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samedi 26 mai 2007

Le président kazakh nazarbaiev pourra rester au pouvoir après 2012

Le parlement du Kazakhstan a modifié vendredi la Constitution pour abolir la limitation du nombre de mandats présidentiels consécutifs, fixé auparavant à deux, pour le chef de l'Etat en place Noursoultan Nazarbaïev.

Au pouvoir depuis 1990, M. Nazarbaïev, 66 ans, a gardé son poste à travers une série de décrets, référendums et élections, critiqués par l'opposition et l'Occident pour non-respect des normes démocratiques. Il a été réélu en décembre 2005 pour un nouveau mandat de sept ans qui se terminera en 2012.

Les deux chambres du parlement réunies ont voté par une majorité écrasante de voix un amendement permettant au "premier président du Kazakhstan" d'accomplir plus de deux mandats consécutifs. Cet amendement, qui ne bénéficiera donc pas aux successeurs de M. Nazarbaïev, avait été introduit en deuxième lecture dans une réforme qui était présentée par ailleurs comme devant renforcer les pouvoirs des députés au détriment de ceux du chef de l'Etat.

Pour entrer en vigueur, l'amendement doit être approuvé par le chef de l'Etat.

samedi 26 mai 2007
Asie-centrale.com

jeudi 24 mai 2007

Quel avenir pour les pipelines transcaspiens après « l'accord de Turkmenbachi »?

Un nouvel accord énergétique signé entre la Russie et les pays d'Asie Centrale riches en énergie, le Kazakhstan et le Turkménistan, jette une ombre sur les stratégies européennes et américaines de diversification énergétique. L'accord signé le 12 mai au Turkménistan, dans le port Turkmenbachi au bord de la mer caspienne, permet à la Russie de bloquer aux pays occidentaux un accès direct au gaz turkmène, créant un quasi monopole russe sur les routes de transport partant de la Caspienne. Cet accord est un coup sévère porté aux projets occidentaux de pipelines transcaspiens.

Début mai 2007, deux sommets énergétiques rivaux ont promu deux stratégies différentes concernant l'export des ressources énergétiques de la Caspienne. Une rencontre à Cracovie a réuni le 11 mai les dirigeants d'Azerbaïdjan, de Géorgie, de Lituanie, de Pologne et d'Ukraine pour signer une déclaration commune appelant a une coopération accrue dans le transport des ressources énergétiques de la région Caspienne jusqu'en Europe via le Caucase. Le jour suivant, le président russe Vladimir Poutine a réussi a éclipser cette rencontre en s'assurant la participation du président kazakh Noursoultan Nazarbayev, lequel avait confirme auparavant sa présence a Cracovie, à un sommet parallèle avec le président turkmène Gurbanguly Berdymukhammedov. Les trois dirigeants ont signé un accord énergétique majeur visant a étendre le gazoduc Prikaspiisky pour transporter le gaz naturel turkmène en Russie le long de la mer caspienne par le Kazakhstan.

Cet accord énergétique montre que la Russie n'a pas entièrement perdu son influence en Asie Centrale. Outre l'accord Prikaspiisky, une déclaration avait été signée auparavant avec l'Ouzbékistan, prévoyant la rénovation d'un gazoduc entre le Turkménistan, l'Ouzbékistan, le Kazakhstan et la Russie. En conséquence, les prévisions annoncent que les importations annuelles de gaz de l'Asie Centrale en Russie vont passer de 50 milliards de mètre cubes à 90 milliards de mètre cubes.

Quelles sont les conséquences pour les pipelines trans-caspiens?

Outre l'assurance d'exports gaziers pouvant pallier à de futurs manques domestiques, l'accord est aussi une étape décisive dans les objectifs géopolitiques de Moscou visant à compromettre les politiques européennes et américaines de diversification énergétique. L'Union Européenne (UE) et les Etats-Unis ont soutenu un certain nombre de projets de pipelines pour s'assurer un accès direct aux ressources énergétiques de la Caspienne, en utilisant la Géorgie et l'Azerbaïdjan comme pays de transit. Avec le développement d'une stratégie européenne pour l'Asie Centrale et les visites d'officiels de l'UE dans ces pays, l'UE a récemment multiplie ses efforts pour négocier directement avec les pays producteurs d'Asie Centrale et réduire sa dépendance énergétique a la Russie. L'UE craint de voir la Russie utiliser l'énergie comme levier politique à la suite de la « dispute énergétique » entre la Russie et l'Ukraine en 2006.

