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jeudi 27 août 2009

4ème Forum Eurasiatique de l'énergie au Kazakhstan

Astana, le 27 août: Le 4ème Forum Eurasiatique de l’Energie se tiendra le 24 et 25 septembre 2009 au Palais de l’Indépendance à Astana, capitale du Kazakhstan. Ce Forum, intitulé cette année « Défis globaux et alliances stratégiques », offrira aux décideurs un aperçu exceptionnel des bouleversements en cours dans le secteur de l’énergie, qui auront un impact sur chaque gouvernement, chaque entreprise et chaque investisseur.

Ce 4ème Forum Eurasiatique de l’Energie va réunir 800 professionnels parmi les plus influents du secteur de l’énergie et plus de 55 orateurs de haut niveau, dirigeants et experts reconnus internationalement.

L’inévitable épuisement des ressources énergétiques traditionnelles, les disparités géopolitiques, la compétition pour les investissements de long terme, les coûts d’exploitation croissants, la perturbation des équilibres écologiques, les transferts de technologie, la pénurie de personnel qualifié, les contraintes de sécurité croissantes, etc… Tous ces défis nécessitent un dialogue entre les régions riches en ressources naturelles et les zones de consommation d’énergie, au-delà des frontières traditionnelles des marchés de l’énergie.

En d’autres termes, le but ultime de ce 4ème Forum est de polariser l’attention sur les derniers développements du marché de l’énergie dans un contexte mondial en pleine évolution. Il s’agit de construire ensemble des modes de relations modernes pour réguler les partenariats en cours avec le Kazakhstan.

Le Forum s’intéressera donc aux problématiques suivantes :

  • Perspectives du marché de l’énergie d’ici à 2030.
  • Kazakhstan : quelle stratégie de long terme pour le développement et l’exploitation des ressources énergétiques ?
  • Le rôle de l’innovation et des technologies de pointe dans la résolution des problématiques énergétiques.
  • Les media et l’énergie : le risque de réputation dans le contexte des défis globaux de l’énergie.
Le Forum se tient dans le cadre de « La Semaine de l’Energie au Kazakhstan » (du 21 au 26 septembre 2009), qui verra se succéder plusieurs manifestations dont la remise des Trophées du Pétrole et du Gaz qui aura lieu dans la soirée du jeudi 24 septembre dans le cadre prestigieux du Palais de la Paix et de la Concorde à Astana, un bâtiment imaginé par le célèbre architecte Norman Foster.

Pour plus d’informations : www.eurasianenergyforum.com
Communiqué de presse diffusé par kazakhstanlive.com

Augmentation du volume du commerce à travers la douane de la ville frontalière Huoerguosi au Xinjiang

En tant que plus grande plateforme routière de commerce chinois contigu au Kazakhstan, Huoerguosi situé dans la Région autonome ouïgoure du Xinjiang a enregistré, au premier semestre de cette année, une forte augmentation du commerce frontalier.

Selon des statistiques, bien que l'économie ait été affectée par la crise financière internationale, la valeur du commerce à travers la douane de Huoerguosi a dépassé, pour la première moitié de cette année, 730 millions de dollars, soit une augmentation de près de 30% par rapport à la même période de l'année dernière. Actuellement, le nombre des personnes d'entrée et de sortie du territoire via la douane de Huoerguosi s'élève chaque jour à 2 000, et le volume des marchandises enregistrés par cette douane a accusé aussi un grand accroissement en comparaison avec l'année dernière.

Source: xinhua le 27/08/2009

Nota d'Eurokaz : Huoer Guosi est une ville chinoise de la préfecture autonome kazakhe de la région autonome ouïgoure du Xinjiang. De l'autre coté de la frontière, se trouve le village kazakh, Chorgos

Le Kazakhstan lorgne les entreprises étrangères pour consolider ses banques

Karim Masimov, Premier ministre du Kazakhstan, a lancé l'idée d'exiger des entreprises étrangères qui opèrent au Kazakhstan, de conserver une part de leurs fonds dans les banques nationales. La nécessité d'aider les banques kazakhes est compréhensible, mais est-ce que cette proposition peut avoir un impact négatif sur l'économie?

Le secteur bancaire du Kazakhstan a encore de graves problèmes, malgré les investissements importants d'urgence réalisés par le gouvernement. De nombreuses banques, qui souffrent d'énormes dettes étrangères, sont également entachées par des scandales de corruption, et les dommages à leur réputation a encore pesé sur l'activité économique dans tout le pays. Les investisseurs étrangers, ainsi va la théorie, sont les candidats idéaux pour intervenir et aider à renforcer les bilans des banques.

