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lundi 30 janvier 2012

L'Union douanière évoque l'introduction d'une monnaie unique


Grigori Karassine
MINSK, 30 janvier - RIA Novosti

Les pays de l'Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan) évoquent la possibilité d'introduire une monnaie unique, a annoncé lundi aux journalistes à Minsk le ministre adjoint russe des Affaires étrangères Grigori Karassine.

"Parmi les problèmes que nous évoquons actuellement, il y a une question financière, celle de la nécessité pour l'Union douanière d'introduire une nouvelle unité monétaire", a déclaré le responsable.

Selon lui, ce sujet "mérite une attention soutenue".

La chef de la Banque nationale de Biélorussie a déclaré plus tôt dans la journée que son pays n'était pas prêt à introduire unenouvelle unité monétaire dans le cadre de l'intégration économique avec la Russie et le Kazakhstan dans l'Union douanière.

L'ancien ambassadeur biélorusse en Russie Vassilli Dolgoev estime pour sa part que l'introduction d'une monnaie unique dans les pays de l'Union douanière est inévitable.

"Le mouvement vers une union monétaire est inévitable", a déclaré l'intéressé, en ajoutant que l'introduction d'un "rouble unique" serait avantageuse pour les citoyens des pays membres.

L'Union douanière regroupant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, a été lancée le 6 juillet avec l'entrée en vigueur d'un Code douanier commun aux trois pays. Le 1er janvier 2012, les membres de l'Union ont formé un seul espace économique, caractérisé par des règles communes régissant l'activité de leurs milieux d'affaires.


samedi 28 janvier 2012

Trois leaders de l'opposition kazakhe en prison après une manifestation

ALMATY - Trois dirigeants du principal parti d'opposition kazakh ont été condamnés à des peines de 15 à 18 jours de prison pour avoir organisé samedi une manifestation non-autorisée, à l'issue d'une semaine marquée par l'arrestation de détracteurs du régime de Noursoultan Nazarbaïev.

Boulat Abilov, coprésident du parti OSDP-AZAT, a été condamné à 18 jours de détention, tandis que le secrétaire général du mouvement, Amirjan Kossanov, et le chef de son antenne à Almaty, principale ville du Kazakhstan, Amirbek Togoussov, passeront 15 jours en prison, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la formation, Aïdos Amanbaïev.

L'autre coprésident du parti, Jarmakhan Touyakbaï, a été condamné à une amende d'environ 170 euros.

Ils ont été reconnus coupables d'avoir organisé samedi une manifestation sans autorisation officielle et qui a rassemblé mille personnes environ, un nombre important pour ce pays d'Asie centrale dirigé depuis l'époque soviétique par Noursoultan Nazarbaïev.

Les manifestants contestaient les résultats des législatives du 15 janvier et la répression visant les détracteurs du régime.

Pars Nazarbaïev ! et Liberté !, ont notamment scandé les contestataires.

Le rassemblement a eu lieu dans le calme et en présence de quelque 500 policiers, en plein centre d'Almaty, la capitale économique de cet État issu de l'ex-URSS riche en ressources naturelles.

Les dirigeants du parti ont été interpellés après la manifestation, alors qu'ils étaient déjà chez eux, selon un communiqué d'OSDP-AZAT.

Cette formation n'a recueilli que 1,68% des suffrages aux législatives du 15 janvier qui ont vu le parti au pouvoir, Nour Otan, obtenir 81% des voix, un scrutin critiqué aussi bien par l'opposition que par les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

L'opposition dénonce aussi la répression accrue visant les détracteurs du régime depuis une révolte sociale réprimée dans le sang en décembre à Janaozen (ouest).

Le chef du parti non-autorisé Alga, Vladimir Kozlov, et l'opposant Serik Sapargali -arrêtés lundi par les services de sécurité (KNB, issu de l'ex-KGB)- sont accusés d'avoir incité des ouvriers du pétrole grévistes à la violence pendant le conflit social le 16 décembre qui a dégénéré en émeute à Janaozen avant d'être réprimé (14 morts).

Igor Viniavski, le rédacteur en chef de Vzgliad (Regard) -un hebdomadaire proche de l'opposition-, a quant à lui été placé en détention pour deux mois dans le cadre d'une enquête pour appel au renversement par la violence du régime.

Il est accusé d'avoir fait imprimer en avril 2010 des tracts exhortant à renverser M. Nazarbaïev, qui s'est fait octroyer des pouvoirs et une immunité à vie il y a deux ans.

Publié sur www.romandie.com le 28 janvier 2012

Kazakhstan: l'opposition réclame la démission du gouvernement

ALMATY, 28 janvier - RIA Novosti

Les participants au rassemblement de protestation non autorisé, qui s'est déroulé samedi à Almaty, ancienne capitale du Kazakhstan, ont réclamé la démission du gouvernement et la tenue de nouvelles élections législatives.

"Les nouvelles élections doivent se dérouler sur la base de nouvelles lois électorales qui soient conformes aux standards universellement reconnus de l'OSCE", lit-on dans la résolution adoptée lors du rassemblement. Le document invite les autorités à invalider les élections législatives qui ont eu lieu mi-janvier. Selon les protestataires, le scrutin a été entaché de fraudes massives.

Les manifestants ont également réclamé la démission du gouvernement qu'ils ont jugé "incapable de combattre la crise".

Les participants au rassemblement d'Almaty ont exigé qu'une enquête impartiale soit ouverte sur les événements tragiques de décembre dernier à Janaozen et que les personnes coupables de l'effusion de sang soient punies.

La société kazakhe est partagée sur les troubles qui ont éclaté le 16 décembre dernier à Janaozen, dans l'ouest du pays. Les manifestants - pour la plupart des employés des compagnies pétrolières caspiennes - ont brulé 46 édifices et plusieurs voitures. La police est intervenue pour réprimer les désordres. D'après les données officielles, les affrontements ont fait 14 morts et des dizaines de blessés. Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a décrété l'état d'urgence dans la ville.

vendredi 27 janvier 2012

Le président Nazarbaiev s'adresse à la nation


Astana, le 27 janvier – Dans son Discours sur l'État de la Nation prononcé ce matin, la Président Nazarbaiev a évoqué les questions d'avenir professionnel des travailleurs du Kazakhstan, ainsi que les besoins en développement à court terme des villes fondées sur une mono-industrie (telles que Janaozen). Le Président a suggéré d'utiliser les prêts du Fonds Social National (National Welfare Fund) pour soutenir les grands projets industriels et encouragé un usage plus large de la langue kazakhe dans le pays.

Le Président Nazarbaiev a donné des instructions à son gouvernement pour assurer la création d'un million et demi de nouveaux emplois avant 2020 dans le cadre du Programme pour l'Emploi. Il a déclaré que ce Programme a pour objectif de mettre en œuvre d'un système de développement efficace, de soutenir les initiatives entrepreneuriales dans les zones rurales et d'encourager la mobilité des ressources humaines à travers le développement des petites villes. « J'ai demandé au Gouvernement et aux gouverneurs régionaux de mettre en œuvre largement le Programme à partir de cette année », a-t-il précisé, soulignant que le microcrédit doit être mis à la disposition des entreprises en zone rurale. « Le Gouvernement fournira des opportunités de formation et d'emploi à ceux qui souhaitent s'installer dans les zones urbaines. De nouveaux emplois seront offerts à au moins 1,5 millions de personnes d'ici 2020 », a-t-il ajouté.

Dans son Adresse, le Président a également demandé au Gouvernement de lui faire des propositions sur le développement des villes mono-industrielles au kazakhstan. « Le développement des petites villes dépendant d'une seule entreprise ou d'une activité unique est une question qui doit être traitée spécifiquement », a déclaré Monsieur Nazarbaiev. « Un programme complet de développement des pettes villes doit comprendre des mesures visant à diversifier leur économie. Il est aussi important de soutenir les petites et moyennes entreprises et de renforcer les institutions locales. Un nouveau cadre pour ces derniers devra être proposé avant le 1er juillet 2012.

Il n'est pas toujours possible de créer des opportunités de croissance dans l'ensemble des villes. Les activités économiques sont concentrées autour des grandes cités, telles qu'Almaty, Aktau ou Shymkent. . Le gouvernement doit aider le développement des sciences et de l'éducation dans ces villes, et soutiendra ceux qui souhaitent s'installer dans ces régions en croissance économique. »

Dans une déclaration séparée, le président Nazarbaiev a dit que l'état d'urgence dans la ville pétrolière de Janaozen à l'ouest du pays ne serait pas prolongé. Celui-ci est en vigueur jusqu'au 31 janvier 2012 (les violents affrontements ont eu lieu à Janaozen le 16 décembre 2011, faisant 16 morts).

Dans son Discours sur l'Etat de la Nation, le Président Nazarbaiev a suggéré que l'argent du Fonds Social National soit injecté sous forme de prêts dans l'économie nationale plutôt que conservé dans des banques étrangères. « Nous devons emprunter au Fonds National pour mettre en œuvre des projets industriels… Investissons l'argent dans l'économie du pays au lieu de le garder dans les banques occidentales », a déclaré Monsieur Nazarbaiev. « Des sources d'investissements pour financer certains des projets prioritaires ont été trouvées, mais certains autres sont encore à la recherche de fonds. Je demande au Gouvernement et au Parlement de revoir le budget national et d'allouer les fonds nécessaire au financement de ces projets. »

Le Président Nazarbaiev a exprimé sa confiance que ces projets, y compris de construction immobilière, « vont drastiquement changer la face de l'économie nationale ». Tous ces projets vont constituer notre réponse à la crise à venir. Alors que tous prédisent une nouvelle vague de la crise mondiale, nous transformons le Kazakhstan en un site de construction géant, et créons de nouveaux emplois ». « la construction immobilière nourrira les entreprises du bâtiment, de la métallurgie et du bois. Il ya des milliers d'opportunités pour de nouveaux créateurs d'entreprises ; Je pense qu'ils ne doivent pas manquer cette occasion. »

Le Président Nazarbaiev a confirmé que le Kazakhstan achèvera probablement ses discussions pour intégrer l'Organisation Mondiale du Commerce au cours de cette année.

