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vendredi 4 février 2011

OMC/Kazakhstan: adhésion possible en 2011

ASTANA, 4 février - RIA Novosti

Le Kazakhstan compte adhérer à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2011 ou au premier trimestre 2012, a déclaré vendredi aux journalistes la ministre kazakhe du Développement économique et du Commerce Janar Aïtjanova.

"Cette année, nous essayerons de boucler le travail, toutes les conditions sont réunies", a précisé la ministre.

Le gouvernement kazakh a récemment annoncé que l'accession à l'OMC constituait une des priorités du pays pour 2011.

Astana a déposé sa demande d'adhésion à l'OMC le 26 janvier 1996. En juin 2009, Moscou, Minsk et Astana ont annoncé leur volonté de faire candidature commune à l'adhésion, avant de revenir sur cette décision en octobre. Cependant, les chefs d'Etat des trois pays ont convenu de poursuivre les négociations séparées avec l'Organisation tout en concertant leurs positions.

La procédure d'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce prend généralement de cinq à sept ans.

 

Kazakhstan: la date de l'élection présidentielle anticipée fixée

ASTANA, 4 février - RIA Novosti

L'élection présidentielle anticipée au Kazakhstan se tiendra le 3 avril 2011, annoncent vendredi les médias officiels de la république.

"L'élection présidentielle anticipée se tiendra le 3 avril 2011", lit-on dans un arrêté, signé vendredi 4 février par le président de la république, Noursoultan Nazarbaïev.

Le 14 janvier, le parlement kazakh a approuvé les amendements à la Constitution permettant de tenir un référendum censé prolonger jusqu'en 2020, sans élections, le mandat du président Nazarbaïev. Le Conseil constitutionnel s'est opposé à la tenue du référendum, suite à quoi le chef de l'Etat a décidé d'organiser une présidentielle anticipée.

 

Tranquille, Nazarbaev prépare sa réélection

En annonçant des élections anticipées, le président Nazarbaev met fin à une partie de ping pong institutionnelle destinée à prolonger son mandat. C'est qu'il est à peu près assuré de remporter le scrutin, estiment la plupart des observateurs.
 
Le 31 janvier, le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaev a réglé "le problème politique et juridique" concernant son mandat présidentiel qui mobilise le pays depuis fin décembre. Dans un discours à la nation, il a proposé la tenue le 1er mai 2011 d'une élection présidentielle anticipée, deux ans avant la date prévue. "C'est une solution qui réconcilie tout le monde et qui prend en considération à la fois la volonté de notre peuple et notre fidélité aux principes démocratiques", a-t-il déclaré lors de sa déclaration reprise par le journal kazakh Liter.

En décembre, une intitiative populaire proposait de prolonger son mandat jusqu'en 2020 sans élection, mais par la voie référendaire. Nazarbaev, en poste depuis 20 ans, ne voulait pas du referendum. Mais le Parlement s'est opposé à lui, en approuvant le 14 janvier les amendements à la Constitution nécessaires à sa tenue. Le 17 janvier, Nazarbaev a refusé d'approuver les amendements et soumis la question à la Cour constitutionnelle. Le 31 janvier, celle-ci a estimé que la décision du Parlement était inconstitutionnelle. Nazarbaev a annoncé des élections anticipées.

Même si une dizaine de candidats de l'opposition peuvent tenter de se mesure à Nazarbaev, nul ne doute de la victoire de celui qui, depuis 2010, porte le surnom officiel d'Elbassy [leader / tête de la nation]. "Je pense qu'il obtiendra plus de 90 % des voix, car au Kazakhstan, on est en présence d'un soutien total et entier au chef de l'Etat", confie Ermoukhamet Ertysbaev, conseiller politique du président, dans les colonnes du journal moscovite Kommersant. "S'il y avait au Kazakhstan une véritable compétition politique, Nasarbaev ferait face à des concurrents forts, mais la situation est telle que personne ne peut le concurrencer", remarque également l'expert kazakh Dossym Satpaev.

