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vendredi 16 octobre 2009

Le Kazakhstan atteind un IDH élevé (Indice de Développement Humain)

Astana, le 15 octobre: Le Kazakhstan vient de rejoindre le club des pays possédant un Indice de Développement Humain (IDH) élevé, selon le dernier rapport annuel du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Doté d'un indice de 0,804, le Kazakhstan progresse cette année jusqu'à la 82ème place sur 182 pays. L'IDH du Kazakhstan est en progression constante depuis 14 ans sur un rythme annuel de +0,2%.

Les principaux facteurs qui ont permis au Kazakhstan de progresser dans le classement sont les suivants :

  • Un taux d'alphabétisation très élevé : 99,6% (10ème place du classement sur ce critère spécifique) ;
  • La promotion de l'égalité entre les sexes: la différence entre l'indice de développement par genre (IDG) et l'IDH pour le Kazakhstan est de 0,2% (11e place). Il s'agit du meilleur résultat jamais enregistré dans un pays d'Asie centrale.

Le plus grand obstacle à une progression plus rapide de l'IDH du Kazakhstan reste une espérance de vie moyenne relativement courte de 64,9 ans. Ce chiffre a plusieurs explications :

  • l'impact des maladies cardiaques et coronariennes ;
  • La fréquence des traumatismes lourds, notamment à la suite d'accidents de la route ;
  • l'impact des maladies respiratoires.

Les deux catastrophes environnementales majeures qu'a connu le pays au cours des cinquante dernières années, à savoir les essais nucléaires soviétiques sur le site de Semipalatinsk et la quasi-disparition de la mer d'Aral, ont encore aujourd'hui des conséquences graves sur la santé de la population. Mais l'action des pouvoirs publics kazakhs dans ce domaine change progressivement la donne.

Le Kazakhstan a entre autres adopté un programme de développement des soins cardiaques et de dépistage précoce des maladies associées. Plus globalement, le budget dévolu à la santé publique est en constante augmentation : de 34 milliards de tenge (151 millions d'euros) cette année, il passera à 47 milliards de tenge (209 millions d'euros) en 2010 avant d'atteindre 54 milliards de tenge ( 240 millions d'euros) en 2011.

Le Kazakhstan a par ailleurs introduit l'année dernière une nouvelle législation qui oblige les automobilistes et les passagers installés à l'avant du véhicule à utiliser leur ceinture de sécurité. Les premiers résultats de cette loi sont déjà palpables : le nombre d'accidents de la route mortels est en baisse.

Afin de lutter contre les maladies respiratoires, les autorités ont imposé un certain nombre de restrictions sur la distribution du tabac. Un nouveau Code de la Santé Publique est entré en vigueur la semaine dernière : il impose l'interdiction totale du tabac dans les lieux publics et relève l'âge légal pour la consommation d'alcool de 18 à 21 ans, en conformité avec la Convention-cadre pour la lutte antitabac de l'Organisation Mondiale de la Santé.

Outre ces mesures de santé publique, la réhabilitation de la région de la mer d'Aral est en cours avec le soutien de la Banque mondiale et les conditions de vie des populations de la zone s'améliorent d'année en année.

Communiqué de presse de http://www.kazakhstanlive.com/

Kazakhstan : Une excellente récolte de céréale en 2009

Astana, le 13 octobre: Le Kazakhstan vient d'annoncer une excellente récolte de céréales : 22 millions de tonnes ont été produites, faisant de l'année 2009 la deuxième meilleure récolte au cours des cinq dernières années (en 2007, la récolte avait atteint 22,3 millions de tonnes).

L'année 2009 a aussi vu les cultures de céréales progresser en superficie pour atteindre 17,2 millions d'hectares (dont 14,7 millions d'hectares de blé), soit une augmentation de 1 million d'hectares par rapport à l'année dernière. La productivité à l'hectare a atteint 13,5 tonnes grâce au soutien de l'Etat, à la diversification des cultures et à l'utilisation de techniques agricoles plus modernes et efficaces.