Le Président a également abordé la question de la langue kazakhe. « Le kazakh est la langue officielle du Kazakhstan, conformément à la Constitution. Celle-ci déclare également que le russe est employé dans les institutions publiques, à égalité avec le kazakh ; Le kazakh ne se développera pas au détriment du russe », a-t-il précisé. « Nous avons besoin de paix pour notre futur développement. La tâche la plus importante de notre politique étrangère est d'entretenir l'amitié avec nos voisins. »

Le Fonds Social National a été créé en 2000 comme un fonds absorbant les revenus d'opportunité issus des ventes de pétrole, pour garantir la stabilité de l'économie du Kazakhstan face aux variations des prix du pétrole. Les actifs du Fonds Social National sont contrôlés par la Banque Nationale de la République du Kazakhstan. Les actifs du Fonds Pétrolier National se montaient à la fin décembre à 43, 693 milliards de dollars au total, en hausse de 41,04% sur la fin 2010.

Communiqué du Centre d'Information du Ministère des affaires étrangères de la République du Kazakhstan, du 27 janvier 2012

Agence de presse : Marston-Nicholson

Cuivre : Le géant du cuivre kazakh atteint ses objectifs

Kazakhmys, le plus grand producteur de cuivre au Kazakhstan, vient d'annoncer une production de 300.000 tonnes pour 2011, soit 90% de celle du pays. Il possède 17 mines sur place.

La compagnie, cotée aux bourses de Londres, du Kazakhstan et de Hong Kong, produit également du zinc (140.000 tonnes en 2011), de l'argent (13 millions d'once en 2011) et de l'électricité. L'ensemble de ces résultats sont en baisse par rapport à ceux de l'année précédente, mais correspondent, selon le directeur Oleg Novachuk, « à tous les objectifs de production annoncés par la société ».

Pour 2012, la production devrait stagner mais en 2015, Kazakhmys prévoit de lancer ses deux nouveaux projets de mines de cuivre, Aktogay et Bozshakol.
Publié sur www.zonebourse.com le 27 janvier 2012

Kazakhstan : L'Etat d'urgence sera levé dans la ville kazakhe Zhanaozen frappée par des émeutes selon le président Noursoultan Nazarbaïev

L'Etat d'urgence sera levé à Zhanaozen, ville pétrolifère de l'ouest du Kazakhstan frappée par des émeutes, a déclaré vendredi le président Noursoultan Nazarbaïev lors de son adresse à la nation annuelle.

"La situation (à Zhanaozen) est revenue à la normale... J'ai pris la décision de ne pas prolonger l'état d'urgence à Zhanaozen", a déclaré M. Nazarbaïev.

Cet état d'urgence avait été imposé le 17 décembre à la suite de heurts tragiques entre des ouvriers locaux licenciés et la police qui s'étaient soldés par au moins 15 jours la veille. Il était prévu pour durer jusqu'au 31 janvier.

Les émeutes à Zhanaozen sont une leçon pour le pays, a déclaré le président. "Cette leçon, nous devons l'apprendre".

Ces émeutes ont été les plus graves de l'histoire récente du pays. Outre les morts, elles ont fait une centaine de blessés. Environ 70 personnes ont été arrêtées.

Les sept première familles de victimes ont reçu une indemnisation du gouvernement le 23 janvier.
Publié sur www.casafree.com le 27 janvier 2012

Kazakhstan: incarcération de deux opposants et d'un journaliste

La justice kazakhe a placé pour deux mois en détention deux opposants et un journaliste, a annoncé vendredi l'opposition, qui se dit sous une pression accrue du régime du président Noursoultan Nazarbaïev, depuis une révolte sociale réprimée dans le sang en décembre.

Le chef du parti non-autorisé Alga, Vladimir Kozlov, et l'opposant Serik Sapargali --arrêtés lundi par les services de sécurité (KNB, ex-KGB)-- ont vu leur détention prolongé jusqu'à fin mars, a indiqué à l'AFP l'un des dirigeants d'Alga, Mikhaïl Sizov.

Ils sont accusés d'avoir incité des ouvriers pétroliers grévistes à la violence lors d'un conflit social le 16 décembre qui a dégénéré en émeute à Janaozen (ouest) avant d'être réprimée dans le sang (14 morts).

Lors de la même audience d'un tribunal d'Almaty, Igor Viniavski, le rédacteur en chef de Vzgliad (Regard) --un hebdomadaire proche de l'opposition-- a été placé en détention pour deux mois dans le cadre d'une enquête pour "appel au renversement par la violence" du régime.

Il est accusé d'avoir fait imprimer en avril 2010 des tracts appelant au renversement de M. Nazarbaïev, au pouvoir depuis la période soviétique, et qui s'est fait octroyer des pouvoirs et une immunité à vie il y a deux ans.

"Tous les prévenus ont vu leur détention prolongée" pour deux mois, a expliqué Mikhaïl Sizov. "Nous ne nous faisions pas d'illusions", a-t-il ajouté.

Il a insisté sur l'innocence des prévenus, soulignant notamment que Vladimir Kozlov défendait les revendications des grévistes de Janaozen, sans pour autant les appeler à se révolter.

Les violences de Janaozen ont pris de court le régime au Kazakhstan, qui se targuait jusqu'alors de la stabilité exceptionnelle du pays sous l'autorité de M. Nazarbaïev.

"Apparaître sûr de soi, affirmer que tout est sous contrôle et réprimer"

Le parquet kazakh n'a cependant pas rejeté la faute de ce soulèvement sur la seule opposition, engageant aussi des poursuites contre des représentants de l'Etat.

Des responsables policiers sont poursuivis pour avoir tiré sur les grévistes et des hauts fonctionnaires -- dont le maire de Janaozen -- sont accusés d'avoir détourné les fonds destinés aux ouvriers pétroliers de la ville, nourrissant ainsi le climat de tension sociale.

Pour l'analyste Dossym Satpaïev, M. Nazarbaïev veut montrer ainsi qu'il est à l'écoute d'un peuple de plus en plus agacé par la corruption endémique des fonctionnaires mais qu'il ne tolèrera pas pour autant la dissidence.

"Il s'agit d'une part de monter que le pouvoir sait être objectif et punir ses fonctionnaires. Mais d'autre part, il s'agit de rappeler à tout le monde que le régime ne va pas prendre des gants et qu'il est prêt, face à ses détracteurs, à recourir aux mesures les plus fermes", souligne-t-il.

Pour le journal d'opposition Respoublika, le durcissement de la répression montre que le régime de M. Nazarbaïev a réalisé qu'il est vulnérable et qu'une répétition des évènements de Janaozen ailleurs est possible.

"Apparaître sûr de soi, affirmer que tout est sous contrôle et réprimer ceux qui leur tombent sous la main, voilà ce qu'ils font. Le problème c'est que même s'ils condamnent cent ou mille personnes, le fond du problème n'est pas réglé", écrit Respoublika dans un éditorial.

Le régime kazakh reste néanmoins fermement en place, et le parti de M. Nazarbaïev vient de remporter les législatives avec 81% des suffrages. Malgré des fraudes dénoncées par les observateurs et les opposants, la rue ne s'est pas mobilisée.

Publié sur www.rtbf.be le 27 janvier 2012


Une petite région de Sibérie serait le berceau génétique des Amérindiens

WASHINGTON — Une petite région montagneuse du sud de la Sibérie serait le berceau génétique des premiers habitants du continent nord-américain, selon une équipe américano-russe d'anthropologues dont l'étude est publiée jeudi aux Etats-Unis.

Cette région, appelée Altaï et située au croisement de la Russie, de la Mongolie, de la Chine et du Kazakhstan, "est un lieu clé marqué par le va-et-vient de nombreuses peuplades depuis plusieurs milliers d'années", explique Theodore Schurr, professeur adjoint d'anthropologie à l'Université de Pennsylvanie (est), un des principaux auteurs de cette recherche parue dans le Journal américain de la génétique humaine.

Certaines de ces peuplades seraient les ancêtres des tout premiers Américains et seraient arrivées il y a 20.000 ou 25.000 ans de l'Altaï, qui fait aujourd'hui partie de la Fédération de Russie.

Issues de lignées génétiques asiatiques, elles ont traversé la Sibérie avant de franchir le détroit de Béring, qui n'était pas submergé par les eaux à cette époque, pour se retrouver en Amérique.

Les chercheurs ont analysé l'ADN du chromosome Y (transmis par le père) chez les Amérindiens et chez les autochtones de l'Altaï du Sud, pour découvrir une mutation génétique unique dans la lignée partagée par les deux groupes.

Des similitudes génétiques particulières ont également été découvertes dans le génome mitochondrial --hérité de la mère-- de ces deux groupes, révèle l'étude.

