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vendredi 6 mars 2009

Sur les pas des premiers chevaux domestiqués

C’est dans le nord du Kazakhstan que des chevaux auraient été domestiqués pour la première fois par l’Homme, il y a environ 5.500 ans.

Il y a plusieurs milliers d’années, les chevaux sauvages étaient très nombreux dans la steppe d’Asie centrale, en particulier dans une région qui est aujourd’hui le nord du Kazakhstan. C’est là que les hommes de la culture Botai, civilisation de la fin du néolithique, auraient domestiqué le cheval pour la première fois au 4ème millénaire avant notre ère (soir vers 3.500 avant JC).
Le cheval était à la fois une monture et une source de nourriture, via la consommation du lait de jument. Une équipe internationale de chercheurs, à laquelle était associé le laboratoire d’archéozoologie du Muséum national d’histoire naturelle de Paris, a découvert des preuves inédites de cette domestication.
Parmi les nombreux ossements de chevaux retrouvés dans cette région du Kazakhstan, on trouve des mâchoires dont les prémolaires antérieures portent les stigmates d’un mors, signe qu’ils étaient harnachés, expliquent Alan Outram (University of Exeter, GB) et ses collègues dans la revue Science publiée ce vendredi. Ces chevaux étaient donc montés. S’agissait-il seulement de chevaux sauvages dressés ou d’un véritable élevage d’animaux domestiqués?
En comparant la morphologie des ossements, les chercheurs ont constaté que certains chevaux de la culture Botai étaient très différents des chevaux sauvages de la même époque alors qu’ils étaient similaires aux chevaux domestiques de l’âge du Bronze du 2nd millénaire avant notre ère (soit 1500 à 2000 ans plus tard).
Les anciens habitants du Kazakhstan auraient donc déjà opéré une sélection parmi les chevaux et facilité la transmission de certains traits en contrôlant leur reproduction. Non contents de les chevaucher, ils auraient aussi consommé le lait des équidés. Les chercheurs ont en effet analysé des résidus de graisses conservés sur des poteries Botai. Ces lipides ont les mêmes caractéristiques que les graisses du lait de jument, faisant remonter très loin une habitude encore répandue au Kazakhstan, celle de boire le «koumiss», le lait de jument fermenté.

Aujourd'hui encore les habitants du
nord du Kazakhstan boivent le lait des juments.
[Image courtesy of Alan K. Outram]

Ces travaux repoussent de 1.000 ans les plus anciennes traces de domestication du cheval en Asie centrale. En facilitant les déplacements des hommes, en modifiant les échanges économiques et la façon de faire la guerre, la domestication des chevaux a eu un impact très important sur le développement des sociétés humaines.

Cécile Dumas
Sciences-et-Avenir.com

La fin de la crise débouchera sur un nouvel ordre mondial

ASTANA, 6 mars - RIA Novosti. La crise financière mondiale modifiera le système économique mondial, selon le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev.
"Tout comme les nombreux autres analystes, je suis moi-même persuadé qu'après la crise financière mondiale, le système économique international changera, et avec lui peut-être l'ordre et la gestion politiques mondiales", a souligné Noursoultan Nazarbaïev vendredi dans son message traditionnel à la population du pays prononcé à la session conjointe des deux chambres du parlement kazakh.
Nousoultan Nazarbaïev a noté qu'aujourd'hui de nombreux pays sont amenés à gérer manuellement l'économie et que sa régulation est aspect important de la sortie de la crise.
C'est la raison pour laquelle, à mon avis, seule une approche radicale et profonde permettra à la communauté mondiale de maintenir le cap dans les prochains zigzags de l'économie de marché mondiale", estime le président kazakh.
Selon le leader kazakh, la cohésion du peuple contribuera à sortir le pays de la crise.
"La sagesse de notre peuple lui dicte que l'union permet de vaincre tous les maux", a conclu Noursoultan Nazarbaïev.