Apres les visites d'officiels américains et européens à Astana dans les derniers mois, le Kazakhstan semble pourtant s'orienter vers Moscou. Le pétrole a aussi fait l'objet de négociations entre Poutine et Nazarbayev, qui ont annonce l'expansion de la Caspian Pipeline Consortium Route (CPC). A la lumière de cette déclaration, le projet soutenu par les Etats-Unis de construire un oléoduc sous la mer Noire pour étendre l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) au Kazakhstan semble compromis.

Les accords énergétiques portent un sévère coup à un autre projet de pipeline, le gazoduc Nabucco, auquel participe différentes compagnies européennes. Le gazoduc Nabucco devrait transporter le gaz caspien vers l'Europe en passant par la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et la Turquie. Le projet Nabucco prévoit aussi la future expansion du gazoduc au Turkménistan et au Kazakhstan. L'annonce du gouvernement hongrois fin mars selon laquelle il soutiendrait un projet rival, le gazoduc Bluestream de Gazprom passant par la Turquie et l'Hongrie en suivant la même route que Nabucco, a toutefois jetté quelques doutes sur le projet Nabucco.

Les Etats-Unis ont soutenu les efforts de l'UE de construire un dialogue direct avec le gouvernement turkmène, encourageant aussi les officiels géorgiens dans la même voie. Le premier ministre géorgien Zourab Nogaideli a visité Ashgabat en mars pour discuter du transport du gaz turkmène vers l'occident par le Caucase. Dans une interview avec Radio Liberté en mai, la porte-parole du parlement géorgien, Nino Bourdjanadze, a quant à elle appelé l'UE a continuer de soutenir des gazoducs et oléoducs contournant la Russie en utilisant comme routes alternatives la Géorgie, l'Azerbaïdjan et la Turquie.

Le Kazakhstan et le Turkménistan ont un rôle pivot dans la construction de tubes trans-caspiens. Apres les récents changements de leadership au Turkménistan, les pays occidentaux se posent des questions sur la future orientation en politique étrangère du pays. Il reste à voir si le récent rapprochement du Kazakhstan avec la Russie est uniquement l'expression d'une politique étrangère pragmatique multidirectionnelle ou si les Etats-Unis et l'UE ont bien perdu un peu de leur influence en Asie Centrale.

Article de Lili DI PUPPO, paru le 24 mai 2007 sur www.caucaz.com

mardi 22 mai 2007

Noursoultan Nazarbaïev pourra briguer le poste de président un nombre illimité de fois

ASTANA, 22 mai - RIA Novosti. Le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev a signé les amendements à la Constitution de la république qui réduisent le mandat présidentiel de sept à cinq ans et qui lèvent les restrictions sur le nombre de mandats présidentiels pouvant être brigués par le premier chef de l'Etat kazakh.
"La loi entre en vigueur le jour de sa publication officielle", lit-on dans le texte des amendements publiés mardi par les médias officiels.
La semaine dernière, le parlement du Kazakhstan a adopté des amendements à la Constitution proposés par le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev. Les amendements prévoient notamment la réduction du mandat présidentiel de sept à cinq ans, mais cette norme entrera en vigueur à partir de 2012. Noursoultan Nazarbaïev a été élu la dernière fois à ce poste en décembre 2005.
Le parlement a également adopté les amendements proposés par un groupe de députés levant les restrictions sur le nombre de mandats présidentiels pour Noursoultan Nazarbaïev.

