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mardi 7 décembre 2010

Pisa, une évaluation internationale des savoirs

Le classement Pisa (« programme international pour le suivi des acquis des élèves ») est publié tous les trois ans depuis l'an 2000 par l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Il évalue le niveau des élèves âgés de 15 ans dans le monde, aussi bien dans les 34 pays de l'OCDE que chez des partenaires qui souhaitent y participer (cette année, 31 pays ou zones spéciales comme Shanghaï, Macao et Hong Kong pour la Chine).

L'enquête est thématique : la première a porté sur la compréhension de l'écrit (en 2000), puis les mathématiques (2003) et les sciences (2006). Le cycle reprend cette année avec une nouvelle évaluation de l'écrit (2009).

Près de 500 000 élèves ont été inclus dans cette enquête, qui comprenait pour la première fois des questions sur la lecture sur Internet.

Le classement de la performance moyenne en compréhension de l'écrit s'établit comme suit :

1. Les dix meilleurs : Shanghaï-Chine (556 points), Corée du Sud (539 points), Finlande (536), Hong Kong-Chine (533), Singapour (526), Canada (524), Nouvelle-Zélande (521), Japon (520), Australie (515), Pays-Bas (508).

2. Les dix moyens : Suède (497), Allemagne (497), Irlande (496), France (496), Taïwan (495), Danemark (495), Royaume-Uni (494) Hongrie (494), Portugal (489), Italie (486).

3. Les dix plus mauvais : Tunisie (404), Indonésie (402), Argentine (398), Kazakhstan (390), Albanie (385), Qatar (372), Panama (371), Pérou (370), Azerbaïdjan (362), Kirghizstan (314).

L'enquête Pirls est menée par l'Association internationale pour l'évaluation des compétences scolaires. Elle s'intéresse aux performances en lecture des élèves à la fin de leur quatrième année de scolarité obligatoire (l'équivalent du CM1). L'édition 2006, qui prenait en compte 45 pays ou provinces, a vu la France se classer en 27e position
 
Sur www.la-croix.com le 7 décembre 2010
 

Prix Nobel: 19 pays seront absents

Dix-neuf pays, dont la Chine, ont décliné l'invitation à assister à la cérémonie, vendredi à Oslo, de remise du prix Nobel de la paix 2010 à l'opposant chinois emprisonné Liu Xiaobo, a annoncé mardi le comité norvégien Nobel.
 
La liste des pays absents comprend, outre la Chine, la Russie, le Kazakhstan, la Colombie, la Tunisie, l'Arabie saoudite, le Pakistan, la Serbie, l'Irak, l'Iran, le Viêtnam, l'Afghanistan, le Venezuela, les Philippines, l'Egypte, le Soudan, l'Ukraine, Cuba et le Maroc.
 
Pékin a orchestré une campagne diplomatique et de lobbying sans précédent pour saboter la participation des représentants des pays à la cérémonie, avait affirmé à la mi-novembre Geir Lundestad, secrétaire du comité norvégien. Liu Xiabao purge une peine de onze ans de prison pour avoir participé à la rédaction d'un manifeste appelant à la démocratisation de son pays.
 
Pékin a prévenu les pays européens que tout soutien à Liu Xiaobo serait considéré comme un affront fait à la justice chinoise. Les autorités chinoises ont adressé des lettres aux ambassadeurs en poste à Oslo pour les dissuader d'assister à la cérémonie.
 
Sur www.lefigaro.fr le 7 décembre 2010

Russie-Biélorussie-Kazakhstan: le prix du transport de pétrole sera unifié

ASTANA, 7 décembre - RIA Novosti

Les tarifs de transport de brut et de produits pétroliers seront unifiés dans le cadre de l'Union douanière réunissant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, a annoncé mardi le vice-ministre kazakh du Pétrole et du Gaz, Liazzat Kiinov.

Ces trois pays ont élaboré un projet d'accord prévoyant la mise en place d'un marché commun du brut et des produits pétroliers. Ce document a été a approuvé mardi par le gouvernement kazakh.

Moscou, Minsk et Astana "ont pris la décision d'introduire des normes uniques pour le pétrole et ses dérivés, de former un système de services informatiques destinés au marché pétrolier commun et de fixer un tarif unique pour le transport de brut et des produits pétroliers", a déclaré M.Kiinov qui présentait le projet au gouvernement.