Les auteurs des travaux ont en outre calculé combien de temps il a fallu pour que ces mutations apparaissent. Selon leurs estimations, la lignée Altaï a divergé génétiquement de celle des Amérindiens il y a 13.000 à 14.000 ans. Ce qui concorderait avec les estimations des premières migrations de Sibérie vers l'Amérique, situées entre 15.000 et 20.000 ans en arrière.

Le fait que plusieurs vagues migratoires soient probablement venues de Sibérie en Amérique via le détroit de Béring explique pourquoi d'autres équipes de chercheurs n'ont pas encore pu identifier un lieu géographique spécifique en Eurasie où les groupes d'Amérindiens qu'ils étudient peuvent localiser leurs origines génétiques.

"Cela pourrait changer avec les données plus abondantes provenant d'autres groupes de population, mais jusqu'à présent, malgré les recherches intensives effectuées en Mongolie notamment, les anthropologues ne sont pas parvenus aux mêmes résultats que nous", a expliqué Théodore Schurr.

Outre le fait d'élucider la relation Asie-Amérique chez certaines populations, cette étude confirme aussi que la division culturelle d'aujourd'hui entre Altaïs du Sud et du Nord a des racines anciennes.

Les Altaïs du Sud ont eu plus de contacts génétiques avec les Mongols ou les Ouygours qu'avec les Altaïs du Nord, génétiquement plus similaires aux autres populations nordiques telles que les Samoyèdes, des peuples semi-nomades de Sibérie.

Publié sur www.google.com le 27 janvier 2012

jeudi 26 janvier 2012

Anna Sherbinina, actrice passionnément

Découverte de l'actrice russe qui joue ce soir dans Alice Nevers sur TF1
Natalia, personnage énigmatique du drame auquel Alice Nevers est confrontée dans l'épisode « Famille en péril », est confié au talent d'Anna Sherbinina. La comédienne y campe une Roumaine passionnée de littérature et victime des préjugés.
De sa jeunesse passée entre l'Oural et la frontière chinoise du Kazakhstan, Anna Sherbinina a hérité d'une culture orientale faite « de chaleur et de tolérance ». « J'aime profondément la vie et les gens, poursuit-elle. Je suis spontanée, sincère et directe - parfois trop ! » Des qualités utiles au cinéma ? « Il faut être généreux pour être un bon comédien. » Un métier passion, qui n'est pas tant l'aboutissement d'une formation (le cours Florent) que l'éclosion d'une vocation : « Je me sens vraiment à ma place dans cet univers, je ne vis que pour cela et il m'arrive même de me lever durant la nuit pour écrire ! ».

Les nombreux prix reçus par le court métrage en noir et blanc Hymen, de Cédric Prévost (2010), une expérience inoubliable dans La Vérité si je mens ! 3 dans les bras de Vincent Elbaz, le rôle phare dans une prochaine production internationale pour lequel la jeune femme incarnera une présentatrice-vedette d'émission littéraire télévisée (elle n'a pas hésité à préparer ce rôle en visitant les coulisses du 19.45, sur M6)... C'est sa chance, mais aussi son charme.

La belle Anna avance au fil des rencontres, en souriant. Parfois, elle rougit un peu, mais il paraît que savoir partager son émotion est un signe. Un jour, Isabelle Adjani lui prit la main et, surprenant sa pudeur, lui dit : « Je vois que vous êtes actrice ».
Sur http://tvmag.lefigaro.fr le 26 janvier 2012

Kazakhstan - émeute: policiers, fonctionnaires et opposants poursuivis (parquet)

Le Parquet du Kazakhstan a annoncé des poursuites contre les organisateurs d'un mouvement social ayant dégénéré en émeute et des opposants les soutenant, mais aussi contre des policiers accusés de la mort de manifestants et des fonctionnaires corrompus, dont un maire.

Cette enquête avait été ordonnée par le président Noursoultan Nazarbaïev après qu'un mouvement de grève d'ouvriers pétroliers à Janaozen (ouest) avait dégénéré le 16 décembre en une émeute réprimée par la police, faisant 14 morts, selon les conclusions du parquet diffusées dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le procureur général indique que six "organisateurs" de l'émeute, "23 participants actifs à ces désordres massifs et 11 pilleurs" ont été mis en examen.

Par ailleurs, trois opposants kazakhs sont poursuivis pour "incitation à la haine sociale": le chef du parti non autorisé Alga, Vladimir Kozlov, et ses collègues Serik Sapargali et Aïjangoul Amirova.

Ils sont en détention provisoire. Les locaux de leur mouvement et leurs domiciles ont fait l'objet de perquisitions cette semaine.

Le parquet a aussi annoncé que des poursuites avaient été engagées contre trois hauts responsables de la police régionale pour "utilisation abusive d'armes et abus de pouvoir ayant entraîné la mort".

Le directeur d'une prison locale est poursuivi, lui, dans le cadre d'une enquête sur le décès en détention d'un manifestant, selon le bureau du procureur.

Enfin, le parquet accuse les responsables des sociétés pétrolières employant les grévistes, des fonctionnaires et le maire de Janaozen d'être responsables des tensions sociales dans la ville pour avoir refusé de céder aux revendications des grévistes et avoir détourné des fonds destinés à ces employés.

"Ces personnes, en contradiction avec les intérêts des habitants, ont pendant plusieurs années pillé des fonds destinés à la population locale et aux travailleurs du secteur des hydrocarbures", explique le parquet.

Le maire de Janaozen, Jalgas Babakhanov, et les directions des filiales locales du géant d'Etat des hydrocarbures, Kazmunaigas, sont notamment poursuivis.
Le 26 janvier 2012 sur www.afreeknews.com

Un journaliste indépendant dans la ligne de mire des services de sécurité

Reporters sans frontières est scandalisée par l'arrestation du rédacteur en chef du journal Vzgliad, Igor Viniavski (Игорь Винявский), le 23 janvier 2012 à Almaty (capitale). L'organisation exige sa remise en liberté immédiate.

Igor Viniavski a été placé en garde à vue au terme d'une série de perquisitions dans les bureaux de plusieurs médias indépendants et du parti d'opposition "Alga". Le rédacteur en chef du journal de ce mouvement, Mikhaïl Sizov, a été relâché après une journée d'interrogatoires par le KNB (Comité pour la sécurité de l'Etat). Le domicile d'Igor Viniavski a également été perquisitionné dans la soirée du 23 janvier, et ses ordinateurs ainsi que tous ceux de sa rédaction ont été saisis. En conséquence, le journal Vzgliad n'a pas pu paraître les jours suivant.

Igor Viniavski est officiellement accusé d'avoir distribué des tracts incitant au "renversement de l'ordre constitutionnel" (article 170 du code pénal). Il risque jusqu'à cinq ans d'emprisonnement. Le tribunal d'Almaty doit statuer sur son maintien en détention provisoire le 26 janvier 2012.

La pression est croissante sur les journalistes indépendants depuis la violente répression d'une manifestation ouvrière à Janaozen (Ouest du pays) le 16 décembre 2011. Le 11 janvier 2012, une équipe de tournage de Stan TV a été interpellée une heure à Janaozen. Deux jours plus tard, quinze employés de Stan TV, soit la quasi totalité du personnel, ont été convoqué dans les locaux du KNB pour un interrogatoire sur leur couverture de ces événements. Aucun membre de l'équipe de Stan TV n'était pourtant présent à Janaozen lors des émeutes, mais la chaîne indépendante a été parmi les premières à relayer des vidéos réalisées par des net-citoyens, prouvant les exactions des forces de l'ordre.

Publié sur www.rsf.org le 26 janvier 2012

mardi 24 janvier 2012

ALMATY - Des opposants kazakhs ont dénoncé mardi "les répressions politiques" orchestrées par le régime du président Noursoultan Nazarbaïev après l'arrestation d'un journaliste proche de l'opposition et une série de perquisitions visant un journal indépen

ALMATY - Des opposants kazakhs ont dénoncé mardi "les répressions politiques" orchestrées par le régime du président Noursoultan Nazarbaïev après l'arrestation d'un journaliste proche de l'opposition et une série de perquisitions visant un journal indépendant et des contestataires.

Les services spéciaux du Kazakhstan, le KNB (ex-KGB), ont indiqué mardi avoir arrêté la veille Igor Viniavski, le rédacteur en chef de l'hebdomadaire indépendant Vzgliad, dans le cadre d'une enquête pour "appels au renversement par la violence" du régime.

"Des perquisitions ont été effectuées sur le lieu de travail et au domicile de I. Viniavski le 23 janvier. Il a été interpellé le même jour et incarcéré au centre de détention provisoire du KNB", ont indiqué les services spéciaux dans un communiqué.

Des poursuites ont été engagées contre le journaliste dans le cadre de l'article 170 du code pénal qui concerne les "appels au renversement par la violence" du régime du président Noursoultan Nazarbaïev et les "appels à l'atteinte à l'unité territoriale" du Kazakhstan.

Le KNB n'a pas donné plus de précisions sur les motifs à l'origine de l'ouverture de cette enquête.

Par ailleurs, une journaliste de Vzgliad, citée par Interfax-Kazakhstan, a indiqué que les agents du KNB avaient saisi tous les équipements de la rédaction.

"Tout l'équipement a été saisi. A la comptabilité, ils ont pris les coffres-forts, tous les papiers. Ils ont même pris aux journalistes leurs agendas", a raconté Olessia Chtchelkova.

Les déboires judiciaires de Vzgliad ont eu lieu le même jour qu'une série de perquisitions aux domiciles de plusieurs dirigeants et dans les locaux du parti d'opposition non autorisé, Alga, dans le cadre d'une enquête sur une émeute à Janaozen (ouest).