Le Kazakhstan est le sixième producteur et le septième exportateur de céréales au monde. Le pays est particulièrement présent sur le marché du blé, qui représente 90% de sa production annuelle de céréales. Il dispose d'atouts de poids de par sa taille (5 fois la superficie de la France) et sa diversité climatique qui permettent la culture de différentes variétés de blé.

Les autorités kazakhes espèrent que cette récolte record permettra de contrecarrer la hausse du prix du pain dans le pays. En effet, la sécheresse sévère qu'a connu le Kazakhstan l'année dernière avait conduit à une récolte de seulement 17 millions de tonnes, incitant le gouvernement à agir pour enrayer la hausse du prix du pain (+12% en 2008).

Le Ministère de l'Agriculture du Kazakhstan a fixé un objectif de production annuelle de 25 millions de tonnes d'ici 4 à 5 ans pour rejoindre le club des cinq plus grands exportateurs de céréales au monde.

Le Président de la République du Kazakhstan Nursultan Nazarbayev a félicité les agriculteurs de la région d'Akmola, située au nord du Kazakhstan, qui ont récolté 16 millions de tonnes de céréales. Des records de récoltes ont également été enregistrés dans le sud du pays.

Le Kazakhstan pourrait nourrir jusqu'à un milliard de personnes. Si l'agriculture kazakhe est aujourd'hui entrée dans l'économie de marché, de gros investissements sont encore nécessaires pour moderniser ce secteur qui emploie 80% de la population active. Des réformes de grande ampleur ont été réalisées depuis l'indépendance du pays afin de créer les 100 000 exploitations privées d'aujourd'hui à partir de la centaine de fermes collectives de l'époque soviétique. L'agriculture extensive est aujourd'hui pratiquée à grande échelle, la qualité des récoltes s'est largement améliorée et des pratiques plus respectueuses de l'environnement ont été introduites. Ces résultats sont le fruit de la politique initiée par le Président Nazarbayev qui a fait du secteur agricole une priorité nationale.

Le Kazakhstan a maintenant besoin d'investisseurs étrangers pour passer à la vitesse supérieure, c'est-à-dire garantir la sécurité alimentaire d'un sixième de la population mondiale. C'est le sens de la déclaration prononcée par le Président Nazarbayev lors de la cérémonie d'ouverture de la 17ème session de l'Assemblée Parlementaire de l'OSCE au mois de juin 2007 : « Le Kazakhstan dispose de ressources alimentaires abondantes et pourrait, en échange d'investissements à grande échelle et des transferts de technologie indispensables, largement augmenter son offre sur les marchés mondiaux ». Le Président kazakh s'est donc engagé en faveur d'une sécurité alimentaire au niveau mondial tout en répétant son appel à la communauté internationale : « Aidez-nous à vous aider !».

Communiqué de presse de www.kazakhstanlive.com

Iran : Un allié qui garde ses distances

À chaque fois que les mollahs se retrouvent en position d'être sanctionnés, ils repensent à une adhésion dans l'Organisation de Coopération de Shanghai pour bénéficier d'un soutien économique et militaire de la Chine et de la Russie réunies. Cette année encore la réponse des intéressés a été négative.

L'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) fait rêver les mollahs. Ils demandent l'intégration de l'Iran dans cet organisme car en dehors d'un espace commercial, il est l'équivalent asiatique de l'OTAN. Ses adhérents sont sous la protection conjointe des armées russe et chinoise. En cas d'agression par un autre Etat tiers, la Chine et la Russie sont tenues d'intervenir aux côtés de leurs alliés et voisins de l'Asie Centrale. Leur proximité géographique rend leur protection très efficace.

L'adhésion à l'OCS (ou encore le système anti-missile russe S-300) mettrait donc Téhéran à l'abri d'une frappe militaire américaine ou israélienne en réponse à son intransigeance nucléaire, ses attaques terroristes ou l'instigation de tensions ou guerres régionales via le Hamas et le Hezbollah. Téhéran aurait alors les mains libres pour provoquer les Etats-Unis au-delà de toute limite.

