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jeudi 23 février 2012

Blé : Le Kazakhstan ne vend pas de blé à l'Iran, mais de l'orge

(Commodesk) Le Kazakhstan a commencé à exporter de l'orge à destination de l'Iran, mais ne prévoit pas de lui envoyer de blé, à moins qu'un accord d'échange privilégié entre les deux pays ne soit conclu, écrit le ministre de l'agriculture Asylzhan Mamytbekov sur les réseaux sociaux.

Le blé kazakh n'est pas exporté vers l'Iran en raison des taxes à l'importation de la République islamique, qui n'ont pas été levées en dépit du récent embargo européen. Les négociants estiment qu'un troc pourrait être conclu portant sur deux millions de tonnes de céréales, en échange d'or.

En 2010, l'Iran avait imposé des droits prohibitifs sur une vingtaine de produits agricoles, allant du blé au riz, pour protéger les producteurs locaux.
 
Publié sur www.zonebourse.com le 22 février 2012

Russie/Biélorussie/Kazakhstan: une coentreprise ferroviaire

La Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan envisagent de créer une entreprise logistique appelée à optimiser le transport de conteneurs entre ces trois pays, a annoncé mardi le PDG des Chemins de fer russes (RZD), Vladimir Iakounine, dans une interview à la chaîne de télévision anglophone Russia Today.

"Il est très important que la coopération entre les compagnies ferroviaires soit conforme à la politique appliquée dans le cadre de l'Espace économique unique englobant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan. Les trains porte-conteneurs constituent l'un des éléments principaux de cette coopération. Il est indispensable de créer une entreprise logistique chargée de gérer le transport de conteneurs entre ces trois pays", a indiqué M. Iakounine.

Selon lui, cette question fait actuellement l'objet de négociations entre la Russie et le Kazakhstan.

Le PDG des Chemins de fer russes est persuadé que le projet visant à optimiser le transport de conteneurs ferroviaires est susceptible d'intéresser l'Union européenne et la Chine.

Publié sur http://french.ruvr.ru le 22 fécrier 2012

Kazakhstan : Deux pasteurs inquiétés par la police

Un pasteur baptiste condamné et un pasteur pentecôtiste accusé au Kazakhstan (Asie Centrale). Leur statut de responsables d'église gène les autorités

C'est parce qu'il coordonne et accueille une église de maison chez lui qu'Aleksei Asetov, pasteur baptiste dans la région de Pavlodar Ekibastuz dans l'est du Kazakhstan a été condamné à une amende de 2 500 euros. Le juge a également interdit à la petite communauté de se réunir à nouveau.

Le 29 Janvier 2012, des policiers du Département pour la Lutte contre l'Extrémisme, le Séparatisme et le Terrorisme accompagnés d'un responsable local de l'Agence des Affaires religieuses ont perquisitionné une église Pentecôtiste de Petropavl au nord du Kazakhstan. Plusieurs exemplaires du Nouveau Testament et des documents théologiques ont été confisqués. Le pasteur de cette assemblée, M. Rudoy, est accusé d'avoir distribué de la littérature chrétienne de manière illégale. Il a été laissé en liberté mais les policiers sont encore venus lui "rendre visite" lors du culte le 12 février 2012.

En septembre 2011, deux lois ont été adoptées par le Parlement du Kazakhstan, restreignant gravement les droits des minorités religieuses. Ces lois « sur les activités et les associations religieuses » sont entrées en vigueur en octobre 2011.

Publié sur www.portesouvertes.fr le 21 février 2012

 

KAZAKHSTAN - Nomination du Recteur du Séminaire interdiocésain « Maria Mater Ecclesiae » sis à Karaganda

Cité du Vatican (Agence Fides) – Le Préfet de la Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples, en date du 3 juin 2011, a nommé Recteur du Séminaire interdiocésain « Maria Mater Ecclesiae » sis dans le Diocèse de Karaganda, au Kazakhstan, le Père Piotr Pytlowany, du clergé diocésain de Przemysl des Latins (Pologne).

Le nouveau Recteur est né le 7 mai 1969 et a été ordonné prêtre le 28 mai 1994. Il a obtenu une Licence en Théologie pastorale par correspondance près l'Université Jean Paul II de Cracovie. De 1995 à 2010, il a été prêtre Fidei donum au sein de l'Archidiocèse de la Très Sainte Vierge Marie à Astana (Kazakhstan) où il a exercé les ministères suivants : Curé de Saint Joseph (1995-2000), Curé de Saint Abraham à Schuchinsk (2000-2001), Curé de la Cathédrale d'Astana (2001-2010). Depuis 2010 : Préfet de la Discipline au Séminaire interdiocésain. (S. L.) 
 
Publié le 21/02/2012 sur www.chretiente.info
 

lundi 20 février 2012

Vesoul 2012 : Regard sur le cinéma kazakh avec Ermek Chinarbaev

Le Kazakhstan semble doublement loin, à la fois  géographiquement et cinématographiquement. Si le cinéma kazakh est méconnu faute, la plupart du temps, d'arriver jusqu'à nous, le FICA, lui, n'hésite pas aller le chercher depuis déjà plusieurs éditions.

Cette année, Vesoul propose ainsi un Regard sur le cinéma du Kazakhstan avec près d'une vingtaine de film. Le plus ancien date de 1938, il s'agit de Amangueldy de Moisei Levin qui, bien qu'il ait été initié par les soviétiques, est considéré comme le film dramatique fondateur du cinéma kazakh avant Les chants d'Abai de Pesni Abaya. Vesoul programme aussi deux films de Abdulla Karsakbaev dont On m'appelle Koja (prix spécial du jury à Cannes en 1967), deux films de Chaken Aïmanov, plusieurs films qui évoquent la guerre et d'autres qui témoignent de la vitalité de la Nouvelle Vague kazakh.

