine, très diverse avant 1960, a été décimée. Ne subsiste alors qu'une espèce de raie, importée, qui seule résiste à ce changement d'écosystème. En quelques années, les villages côtiers se retrouvent les pieds dans le sable à tel point que les 60 000 familles qui vivaient de la pêche doivent ranger leurs bateaux et quittent la région.  

A cet anéantissement de l'environnent et de l'économie locale, s'ajoutent les conséquences sur la santé des riverains de la mer. Les engrais, les pesticides, les défoliants, ont pollués l'air et l'eau potable. La mortalité infantile est semblable à celle du Bangladesh… 118 décès pour 1000 habitants par an. Et dans le port ouzbek de Mouinak, cancer, tuberculose et maladies sanguines déciment peu à peu la population. Et on ne compte plus les cas d'enfants malformés ou mort-nés.

Pourtant, un espoir commence à poindre dans cette région tourmentée. En 2005, avec l'aide de la Banque Mondiale, le barrage de Kokaral, au Kazakhstan, a vu le jour, ainsi qu'une série de digues. En 3 ans, la mer est remontée de 6 mètres. Les oiseaux, les poissons reviennent. Des esturgeons sont réintroduits dans la mer, et au marché local, les étals des poissonniers offrent plus d'une quinzaine d'espèces différentes. L'écosystème se renouvelle peu à peu, et les enfants se baignent à nouveau dans la mer.

Cette renaissance reste fragile. Il faudra réaliser d'autres barrages et d'autres digues pour consolider cette remontée des eaux. Il faudra aussi certainement beaucoup de diplomatie pour coordonnées les efforts des différents pays concernés. Car sur l'autre rive, en Ouzbékistan, l'approche environnementale n'est pas la même. Là-bas, il n'est pas encore question de sauver la mer, ni d'abandonner l'exploitation du coton dont le pays est le 4ème producteur mondial.

C'est pourtant dans ce contexte que les pays riverains de la mer d'Aral ont débattu, ensemble, de la gestion de l'eau face au défi environnemental. Des discussions accueillies chaleureusement par l'ONU, par la voix de son secrétaire général Ban Ki-Moon, qui a souligné l'importance de trouver des coopérations entre Etats pour sauver la mer.

Diplomatie, soutien des ONG, grands travaux, volonté politique et engagement humain, autant d'ingrédients à fusionner pour sortir de plus de 40 ans de bêtise humaine. Mais il faudra sans doute encore des dizaines d'années avant que la mer d'Aral retrouve son lustre d'antan.


Le dossier de « Naturavox » sur la Mer d'Aral
Le dossier du « Courrier de l'UNESCO »
Le renaissance de la Mer d'Aral : un reportage de « France 2 »
La Mer d'Aral sur « Terra Nova »

Par Philippe BOURY, sur www.frequenceterre.com le 3 mars 2011.

 

Alstom : le contrat ferroviaire au Kazakhstan est scellé

Les autorités françaises ont confirmé ce matin la signature officielle par la co-entreprise Alstom-TMH d'un contrat avec les chemins de fer kazakhstanais pour fournir 295 locomotives de fret et de transport de passagers d'ici à 2019, pour un montant total de 1,3 Milliard d'Euros, dont 800 ME pour la part revenant au français. Le contrat avait été annoncé en octobre dernier.

Le gouvernement souligne que l'Etat a participé au succès à travers la prise en garantie du financement du contrat pour près de 1 MdE.
 
Sur http://bourse.challenges.fr le 2 mars 2011
 

Mariez les !

Un demi-million de vieilles filles, c'est trop, beaucoup trop. Le Kazakhstan compte quelque 500 000 femmes célibataires : pas question de les laisser sur le carreau. S'il est élu président en avril, le candidat Amantaï Kajy compte créer un conseil des sages - les aksakals - qui choisiront des maris pour ces demoiselles, âgées de 25 à 45 ans. Les unions se feront aux frais du contribuable, indique Kazah Express-K.
 
Sur www.courrierinternationale..com le 24 février 2011
 
 

Le Kazakhstan laisse de nouveau sa monnaie flotter librement

Le Kazakhstan a décidé de laisser de nouveau sa monnaie nationale, le tengué, flotter librement à partir de lundi, a indiqué Daniyar Akichev, le vice-président de la Banque centrale de ce pays d'Asie centrale.

"Le taux de change par rapport au dollar s'est complètement stabilisé", a déclaré le haut-responsable lors d'une conférence de presse.
La Banque centrale a décidé de mettre fin au change du tengué dans un couloir de fluctuation entre des bornes définies au profit d'un régime de flottement plus libre mais restant contrôlé à partir du 28 février, a dit en substance le responsable de la Banque.

En février 2009, la Banque avait décidé de dévaluer le tengué, de 20% environ face au dollar, sa devise de référence, en raison de la crise financière et de la chute des prix du pétrole. Puis, elle avait un an plus tard, élargi le couloir de fluctuation de la monnaie, une mesure qui devait prendre fin le 20 mars 2011.

Le Kazakhstan, une ex-république soviétique riche en hydrocarbures, a été habitué dans les années 2000 à une croissance flirtant avec les 10% chaque année. Mais son économie, notamment le secteur bancaire, a été sévèrement mise à mal à partir de 2008 par la crise mondiale qui a aussi entraîné une chute des prix des matières premières.

En 2010, alors que les prix des hydrocarbures ont nettement remonté, le pays a connu une croissance de 7% et table sur une hausse de son produit intérieur brut comprise entre 4 et 5% en 2011.

Sur www.lesechos.fr le 28 février 2011

 

Condition de la femme au Kazakhstan

Mme MADINA JARBUSSYNOVA (Kazakhstan) a affirmé que son pays s'enorgueillissait du fait que les femmes, qui forment la partie prédominante de la population, jouaient un rôle important et croissant dans la société.  Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'action de Beijing, un taux de représentation des femmes dans les instances de prise de décisions a été fixé à 30% et doit être réalisé avant 2016.  Aujourd'hui, les femmes représentent 18% des membres du Parlement, contre 12% en 2005, tandis que 28,6% des juges de la Cour suprême sont des femmes. 
 
En 2009, a-t-elle également expliqué, a été lancé le nouveau Programme d'entreprenariat des femmes 2009-2015, lequel favorise notamment la gratuité de l'enseignement et la reconversion professionnelle des femmes. 
 
La représentante a par ailleurs assuré que le Kazakhstan avait atteint l'Objectif du Millénaire pour le développement concernant l'accès des filles et des garçons à l'éducation primaire pour tous.  La Constitution, a-t-elle ajouté, garantit une éducation secondaire gratuite et obligatoire pour tous les citoyens, quel que soit leur sexe.
 
 

Un demi-million de vieilles filles, c'est trop, beaucoup trop. Le Kazakhstan compte quelque 500 000 femmes célibataires : pas question de les laisser sur le carreau. S'il est élu président en avril, le candidat Amantaï Kajy compte créer un conseil des sages - les aksakals - qui choisiront des maris pour ces demoiselles, âgées de 25 à 45 ans. Les unions se feront aux frais du contribuable, indique Kazah Express-K.
 
Sur www.courrierinternationale..com le 24 février 2011