Mi-décembre, à Janaozen, un mouvement de grève d'ouvriers du secteur pétrolier a dégénéré en violences. Celles-ci ont été réprimées dans le sang par la police, faisant une quinzaine de morts, selon un bilan officiel.

Le principal parti d'opposition au Kazakhstan, OSDP-Azat (sociaux démocrates), a dénoncé "la répression politique" orchestrée par le régime de M. Nazarbaïev, au pouvoir depuis la période soviétique, contre le mouvement Alga.

"Tous ces évènements ne peuvent être considérés que comme une répression politique organisée par les autorités contre l'une des plus vieilles organisations démocratiques du Kazakhstan", a indiqué OSDP-Azat dans un communiqué.

"Les autorités essayent d'accuser Alga d'avoir participé aux évènements de Janaozen, et de mener une +purge+ contre les forces d'opposition qui essayent de dire la vérité aux gens", poursuit le parti.

Cette série de perquisitions intervient moins de 10 jours après des législatives controversées remportées par le parti du président Nazarbaïev avec près de 81% des suffrages.

Les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe ont vivement critiqué ces élections jugeant qu'elles n'avaient pas respecté les principes démocratiques, des accusations rejetées par M. Nazarbaïev.

Les Occidentaux, qui convoitent les énormes ressources naturelles du Kazakhstan, se sont toutefois gardés ces dernières années de critiquer trop violemment Noursoultan Nazarbaïev, qui en 2010 s'est vu octroyer des pouvoirs et une immunité perpétuels, sur les dérives autoritaires de son régime.

Publié sur www.lexpress.fr le 24 janvier 2012

lundi 23 janvier 2012

Liberté économique: la France 67ème derrière le Kazakhstan

Les jugements portés sur l'économie française se suivent et se ressemblent. Après la perte de la note triple A sur le risque représenté par sa dette publique, le pays vient de recevoir une autre mauvaise note, cette fois sur le degré de liberté économique. Dans le classement 2012 calculé par la très libérale Heritage Foundation en partenariat avec le Wall Street Journal, la France se retrouve ainsi au 67ème rang derrière le Kazakhstan, le Cap Vert ou la Jamaïque…

Ce classement annuel établi depuis plus de dix ans comprend 179 nations se base sur dix critères que sont: la liberté du travail, la liberté économique, la liberté du commerce, la liberté fiscale, le niveau de dépenses publiques, la liberté monétaire, la liberté d'investissement, la liberté financière, la garantie des droits de propriété et la corruption.

L'Heritage Foundation souligne bien la «diversité et la résilience relative» de l'économie française et sa «solidité institutionnelle» qui garantit un environnement réglementaire stable et fiable. Pour autant, «les dépenses publiques représentent plus de la moitié de la richesse nationale, le budget est en déficit chronique… Le marché du travail est entravé par des règles rigides et affiche un manque criant de dynamisme. Tout en protégeant ostensiblement les travailleurs, le code du travail affaiblit la compétitivité et augmente le chômage…».

Au sein de l'Union Européenne, la France est assez nettement devancée par le Danemark, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Finlande, l'Allemagne, l'Autriche… qui sont dans les trente premiers du classement mondial et affichent tous une santé économique supérieure et un niveau de chômage inférieur.

Les meilleurs élèves mondiaux selon l'Heritage Foundation sont pour les cinq premiers: HongKong, Singapour, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et la Suisse, des pays qui traversent la crise depuis 2008 sans trop souffrir.

Les États-Unis ne sont pas à la fête et reculent nettement pour se retrouver au 10ème rang, sanctionnés pour avoir perdu du terrain en termes de «dépenses publiques, de niveau de corruption et de liberté des investissements… Redonner à l'économie américaine le statut d'économie «libre» va demander des changements politiques significatifs pour réduire la taille du gouvernement, réformer le système fiscal et transformer des programmes d'aides coûteux». Ce n'est pas un secret, l'Heritage Foundation et le Wall Street Journal ne sont pas vraiment favorables à l'administration Obama.

Il y a encore moins de surprises du côté des derniers de la classe en matière de liberté tout court et à fortiori économique qui sont: l'Iran, le Venezuela, Cuba, le Zimbabwe et bon dernier, la Corée du Nord.

Publié sur www.slate.fr le 23 janvier 2012

samedi 21 janvier 2012

L'Ukraine pourrait rejoindre l'Union douanière en format 3+1

Le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov a déclaré vendredi que Kiev pourrait se joindre à l'Union douanière comprenant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan en format 3+1.

«L'Union douanière de ces trois pays fonctionne efficacement. Nous suivons de près comment elle fonctionne. Et ne pas exclure la possibilité de rejoindre l'Union douanière», a déclaré M. Azarov lors d'une conférence de presse pour résumer le travail du gouvernement en 2011.

Il a ajouté que l'Ukraine envisage de coopérer avec l'Union douanière en format spécial 3+1, une forme de coopération différente de celle des autres membres.

L'Ukraine pourrait rejoindre progressivement les traités existants dans l'Union douanière, qui sont bénéfiques à Kiev à un certain stade, a souligné M. Azarov.

La Russie a invité l'Ukraine à rejoindre l'Union douanière offrant le gaz naturel à un prix moins couteux plus d'autres avantages économiques. Cependant, Moscou a officiellement écarté l'entrée de Kiev à l'Alliance sur un régime spécial de coopération.

Publié sur http://french.cri.cn le 21 janvier 2012

vendredi 20 janvier 2012

Kazakhstan - Le nouveau Parlement vote la confiance au gouvernement

Le nouveau Parlement kazakh, où le parti Nour Otan du président Noursoultan Nazarbaïev reste ultra-majoritaire, après un scrutin entaché d'irrégularités selon l'OSCE, a voté la confiance à l'actuel gouvernement.

Le Parlement kazakh, le Majilis, s'est réuni pour sa première session vendredi et a "voté la confiance au gouvernement, dirigé par le Premier ministre Karim Massimov", a indiqué le président de l'Assemblée, Nourlan Nigmatouline.

M. Karimov est Premier ministre de cette ancienne république soviétique d'Asie centrale depuis 2007.

"Nous avons pris la voie du développement démocratique. Nous avons atteint ensemble une nouvelle étape avec le Parlement renouvelé", a déclaré le président Noursoultan Nazarbaïev.

Son parti Nour Otan, qui était la seule formation représentée dans la précédente assemblée, a remporté les législatives de dimanche avec 80,99% des voix, ce qui lui a permis de conserver 83 des 107 sièges du Majilis.

Deux autres formations ont dépassé le seuil des 7% nécessaires pour entrer au Parlement: Ak-Jol, présenté comme un parti d'opposition mais considéré comme proche du pouvoir (8 sièges) et les communistes pro-régime (7 sièges).

Neuf autres parlementaires sont par ailleurs désignés pour représenter les différentes ethnies du pays.

Lundi, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a estimé que les législatives n'avaient "pas respecté les principes fondamentaux d'une élection démocratique".

M. Nazarbaïev a ensuite annoncé mercredi que les observateurs électoraux critiquant les élections dans son pays ne seront plus invités.

L'OSCE n'a reconnu aucun scrutin au Kazakhstan comme démocratique depuis la dissolution de l'URSS en 1991.
Publié sur www.afreeknews.com le 20 janvier 2012

Kazakhstan: Le Premier ministre reconduit à son poste

Le parlement kazakh a reconduit vendredi Karim Massimov, un proche du président Noursoultan Kazarbaïev, au poste de Premier ministre qu'il occupe depuis janvier 2007.

Le Majilis lui a voté la confiance par 92 voix pour. Cinq élus ont voté contre et huit se sont abstenus. Massimov, un fidèle du chef de l'Etat âgé de 46 ans, détient le record de longévité à la tête du gouvernement kazakh.

Le parti au pouvoir au Kazakhstan, Nour Otan, a largement remporté les élections législatives organisées dimanche dans l'ancienne république soviétique, avec 81% des voix. Le scrutin n'a pas respecté les principes démocratiques, a estimé l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Publié sur www.20minutes.fr le 20 janvier 2012

La Cheppe / Pèlerinage d'une vingtaine de jeunes kazakhs Sur les traces d'Attila


Le groupe devant le local de l'Association autour du camp d'Attila.
La semaine dernière, un groupe d'une vingtaine de jeunes d'Astana, la capitale du Kazakhstan, accompagnés de leurs professeurs et de Grigori Tomski, sont revenus sur les traces d'Attila, leur ancêtre.

Ils ont été accueillis au local de l'ACA (Association autour du camp d'Attila) par Sylvain Duthoit, président, et par Pierre Rabiet.
A la suite de la visite du camp d'Attila, « un site remarquable », a souligné un professeur kazakh, ils ont été reçus à la salle des fêtes de La Cheppe. Après avoir écouté et applaudi chants, poèmes et danses kazakhs, le professeur Tomski a présenté le jeu qu'il a créé, le Jipto (Jeu intellectuel de poursuite de Tomski) et invité petits et grands à participer à un tournoi entre Kazakhs et Français, enfants du périscolaire et adultes. Ce jeu reconnu par l'Unesco est un stimulant efficace de la créativité artistique, littéraire et mathématique.