Cette année le jury de la compétition présidé par Atiq Rahimi (documentariste et romancier, prix Goncourt 2008) compte dans ses rangs le cinéaste kazakh Ermek Chinarbev, lui-même auréolé d'un beau palmarès : La Vengeance était au festival de Cannes en 1989, Ma vie sur le bicorne a gagné le Léopard d'or au festival de Locarno en 1993. Son film Lettres à un ange resté inédit en France est présenté cette année en première à Vesoul, ce qui a été l'occasion d'un débat avec les spectateurs à propos du cheminement de sa création.

Lettres à un ange est une histoire à tiroirs rythmée par différentes 'lettres' vidéo (sur la danse, l'amitié, l'argent, l'amour, la famille…) de l'héroïne. Celle-ci raconte différentes versions (aussi bien pour elles que pour les spectateurs) de ses différentes relations amoureuses avant un drame lourd de conséquences. La narration tout comme la forte impression laissée par l'actrice Aiganym Sadykova amène le spectateur à se demander si cette femme est un monstre ou pas.

Le réalisateur Ermek Chinarbev revient sur cette création si particulière : « J'ai commencé il y a quelques années à rêver d'une femme très belle qui raconterait différentes petites histoires sur elle, en plusieurs langues et dans plusieurs pays. C'était devenu nécessaire de la voir sur un écran pour qu'elle existe, mais c'est difficile de faire un film. Un jour, j'ai raconté ça à une femme qui m'a recontactée une année après pour parler de la production de ce projet, je ne sais pas pourquoi mais on a fait ce film. Pour trouver l'actrice j'ai auditionné deux fois Aiganym Sadykova sans être persuadé qu'elle était le personnage, mais à une troisième audition avec un partenaire homme, alors là ça m'est paru évident. Sur le tournage elle a d'ailleurs manipulé en quelque sorte les trois autres acteurs, et ils sont devenu tout les trois amoureux d'elle. Je pense tout le temps à cette femme du film. A la question 'est-elle un monstre?', on me fait à chaque fois des réponses différentes. Même John Malkovitch a voulu m'expliquer le film. Je me pose moi-même toujours cette question, d'ailleurs, j'y pense tout le temps. »

Sur http://ecrannoir.fr le 18 février 2012

 

jeudi 16 février 2012

L'Europe supprime « son aide » à 19 pays émergents

(Agence Ecofin) - La Commission européenne a décidé en décembre 2011 de modifier sa politique d'aide au développement en supprimant son appui financier à 19 pays émergents à revenu intermédiaire : Argentine, Brésil, Chili, Chine, Colombie, Costa Rica, Equateur, Kazakhstan, Iran, Malaisie, Maldives, Mexique, Panama, Pérou, Thaïlande, Venezuela, Uruguay, ainsi que l'Inde et l'Indonésie.

Dans le cadre du nouveau budget pluriannuel européen (2014 -2020), ces fonds seront réorientés vers les pays « les plus pauvres » dans le cadre du Fonds Européen de développement Afrique Caraïbes Pacifique (FED ACP) qui dispose d'une programmation budgétaire de 30 milliards d'euros sur 6 ans.

C'est « une évolution dans nos relations avec les pays émergents et un ciblage de l'aide sur les pays les plus pauvres », a indiqué le commissaire européen au développement, Andris Piebalgs.

L'Union européenne poursuivra néanmoins son appui à ces pays à revenu intermédiaire dans le cadre de coopérations thématiques (climat, droits de l'homme, genre…).

Sur www.agenceecofin.com le 16 février 2012

 

lundi 13 février 2012

Le Kazakhstan s'implique dans la recherche de solutions à la crise économique mondiale

En décembre dernier, à l’occasion de la célébration du 20ème anniversaire de l’indépendance du Kazakhstan, le Président Nazarbaiev avait évoqué en ces termes la création de ‘G-Global’ : « Personne n’a pu jusqu’ici proposer un plan anti-crise mondial acceptable par tous. Malheureusement, le G 8 et le G 20 ne parviennent à élaborer une approche globale. Je propose que nous étendions le nombre de participants à la recherche de solutions contre la crise. Je suggère que nous appelions cette nouvelle plate-forme d’échanges et de communication ‘G-Global’. »

Le 12 janvier de cette année, le Club Economique Eurasiatique des Scientifiques  à donc initié un projet virtuel, une plate-forme de communication accessible à l’adresse :

 www.g-global.aef.kz.

Associé au Forum Economique d’Astana, qui se réunit chaque année, ‘G-Global’ est consacré aux discussions et aux développements de mécanismes visant à mettre fin à la crise financière mondiale.

Une conférence de presse est programmée mercredi 22 février 2012 au siège du Club Economique Eurasiatique des Scientifiques à Astana pour le lancement officiel de la plate-forme ‘G-Global’.

Dès son origine, la plate-forme ‘g-Global’ associe plus de 10 000 participants de 128 pays. La conférence de presse de la semaine prochaine réunira des représentants de gouvernements, d’ONG, d’organismes de recherche économique, des médias, ainsi qu’une délégation d’experts issus des pays membres du Club Economique Eurasiatique des Scientifiques.

Communiqué de presse de Kazakhstan Live du 9 février 2012

 

18ème édition du Festival International des Cinémas d'Asie à Vésoul

Créé en 1995, le plus ancien des festivals asiatiques d'Europe, le Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul, est de retour pour sa 18ème édition, du 14 au 21 février 2012.

Le festival continue de mettre en avant un maximum des films inédits et rares. Cette année, le Japon, le Kazakhstan et le Vietnam seront à l'honneur

Invité : Jean-Marc Thérouanne, Délégué Général

Par Pascal Paradou sur www.rfi.fr le 13 février 2012

Les pourparlers Azerbaïdjan-Russie pour l’achat du système antiaérien « Pantsir S-1

La Russie a entamé les pourparlers avec plusieurs pays, pour la vente du système antiaérien « Pantsir S-1 » (code OTAN SA-22 Greyhound).