"La réforme constitutionnelle de 2007 autorise le chef de l'Etat à être réélu autant de fois qu'il le souhaite", rappelle le spécialiste russe Iouri Solozobov dans Nezavissimaïa Gazeta. "Si Nazarbaev a décidé de briguer un [quatrième] mandat, c'est qu'il est certain de remporter une victoire brillante." Pourquoi Nazarbaev, qui est considéré comme le fondateur de l'Etat kazakh indépendant (depuis 1991) et comme un dirigeant efficace, est-il indéboulonnable et réellement soutenu par une partie de la population, alors que des opposants ne manque pas ? La principale raison serait la peur du scenario kirghiz, où des affrontements sanglants ont mené à la chute du président Bakiev en avril 2010. Selon Iouri Solozobov, "l'existence de l'Etat kazakh [premier de toute l'histoire de ce peuple de nomades des steppes] est une chose trop précieuse pour la soumettre à des épreuves aux conséquences irréparables". La majorité de la population vit selon le principe qu'il faut "éviter le pire" et aspire avant tout à une stabilité politique, quelles qu'en soient la nature et la source.

Cependant, "notre pays a été créé par et pour un seul homme: Nazarbaev", rappelle Dossym Satpaev. "Le spectacle autour du référendum a montré une fois de plus qu'une seule personne décide de tout. Le vrai problème est de savoir qui lui succédera. Son départ, si le mécanisme de passation du pouvoir n'est pas établi, pourrait provoquer un scenario à la kirghize , à la tunisienne ou à l'égyptienne. Le temps joue contre le septuagénaire Nazarbaev.  Et ça, c'est une vraie bombe à retardement".
 
Sur www.courrierinternational.com le 3 février 2011
 

Bruxelles accueille une exposition de peintres russophones

BRUXELLES, 3 février - RIA Novosti

"Recherche de nos racines", une exposition de peintres russophones qui vivent et travaillent en Europe s'est ouverte jeudi au siège de la Commission européenne à Bruxelles.

L'exposition, qui durera jusqu'au 17 février, présente les travaux de six peintres - Nina Stupina et Valeri Konevin (Russie), Natalya Zaloznaya et Igor Tishin (Biélorussie), Evgenia Yager et Marat Bekeev (Kazakhstan).

Il s'agit d'un projet à but non lucratif, l'exposition est appelée à promouvoir le dialogue interculturel entre les pays russophones et l'Union européenne, a indiqué à RIA Novosti Nina Stupina qui vit à Gand, en Belgique.

 

Inspirés par les BRIC, des économistes russes inventent... les BURK

Inspirés par la popularité de l'acronyme BRIC, qui désigne les quatre principales économies émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine), des économistes russes ont inventé un nouveau terme économique: BURK. Le sigle, élaboré par le Centre de recherches macroéconomiques de la banque semi-publique Sberbank qui a publié une étude de 64 pages sur le sujet, regroupe cette fois-ci les quatre principales économies de l'ex-espace soviétique: le Bélarus, l'Ukraine, la Russie et le Kazakhstan.

Les BRIC concentrent 16% du PIB de la planète, mais les BURK ne représentent pour leur part pas plus de 3,5% de la richesse mondiale. Elles sont toutes confrontées à la nécessité de mener des réformes structurelles, constatent les auteurs de l'étude en introduction. Les analystes concèdent que cet acronyme ne rencontrera sans doute pas le même succès que celui des BRIC, inventé il y a dix ans par un économiste de la banque d'investissement américaine Goldman Sachs. Mais en anglais, "burk" est un terme géologique qui signifie "un morceau très dur de minerai dans un filon", soulignent-ils.

"En utilisant ce terme, nous voulons dire que nous ne nous attendons pas à ce que les réformes indispensables (...) se feront facilement, au contraire, elles seront confrontées à des résistances très fortes aussi bien politiques qu'administratives", poursuivent-ils. Dans la mesure où les incertitudes y sont très importantes, les auteurs se disent "prudemment optimistes" sur les perspectives de ce groupe de pays. Mais c'est ce qui fait que "travailler et prendre des décisions en affaires y est aussi difficile qu'intéressant", concluent-ils.

Sur www.lesechos.fr le 3 février 2010.

 

Astana et Almaty, capitales des Jeux Asiatiques d'hiver 2011

Il y a dix ans, c'était encore une steppe. Aujourd'hui, c'est une belle ville moderne en pleine croissance… une cité avec de bonnes infrastructures et de grandes ambitions. Cette année, Astana et Alma Aty accueillent les Jeux Asiatiques d'Hiver. C'est le premier hiver avec une compétition de ce niveau en Asie centrale. La cérémonie d'ouverture pleine de couleurs dans la capitale du Kazakhstan a non seulement surpris par sa grandeur mais aussi par les nouvelles perspectives ouvertes aux Jeux Asiatiques et aux autres membres du Conseil olympique asiatique.