Cependant, a-t-il précisé, ce tarif variera selon que le brut et les produits pétroliers seront acheminés aux consommateurs étrangers ou nationaux.

Selon le vice-ministre kazakh, "le nouvel accord garantira les mêmes conditions de transport pétrolier à tous les pays membres de l'Union douanière" et leur permettra de "pratiquer une politique concertée" dans ce domaine.

L'Union douanière réunissant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan a été lancée le 6 juillet dernier avec l'entrée en vigueur d'un code douanier unique sur le territoire de ces pays. A partir du 1er juillet 2011, tout le contrôle douanier sera exercé aux frontières extérieures de l'Union. Le 1er janvier 2012, les trois pays mettront en place  un espace économique commun.

 

Recherche Stagiaire juriste russophone

L'Agence de Coopération Juridique Internationale (ACOJURIS), opérateur du Ministère de la Justice et regroupant l'ensemble des hautes instances juridiques et judiciaires françaises,a pour mission le renforcement de l'Etat de Droit.

ACOJURIS met en oeuvre et gère des projets de coopération juridique multilatérale à destination des pays de l'Est, des pays de la Communauté des Etats Indépendants (CEI), de la Méditerranée, de l'Asie et de l'Afrique.

Dans ce cadre, elle recherche pour l'année 2011, un stagiaire juriste russophone (possédant également une bonne maîtrise de l'anglais).
Ce stagiaire aura pour responsabilité la préparation et l'appui à la mise en oeuvre par ACOJURIS des projets de coopération dans les pays de la zone CEI (Kazakhstan notamment), la traduction de projets de textes législatifs, de documents de stratégie en matière de réforme juridique et judiciaire, ainsi que l'appui aux relations de l'Agence avec les pays bénéficiaires, en liaison avec le personnel local d'ACOJURIS (suivi de correspondance, préparation de lettres, contact avec les intervenants locaux etc.).

Ce poste est à pourvoir à partir de mi janvier 2011, pour une durée de 6 mois avec une possibilité d'horaires aménagés.

Pour une présentation d'ACOJURIS et de ses missions, veuillez consulter le site Internet : www.acojuris.org
 
Veuillez adresser vos candidatures (lettres de motivation + CV) à :

ACOJURIS-Stages
217 rue saint honoré
75001 PARIS
 
Annonce publiée sur www.village-justice.com le 6 décembe 2010
 

Noursoultan Nazarbaiev, président du Kazakhstan

Le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, le 26 octobre 2010.
Reuters/Yves Herman

A Astana, capitale du Kazakhstan, le sommet de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe s'est terminé sans véritable avancée. Le président Kazakh Noursoultan Nazarbaiev voit tout de même sa position renforcée. Il est l'Européen de la semaine.

Par Tudor Tepeneag sur www.rfi.fr le 5 décembre 2010

 

Nucléaire: l'AIEA se constitue un stock d'uranium (médias)

MOSCOU, 4 décembre - RIA Novosti

Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a approuvé vendredi la décision de constituer son propre stock de combustible nucléaire afin d'approvisionner les pays désireux de développer le nucléaire civil, ont annoncé les médias américains.

Aucune information n'a été fournie sur l'importance de la future réserve et son emplacement exact. On sait seulement qu'elle se trouvera au Kazakhstan.

Aux termes d'un accord qu'elle a signé cette année avec l'AIEA, la Russie a créé le 29 mars dernier un stock d'uranium faiblement enrichi à Angarsk (Sibérie orientale). Il suffira à fabriquer deux recharges de combustible pour un réacteur à eau légère de 1 gigawatt.

 

Quand l’Asie centrale était blanche

Tailles comparées de la Scythie et du territoire des Parthes en 100 avant JC.
 
« Les civilisations aussi sont mortelles », constatait avec tristesse Paul Valery. Une nouvelle preuve en est donnée par l'exposition « Kazakhstan : Hommes, bêtes et dieux de la steppe » organisée au musée Guimet.
 