Comme rapporte l'APA, l'Azerbaïdjan, le Turkménistan et la Kazakhstan figure sur la liste.

Les utilisateurs principaux de « Pantsir S-1 » sont la Russie, le Syrie, l'Iran et l'Oman. Le Maroc et l'Algérie ont également commandé des « Pantsir S-1 ».

Le Pantsir (en russe : carapace), est un système antiaérien de courte à moyenne portée.

Le cœur du système est constitué de la tourelle qui porte le radar à antenne à balayage électronique, les canons antiaériens et les conteneurs lance-missiles. Il a d'abord été monté sur un châssis de BMP-2 et ne possédait pas de systèmes aussi évolués que la version actuelle montée sur un châssis à roues KamAz-6350.

Le Pantsir peut faire feu en roulant à vitesse réduite mais est doté de vérins qui le stabilisent pour le tir aux canons. Ceux-ci sont des 2A42M qui équipent également le Tunguska. Les missiles sont des 57É6E d'un poids de 74,5kg au lancement, leur portée est de 20km et l'altitude de 15 à 15 000 m.
Bakou. Rachad Suleymanov, publié sur http://fr.apa.az, le 13 février 2012

samedi 11 février 2012

Un métro flambant neuf et impressionnant pour le Kazakhstan

Destiné à faire transiter chaque jour près de 30 000 personnes au sein de ses luxueux couloirs, ce métro réalisé pour la ville d'Almaty au Kazakhstan possède une architecture inédite qui relie entre eux de bien belle manière passé et futur.

Ce fabuleux métro construit pour la ville d'Almaty en République du Kazakhstan et dont le premier tronçon long de 8,5 km a été inauguré le 1er décembre 2011, est à lui tout seul une véritable prouesse architecturale. Sa construction qui aura pris en tout 23 ans compte aujourd'hui l'apparition de la première section de la ligne 1 : un premier tronçon aujourd'hui terminé qui possède à l'heure actuelle sept stations dont quatre en surface et trois autres souterraines. Actuellement, 20 trains fonctionnent sur cette ligne. Lorsque cette dernière sera entièrement terminée et atteindra les 45 kilomètres de longueur, ce seront alors pas moins de 52 rames qui fonctionneront en alternance.

Liant avec beaucoup de pertinence passé architectural et avenir culturel de la ville, ce métro donne la possibilité à ses usagers de parcourir une galerie de plus de huit kilomètres où mosaïques, vitraux, marbres et autres lustres anciens et précieux côtoient un mobilier bien plus contemporain que l'on jurerait inspiré par la science-fiction et les films d'anticipation. Graphique et moderne, la réalisation de ce métro de grande envergure se poursuit toujours actuellement pour espérer être totalement terminée dans quelques années.

Découvrez la galerie photo de ce nouveau métro en cliquant ICI

Sur www.gentside.com le 11 février 2012

mercredi 8 février 2012

Le livre noir des pays de l'Est

Une enquête sur les dérives du football des pays de l'Europe de l'Est a été dévoilée mardi par la FIFpro, qui invite l'UEFA et la FIFA à réagir.
Le quotidien des footballeurs des pays de l'Europe de l'Est est loin d'être rose. La Fédération des associations de footballeurs professionnels (FIFpro) a mis en lumière les dérives de douze Championnats (Bulgarie, Croatie, République Tchèque, Grèce, Hongrie, Kazakhstan, Monténégro, Serbie, Slovénie, Russie, Ukraine, Pologne) en publiant mardi un livre noir basé sur le témoignage anonyme de 3 357 joueurs. Entre pression de supporters, des dirigeants, menaces de réseaux mafieux, violences et retards de salaires, rien ne leur est épargné.

«La FIFA et l'UEFA doivent se regarder dans le miroir.»

Ainsi, 12% des joueurs interrogés affirment avoir été approchés pour truquer le résultat d'un match. Un pourcentage qui monte à 30,3% en Grèce, et même à 34,3% au Kazakhstan. Autre chiffre impressionnant, 11,7% des joueurs assurent avoir été victimes de violences. La FIFpro invite désormais les instances internationales à prendre ce problème à bras le corps. «Il est grand temps d'agir, a affirmé Theo Van Seggelen, secrétaire général de la FIFpro. La FIFA, l'UEFA et les fédérations de ces pays doivent se regarder dans le miroir.»

«Le Livre noir qui dérange», L'article est à lire en intégralité dans L'Equipe du mercredi 8 février, en page 5.
Publié sur www.lequipe.fr le 8 février 2012

L'Allemagne et le Kazakhstan signent un vaste partenariat

L'Allemagne et le Kazakhstan ont signé mercredi à Berlin un vaste partenariat dans les domaines des matières premières, de l'industrie et des technologies pour un montant de quelque 3 milliards d'euros, a annoncé la chancellerie.

Au total, ce sont quelques 50 accords qui ont été signés lors de la visite à Berlin du président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, selon le ministère allemand de l'Économie.

Dans un premier temps, le ministère n'a pas divulgué le détail de ces accords ni la ventilation du montant de 3 milliards d'euros, qui recouvre vraisemblablement essentiellement des investissements allemands au Kazakhstan.

"Il y a un grand intérêt des entreprises allemandes à investir encore davantage au Kazakhstan", a souligné la chancelière Angela Merkel à l'issue d'un entretien avec le dirigeant kazakh. "Les relations (commerciales entre les deux pays) peuvent être encore améliorées", selon elle.

Les échanges commerciaux entre les deux pays ont grimpé de 20% l'an dernier à 6,3 milliards d'euros, selon la Fédération de l'industrie allemande (BDI) qui s'est également félicitée de la conclusion de ce partenariat.