C'est exactement pour éviter cela que la Chine et la Russie refusent depuis toujours ses véhémentes demandes d'adhésion. Mais il n'y a pas là qu'un rejet d'un conflit stérile avec leurs partenaires et clients occidentaux. La Chine et la Russie savent que Téhéran souhaite mener la vie dure aux Américains pour les pousser à abroger les sanctions américaines à propos du nucléaire et du terrorisme. La levée des sanctions transformerait l'Iran, aujourd'hui isolé et infréquentable, en un couloir alternatif vers les gisements gaziers de l'Asie Centrale, ce qui sera un péril majeur pour la Chine et la Russie qui partagent actuellement l'exclusivité de cet accès. Ces deux-là ne peuvent pas aider un Etat qui veut les supplanter.

Cependant, cet Etat qui veut les supplanter est leur seul moyen pour garder l'exclusivité d'accès à l'Asie Centrale aussi longtemps qu'il restera isolé, infréquentable et faible. Dans cet état, il dépendra pour tout de la Chine et de la Russie : investissements pétroliers, protections diplomatiques, armes…

Aujourd'hui, l'objectif pour les Chinois et les Russes est de garder les mollahs aussi près que possibles d'eux, mais loin de l'OCS. C'est un exercice difficile car cela fait longtemps que l'Iran est sur la liste d'attente de l'adhésion. La situation embarrasse les deux grandes puissances car elles désirent intégrer l'Inde qui est arrivée après l'Iran sur la liste des pays observateurs.

Conscient de ce malaise, lors de la dernière réunion de l'OCS à Pékin ce 14 octobre, Rahimi, le premier vice-président iranien, a joué la carte des efforts poussifs pour imposer sa candidature. Il a affirmé qu'il avait « obtenu l'accord de tous les membres de l'OCS ». En réponse, la Chine a mis les points sur les i !

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a assuré son interlocuteur que les relations commerciales seraient maintenues « à haut niveau », mais un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a fait savoir que « l'Iran devait jouer son rôle en tant que pays observateur de l'Organisation ». C'est bref et laconique, flou à souhait. On peut même y voir un reproche susceptible de faire rétrograder sur la liste d'attente des adhésions pour manque de coopération.

C'est là le véritable problème de ce régime, il a des objectifs compliqués loin de toute coopération. C'est là une véritable chance pour les Iraniens : c'est un régime inadapté qui tombera car il ne convient à personne.

sur www.iran-resist.org

OTSC: Medvedev au Kazakhstan pour assister à des manoeuvres

MATYBOULAK (Kazakhstan), 16 octobre - RIA Novosti. Le président Dmitri Medvedev est arrivé vendredi sur le polygone de Matyboulak, dans le Sud du Kazakhstan, pour assister à la phase finale d'un exercice mené par la Force de réaction de rapide (KSOR) de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), rapporte le correspondant de RIA Novosti.

Le président russe se trouve sur le polygone avec ses homologues kazakh Noursoultan Nazarbaïev, kirghiz Kourmanbek Bakiev, tadjik Emomali Rakhmon et arménien Serj Sargsian. Les présidents biélorusse Alexandre Loukachenko et ouzbek Islam Karimov, qui avaient refusé de signer l'accord constitutif de la KSOR, sont absents.

L'exercice sur le polygone lancé le 2 octobre engage, selon le secrétariat de l'OTSC, plus de 7.000 militaires, 120 chars, plus de 200 véhicules blindés de combats et de transport d'infanterie, ainsi que plus de 40 avions et hélicoptères.

La Russie est représentée par un millier d'hommes, dont 823 militaires. La 623e brigade spéciale de débarquement et d'assaut (611 hommes) et un groupe opérationnel des Troupes aéroportées (12 hommes) sont notamment engagés dans l'exercice. Les ministères de l'Intérieur et des Situations d'urgence sont représentés par 93 hommes.