Arménie: le taux de change flottant, un exemple à imiter pour Moscou et Kiev

EREVAN, 6 mars - RIA Novosti. Le passage de la devise arménienne, le dram, à un régime de taux de change fluctuant constitue une décision positive d'Erevan, et d'autres pays, comme la Russie, l'Ukraine et le Kazakhstan doivent en prendre de la graine, annonce vendredi l'agence Bloomberg citant les experts des banques Commerzbank et UBS.
"L'Arménie a fait le bon choix en ramenant sa devise à un taux de change flottant. Cela lui confère de la souplesse afin de s'adapter aux nouveaux scénarios économiques, car il est très compliqué de maintenir un taux trop élevé dans le milieu global actuel", a déclaré le chef du département pour les marchés émergents de Commerzbank, Michael Ganske.
Selon les experts de Commerzbank et UBS, la Russie, l'Ukraine et le Kazakhstan doivent renoncer à contrôler leur devise au profit d'un taux flottant, afin de protéger leur économie de la crise mondiale du crédit.
La Banque centrale d'Arménie a annoncé mardi qu'elle briderait ses interventions sur les marchés des changes pour soutenir sa devise. Le cours du billet vert s'est par la suite envolé à 350-380 drams pour un dollar, contre 305-308 drams plus tôt dans la journée, soit un recul d'environ 16%.

Le Kazakhstan achète à la Russie des systèmes de défense anti-aérienne

Le Kazakhstan a signé un contrat avec la Russie qui prévoit l'achat de dix systèmes russes de défense anti-aérienne S-300 PS, selon des informations parvenues à Almaty en provenance d'Astana.

"Nous avons signé récemment un contrat avec la Fédération russe sur l'achat de systèmes S-300 PS et poursuivrons ce processus", a déclaré le ministre kazakh de la Défense Daniyal Akhmetov, cité par l'agence de presse kazakhe Kazinform.

Il a dévoilé ce contrat lors d'une réunion du Comité de coordination du Conseil des ministres de la Défense de la Communauté des Etats indépendants. Ces équipements militaires seront livrés au Kazakhstan d'ici 2010, ont rapporté d'autres médias locaux citant le responsable en chef de la force aérienne kazakhe.

La dernière version de la famille S-300 est le S-300 PMU2 Favorit, qui, doté d'un rayon d'action pouvant aller jusqu'à 195 km, est capable d'intercepter des avions et des missiles balistiques volant à des altitudes de 10 mètres à 27 km. Cette version, comparable au système de défense anti-aérienne des Etats-Unis MIM-104 Patriot, est considérée comme l'un des équipements les plus efficaces du genre dans le monde, a indiqué l'agence de presse russe RIA Novosti.

Source: Xinhua le 6 mars 2009

Le Kazakhstan alloue 4 mds USD à la lutte contre la crise

ASTANA, 6 mars - RIA Novosti. Le Kazakhstan allouera en 2009-2010 des ressources supplémentaires provenant du secteur des matières premières à hauteur de 600 milliards de Tengués (4 milliards de dollars) aux mesures de stabilisation anticrise, a déclaré la président Noursoultan Nazarbaïev.
"Il est judicieux de transférer en 2009-2010 du secteur des matières premières vers la mise en oeuvre d'un nouveau plan de mesures anticrise des recettes traditionnellement versées au Fonds national", a proposé vendredi le président kazakh dans son message traditionnel à la population du pays prononcé lors de la session conjointe des deux chambres du parlement.
Noursoultan Nazarbaïev a précisé que le montant de cette allocation se monterait au total à 600 milliards de tengués (4 milliards de dollars) et viendrait compléter les transferts provenant du Fonds national déjà approuvés et destinés à la réalisation de mesures anticrise.
"C'est une mesure provisoire forcée", a souligné le chef de l'Etat kazakh.
Par ailleurs, Noursoultan Nazarbaïev a noté que "que nous conservons le volume de réserves brutes du pays, lesquelles se montent à l'heure actuelle à 47 milliards de dollars".
"Ceci nous confère l'assurance et la stabilité nécessaires dans le cas où la crise perdurerait", a spécifié le président.
"Créons un nouveau marché, malgré toutes les difficultés, nous avons pour cela besoin de nouvelles ressources", a dit Noursoultan Nazarbaïev.
Le gouvernement du Kazakhstan a puisé à l'automne 2008 pour la première fois dans le Fonds national. Il est envisagé de débloquer du Fonds 10 milliards de dollars et de les investir dans quatre directions: la stabilisation du système financier, la construction de logements, les PME et le programme de développement des industries innovantes au Kazakhstan. La croissance du PIB en 2008 a baissé de trois fois, à 3%, contre 8,4% en 2007, l'inflation a été divisée par deux, à 9,5%, les budgets républicain et locaux ont été exécutés à 99,5% pour les recettes et à 99% pour les dépenses. Tous les engagements sociaux de l'Etat en 2008 ont été strictement exécutés.
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Gorbatchev critique Poutine, dans une interview à l'Associated Press