Il va "améliorer la sécurité de l'industrie allemande en matière (d'approvisionnement) en matières premières", selon le communiqué du BDI.

"Les entreprises au Kazakhstan ont un fort intérêt pour les technologies allemandes, l'industrie allemande veut accroître les coopérations dans le domaine des matières premières", a souligné Ulrich Grillo, un responsable du BDI cité dans un communiqué.

Sur www.rtbf.be le 8 février 2012

mardi 7 février 2012

Tournée du groupe ADAPTATSIA en France

L’association « SARYNe » vous annonce la 4ième tournée française du groupe de rock du Kazakhstan, ADAPTATSIA,
déjà cette semaine !

Le groupe Adaptatsia est originaire d’Aktyubinsk, ville industrielle du nord-ouest du Kazakhstan. Fondé en 1992 et héritier du rock soviétique engagé, il est maintenant un groupe phare de la scène rock russe et kazakhe. La culture underground soviétique a développé une langue particulière pour éviter la censure ou la répression, tout en exprimant son refus d’une société sans liberté. La poésie fut l’arme de la contestation. La fin du système soviétique a changé le contexte politique, mais les problèmes sociaux et économiques qui l’ont accompagnée et les nouvelles dictatures s’installant dans tous ces pays ont donné un nouveau sens à la résistance par la musique.

Dates de la tournée :

Mardi 7 février 20h30 – Le Guingois 109 rue Ernest Montuses 03100 Montluçon (interview pour l’émission TV « Le doigt dans l’œil » et concert filmé)
Vendredi 10 février 14h30-16h – Interview dans l’émission « Les oreilles libres » sur Radio Libertaire 89.4
Vendredi 10 février 20h – Le Croulag Peyrelevade (19) avec Edouard Nenez et les princes de Bretagne
Samedi 11 février 20h – Le Bouquet du 9e 24 rue Saint-Lazare 75009 Paris (Métro Notre-Dame de Lorette)

Contact : adaptatsia@yahoo.com
Site internet : http://ermen.antimusic.ru
(pour écouter les albums d’Adaptatsia : http://ermen.antimusic.ru/s-albums.html)

lundi 6 février 2012

Recherche un contrôleur de gestion

Un cabinet de conseil en stratégie, intervenant pour le compte de grands groupes internationaux, recherche dans le cadre d'une mission un CONTRÔLEUR DE GESTION (H/F)

Disposant d’une formation de niveau bac +4-5, vous avez acquis une solide expérience en contrôle de gestion au sein d’un grand groupe international.

Vous êtes mobile, avez une bonne pratique des langues (français / anglais / russe) et souhaitez vivre une expérience à l’international.

Rattaché(e) à l’équipe dirigeante basée à Paris (7ème), le poste proposé est un CDD de 24 mois, éventuellement convertible en CDI, qui nécessite de nombreux déplacements au Kazakhstan.

Véritable bras droit du Directeur du projet industriel, vous avez pour principales responsabilités :

  • La mise en place des outils de pilotage et d’analyse financière et comptable du projet,

  • Le pilotage financier et comptable du projet épaulé par les équipes comptables locales (2 personnes)

  • La mise en place de procédures financières, comptables et administratives et le contrôle interne,

  • Le suivi des contrats de sous traitant et l’analyse des frais généraux,

  • Les relations avec les tiers (avocats, administration, banques, fournisseurs, etc.),

  • La gestion administrative et juridique des équipes sur place : suivi des risques et contentieux, rédaction des contrats de travail, veille de l’application des normes sociales, vérification de la paie,

  • La mise en place d’un éventuel outil comptable et financier et d’aide à la décision.
Package attractif.


VSC Recrutement
33 Boulevard Malesherbes
75008 Paris
s.avinen@vscrh.com


Uranium : Production d'uranium en hausse au Kazakhstan

(Commodesk) La production d'uranium a augmenté de 9% l'an dernier au Kazakhstan, à 19.450 tonnes. Le pays reste ainsi le premier producteur mondial, avec 35% du volume total, a rapporté en fin de semaine dernière Kazatomprom, la compagnie d'Etat kazakhe.

La quasi totalité de la production nationale est destinée à l'exportation, puisqu'elle alimenterait près de 30% des réacteurs mondiaux. Le Kazakhstan dispose également des deuxièmes réserves connues, derrière l'Australie.
Sur www.zonebourse.com le 6 février 2012

Le Kazakhstan a t-il apprivoisé ou est-il emprisonné par la démocratie?

Le 16 décembre dernier, le jour du vingtième anniversaire du pays dans la ville kazakhe de Zhanaozen, 16 personnes ont été tuées par les forces de police. La plupart sont des grévistes du secteur pétrolier, mais aussi quelques passants. Avant ce jour noir de l'histoire du Kazakhstan indépendant, les pétroliers ont demandé pendant 7 mois de recruter du personnel et d'augmenter leurs salaires. Selon des sources officieuses, le nombre de victimes est supérieur aux chiffres officiels. Jusqu'à ces événements tragiques, le gouvernement kazakh considérait les revendications des grévistes comme illégales. L'avocat Natalia Sokolova, qui défendait les intérêts des grévistes, a été reconnue coupable d'incitation à la haine sociale par le tribunal et condamnée à une peine de six ans d'emprisonnement.

Après la visite de la ville par le président Nazarbayev et son intervention personnelle, les revendications des pétroliers grévistes sont reconnues justes. Il semblait que l'on pouvait mettre un terme à cette affaire…. Hélas, ça ne c'est pas passé ainsi.