La Force de réaction rapide de l'OTSC a pour mission de repousser une agression armée, de combattre le terrorisme international et l'extrémisme, de réprimer le crime transnational organisé et le trafic de stupéfiants, d'éliminer les conséquences des catastrophes et des accidents. Sa création a été décidée le 4 février dernier, au cours d'une session extraordinaire du Conseil de sécurité collective de l'OTSC (Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan).

Un kazakh à la tête de la Structure antiterroriste de l'OCS

TACHKENT, 16 octobre - RIA Novosti. Le premier vice-président du Comité de sécurité nationale kazakh Adil Chaïakhmetov a été nommé vendredi président suprême de la Structure antiterroriste régionale (RATS) de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) lors d'une réunion.

En outre, il a été décidé au cours de la réunion que les Etats membres de l'OCS se réuniraient en avril 2010 à Tachkent (Ouzbékistan) lors de la 16e session du Conseil de la RATS de l'Organisation.

Lors de la 15e réunion, qui se tient actuellement dans la capitale ouzbèke, le directeur exécutif de la Structure antiterroriste régionale de l'OCS a évoqué la réalisation du programme de coopération des pays membres de l'OCS dans la lutte contre le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme au cours des années 2007-2009.

Les participants de la réunion ont noté que l'activité de la Structure antiterroriste régionale de l'OCS répondait aux menaces et défis contemporains dans le domaine de la lutte contre le séparatisme, le terrorisme, et l'extrémisme.

OCS: des mécanismes supplémentaires de lutte contre le terrorisme (FSB)

TACHKENT, 15 octobre - RIA Novosti. Les nouveaux mécanismes de lutte contre le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme seront à l'ordre du jour de la 15ème réunion de la Structure régionale antiterroriste (RATS) de l'OCS qui se tiendra vendredi à Tachkent, a déclaré vendredi le premier directeur adjoint du FSB russe Sergueï Smirnov.

"Assurer la sécurité et la stabilité dans la région est une composante majeure de la réalisation des mesures anticrise", a ajouté le responsable du Service fédéral de Sécurité (FSB, renseignement) devant les journalistes.

En dehors des questions relatives à l'activité de la Structure antiterroriste, on discutera lors de la réunion de la protection du système informatique reliant les organes compétents des pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OSC), a précisé M.Smirnov.

Evoquant les priorités de l'activité de RATS, Smirnov a mentionné l'aide pratique et l'interaction des structures de force de l'OCS afin d'assurer la sécurité lors d'événements internationaux de grande envergure.

La réunion permettra égarement d'aborder l'aide nécessaire à la Chine et au Kazakhstan pour assurer la sécurité des Jeux asiatiques 2010 (Chine), de l'Expo 2010 de Shanghai, et des Jeux asiatiques prévus à l'hiver 2011 (Kazakhstan).

Force collective de l'OTSC: des exercices se tiendront tous les deux ans

MATYBOULAK (Kazakhstan), 16 octobre - RIA Novosti. Des exercices de la Force collective de réaction rapide (KSOR) créée dans le cadre de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) se dérouleront une fois tous les deux ans, a confié vendredi à RIA Novosti le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev.

"Des exercices comme ceux qui viennent de prendre fin seront organisés tous les deux ans", a-t-il affirmé à l'issue des manoeuvres "Coopération 2009" qui se sont achevées vendredi sur le polygone kazakh de Matyboulak.

La phase finale de l'exercice s'est déroulée en présence des leaders russe, kazakh, kirghiz, tadjik et arménien. Les présidents biélorusse Alexandre Loukachenko et ouzbek Islam Karimov, qui avaient refusé de signer l'accord constitutif de la KSOR, étaient toutefois absents.

M.Nazarbaïev a également proposé d'organiser des exercices distincts pour les unités rattachées aux ministères des Situations d'urgence et aux services de lutte antidrogue des pays membres de l'Organisation, qualifiée par certains politologues d'"OTAN russe".