Critiquant avec force ses successeurs, Mikhaïl Gorbatchev associe le parti Russie unie de Vladimir Poutine aux pires moments du parti communiste qu'il a dirigé, et aidé à faire tomber.
"C'est un parti de bureaucrates, et une version en pire du PC de l'Union soviétique" estime Gorbatchev.
La Russie est un pays où le parlement n'est pas indépendant du pouvoir exécutif, pas plus que la justice n'est conforme à la définition qu'en donne la constitution, affirme l'ancien président soviétique dans un entretien donné jeudi à l'Associated Press.
Vingt ans après la chute de l'Union soviétique, Gorbatchev estime, au regard de la crise mondiale, que la capitalisme doit être tempéré par des éléments de socialisme, même s'il a contribué à balayer ce système.
L'ancien président a été interviewé au siège de sa fondation, fondée en 1992 pour promouvoir la démocratie, ses valeurs et sa morale, et les principes humanistes. Et Gorbatchev lui-même, aux dires de certains. Un peu plus vieux, un peu plus enveloppé, à 78 ans, Gorbatchev est encore téméraire, et rappelle celui qui fut à la tête d'une des deux grandes puissances mondiales.
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Mikhaïl Gorbatchev est un personnage paradoxal après toutes ces années, crédité dans le monde entier pour un événement historique qu'il n'a pas voulu causer. Il voulait remettre sur pied le communisme, pas le détruire, rappelle-t-il. Et s'il était prêt à libérer les pays satellites d'Europe de l'Est, il aurait voulu que l'Union soviétique reste entière. "J'étais un opposant résolu à l'éclatement de l'Union" affirme Gorbatchev, qui a du démissionner le 25 décembre 1991, parce que le pays qu'il dirigeait n'existait plus.
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Il espère encore qu'un jour, l'Ukraine, le Kazakhstan et la Belarus reviendront dans le giron de la Russie, pour former une nouvelle union.
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A propos de la crise actuelle, il déclare : "Les médias américains ont trompeté sur la victoire dans la guerre froide, que le socialisme était à bas. C'est l'excès de confiance qui a mené à cela, l'idée que les choses allaient se poursuivre comme elles étaient. Et ça a duré longtemps, mais maintenant je pense que tout le monde apprend une dure leçon".
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"Il faut dépasser ces erreurs de l'ultra-consumérisme, des super-profits", poursuit le dirigeant déchu. Nous devons trouver, au G20 ou ailleurs, de nouveaux modèles de coopération et de développement" conseille-t-il.
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Il estime également que l'heure est venue d'améliorer les relations américano-russes, et prône un maximum de dialogue pour résoudre le problème du nucléaire iranien. "Laissons l'Iran s'intégrer à la communauté internationale et construire des relations normales", suggère l'ancien dirigeant.
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Si le monde attend de tels conseils, ce n'est probablement pas le cas de la Russie.
"Même si nous vivons plus librement aujourd'hui qu'à l'époque du communisme grâce à ce qu'il a fait, il restait néanmoins le dirigeant d'un régime dictatorial", estime Peter Nagy, fonctionnaire de 37 ans à Budapest. "Je ne voudrais pas de lui aujourd'hui comme leader", conclut-il.
"Personnellement, en tant que politicien, j'ai perdu, reconnaît Gorbatchev. Mais l'idée que j'ai portée et le projet, ils ont joué un rôle considérable dans ce pays et dans le monde. Maintenant, la situation est elle que de plus en plus de gens commencent à comprendre ce que Gorbatchev a fait," estime l'intéressé.
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AP