Le 6 janvier, une militante, Aijangoul Amirova, a été arrêtée pour incitation à la haine sociale. Le 23 janvier, Vladimir Kozlov et Serik Sapargali, leaders du mouvement Khalyk Maidany (le Front Populaire), ont également été arrêtés pour la même accusation. Leur crime est d'aider les grévistes à défendre leurs droits. Le même jour Igor Vinyavski, rédacteur en chef du journal Vzglyad (Regard) et militant du Front Populaire a été arrêté pour appel au renversement du pouvoir. Le prétexte ayant servi à cette arrestation a été un article de 2010 portant sur des événements du pays voisin, le Kyrgyzstan, lorsque président Bakiev avait été renversé. La rédaction du journal a été perquisitionnée. Actuellement tous les trois sont à la prison du Comité de la sécurité nationale, ancien KGB.


Le 28 janvier le seul parti d'opposition du Kazakhstan, le Parti social et démocratique (OSDP) a organisé à Almaty une manifestation exigeant l'ouverture d'une enquête sur les événements de Zhanaozen et la libération des militants du Front Populaire. Mais le même jour, les dirigeants du parti Boulat Abilov, Amirjan Kosanov et Amirbek Togusov ont été arrêtés pour 15 jours. Selon le rapport de police, ils ont violé l'ordre social. Le metteur en scène Bolat Atabayev et le leader de l'organisation de la jeunesse Zhanbolat Mamai, ont aussi été accusés incitation à la haine sociale. D'autres participants, dont parmi eux un poète et un peintre, ont été mis à l'amende.


La police a perquisitionné la rédaction du journal Golos Respubliki (Voix de la République). Ladactrice en chef adjointe, Oxana Makouchina, a été convoquée pour une interrogation au siège du Comité de la sécurité nationale pour l'affaire de l'article cité ci-dessus.


La culpabilité de tous les accusés vient de ce qu'ils exigeaient une revendication : le respect de leurs droits constitutionnels. D'une part La situation politique au Kazakhstan est absurde et d'autre part elle est dangereuse, parce que maintenant il est possible d'accuser n'importe qui pour incitation à la haine sociale. Conformément à la loi sur le leader de nation, le président Nazarbayev qui est au pouvoir depuis 1990, ne peut faire l'objet d'aucune critique, tout comme les membres de sa famille. Toute critique peut amener à la prison.


Il faut remarquer que la Constitution du Kazakhstan est basée sur la Constitution française. Antoine de Saint-Exupéry, écrivain français connu dans le monde entier disait : « Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé ». Aujourd'hui les kazakhs ont apprivoisé la démocratie grâce aux français, mais en même temps ils sont emprisonnés parce que les autorités les punissent de cet apprivoisement.


Dans le monde arabe nous voyons des changements démocratiques. Sous la pression de la rue et de la société, les dictateurs sont renversés, même si cela a couté des vies des milliers de gens. L' Europe et notamment la France, ont clairement joué un rôle dans ces changements. Au Kazakhstan pour l'instant, seuls 16 habitants de Zhanaozen ont sacrifié leurs vies pour la démocratie. Mais combien de vies faudra-t-il encore sacrifier pour que l'Europe puisse prêter attention à ce qui se passe au Kazakhstan….


Pourquoi ceux qui nous ont permis d'apprivoiser la démocratie sont-ils si silencieux?



Par Anatoli ZHAPAROV le 6 février 2012


dimanche 5 février 2012

Massacre de grévistes sur fond de fin de règne

Seize morts, des dizaines de blessés, instauration de l'état d'urgence — l'intervention policière du 16 décembre 2011 contre les travailleurs du pétrole de Zhanaozen, en grève depuis le 17 mai, marque un saut qualitatif dans la guerre de classes au Kazakhstan. Elle indique aussi de la perte de légitimité du régime autoritaire de Noursoultan Nazarbayev.
Le président Noursoultan Nazarbayev (2) est l'ancien président du Conseil des ministres de la République soviétique du Kazakhstan (1984-1989), ancien premier secrétaire du Parti communiste kazakh (1989-1991), président de la République (indépendante) du Kazakhstan depuis 1990, régulièrement « réélu » avec plus de 90 % des suffrages exprimés. Malgré la répression policière continue, il ne parvient plus à empêcher le développement d'un mouvement ouvrier indépendant.
Une grève longue et massive, sauvagement réprimée (3)
Le conflit social dans l'industrie pétrolière de Zhanaozen (1) a commencé en décembre 2010. Les salariés de l'entreprise pétrolière AO Karazhanbasmunai, un joint-venture entre KazMunaiGaz et le CITIC Group chinois, unis dans leur nouveau syndicat indépendant, ont présenté des revendications salariales et exigé une amélioration de leurs conditions du travail. Selon les données patronales, considérées comme surévaluées, le salaire moyen des neuf catégories ouvrières principales serait passé de 575 euros en 2008 à 1050 euros, soit une hausse de 54 %, alors que le coût de la vie a augmenté de 70 % au cours de la même période et que le cours du tenga, monnaie locale, a baissé de 25 %. Ces augmentations salariales étaient le résultats des grèves des travailleurs du pétrole à Zhanaozen en automne 2008, en avril et novembre 2009 et en mars 2010.

Lors des négociations, en janvier-février 2011, l'employeur est parvenu à corrompre le dirigeant syndical pour le faire renoncer à toutes les revendications. En mars les travailleurs ont organisé un congrès extraordinaire du syndicat et réélu une nouvelle direction, alors que l'employeur confisquait les locaux et les archives du syndicat. Les autorités locales l'ont soutenu. Le 9 mai, 1 300 salariés ont refusé de prendre leurs repas et ont entamé une grève de la faim pour protester contre la tyrannie de l'employeur. Le 12 mai, la direction de la compagnie a promis de rendre au syndicat ses archives et ses locaux et de commencer les négociations le 17 mai afin de résoudre le conflit du travail. Mais, le 17 mai, ces promesses étaient « oubliées ». Alors tous les 4 500 salariés de l'équipe du matin ont tenu une assemblée générale et décidé de lancer la grève, élisant une représentation de six membres, dont l'avocate du syndicat, Natalia Sokolova, en vue des négociations. L'employeur et les autorités locales ont déclaré cette grève illégale. Le 25 mai, Natalia Sokolova a été emprisonnée pour huit jours pour « incitation à la haine sociale » et « l'organisation de réunions et manifestations illégales ». C'était son second emprisonnement en deux mois.