Il a invité également à créer des jeux avec des compositions artistiques diverses. Les enfants et les adultes ont montré un intérêt particulier pour le Jipto, peut-être d'autres tournois auront lieu dans le courant de l'année et pour gagner, il faudra s'entraîner. Attila étant le but de cette rencontre, il était essentiel que le professeur Tomski rencontre le maire de La Cheppe, Mme Regnier-Lelong, proviseur adjoint au Lycée professionnel Gustave Eiffel de Reims et Mme Nijakowski, professeur, afin de connaître le projet « Attila, ma passion ».

Le Kazakstan devient plus que jamais proche des Cheppillons.
Malgré la barrière de la langue, il est en effet toujours possible de se comprendre.
Vive Attila, le Kazakhstan et La Cheppe !
Publié sur www.lunion.presse.fr le 20 janvier 2012

La famille kazakhe obtient 10 000 € de la Cour européenne des Droits de l’Homme


Les Angevins s'étaient mobilisés pour la famille Popov.
Ouest-France

La Cour européenne des Droits de l'Homme a condamné l'Etat français pour avoir retenu irrégulièrement un couple et ses deux enfants originaires du Kazakhstan. La famille Popov a obtenu 10 000 € pour dommage moral.

Rétention irrégulière

La famille, dont les deux enfants étaient âgés de 5 mois et 3 ans, avait été interpellée près de Segré, en 2007, puis placée dans un centre de rétention pendant 15 jours. Ils devaient être expulsés ; mais, par deux fois, ils n'ont pas pu partir. Le juge des libertés et de la détention les a alors remis en liberté.

Ils ont vécu pendant deux ans dans le Maine-et-Loire, dans la clandestinité, avant d'obtenir le statut de réfugiés politiques en 2009.

La Cour européenne des Droits de l'Homme a considéré que la rétention de ces jeunes enfants était irrégulière et inadaptée. « Ces conditions ne pouvaient qu'entraîner une situation d'angoisse et de graves répercussions psychiques. »

La Cour épingle l'Etat français : « Il compte parmi les trois seuls pays européens à recourir systématiquement à la rétention des mineurs accompagnés, alors que l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale. »

Sur www.ouest-france.fr le 20 janvier 2012

jeudi 19 janvier 2012

Nazarbaïev se débarrasse de l'OSCE

Le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, a vivement réagi ce mercredi aux conclusions de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) concernant les législatives du 15 janvier.

«Nous n'inviterons plus au Kazakhstan les experts employés par on ne sait qui et qui critiquent nos élections», a-t-il déclaré devant son parti Nour-Otan, vainqueur des élections avec 81 % des suffrages.

Selon l'OSCE, aucun scrutin n'a été organisé de manière démocratique depuis l'indépendance du pays en 1991. Nazarbaïev, au pouvoir depuis 1990, a été réélu en 2011 avec 95 % des voix.
Sur www.liberation.fr le 19 janvier 2012

mercredi 18 janvier 2012

Sauver la pomme originelle pour avoir des fruits sans pesticide

PARIS - On a retrouvé la pomme d'Eve dans les montagnes kazakhes: résistante à toutes les maladies, elle permettrait d'épargner aux pommes de nos supermarchés les 35 pesticides qui les rendent présentables.

Encore faut-il protéger la pomme kazakhe, menacée par l'urbanisation galopante de la région, a expliqué devant la presse l'association Alma, qui s'est créée il y a deux ans autour de cet objectif.

L'histoire commence comme un conte de fées. Il était une fois, dans la région d'Almaty (riche en pommes), dans le sud-est du Kazakhstan, des pommiers sauvages, nés il y a des millions d'années au pied du massif du Tian Shan, à proximité de la frontière chinoise.

Les pépins de pommes, enfermés dans une enveloppe, ne peuvent devenir graines. Interviennent dans l'histoire des ours gourmands, qui sélectionnent les plus grosses et les plus sucrées. L'enveloppe du pépin se déchire dans leur intestin, et les semences, revenues à la terre, germent et croissent par milliers, résistant naturellement aux maladies et aux attaques des insectes.

Un biologiste soviétique, Nikolaï Vavilov, découvre les pommes en 1929 mais meurt en prison. Un agronome kazakh, Aymak Djangaliev, reprend le flambeau en 1945 et en fait l'inventaire.

En 2010, un an après sa mort, on établira par le séquençage de la pomme domestique que la Malus sieversii est l'ancêtre de toutes les pommes d'aujourd'hui. Des fossiles vivants, disait Djangaliev selon la réalisatrice Catherine Peix, qui a sillonné la région avec lui et réalisé un film.

Elle raconte la Malus sieversii : des troncs jusqu'à 2m de large, qui montent à 20 ou 30 m, des fruits de toutes couleurs et de goûts variés. Pas un seul arbre ne ressemble à son voisin, dit-elle. Il y aurait plus de 6.000 variétés. Bien supérieures aux pommes sauvages qu'on trouve de par le monde, petites et amères, elles sont grosses et goûtues, sélection des ours aidant.

Cette diversité génétique rend le pommier moins sensible aux pathogènes qui déciment les vergers de pommiers identiques. Et il faut sans cesse accroître le nombre de pesticides, puisqu'ils provoquent une mutation du champignon à l'origine de la tavelure de la pomme.

L'avenir pour nos pommes pourrait donc bien être dans ces pommiers venus directement du passé : par croisements de nos espèces avec le matériel génétique des Malus sieversii, on peut imaginer créer des pommes naturellement protégées des maladies et des insectes.

Des travaux de ce type ont déjà été effectués à partir d'une petite pomme amère venue du Japon, Malus floribunda, mais il a fallu plus de 40 ans pour faire la pomme Ariane, qui n'est d'ailleurs pas insensible à la tavelure. Mais pour les pommes croisées avec la Malus sieversii, ça ne sera pas si long, assure-t-on à Alma.

Outre le manque d'intérêt des autorités locales, le problème principal est une déforestation massive, qui aurait déjà dévasté 70% des pommiers.

Actuellement, une université américaine (Geneva, près de New York) dispose d'une collection de semences, issues de 900 arbres différents. Un pommier Malus sieversii, venu de la recherche, va être planté le mois prochain à l'école du Breuil, dans le bois de Vincennes à la lisière de Paris. On voudrait que l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) se saisisse du sujet, dit-on à Alma.

La mairie de Paris présente jusqu'au 5 mars une exposition, conçue par Alma, sur l'origine de la pomme. On peut y voir le film de Catherine Peix, l'origine de la pomme ou le jardin d'Eden retrouvé (Kri-Kor films).

Publié sur www.romandie.com le 18 janvier 2012

Incendie dans la plus grande mosquée d'Asie centrale

Inaugurée il y a 4 mois, la mosquée flambant neuve, a failli totalement flambé dans un incendie qui s'est déclaré le dimanche 15 janvier, provoquant la mort d'une personne. D'une superficie de 17 500 m2 et dotée de 4 minarets de 77 mètres de hauteur, avec une capacité d'accueil de 5 000 personnes, la mosquée Hazrat Sultan située dans la ville d'Astana au Kazakhstan, est considérée comme la plus grande mosquée d'Asie centrale. Plus de 30 voitures de pompiers ont été mobilisés afin d'éteindre le feu.

Vidéo montrant la visite de cette mosquée en décembre 2011 par le President du Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev.



Publié sur http://oumma.com le 18 janvier 2012

mardi 17 janvier 2012

Kazakhstan: le parti au pouvoir remporte 83 des 107 sièges à la chambre basse du parlement

Le parti au pouvoir Nur Otan du président Noursultan Nazarbaïev a remporté 83 sièges sur les 107 que compte la Chambre basse du parlement kazakh aux élections législatives de dimanche, ont annoncé des officiels.

"D'après les commissions électorales régionales, le parti Nur Otan a obtenu 80,99 % des voix", a déclaré Bakhyt Meldeshov, secrétaire du Comité électoral central.

M. Meldeshov a déclaré que la parti Ak Zhol et le Parti populaire communiste avaient respectivement remporté 7,47 et 7,19 % des voix, soit huit et sept sièges à la Chambre basse.

Les quatre autres partis qui ont participé aux élections législatives de dimanche n'ont pas réussi à dépasser le seuil de 7 % permettant d'entrer au Majilis, ou Chambre basse.

D'après la nouvelle loi électorale kazakhe, au moins deux partis doivent être inclus au parlement, qui n'était dominé que par un parti pendant longtemps.

Publié par http://french.cri.cn le 17 janvier 2012

ALMATY - Kazakhstan: près de 300 manifestants dénoncent les législatives


Des membres de l'opposition brulent des tracts du parti du président Nazarbaïev,
le 17 janvier 2012 à Almaty. Anatoly Ustinenko afp.com

ALMATY - Entre 200 et 300 manifestants se sont rassemblés mardi à Almaty, principale ville du Kazakhstan, pour contester les résultats des législatives remportées par le parti du pouvoir avec 81% des voix, un scrutin qui selon l'OSCE n'a pas respecté les principes démocratiques.

Le rassemblement, qui n'avait pas été autorisé par les autorités s'est déroulé dans le calme. Un important dispositif policier avait été déployé.

Des membres de l'OSDP-AZAT, seule formation d'opposition très critique à l'égard du régime, qui a seulement recueilli 1,68% des suffrages, ont brûlé lors de ce rassemblement des tracts de Nour Otan, le parti du président Noursoultan Nazarbaïev.

Lundi, cette formation avait dénoncé le scrutin comme le plus "sale" de l'histoire de cette ex-république soviétique d'Asie centrale.

Selon des résultats définitifs annoncés mardi par la commission électorale centrale, le parti Nour Otan du président Noursoultan Nazarbaïev a recueilli 80,99% des suffrages.