vendredi 18 mai 2007

Tour d'horizon des amendements à la Constitution adoptés par le parlement

ASTANA, 18 mai - RIA Novosti. Le parlement du Kazakhstan a adopté en deuxième et dernière lecture les amendements à la Constitution de la république qui réduisent la durée du mandat présidentiel de sept à cinq ans.
36 députés du sénat et 70 députés du majilis (chambre basse) ont voté pour cette décision. "La décision est adoptée", a déclaré Oural Moukhamedjanov, président du majilis.
Les amendements à la Constitution proposés par le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev prévoient la réduction du mandat présidentiel de sept à cinq ans, mais cette norme n'entrera en vigueur qu'à partir de 2012. Noursoultan Nazarbaïev a été réélu pour la dernière fois à son poste en décembre 2005.
Le parlement a également adopté les amendements proposés par un groupe de députés qui lèvent la limitation du nombre de mandats présidentiels pour Noursoultan Nazarbaïev.
"Prenant en considération le rôle historique joué par le premier président, nous avons décidé d'accepter la proposition des députés de lever la limitation du nombre de mandats présidentiels pour le premier président du Kazakhstan", a déclaré vendredi, au cours d'une réunion commune des chambres du parlement, Ermek Joumabaïev, président de la commission parlementaire pour la préparation à la deuxième lecture des amendements à la Constitution kazakhe.
Cela ne concerne que le premier président du pays, a-t-il souligné.
Les députés ont soutenu cette décision à la majorité écrasante des voix.
Les amendements proposés par le président prévoient également d'accroître le nombre des députés du parlement (il passera de 116 à 154) et de former le majilis au scrutin de listes.
Les pouvoirs du parlement concernant le contrôle de l'activité du gouvernement ont été étendus. Ainsi, le majilis pourra limoger le chef du gouvernement à la simple majorité des voix, et non plus à la majorité des deux tiers.
Il est également prévu d'investir le président du droit de dissoudre le parlement après consultations avec le premier ministre et les présidents des chambres du parlement.
Le président est également investi du droit d'initiative législative. Pour devenir candidat à la présidence de la république, il faut avoir vécu au Kazakhstan les 15 années précédant le scrutin.
La disposition de la Constitution selon laquelle le président est tenu de suspendre son activité dans un parti politique pendant sa présidence a été retirée.
Le sénat (chambre haute du parlement) a reçu le droit d'exercer les fonctions de la totalité du parlement pour l'adoption de lois dans la période de l'absence temporaire du majilis, en cas de dissolution avant terme.
Les gouverneurs de régions seront nommés par le président en accord avec les organes législatifs locaux.
La peine de mort est considérée comme une mesure extrême punissant les crimes terroristes qui ont entraîné la mort de personnes, ainsi que pour les crimes gravissimes commis en temps de paix.

Le Kazakhstan a besoin d'un politique comme Noursoultan Nazarbaïev

MOSCOU, 18 mai - RIA Novosti. Le Kazakhstan a besoin d'un homme politique fort et expérimenté, capable de mener à bien, sans populisme, les programmes économiques et sociaux adoptés, et le président Noursoultan Nazarbaïev est justement ce politique, a déclaré le député kazakh Vladimir Nekhorochev.
Vladimir Nekhorochev a fait cette déclaration vendredi à RIA Novosti par téléphone depuis Astana. Il fait partie de ces parlementaires à qui revient l'initiative d'un amendement à la Constitution que le parlement du Kazakhstan a adopté vendredi et qui permet à Noursoultan Nazarbaïev de se présenter aux élections présidentielles un nombre illimité de fois.
Comme l'a rappelé Vladimir Nekhorochev, toute une série de programmes économiques très importants et économiquement argumentés ont été adoptés ces dernières années au Kazakhstan.
"Ce sont des programmes d'entrée du Kazakhstan dans le groupe des 50 pays compétitifs, ainsi que le programme connu comme "2030", selon lequel d'ici l'an 2030 le Kazakhstan doit atteindre les standards des pays les plus développés du monde", a précisé le député au parlement kazakh.
Vladimir Nekhorochev estime que du moment que Noursoultan Nazarbaïev a lancé les programmes en question et que sous sa présidence le développement économique continu du Kazakhstan s'est amorcé, du moment enfin qu'il en a assumé la responsabilité dans les années les plus difficiles, il doit rendre compte de la mise en oeuvre de ces initiatives au peuple qui l'a élu.
Quoi qu'il en soit, le député a tenu à préciser: "La proposition que nous (parlement) avons adoptée aujourd'hui pour permettre au premier président du pays de se présenter aux élections au poste de chef de l'Etat un nombre illimité de fois ne signifie pas du tout que Noursoultan Nazarbaïev restera président à vie".
"En tout état de cause c'est le peuple qui décidera qui sera président en 2012, et si Noursoultan Nazarbaïev, qui bénéficie toujours de la confiance des Kazakhs tient ses promesses, il pourra évidemment être réélu", a déclaré Vladimir Nekhorochev à RIA Novosti par téléphone depuis Astana.