Malgré les intimidations, le 26 mai plus de 8 000 salariés des diverses filiales de KazMunnaiGaz étaient en grève reconductible et 22 salariés de la filiale Ozenmunaygaz commençaient une grève de la faim. La répression s'est accentuée : 17 grévistes de la faim ont été licenciés ; en juin, huit syndicalistes, dont cinq représentants des grévistes, étaient poursuivis sous les mêmes accusations que Natalia Sokolova ; le 31 mai son appartement a été fouillé par la police qui a saisi ses dossiers et son ordinateur ; le 5 juin la police a brutalement dispersé les grévistes manifestant devant l'administration régionale à Aktaou, blessant plusieurs d'entre eux et en arrêtant une trentaine ; le leader syndical de l'entreprise AO Karazhanbasmunai, Sisenbayev Kouaniche, a été condamné à deux mois de travaux forcés ; un syndicaliste diabétique détenu durant plusieurs semaines a été privé de son traitement ; le 12 juin la police a agressé les épouses des grévistes, les battant et les accusant de participer à une réunion illégale ; dans la nuit du 8 au 9 juillet la police a tenté de prendre d'assaut le campement des grévistes sur le terrain de la compagnie Ozenmunaygaz — une quarantaine de grévistes se sont aspergés d'essence et ont menacé de s'immoler collectivement par le feu, ce qui a fait hésiter les agresseurs, mais le 10 juillet l'assaut a repris et plusieurs grévistes ont été arrêtés.

C'est alors que les grévistes, selon les moments entre 5 000 et 8 000, ont occupé la place centrale de la ville de Zhanaozen.

La répression a atteint un nouveau seuil le 7 août, lorsque Natalia Sokolova a été condamnée à six ans de prison pour « incitation à la discorde sociale ». Le 17 août un autre militant syndical, Akzhanat Aminov, a été condamné à deux ans avec sursis pour « organisation illégale des rassemblements et des marches ».

Le patronat a également eu recours à des bandes armées. Dès la première semaine de grève le logement du vice-président du syndicat dans l'entreprise Karazhanbasmunai, Ayderbayev Aslanbek, a été brûlé. Des bandes armées ont agressé de nombreux syndicalistes. Le 2 août le militant syndicaliste Zhaksylyk Tourbayev a été assassiné. Le 14 août, c'est la fille, âgée de 18 ans, du président du comité syndical dans l'entreprise Ozenmunaygaz, Zhansaul Karabalayev, qui a été trouvée assassinée. La police n'a, bien sûr, pas retrouvé les coupables.

Le patronat pétrolier a également eu recours à des licenciements massifs : 2 600 grévistes ont été licenciés. Les autorités et le patronat de Kazmunaygaz et de CITIC Group espéraient ainsi affamer les grévistes et briser leur détermination.

Les arrestations et les assassinats des dirigeants grévistes n'ont pas réussi à casser le mouvement. Au contraire, comme l'écrivent les militants de Résistance socialiste du Kazakhstan (4) « ils ont conduit à l'apparition d'une nouvelle galaxie de dirigeants et d'animateurs, dont de nombreuses femmes » : après l'arrestation de Natalia Sokolova « d'autres militantes ont pris le devant de la scène, comme Natalia Ajigalieva, Rosa Touletayeva, Aïman Ongarbayeva et d'autres, qui par leur héroïsme et leur sacrifice ont gagné la gloire et le respect des travailleurs du pétrole et des habitants. (…) Seule l'autodiscipline des grévistes organisés dans plusieurs réseaux et structures n'a pas permis à la répression de casser la grève, lui garantissant un large soutien de la population locale et permettant ainsi à la grève de durer si longtemps. En novembre un comité syndical unitaire a été créé pour commencer la formation d'un syndicat unique. Il a adopté des appels aux travailleurs de tout le pays pour une action concertée et la mise en place d'un front unique. Les grévistes de Zhanaozen et Karazhanbas ont lancé l'idée du boycott des élections parlementaires, refusant de reconnaître les partis politiques. Le 16 décembre, une réunion devait avoir lieu, pour lancer à travers le pays un appel à la grève générale politique, exigeant la démission du gouvernement et du président Nazarbayev. C'est la raison de la préparation du terrible massacre des travailleurs, c'est là que réside l'essence des meurtres. Le gouvernement visait ainsi à empêcher toute mobilisation politique et sociale, toute grève à la veille des élections du 15 janvier. Ak-Orda (5) a décidé à la fois de noyer la grève des travailleurs du pétrole durant depuis des mois et d'intimider les travailleurs de tout le pays. »


Carnage et coup d'État rampant

Tolegen Zhukeyev, qui a été vice-premier ministre et n° 2 du Conseil de Sécurité avant d'être écarté de la scène politique officielle, n'a pas hésité à accuser le directeur du cabinet du président Nazarbayev, Aslan Musin, d'avoir planifié le massacre à Zhanaozen. La décision d'organiser sur la place centrale de la ville, occupée depuis juillet par les grévistes, les festivité à la gloire du vingtième anniversaire du régime relevait de la provocation. De plus, selon plusieurs témoignages, des policiers et des soldats armés ont été postés sur les toits environnants et des véhicules blindés attendaient le signal des émeutes. La proclamation de l'état d'exception, comme la brutale intervention militaire dans la ville voisine de Chetpe la nuit du 17 au 18 décembre (un mort officiellement) et la prolongation de l'état d'exception jusqu'au 31 janvier dans la région — et donc l'interdiction des élections du 15 janvier dans cette région pétrolière — indiquent que le régime autoritaire ne cherchait plus à se cacher derrière le voile « démocratique », du moins dans cette importante région industrielle.