Remerciant les chefs militaires et les ministres de la Défense qui ont préparé les manoeuvres, le président kazakh a déclaré: "Ils ont effectué un travail important. Les exercices sont un succès".

L'Organisation du Traité de sécurité collective regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kirghizstan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.

Grandes manoeuvres de la force de réaction rapide de l'ODKB, l'"Otan russe"

MATYBOULAK (Kazakhstan) - Les présidents de cinq pays ex-soviétiques ont assisté vendredi au Kazakhstan aux premières grandes manoeuvres de la force de réaction rapide récemment créée par l'Organisation du Traité de sécurité collective (ODKB), une alliance surnommée l'"Otan russe".

La Russie compte beaucoup sur cette force, mise sur pied cet été, pour donner de l'épaisseur à l'ODKB, un groupement de pays jusqu'ici plutôt lâche (Russie, Arménie, Bélarus, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan et Tadjikistan) miné par des divisions internes. Le président russe Dmitri Medvedev a retrouvé dans la base militaire de Matyboulak (sud) ses homologues du Kazakhstan, d'Arménie, du Tadjikistan et du Kirghizstan. Tous les cinq, vêtus de tenues de camouflage assorties, ont observé les manoeuvres à la jumelle, souriants, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les présidents du Bélarus et de l'Ouzbékistan étaient absents, après avoir refusé en juin de signer le document établissant l'existence de la force commune de réaction rapide. Selon Moscou, toutefois, le Bélarus s'est depuis dit prêt à parapher l'accord, tandis que l'Ouzbékistan se réserve la possibilité de signer plus tard. Minsk était d'ailleurs représenté vendredi à Matyboulak par son ministre de la Défense, a indiqué un porte-parole du ministère kazakh des Affaires étrangères.

Cette force aura pour mission de lutter contre "les agressions des extrémistes, des terroristes et des trafiquants de drogue", a expliqué le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev devant la presse.

Le quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta paru vendredi souligne pour sa part qu'elle se trouve encore à "un stade embryonnaire" et que sa mission est "peu claire". Le secrétaire général de l'ODKB, Nikolaï Bordiouja, a expliqué jeudi qu'elle pourrait intervenir dans des attaques terroristes du type des attentats meurtriers commis en novembre 2008 à Bombay. Les analystes estiment quant à eux qu'elle vise clairement à créer un pendant aux forces militaires de l'Otan et à renforcer l'influence russe dans la région.

Plus de 7.000 hommes et 90 avions, dont 70 Kazakhs, ont participé aux manoeuvres, qui ont duré en tout deux semaines, dans cette base située dans une vallée aride près de la frontière kirghize. Les exercices de vendredi comprenaient deux séquences de bataille, et impliquaient l'artillerie lourde. Dans une autre, des militaires ont intercepté des hommes à cheval, suggérant une opération contre des trafiquants de drogue afghans. Des parachutistes ont délivré des "otages" dans une simulation d'attaque d'usine pétrochimique.

AFP

Devenir Kazakhe

"Les gens réalisent petit à petit qu'ils peuvent
donner un sens surnaturel à ce qu'ils font".

Claudia Valbuena n'avait jamais imaginé qu'elle puisse vivre si loin de son Chili natal. Il y a plus de dix ans, elle est arrivé au Kazakhstan pour commencer le travail apostolique de l'Opus Dei. "S'habituer à l'endroit" a été un long processus. Elle habite et travaille maintenant à Almaty
« L'esprit aventurier n'est pas mon genre. J'étais très à l'aise en Italie lorsque j'ai été sollicitée pour aller au Kazakhstan. J'y ai réfléchi, c'était faisable. Je me suis dit : c'est ok. Allons-y! , » avoue gentiment Claudia.

« Devenir Kazakhe est un processus réel de changement culturel, physique, voire psychologique qui demande beaucoup de souplesse et d'ouverture. Le Kazakhstan a des racines nomades, il y a plus de 130 ethnies côte à côte et leur culture est orientale et soviétique en même temps. Ils ont été sous la botte du tsar aussi bien que sous celle des communistes. Pour nous, tout est différent : les repas, le climat, les mœurs des gens qui sont jaloux de leur intimité tout en étant ouverts et accueillants.