jeudi 17 mai 2007

Nazarbaïev veut un Kazakhstan à la française

Vremia novosteï.
Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a proposé hier (mercredi) aux députés des deux chambres du parlement d'approuver le programme de réformes démocratiques promis depuis longtemps, en déclarant: "Notre principe - d'abord l'économie, ensuite la politique - s'est entièrement justifié". Pour en persuader ceux qui ne sont pas de cet avis, il a cité les "exemples fournis par l'Histoire de pays ayant effectué leur transition démocratique se trouvant à un bas niveau de développement économique et qui, en règle générale, ont vu leurs démocraties s'éteindre".
Noursoultan Nazarbaïev a donné une semaine aux députés pour examiner et voter les amendements à la Constitution qui prévoient le maintien du modèle présidentiel et la réduction du mandat du président de sept à cinq ans, "comme en France". Cette norme sera mise en vigueur à partir de 2012, après l'expiration du mandat du président actuel.
Le gouvernement kazakh doit être formé sur la base de la majorité parlementaire, le premier ministre sera nommé par le président après consultations avec les groupes parlementaires et avec l'accord de la majorité des députés, et la procédure du vote de censure contre le gouvernement sera simplifiée.
En examinant attentivement les amendements, on constate qu'ils étendent les pouvoirs du chef de l'Etat. Par exemple, il reçoit la possibilité de dissoudre le parlement sans raison formelle, alors que le majilis (parlement) perd son droit actuel d'accuser le président de haute trahison.
Jarmakhan Touyakbaï, leader du Parti social-démocrate du Kazakhstan, parti d'opposition, a salué les initiatives visant à étendre les pouvoirs du parlement, tout en les jugeant insuffisantes.
Akejan Kajegueldine, ex-premier ministre du Kazakhstan et leader de l'opposition depuis plusieurs années, a quant à lui critiqué plus âprement la modernisation politique annoncée par Noursoultan Nazarbaïev. Invité à l'investiture du président français Nicolas Sarkozy, M. Kajegueldine a déclaré au quotidien Vremia novosteï: "Se trouvant à Paris, on comprend particulièrement bien la nécessité d'une réforme politique réelle, car les auteurs de la Constitution kazakhe actuelle ont longtemps souligné qu'elle était identique à la Constitution française".
L'ex-premier ministre kazakh a rappelé que Jacques Chirac avait proposé de réduire le mandat présidentiel de sept à cinq ans et qu'il avait commencé par montrer l'exemple, accédant à son deuxième mandat, alors qu'au Kazakhstan cette réduction n'est prévue que pour après 2012.

Les réformes de Nazarbaïev s'inscrivent dans la conception de la démocratisation du Kazakhstan

MOSCOU, 17 mai - RIA Novosti. Les réformes politiques proposées par le président Noursoultan Nazarbaïev s'inscrivent dans la conception de la démocratisation graduelle du Kazakhstan, a soutenu dans un entretien téléphonique avec RIA Novosti jeudi le député et président du Parti agraire kazakh, Romin Madinov.
Intervenant mercredi devant les deux chambres du parlement national, M.Nazarbaïev a proposé de réduire le mandat présidentiel de sept ans actuellement à cinq ans et de tenir les élections à la chambre basse du parlement au scrutin de liste uniquement. Prochainement, le parlement devrait adopter ces amendements à la Constitution.
"Ces initiatives présidentielles s'inscrivent dans la conception de la démocratisation graduelle du pays. Le temps est venu pour mener des réformes politiques. Nous avons maintenant une république présidentielle mais le passage vers une république présidentielle et parlementaire s'est déjà esquissé", a expliqué le député kazakh.
Selon lui, la plus importante des initiatives présidentielles est l'introduction du système d'élection des députés au scrutin de liste. Cela devrait permettre d'ouvrir plus largement les portes du parlement aux professionnels et pas seulement aux personnages charismatiques, a estimé le député kazakh.
"Il faut surtout qu'il y ait au parlement davantage de juristes, d'économistes et d'autres professionnels", a ajouté M. Modinov.
La réduction proposée du mandat présidentiel s'explique par le fait que le pays a déjà traversé sa période de transition où il était très important que la ligne politique ne change pas.
"L'idée d'un mandat présidentiel de sept ans a été soutenue à l'époque. Mais cette étape difficile a pris fin et un mandat de cinq ans suffira pleinement au président suivant pour appliquer sa propre politique. D'ailleurs, cela est conforme à la pratique mondiale et ce délai est optimal", a conclu le parlementaire kazakh.