En même temps, la scène politique officielle kazakhe vit une ambiance de « fin de règne ». Le président Nazarbayev s'est senti obligé d'annoncer le renvoi de son beau-fils, Timour Koulibayev, du poste de PDG du gigantesque holding Samrouk-Kazyna, qui contrôle au profit de la famille régnante toutes les entreprises d'État (pétrole, gaz, minerais, etc.) — même si ce n'est pas la première fois que celui-ci est mis à l'écart tout en préservant toutes ses richesses : il conserve ainsi sa place au conseil d'administration de Gazprom. Le 29 décembre, le parquet du Kazakhstan a annoncé qu'il ouvrait une enquête « sur l'utilisation des armes par les forces de sécurité ayant entraîné la mort dans l'intention de tuer ». Dans les couloirs du pouvoir nombreux sont ceux qui voient d'un mauvais œil la concentration de tous les leviers du pouvoir entre les mains d'Aslan Musin. Le président Nazarbayev lui même semble avoir peur des nouveaux prédateurs : il a interdit à ses proches de quitter le pays au cours des congés de fin d'année. Bref, au sommet de l'État kazakh les prises de décisions contradictoires indiquent le début d'une guerre de succession.

Le massacre de Zhanaozen a provoqué des manifestations de solidarité dans tout le pays, malgré l'interdiction des rassemblements, la présence policière insistante et les arrestations. Après que la ville de Zhanaozen ait été coupée du reste du pays — encerclement par l'armée et les forces spéciales, coupure des téléphones et de l'internet — des centaines de personnes au moins ont bravé l'état d'urgence en manifestant dans la capitale régionale Aktau. Dans la ville de Chetpe, des centaines de manifestants ont arrêté un train transportant du matériel de répression et fait dérailler la locomotive. A Zhanaozen la résistance, devenue clandestine, se poursuit.

Les tentatives du régime de diviser les travailleurs entre les « vrais Kazakhs » et les « rapatriés », entre ceux qui parlent le kazakh et ceux qui parlent le russe, ne fonctionnent pas. Interviewé par la chaine de télévision K+, un gréviste de Zhanaozen a clairement exprimé les sentiments des travailleurs : « En tant que Kazakh nous étions divisés en trois hordes, mais maintenant la ligne de séparation passe entre les esclaves et les riches. C'est pour cela qu'on tente d'inventer la caste des "rapatriés". Mais cela ne peut pas nous diviser. Voyez, Natalia Sokolova a été condamnée à six ans de prison pour avoir "semé la lutte sociale". Pourquoi alors Timour Koulibayev, qui parle de "rapatriés", n'est-il objet d'aucune mise en accusation ? Nous sommes ici et ne luttons pas pour nous-mêmes mais pour l'avenir de nos enfants et du peuple tout entier, indépendamment de la nationalité. Et nous allons gagner ! » (6)

La répartition inéquitable des richesses nationales, la corruption généralisée, la domination des sociétés transnationales (ces dernières années, chinoises), l'exploitation prédatrice du travail et des ressources naturelles, le chômage de masse, la pauvreté et la misère des salariés — tout cela a conduit à l'élargissement d'un conflit de travail et à l'émergence d'un mouvement de masse. La demande de nationalisation et du contrôle de la production par les travailleurs est devenue une demande politique majeure des ouvriers du pétrole depuis déjà 2009 et elle est reprise par d'autres.

La classe ouvrière du Kazakhstan a aussi connu un changement générationnel : les ouvriers intégrés à l'époque soviétique ont fait place à des jeunes, venus surtout des provinces, cruellement exploités et travaillant dans des conditions épouvantables. Le désir d'auto-organisation et la terreur policière ont conduit à une radicalisation et au développement d'une conscience politique nouvelle. La nouvelle jeune classe ouvrière donne naissance à des leaders intransigeants, à des militants et à des militantes nouveaux, qui n'hésitent plus à poser la question du pouvoir.


Notes

1. Le nom de cette ville de 100 000 habitants, à l'ouest du Kazakhstan, près de la Mer Caspienne, dans la région de Manguistaou, est aussi transcrit « Janaozen ».

2. Noursoultan Nazarbayev, 71 ans, ancien président du Conseil des ministres de la République soviétique du Kazakhstan (1984-1989), ancien premier secrétaire du Parti communiste kazakh (1989-1991), est président de la République (indépendante) du Kazakhstan depuis 1990, régulièrement « réélu » avec plus de 90 % des suffrages exprimés. Il contrôle le trust étatique KazMunaiGaz, qui regroupe toute la production, la transformation et le transport du gaz et du pétrole et dispose de nombreuses filiales, dont certaines sont des sociétés anonymes cotées en Bourse ou des joint-ventures avec les grandes compagnies pétrolières mondiales. Noursoultan Nazarbayev aurait profité de cette structure pour transférer au moins un milliard de dollars sur des comptes bancaires dans d'autres pays, selon Sergei Guriev et Andrei Rachinsky, (The Evolution of Personal Wealth in the Former Soviet Union and Central and Eastern Europe - octobre 2006).

3. Les informations reproduites ici ont été collectées par le Groupe d'analyse du Mouvement socialiste du Kazakhstan, cf. http://www.socialismkz.info/news/2011-09-30-1710

4. http://www.socialismkz.info/news/2012-01-03-2100

5. Ak-Orda (littéralement la horde blanche) est le nom du palais présidentiel construit pour Nazarbayev en 2004 et, par extension, le terme utilisé pour qualifier le pouvoir.