Lundi, l'OSCE a estimé que ces législatives n'avaient "pas respecté les principes fondamentaux d'une élection démocratique".

Lors du rassemblement mardi, Boulat Abilov, co-président de l'OSDP-AZAT, a annoncé la tenue d'une autre manifestation le 26 janvier à Almaty, précisant que l'opposition chercherait à obtenir l'autorisation des autorités.

Néanmoins, "nous viendrons même s'ils nous répriment, même s'ils nous arrêtent", a-t-il souligné.

Publié sur www.20minutes.fr le 17 janvier 2012

Mr Marat Sarsembayev élu au comité des droits de l'homme à l'ONU

Les États parties au Pacte international relatif aux droits civils et politiquesont élu, ce matin, à l'issue de deux scrutins distincts, M. Walter Kälin, de la Suisse, et M. Marat Sarsembayev, du Kazakhstan, aux postes d'experts du Comité des droits de l'homme, en remplacement de deux membres démissionnaires.

Le siège rendu vacant suite au décès soudain, le 2 janvier 2012, de l'expert de la Tunisie, Abdelfattah Amor, doit être pourvu lors d'une réunion extraordinaire des États parties prévue le 1er mai 2012.

Par ailleurs, le 6 septembre 2012, les États parties procéderont à l'élection de neuf membres du Comité pour remplacer ceux dont le mandat viendra à terme le 31 décembre 2012.

Élu avec 91 voix, M. Kälin succède à sa compatriote, Mme Helen Keller, qui a démissionné le 30 septembre dernier, et dont le mandat s'achève le 31 décembre 2014. M. Kälin est professeur de droit constitutionnel et de droit international à l'Université de Berne ainsi que Directeur du Centre suisse de compétence pour les droits humains (CSDH).

Membre de la Commission électorale centrale de la République du Kazakhstan et ancien professeur de droit, M. Sarsembayev remplace quant à lui M. Mahjoub El Haïba, du Maroc, qui a également démissionné le 30 septembre 2011, et dont le mandat expire le 31 décembre 2012. Il a été élu à l'issue de deux tours de scrutin avec 83 voix.

M. Khalid Salman Mohammed Ali Al-Nuaimi, de l'Iraq, Mme Djakupova Gulsara, du Kirghizistan, M. Gulnar Satbayeva, du Kazakhstan, n'ont, en revanche, pas obtenu le nombre de voix suffisant lors des deux scrutins.

Le Comité des droits de l'homme est un organe composé d'experts indépendants qui surveille l'application du Pacte international relatif aux droits civils et politiques par les États parties.

Publié sur www.un.org le 17 janvier 2012

L'UE pointe les défauts des législatives kazakhes

BRUXELLES, 17 janvier - RIA Novosti

Tout en saluant mardi les résultats des élections législatives au Kazakhstan, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a néanmoins regretté que le scrutin n'ait pas été totalement conforme aux principes démocratiques.

"Je regrette que ces élections […] n'aient pas été complètement pluralistes ni conformes aux principes démocratiques fondamentaux", lit-on dans la déclaration de Mme Ashton dont RIA Novosti a obtenu copie.

Après avoir appelé les autorités kazakhes à réparer les défauts constatés par les observateurs de l'OSCE, la chef de la diplomatie communautaire a déclaré que l'Union européenne était prête à aider le pays à poursuivre la mise en place de réformes politiques.

D'après la Commission électorale centrale du Kazakhstan, trois partis ont réussi à franchir le seuil des 7% nécessaires pour siéger au Majilis (chambre basse du parlement). Il s'agit du parti pro-présidentiel Nour-Otan (80,74%), du parti démocratique Ak-Jol (7,46%) et du Parti communiste (7,2%).

Un acheteur Kazakh de bovins limousins

Visite peu banale dans la région, celle d'un exploitant agricole venu du Kazakhstan pour choisir des bêtes.

L'homme est venu faire son marché à 6500 kilomètres de chez lui. Il prévoit de ramener dans son pays entre 500 et 1000 limousines, qu'il veut croiser avec les races locales du Kazakhstan.

Pour les choisir, il est venu à la rencontre des éleveurs Haute-Vienne et de leur cheptel. Des éleveurs qui lui ont présenté leurs plus beaux spécimen. En tout, pendant son séjour, il visitera une cinquantaine d'exploitations.

La race limousine s'exporte donc de plus en plus loin et voit peut-être s'ouvrir un marché d'envergure prometteur. Entre Chine et Russie, le Kazakhstan est une terre d'élevage, c'est lui qui autrefois fournissait en viande l'Armée Rouge de l'Union soviétique.

Les animaux qu'il aura selectionnés prendront le chemin de l'Asie dans un mois, pour une douzaine de jours de voyage en camion.

Par Marie-France Many. Publié sur http://limousin.france3.fr le 17 janvier 2012
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lundi 16 janvier 2012

Kazakhstan : Noursoultan Nazarbaïev, 22 ans au pouvoir et toujours la majorité

Au Kazakhstan, le parti du président Noursoultan Nazarbaïev remporte une victoire écrasante aux élections législatives anticipées, organisées un mois exactement après un soulèvement social réprimé dans le sang à l'ouest du pays. "Les événements de Janozen ont uni le peuple kazakh", a déclaré le président Nazarbaïev, 71 ans et au pouvoir depuis l'époque soviétique. Selon les sondages, son parti a recueilli 80% des voix, et le chef de l'état y voit le signe "d'un fort soutien populaire".

De son côté, l'OSCE estime que ce scrutin n'a toujours pas respecté les principes fondamentaux d'une élection démocratique, "en dépit des ambitions du gouvernement de renforcer le processus démocratique au Kazakhstan et d'organiser des élections conformes aux normes internationales". L'organisation a toutefois souligné que "techniquement, ces élections ont été bien organisées et que certains changements législatifs ont été effectués pour permettre au moins à un deuxième parti de siéger au Parlement". Ainsi, avec plus de 7% des suffrages, deux partis entrent à la chambre : Ak-Jol, un parti d'opposition mais considéré comme proche du pouvoir et les communistes pro-régime.
Publié sur www.oecumene.radiovaticana..org le 16 janvier 2012

Kazakhstan : après les grèves, les élections

Après un soulèvement social réprimé dans le sang et une vague d'attentats islamistes, l'ex-république soviétique élit un Parlement qui comptera cette fois au moins deux partis.

La fin 2011 aura mis à dure épreuve le «modèle» politique du Kazakhstan. Doté de pouvoirs à vie depuis 2010, réélu en avril dernier avec 95% des suffrages, le président Nazarbaïev, 71 ans, n'avait jusqu'alors de cesse de justifier son autoritarisme par la stabilité qu'il aurait imposé grâce au progrès économique et à la concorde interreligieuse et ethnique dont il se veut le grand architecte. Mais les failles du système ont été mises à nu par une dizaine d'actes terroristes islamistes et la répression sanglante d'une émeute dans la ville pétrolière de Janaozen, dans l'ouest du pays où se concentre l'essentiel de ses énormes réserves de brut.

Bauzhan Moukhamedjanov, le nouvel akim (gouverneur) de Manguistau, dans l'Ouest kazakh, le reconnaît lui-même: sa région souffre du «manque d'emplois, de problèmes de logements et de la corruption». Nommé après que dix-sept civils ont été tués par la police le 16 décembre, jour des vingt ans de l'indépendance, cet ex-ministre de l'Intérieur affirme vouloir mettre en place une politique sociale digne de ce nom dans cette région clé pour l'économie nationale. «Ces événements sont l'indicateur qu'en vingt ans le pouvoir n'a pas su prévenir ces problèmes. À cause de la corruption, de la nature autoritaire du régime, de l'absence de dialogue avec les citoyens», estime le politologue Dossym Satpaïev.

«On nous prend pour des moutons»

La longueur de la grève de milliers de nieftianiki (ouvriers du pétrole), dont plus de 2.000 ont été licenciés au prétexte que leur mouvement était illégal, indique la profondeur du malaise. «On nous prend pour des moutons. On n'a pas de quoi habiller nos enfants. Et là-haut, ils s'enrichissent avec le pétrole que nous on sort du sol», explique un nieftianik de Janaozen, requérant l'anonymat alors que plusieurs leaders de la grève ont été arrêtés ces derniers jours. Jamais, en deux décennies, l'ex-république soviétique n'a organisé un scrutin libre, selon l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. En avançant la date du vote de plus de six mois, Noursoultan Nazarbaïev a une nouvelle fois bousculé le calendrier à son avantage, estime Boulat Abilov, coprésident du principal parti d'opposition, OSDP-AZAT. M. Abilov a vu sa candidature rejetée quelques jours avant le scrutin. La commission électorale lui reproche de ne pas avoir déclaré une partie de son patrimoine. Un autre mouvement d'opposition a été interdit d'élection pour avoir dénoncé la répression du mouvement de grève. La prochaine Assemblée comptera néanmoins deux formations pour respecter la réforme adoptée après le scrutin de 2007.

«Si le système ne s'ouvre pas politiquement, les critiques ne pourront pas remonter et les problèmes ne feront que s'approfondir», souligne un homme d'affaires français qui travaille depuis plus de vingt ans avec le Kazakhstan. Les élections législatives d'hier avaient moins pour enjeu la victoire, tout ac­quise au parti Nour Otan, «que la capacité du régime à se transformer», affirme Dossym Satpaïev. Et ce alors que la succession de M. Nazarbaïev ne semble pas réglée et inquiète les élites du Kazakh­stan et les milieux d'affaires.