Les Occidentaux qui, hors de l'ancienne République soviétique, ont eu l'occasion de croiser des Kazakhs ont surtout vu des magnats du pétrole, poussahs assez repoussants se pavanant dans les palaces du monde entier, généralement accompagnés de « bimbos » russes aussi blondes que juvéniles. Mais il fut un temps, dès le deuxième millénaire avant notre ère, où le Kazakhstan était le domaine non des Asiates mais des Aryens : les Scythes, ou Sakas (Saces) en perse. D'origine et de langue indo-européennes, décrits par Aristote citant Hérodote comme ayant des « cheveux blonds et blanchâtres » et divisés en trois Confédérations, les Scythes nomadisaient de l'Ukraine à l'Altaï. Ils avaient érigé l'élevage et le dressage des chevaux au niveau d'un art, ponctuant leurs pérégrinations de tombes monumentales (kourganes) et des fameuses « pierres à cerfs », roches gravées de motifs animaliers.
 
 
Applique en or de vêtement en forme de daim.
Trésor de Zhalauly, région d'Almaty, sud-est du Kazakhstan
VIIIe-VIIe siècle avant notre ère.
 
D'une rare habileté dans la maîtrise des métaux, précieux ou non, ils fabriquaient aussi des armes, des ustensiles et des bijoux réputés dans toute l'Asie jusqu'à Khotan, première étape de la Route de la Soie sur la frontière occidentale de l'Asie, et bientôt jusqu'en Europe.
 
On se souvient de la grandiose exposition sur « l'or des Scythes » au Grand Palais en 2001. La fort intéressante mais modeste expo de Guimet propose elle aussi des pièces issues de deux trésors découverts au XIXème siècle, superbes bijoux d'or aux motifs animaliers d'une rare finesse. Toutefois, de ce « parcours initiatique » conçu « comme une modulation visuellement dynamique, pour évoquer une société nomade circulant dans de grands espaces, se regroupant par de petites unités éphémères et mobiles », on retiendra surtout les chaudrons de bronzes et autres objets utilitaires, à motifs animaliers (rapaces, félins, cervidés) eux aussi, et révélant une parenté d'évidence : les Scythes, ces fiers cavaliers du futur Kazakhstan, furent bien « les ancêtres des peuples germaniques et slaves », titre en 1860 d'un livre de l'historien Frédéric Guillaume Bergmann, professeur à l'université de Strasbourg. Mais ancêtres des Celtes également : en 1320, la déclaration d'indépendance écossaise, écrite en latin sous le règne de Robert Bruce dans le but de confirmer la souveraineté de sa nation et de justifier le recours aux forces armées si elle se trouvait injustement attaquée et adressée au Pape Jean XXII. avait déjà revendiqué la Scythie comme « ancienne patrie des Écossais » !
 
 
Une partie d'un pectoral scythe du 4ème siècle avant JC

Comment une civilisation aussi brillante, fondée sur une cosmogonie complexe, comment ces peuples entreprenants et guerriers dont les chefs ne craignaient rien tant que mourir dans leur lit, ont-ils disparu, ne laissant que quelques vestiges archéologiques et quelques noms de lieux, tel Samarkande, aujourd'hui en Ouzbékistan et dont le nom viendrait de Saka-« Haumawarga-kantha », « ville des Saces Haumawarga » ?

Sans doute ont-ils été victimes de ce que les Slaves appellent la « peste blanche », la dénatalité. Et son inéluctable corollaire, la submersion par des ethnies à la natalité galopante et l'inévitable métissage — dont témoigne à Guimet la photo d'un petit blondinet plongé dans son Coran au milieu de la steppe. Dans leur match démographique contre la déferlante asiatique, les Scythes ne pesèrent pas lourd. Les hordes tartares avalèrent, digérèrent les "Barbares" et le génie de la race se tarit : face aux chefs-d'œuvre scythes, les objets kazakhs contemporains font piètre figure.

Une leçon à méditer par les descendants russes des Scythes, à peine 144 millions face au milliard et demi de Chinois qui brûlent de passer l'Amour et constituent déjà près du tiers de la population de Vladivostok. Mais l'Europe, que l'Afrique considère comme son déversoir naturel, comme l'a d'ailleurs explicité le Libyen Kadhafi, n'est-elle pas tout aussi menacée ?

Claude LORNE, publié sur http://fr.novopress.info le 3 décembre 2010
Source : Polémia.

« Kazakhstan : Hommes, bêtes et dieux de la steppe » jusqu'au 31 janvier 2011. Annexe du musée Guimet, 19 avenue d'Iéna, 75116 Paris.