"Les 7ème Jeux Asiatiques d'hiver, autrement dit, les Jeux Asiatiques sont devenus un véritable évènement pour tout le Kazakhstan. Pour les préparer, et en particulier, construire les lieux de compétition ou améliorer les infrastructures, des centaines de millions d'euros ont été dépensés. Mais pour le ministre kazakh des sports c'était vraiment justifié", explique notre envoyé spécial sur place Alexei Doval.

Pour Temirkhan Dosmukhanbetov, ministre kazakh des Sports, "cela permet de soutenir le sport au Kazakhstan et d'attirer la population vers le sport. Et en plus, ça encourage l'esprit sportif. Les nouvelles installations sportives vont fonctionner pour plusieurs décennies. En outre, Il s'agit d'infrastructures de pointe grâce aux nouvelles technologies".

La construction de nouvelles installations à Astana et Almaty a aussi d'autres objectifs, notamment, les Jeux Olympiques d'hiver en 2022. Le Kazakhstan croit sérieusement dans sa candidature. Selon plusieurs experts, le pays a une chance réelle de remporter ces olympiades en raison du développement rapide de ses infrastructures sportives.

Jacques Rogge, président du Comité International Olympique : "Ces Jeux Asiatiques d'hiver sont très bien organisés, il y a de très bonnes infrastructures sportives avec des stades vraiment splendides. Le comité d'organisation a beaucoup d'expérience, et il y a aussi l'hospitalité du peuple kazakh, donc nous sommes très heureux de l'organisation. Je pense que cette organisation sera un très bon début pour la candidature de 2022. Il y a bien entendu encore quelques constructions supplémentaires à réaliser pour les Jeux d'hiver de 2022, mais si vous obtenez le droit d'organiser ces Jeux il reste encore beaucoup de temps devant vous."

La flamme a traversé tout le pays d'Almaty à Astana, 100 porteurs ont participé à la cérémonie.

Timur Kulibayev, chef d'entreprise et président de la fédération kzakhe de boxe salue cet engouement : "La flamme des Jeux Asiatiques a parcouru toutes les villes du Kazakhstan, elle a pu être aperçue par le plus grand nombre de nos compatriotes".

Le Japon, la Chine et la Corée du Sud, les grands pays d'Asie ont envoyé leurs meilleurs athlètes à ces jeux Jeux Asiatiques alors que le statut de ces jeux est considéré comme mineur par rapport à d'autres compétitions internationales dans les sports individuels. Mais le Kazakhstan a décidé de secouer cette hiérarchie et de briser certains traditions bien établies : dès le premier jour de compétition, les athlètes kazakhs ont pris le meilleur sur les autres équipes. Nombres de pays invités ont été surpris par la qualité de ces nouvelles installations. Dans la toute nouvelle enceinte dédiée au patinage sur glace, plusieurs records d'Asie ont été établis.

Le représentant de la municipalité d'Astan en parle avec fierté. Vasiliy Krylov, maire-adjoint d'Astana:

"C'est une évidence, nous pouvons accueillir de nombreuses compétitions, des championnats internationaux de patinage de vitesse. Nos infrastructures sont prêtes et nos installations sportives aussi".

Au total, ces jeux asiatiaques réunissent 1100 participants venus de 27 pays. Nombres d'entres eux concourrent pour les 69 médailles en jeu dans les 11 sports représentés et suivant la devise olympique : "l'important c'est de participer".

Les hockeyeurs malaisiens ont ainsi perdu 2 à 23 face à l'équipe du Kirghizstan qui n'est pourtant pas parmi les plus fortes dans ce sport.

"Notre équipe kirghize a vraiment bien joué aujourd'hui. On soutient le Kirghizstan et le Kazakhstan", explique ce kirghize.

"Les installations méritent un A+ comme note. Nous n'avons pas d'installations de ce niveau en Malaisie, ils ont de la chance", s'exclame ce joueur malaisien.

Timur Yedenbayev, membre du comité d'organisation des Jeux Asiatiques d'hiver : "Beaucoup de gens veulent venir voir les jeux. Nous ne pensions pas susciter un tel intérêt. Nous avons tout fait pour que les gens se sentent en vacances".

En ce moment, l'un des visages les plus connus du Kazakhstan, c'est Irbit le léopard des neiges, la mascotte de jeux asiatiques. Nous l'avons rencontré, il est très gentil et il a promis de nous donner une interview dès qu'il aura appris à parler !

Pour plus d'informations, le site officiel : www.astana-almaty2011.kz 

Sur http://fr.euronews.net le 2 février 2011.
V
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