Publié par www.lefigaro.fr le 16 janvier 2012

Kazakhstan - L'art de bourrer les urnes au pays de Nazarbaïev

Les Kazakhs élisaient dimanche leurs députés. Pas de surprise : Nour Otan, le parti de Noursoultan Nazarbaïev, au pouvoir depuis l'éclatement de l'URSS, l'emporte avec 80,7% des voix.

Le dépouillement à Janazozen (ouest), théâtre de violentes émeutes il y a trois semaines (Reuters).

Deux autres formations feront leur entrée au Parlement, jusque-là contrôlé à 100% par les partisans du Président. Ak Jol (libéral) obtient 7,5% des voix, et le Parti communiste populaire 7,2%.

Cette simili opposition (Ak Jol est formé par d'anciens membres de Nour Otan) vise juste à donner un vernis démocratique à la dictature.

Les véritables mouvements d'opposition, eux, n'ont pas pu présenter leurs candidats dans des conditions équitables. L'OSDP-Azat, seule formation réellement critique à l'égard du régime, n'a obtenu que 1,9% et appelle à manifester demain mardi.

L'OSCE ne s'y est pas trompée : "Le scrutin n'a pas satisfait aux principes fondamentaux d'une élection démocratique", a déclaré le président de l'assemblée parlementaire de l'OSCE, Joao Soares. Les critère transparence du vote ne sont pas remplis.

Encore que !

On peut tricher presque en toute transparence. Dans le bureau de vote n°304, près d'Almaty, la principale ville du pays, on se cachait à peine pour bourrer les urnes, comme semble le montre ce reportage du service en kazakh (sous-titré en anglais) de la station américaine

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Publié par http://globservateur.blogs.ouest-france.fr le 16 janvier 2012

Kazakhstan: les législatives n'ont pas respecté les principes démocratiques

Astana - L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a estimé lundi que le Kazakhstan n'avait pas respecté les principes démocratiques aux législatives de dimanche qui ont vu la victoire écrasante du parti du président Noursoultan Nazarbaïev.

En dépit des ambitions du gouvernement de renforcer le processus démocratique au Kazakhstan et d'organiser des élections conformes aux normes internationales, les législatives du 15 janvier n'ont toujours pas respecté les principes fondamentaux d'une élection démocratique, a estimé l'OSCE dans des conclusions préliminaires publiées au lendemain du scrutin.

Sur www.romandie.com le 16 janvier 2012

Kazakhstan : l'opposition appelle à manifester contre les résultats des législatives

L'opposition kazakhe conteste le résultat des législatives de dimanche.

Selon la Commission électorale, le scrutin a été largement favorable au pouvoir en place, avec 81% des voix pour Nour Otan, le parti du président Nazarbaïev.

Mais selon l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) le vote était loin de respecter les critères d'une élection démocratique : "Malheureusement, nous avons été témoin d'un environnement électoral très contrôlé, dans lequel les droits électoraux des citoyens étaient grandement limités".

Le parti d'opposition OSDP-AZAT, qui n'a recueilli que 1,59% de suffrages appelle à une gigantesque manifestation à Astana pour dénoncer le scrutin le plus sale de l'histoire de la République.

"Les représentants de nos partis n'ont pas eu accès à la commission électorale avant l'après-midi. On les a empêchés de faire leur travail. Le bourrage des urnes a commencé dès le matin", a explique le vice-président du parti, Bulat Abilov.

Deux autres formations entrent pour la première fois au Parlement l'Ak-Jol et les communistes, de parti réputés proches du pouvoir.

Le Kazakhstan, dirigé par Nazarbaïev depuis 1989, détient 3% des réserves pétrolières mondiales.

Quelques 120 milliards de dollars de capitaux étrangers y ont été investis depuis l'indépendance.

Publié sur http://fr.euronews.net le 16 janvier 2012
V
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Kazakhstan: victoire massive du parti pro-présidentiel aux législatives

ASTANA, 16 janvier - RIA Novosti

Le parti pro-présidentiel Nour-Otan (Lumière de la Patrie) a remporté les élections législatives au Kazakhstan avec 80,74% des voix, selon les données provisoires, a annoncé lundi aux journalistes le président de la Commission électorale centrale Kuankyk Tourgankoulov.

Selon lui, deux autres partis, le parti démocratique Ak-Jol (Voie lumineuse) et le parti communiste, ont réussi à dépasser le seuil des 7% nécessaires pour rentrer au Majilis (la chambre basse du parlement).

"Selon les données provisoires, le parti Nour-Otan a obtenu 80,74% des voix, et le parti Ak-Jol a recueilli 7,46 % des voix, suivi du Parti communiste avec 7,2%.

Le parti d'opposition OSDP-AZAT n'a obtenu qu'1,59% des scrutins, le Parti des patriotes 0,89% des voix, le Parti Adilet (Equité) 0,66% et le Parti social-démocrate Aouil 0,46%", a déclaré le responsable.

Lundi, la mission des observateurs de l'Assemblée parlementaire des pays turcophones (TurkPA) a reconnu que les élections législatives tenues dimanche au Kazakhstan se sont déroulées démocratiquement.

"Le groupe d'observateurs internationaux de la TurkPA a trouvé que les élections législatives anticipées au Kazakhstan se sont tenues, à l'exception de certains détails techniques, dans les conditions démocratiques permettant le respect des droits et des libertés de tous les participants au processus électoral, et ont été pleinement conformes à la législation du Kazakhstan ainsi qu'aux normes démocratiques internationales", a déclaré lundi le porte-parole de la TurkPA, Haluk Ipek lors d'un point de presse à Astana, la capitale kazakhe.


Début des élections législatives au Kazakhstan

Les électeurs kazakhs ont commencé à se rendre aux urnes dimanche matin pour les élections législatives anticipées, lors desquelles sept partis se disputent 98 des 107 sièges du Majlis, la chambre basse du Parlement kazakh.

Selon la Commission électorale centrale (CEC) du Kazakhstan, plus de 60% des 9,3 millions électeurs devraient voter dans 9 764 bureaux à travers le pays et dans 56 bureaux installés à l'étranger ouverts aux expatriés kazakhs.

En vertu de la nouvelle loi électorale, un minimum de deux partis entreront au Majlis après les élections. Rappelons que depuis les élections législatives de 2007, le parti Nour Otan du président Noursoultan Nazarbaïev occupe tous les sièges à la chambre basse.

Sur les 107 sièges que compte le Majlis, 98 seront répartis à la proportionnelle en fonction des résultats du scrutin. Les neuf autres membres du Majlis seront nommés par l'Assemblée des peuples du Kazakhstan, organe consultatif réunissant les membres des diverses ethnies vivant dans le pays.

Les sept partis en lice sont le parti au pouvoir Nour Otan dirigé par le président, le principal parti d'opposition Ak Zhol, le parti Adilet, le Parti social-démocrate national, le Parti communiste du Kazakhstan, le Parti des patriotes et le parti Auyl.

La CEC a confirmé que les élections seraient surveillées par 819 observateurs envoyés par des organisations internationales, dont l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), la CEI (Communauté des Etats indépendants) et l'OCS (Organisation de coopération de Shanghai).

Les élections législatives étaient normalement prévues pour août 2012, mais le président Nazarbaïev a dissous le Majlis et convoqué des élections anticipées en novembre dernier pour éviter que la période de campagne ne coïncide avec un ralentissement de l'économie mondiale en 2012.
Publié sur http://french.peopledaily.com.cn le 16 janvier 2012

dimanche 15 janvier 2012

Kazakhstan : victoire en vue du parti au pouvoir aux législatives

Les bureaux de vote ont fermé leurs portes au Kazakhstan, appelé ce dimanche à renouveler la chambre basse du Parlement dissoute en novembre dernier.

7 formations étaient officiellement en lice, et pourtant une victoire écrasante de Nour Otan, le parti de l’indétronable Noursoultan Nazarbaiëv, semble inévitable, dans la continuité de la présidentielle d’avril qu’il avait remportée avec pas moins de 95% des voix.

Seule véritable formation de l’opposition, les sociaux-démocrates évoquent une farce électorale.
“Il faut redorer l’image du Parlement. Le mot “député” doit retrouver sa place dans la société, et non plus être assimilé au lobbyisme pratiqué par certains oligarques. La fonction de député doit être comprise par l’ensemble des citoyens comme celle d’intermédiaire pour résoudre ses problèmes, s’indigne Amirzhan Kosanov, secrétaire général de OSDP-AZAT.”

Mais depuis l’indépendance du pays, dont les 20 ans ont été célébrés il y a tout juste un mois, aucun scrutin n’a encore été reconnu comme démocratique par les observateurs de l’OSCE.
L’ancienne république soviétique dont la manne pétrolière est gigantesque se targue depuis longtemps d‘être un exemple de stabilité par rapport au reste de l’Asie centrale.

Mais en 2011, la donne a changé. Une série d’attentats revendiqués par les islamistes a fait des dizaines de morts, parmi lesquels des policiers.

Sans parler du soulèvement violemment réprimé le 16 décembre dernier et qui a coûté la fait au moins 13 personnes dans la ville de Janaozen, où l‘état d’urgence est toujours en vigueur.