6. Cité par Résistance socialiste du Kazakhstan : http://www.socialismkz.info/news/2012-01-03-2100


Par Jan Malewski, publié le 5 février 2012 sur http://orta.dynalias.org


vendredi 3 février 2012

Les singes kazakhs nourris au vin chaud pour affronter l'hiver

Un zoo kazakhs a entrepris de réchauffer ses primates en leur servant du vin chaud à boire

Les singes du zoo de Karaganda, au centre du Kazakhstan, sont actuellement conditionnés par un régime assez particulier. En effet, pour les préserver de cet hiver rigoureux, ils sont nourris au vin chaud pour se réchauffer, et semble apprécier, d'après un responsable de l'établissement se confiant à l'AFP.

« Dans notre zoo, nous donnons du vin aux singes car en hiver cela les protège contre des infections virales du système respiratoire », a déclaré Svetlana Piliouk, la même responsable.

« Après tout, les primates sont comme les hommes. Ils boivent avec plaisir des boissons alcoolisées, ils aiment cela, certains en abusent même »,a-t-elle ajouté.

« Nous préparons la boisson ainsi: on verse une bouteille de vin (rouge) Kagor dans une bouilloire, on ajoute des morceaux de fruits, du miel, du citron, du sucre et on fait bouillir », a expliqué Svetlana Piliouk.

Vendredi, les températures à Karaganda étaient proches des -33 degrés Celsius.

Publié le 3 février 2012 sur http://mcetv.fr

jeudi 2 février 2012

La Chine importe 10,93 millions de tonnes de pétrole brut via l'oléoduc Chine-Kazakhstan

L'oléoduc Chine-Kazakhstan, premier oléoduc transfrontalier de la Chine, a permis à cette dernière d'importer 10,93 millions de tonnes de pétrole brut au cours de l'année 2011, ont annoncé jeudi les autorités de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest).

L'an dernier, les importations de pétrole brut via cet oléoduc ont augmenté de 10,3% sur un an, atteignant leur croissance record depuis son entrée en opération en juillet 2006.

D'une longueur de 1 200 km, il part de la ville d'Atasu au Kazakhstan pour rejoindre la société pétrolière Dushanzi, filiale de la Petrochina, via la passe d'Alataw au Xinjiang.

Le volume du pétrole transporté par cet oléoduc a crû en moyenne de 20% par an, avec un volume total importé ayant dépassé les 40 millions de tonnes décembre 2011.

Publié sur http://french.cri.cn le 2 février 2012

Air Astana commande 15 avions

La compagnie aérienne Air Astana a acheté quinze appareils à Airbus, Boeing et Embraer, pour un montant total dépassant le milliard de dollars.

C'est le constructeur américain qui a remporté le 1er février 2012 la plus grosse part du gâteau annoncé par la compagnie du Kazakhstan, avec quatre 767 et trois 787 Dreamliner. Airbus pour sa part engrange une commande pour six A320, et le brésilien Embraer pour deux E190. Selon le PDG d'Air Astana Peter Foster, il s'agit de continuer à renouveler la flotte afin de pouvoir étendre le réseau du transporteur national,

Sur la liste noire de l'Union Européenne depuis 2009 comme toutes les compagnies du Kazakhstan (annexe B: six Boeing sont habilités à relier l'Europe), Air Astana opère pourtant une flotte moderne de 26 avions répartis entre les trois constructeurs (dix monocouloirs européens, sept 757-200 et 767-300ER, plus trois E190), ainsi que six Fokker 50 destinés à disparaître d'ici la fin de l'année. Dernier arrivé, un 757-200 livré pendant le mois de janvier 2012. Et elle a passé avec succès son troisième audit de sécurité mené par l'IATA en novembre 2011.

Air Astana opère vers 56 destinations, principalement domestiques et régionales, mais incluant Londres, Francfort, Antalya, Bangkok, Séoul, Abou Dhabi ou Kuala Lumpur. Elle partage ses codes avec KLM, Austrian Airlines, Asiana Airlines, Etihad Airways et Rossiya Airlines, une liste à laquelle devrait s'ajouter Royal Jordanian Airlines dans le courant de l'année.

La commande d'Air Astana a été rendue publique le jour où le ministère des transports annonçait l'ouverture de dix nouvelles routes internationales depuis le Kazakhstan, entre autres vers Tachkent, Oulan-Bator ou Baku.

Publié sur www.air-journal.fr le 2 février 2012

mercredi 1 février 2012

Travailler en Russie

Selon les chiffres officiels des contrôles aux frontières pour l'année 2010, ce ne sont pas moins de 13.6 millions d'étrangers qui sont entrés sur le territoire de la fédération de Russie. 65% de ces 13,6 millions d'étrangers étaient des hommes et 35% des femmes. Bien sur tous ces étrangers ne sont pas restés en Russie et 9,7 millions d'entre eux sont ressortis du pays.
Le gros des étrangers entrants pour l'année 2010 venait d'Ukraine (21% des entrées soit 2.856.000 personnes), devant l'Ouzbékistan (14% des entrées soit 1.906.000 personnes), Kazakhstan (10% soit 1.306.000 personnes), le Tadjikistan (7% soit 952.000 personnes), l'Azerbaïdjan (6% soit 816.000 personnes) et la Moldavie (680.000 personnes). Ces six pays du monde postsoviétique ont totalisé à eux seuls près de 8,5 millions d'entrées.
Au 31 décembre 2010, les services d'immigration estimaient qu'un peu plus de sept millions d'étrangers se trouvaient sur le territoire de la Russie, tout du moins légalement. Bien sur l'oblast de Moscou à lui seul a attiré près de 2,4 millions d'étrangers.
Extrait d'un article rédigé par Alexandre Latsa, publié sur http://fr.ria.ru le 1er février 2012