La population est à majorité musulmane, il y a aussi des orthodoxes qui ont hérité cette religion des Russes. Les catholiques sont en minorité. Le processus d'une évangélisation demande logiquement une conversion à la base. Les gens ont très peu de culture religieuse et craignent d'aborder le sujet, alors qu'ils voient bien que Dieu leur est nécessaire. Petit à petit, ajoute Claudia, la spiritualité de saint Josémaria fait son chemin. Les gens doivent se trouver en toute liberté pour une approche de la Foi tout à fait personnelle ».

À la demande de Jean-Paul II

Ce fut Jean-Paul II qui demanda explicitement à Mgr del Portillo que des fidèles de la Prélature commencent leur travail au Kazakhstan où il se rendit lui-même en 2001 pour être accueilli à Astana, capitale du pays.

En effet, un évêque du Kazakhstan, sous le conseil de Jean-Paul II, alla trouver le Prélat de l'Opus Dei en 1994. Il avait besoin d'une institution pouvant s'investir dans l'éducation chrétienne des jeunes de son pays. Cette demande fut donc à l'origine de l'arrivée des premiers membres de l'Opus Dei en 1997.

À leur arrivée, en 1998, au Kazakhstan, Claudia et ses amies ont cherché tout d'abord un logement et un travail. Claudia est devenue professeur d'anglais et a commencé à apprendre les langues officielles du pays : le russe et le kazakhe, aux racines turques.

« J'ai fait des cours d'anglais à Kimep, une école supérieure de commerce d'Almaty qui préparait les jeunes aux affaires, dans une économie de marché toute récente. Aujourd'hui, nous avons toutes un travail et les trois plus jeunes ont commencé ici leurs études à l'université ».

Des projets dont elle rêve

« Cette année nous avons l'intention de mettre en route un Centre de formation hôtelière. Nous aimerions que l'on comprenne combien les services à la personne et le travail au foyer sont importants pour la société alors qu'après tant d'années de communisme tout cela a été méprisé. Les gens ne s'y attachent que dans les grandes occasions et alors ils y mettent le paquet. En ce moment, nous sommes au stade de la recherche de fonds et du permis de construire ».

Ces fidèles de la Prélature se sont investies pendant dix ans dans la formation aussi bien humaine et sociale de la femme, dans un esprit d'ouverture à tous les secteurs de la société. Elles ont mis leur effort à répandre les valeurs familiales à travers des initiatives sociales éduquant à la citoyenneté.
« Notre apostolat, dit Claudia, est celui de l'amitié. Les amies nous voient vivre et s'intéressent à Dieu, à notre travail. En effet, Dieu ne saurait être imposé. Mes amies réalisent de leur côté que leur vie manque de quelque chose et qu'elles peuvent donner un sens transcendant à tout ce qu'elles font. »

OMC: reprise des négociations séparées pour la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan

MOSCOU, 15 octobre - RIA Novosti. La Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan relanceront des négociations séparées sur leur adhésion à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), ont déclaré jeudi les représentants des trois pays à l'issue de négociations à Genève, en Suisse.

Moscou, Minsk et Astana souhaitent toujours adhérer à l'OMC au sein de l'Union douanière dans les plus brefs délais, selon les négociateurs.

En juin dernier, les trois pays ont annoncé qu'ils entreraient simultanément à l'OMC en tant que zone douanière unique. Ils ont suspendu leurs négociations d'adhésion nationales pour formuler la position unique de l'Union douanière. La Russie, qui mène ses négociations d'adhésion à l'OMC depuis quinze ans, a réglé 95% des différends avec les membres de cette organisation. Moscou a terminé ses négociations bilatérales avec 60 pays membres, Bichkek avec 22 pays et Minsk avec une dizaine.