Par http://fr.euronews.net le 15 janvier 2012
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Elections législatives sans surprise au Kazakhstan ce dimanche

Un scrutin anticipé après une année 2011 marquée par des attentats et un soulèvement social réprimé dans le sang par le régime de l’inamovible Noursoultan Nazarbaiëv. Ce dernier dirige cet état d’Asie centrale riche en pétrole d’une main de fer depuis la chute de l’URSS en 1991. L’OSCE n’a jamais reconnu les élections dans ce pays.

Le culte de la personnalité est poussé au maximum jusque dans la désignation du parti au pouvoir, Nour Otan non sans rappeler le nom du dictateur.

Pour cet analyste, cette élection est jouée d’avance : “Concernant la composition des différents groupes au parlement, il n’y a pas besoin d‘être Nostradamus pour faire les prévisions. En tout cas, Nour Otan va obtenir la majorité. Et sur ​​les sept partis politiques actuellement candidats à l‘élection, un seul est formellement d’opposition, celui des sociaux-démocrates- Les autres peu importe leur positionnement, ils sont pro-Nazarbaiëv”.

Nour Otan était le seul présent au majilis, le parlement depuis 2007.

Frappé par des attentats revendiqués par des groupuscules islamistes, le Kazakhstan a été secoué aussi par les émeutes à Janaozen le 16 décembre dernier. Des heurts violemment réprimés par le pouvoir le jour même où était célébré le 20ème anniversaire de l’indépendance.

Publié sur http://fr.euronews.net le 15 janvier 2012
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Kazakhstan: début des législatives anticipées



ASTANA, 15 janvier - RIA Novosti


Les législatives anticipées ont débuté dimanche matin au Kazakhstan.


Sept partis sont en lice. Il s'agit notamment du parti pro-présidentiel Nour-Otan ("Lumière de la patrie"), d'Ak jol ("Voie lumineuse"), du Parti des patriotes, du Parti communiste, d'Adilet ("Equité"), du parti d'opposition OSDP et du Parti social-démocrate Aouyl.

9,2 millions de personnes ont le droit de participer aux élections. Près de 9.000 bureaux de vote sont ouverts dans l'ensemble du pays. Plus de 1.000 observateurs et plus de 120 journalistes étrangers suivent le déroulement du scrutin.

En novembre 2011, le président kazakh Noursoultan Nazarabaïev a signé un décret sur la dissolution de la chambre basse du parlement, ordonnant la tenue d'élections anticipées le 15 janvier 2012.


Élections législatives, un mois après les émeutes

ALMATY - Les Kazakhs votent ce dimanche pour des élections législatives au terme desquelles un second parti sera représenté au parlement, cela pour apaiser le mécontentement à la suite d'émeutes meurtrières survenues en décembre.

Rares sont ceux cependant qui attendent de ce scrutin qu'il conduise à un véritable pluralisme dans ce pays dirigé d'une main de fer par Noursoultan Nazarbaïev depuis la fin de l'ère soviétique. Nul ne doute non plus que le parti Nour Otan du chef de l'Etat ne remportera pas une majorité écrasante ce dimanche.

Pour la première fois, le parti qui arrivera en deuxième position obtiendra automatiquement une représentation au parlement, qui compte 107 sièges, cela même s'il n'atteint pas le seuil des 7% nécessaire en théorie pour obtenir des sièges.

Nombreux cependant sont les opposants à Nazarbaïev auxquels ont a interdit de se porter candidats, et le parti qui devrait arriver en seconde place, Ak Jol, est une formation dirigée par un ancien membre du parti Nour Otan de Nazarbaïev.

Une trentaine de personnes ont manifesté dans le calme samedi à Almaty, ancienne capitale et plus grande ville du pays, en appelant au boycott des législatives.

«Les citoyens du Kazakhstan doivent faire le seul bon choix, à savoir refuser d'être des pions manipulés par les autorités», a déclaré une manifestante.

«Ce scrutin va être une nouvelle occasion manquée d'introduire le débat politique au sein du parlement kazakh», estime Lilit Guevorguian, analyste chez IHS Global Insight. «Le nouveau parlement sera composé de députés favorables au gouvernement, à l'exception de quelques-uns qui appartiendront à un autre parti».

Le gendre de Nazarbaïev écarté

À 71 ans, Nazarbaïev, qui dirige le Kazakhstan depuis l'époque soviétique, n'a pas de successeur désigné, ni apparent. Ni d'opposition efficacement organisée (ses détracteurs les plus radicaux vivent à l'étranger).

Le président kazakh gouverne ce pays de 16,7 millions d'habitants en plaçant la croissance économique et la stabilité au-dessus des réformes démocratiques, et accorde peu de marge de manoeuvre à la dissidence.

À mesure que s'écoule son règne, un culte de personnalité l'entoure. Le 1er décembre a ainsi été décrété férié et est devenu le «Jour du premier président». Des scientifiques se sont inspirés de son nom pour désigner une découverte dans le domaine des atomes et une romancière d'Almaty, Roza Akbolatova, en a fait le héros d'une série de contes féériques.

En décembre, de violentes émeutes ont éclaté dans la région pétrolière de Manguistau, faisant 17 morts selon un bilan officiel. Le chef de l'État a réagi en décrétant l'état d'urgence dans la région et en remplaçant certains responsables, dont son propre gendre, Timour Koulibaïev, par des hommes de confiance de la «vieille garde».

Koulibaïev était considéré comme un possible successeur, le préféré des investisseurs. Il a payé les émeutes de son poste de président de Samrouk-Kazyna, le fonds souverain doté de 90 milliards de dollars de réserves qui possède notamment les entreprises pétrolières du pays.
Dans son programme de campagne, le parti présidentiel Nour Otan promet de poursuivre la croissance de la richesse nationale. De 700 dollars par habitant en 1993, le ratio PIB/tête est passé à 11 000 dollars (un niveau comparable à la Turquie et au Mexique) et le parti annonce qu'il passera à 17 000 dollars en 2017.

«Nous avons traversé vingt années de réformes libérales stables. Dans le même temps, il y a eu une accumulation sauvage de capital, pour reprendre des termes marxistes. Aujourd'hui, le temps est venu de mettre en oeuvre des réformes sociales», estime cependant Iermoukhamet Iertysbaïev, conseiller de la présidence.

Sur http://fr.canoe.ca/ le 15 janvier 2012

Les législatives au Kazakhstan signent la fin du parti unique

Un mois après des émeutes qui avaient fait près de 20 morts et 200 blessés dans la région de Janaozen à l'ouest du pays, des élections législatives anticipées se sont tenues, dimanche au Kazakhstan, pour élire les 107 membres du Parlement.

« C'est un pas majeur pour notre pays », a déclaré le président depuis 1991, Noursoultan Nazerbaiev, réelu en 2010 avec 95 % des voix. Pour la première fois depuis l'indépendance de cette république riche en pétrole, gaz et uranium, un second parti devrait avoir accès au Parlement. Aux côtés de Nour Otan, le parti du président, qui devrait obtenir près de 80 % des voix selon les sondages sortie des urnes, le second parti, encore proche du pouvoir, dont le programme consiste à soutenir l'activité économique, devrait entrer à l'assemblée. Mais surtout, « près de la moitié de la centaine de députés devrait changer, en raison de l'évolution des listes électorales », assure Nurlan Yerebintov, responsable du comité de contrôle des élections.

Malgré la précipitation dans laquelle le suffrage a été organisé, ce qui pénalise des opposants par définition méconnus du grand public, le gouvernement veut jouer la transparence. En plus de 974 observateurs internationaux, de nombreux journalistes, dont « La Tribune », ont été conviés à Astana pour l'occasion. « Ce qui ne permet pas forcément de tout voir, notamment les votes multiples » concède un observateur. La région de Janaozen, d'où la rébellion avait démarré, reste un sujet de préoccupation. Le président Nazerbaiev a d'ailleurs démis son gendre de ses fonctions de président du fonds souverain kazakh, qui gère les actifs pétroliers du pays et le site d'Uzen d'où sont partis les troubles. Le résultat officiel sera connu d'ici dix jours, mais la commission électorale a promis une première estimation pour lundi.

Publié sur www.latribune.fr le 15 janvier 2012

Kazakhstan : le parti au pouvoir remporte les législatives avec plus de 80 %

Nour Otan, le parti du président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, a remporté une victoire écrasante aux élections législatives de dimanche 15 janvier avec plus de 80 % des voix, selon des sondages de sortie des urnes de trois instituts proches du pouvoir.

Selon le sondage de l'Institut de la démocratie, Nour Otan gagne avec 81 % des voix. Ak-Jol présenté comme un parti d'opposition mais considéré comme proche du pouvoir et les communistes pro-régime obtiennent chacun 7,3 % des voix, dépassant la barre de 7 % nécessaire pour entrer au Parlement. Deux autres sondages annoncent aussi la victoire de Nour Otan avec plus de 80 % et un résultat supérieur à 7 % pour les deux autres partis. Les premiers résultats officiels ne doivent pas être annoncés avant lundi matin.

Publié par www.lemonde.fr le 15 janvier 2011

Kazakhstan: les élections législatives terminées

Les élections législatives et municipales au Kazakhstan se sont terminées.

Sept partis ont pris part aux législatives, et les élections municipales se sont passées sur une base majoritaire.

819 observateurs étrangers étaient accrédités pour faire le monitoring. Ils représentaient 8 organisations internationales (dont l'OSCE, l'APCE, la CEI et l'OCS), plus 29 pays étrangers.

Les observateurs notent une bonne organisation des élections et une grande activité des électeurs, un petit nombre d'infractions.

Publié sur http://french.ruvr.ru le 15 janvier 2012