Les entreprises étrangères ont un intérêt direct dans la santé économique du Kazakhstan en général et la viabilité du secteur financier en particulier. Cependant, le bien-fondé de l'idée Masimov doit être comparée aux les dégâts supplémentaires qui pourraient en découlé sur la réputation internationale du Kazakhstan. La proposition sera considérée à l'étranger comme un défi supplémentaire à investir au Kazakhstan - une contrainte augmentant les coûts et les risques existants de faire des affaires dans le pays. Si les entreprises étrangères réduisent leurs investissements en conséquence, le plan risque de se retourner, ce qui entrave encore plus la capacité du Kazakhstan à attirer des capitaux et le savoir-faire technique. En définitive, cela pourrait réduire la compétitivité des produits kazakhs dans le marché mondial, d'augmenter les prix pour les consommateurs locaux kazakh et de gêner plutôt que d'accélérer le redressement économique du Kazakhstan.

De plus amples détails sur la proposition Masimov sont actuellement attendues. Les commentaires du Premier ministre ont été suffisamment vague pour qu'il puisse revenir sur son idée s'il le souhaite en disant qu'il avait simplement voulu explorer les moyens d'encourager les entreprises étrangères d'utiliser les banques locales, ou à fixer des objectifs qui seraient volontaires et non pas obligatoire. Il est également possible, cependant, que le premier ministre soit motivé par la conviction que les sociétés étrangères au Kazakhstan ne sont pas des entreprises citoyennes. Il pourrait même soutenir qu'elles ont tort dans leur analyse du rapport coûts/risques des banques kazakhes, et donc avoir un parti pris irrationnelle contre ces banques.

Le calcul délicat que le premier ministre semble faire est que l'effet négatif de ces prescriptions sur le climat de l'investissement sera équilibrée par le soutien qu'il fournit au secteur bancaire. Malheureusement, le fait même qu'un débat ait été ouvert sur ce thème est de l'eau froide sur une économie déjà étouffée.
Par Bruce Wilson, Senior Consultant, La Société PBN, Almaty sur crisiscrunch.pbndc.com

L'OTSC lance une manoeuvre militaire conjointe à Moscou

L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) a lancé mercredi la première étape de la manoeuvre militaire conjointe visant à tester la capacité de ses forces de réaction rapide, ont rapporté des médias locaux.
L'OTSC, bloc de sécurité post-soviétique comprenant l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan, a convenu début février de former des forces de réaction rapide.
Les forces, qui selon le président russe Dmitri Medvedev sont "aussi bonnes et comparables aux forces de l'OTAN", ont pour mission de contrer les menaces comme les agressions militaires, les activités terroristes et le trafic de drogue.
Au cours de la première étape des exercices qui se déroulent en Russie, les participants évalueront la situation politique, militaire et stratégique dans les Etats-membres de l'OTSC et envisageront le déploiement de forces de réaction rapide en Asie centrale.
L'Ouzbékistan, pays membre de l'OTSC, a refusé d'envoyer des troupes pour participer à cette première étape. "La position de l'Ouzbékistan à la première étape de la manoeuvre conjointe est le résultat de la position cohérente et de principe du pays à l'égard des forces de réaction rapide", a expliqué Valéry Semerikov, vice- secrétaire général de l'OTSC, cité par l'agence de presse Itar- Tass.
Les troupes de l'OTSC s'entraîneront à apporter une assistance militaire, politique et technique à la Biélorussie lors de la deuxième étape, qui se déroulera du 19 au 28 septembre, suivie d'une troisième étape au Kazakhstan en octobre, ont rapporté les médias.

Source: xinhua

UE - Des relations plus étroites avec l'Asie centrale

Conseil de l'Union Européenne - 27/08/2009 09:35:00

"La cohérence et l'efficacité de la politique de l'Union européenne vis-à-vis des pays d'Asie centrale se sont considérablement renforcées", souligne Pierre Morel, Représentant spécial de l'UE dans la région, dans un entretien exclusif accordé au site Internet du Conseil.

M. l'Ambassadeur, l'Union européenne a-t-elle gagné en efficacité et en visibilité au Kazakhstan, au Kirghizstan, au Tadjikistan, au Turkménistan et en Ouzbékistan depuis que votre mission a débuté en octobre 2006?

L'UE a acquis une plus grande visibilité dans de nombreux domaines depuis le début de ma mission dans la mesure où les États membres de l'UE et la Commission européenne ont marqué un plus grand intérêt pour des relations plus étroites avec cette région. La cohérence et l'efficacité de la politique de l'Union européenne vis-à-vis des pays d'Asie centrale se sont par conséquent considérablement renforcées et l'adoption d'une stratégie de l'UE pour un nouveau partenariat avec l'Asie centrale a eu sur ce processus un impact significatif. Parmi les évolutions les plus marquantes, je retiens, outre de nombreux programmes et projets bilatéraux, deux initiatives régionales lancées par l'UE - la première en matière d'État de droit et la seconde en matière d'éducation - et coordonnées par la France, l'Allemagne et la Commission européenne. Nous avons également mis sur pied une plateforme régionale de coopération dans le domaine de l'environnement et de l'eau, coordonnée par l'Italie et par la Commission.

L'UE travaille activement à la promotion de nos valeurs en Asie centrale. Pour cela, nous avons pris l'initiative d'entretenir un dialogue régulier sur les droits de l'homme avec l'ensemble des pays d'Asie centrale. Simultanément, nous avons ouvert de nouveaux chantiers de coopération abordant les questions de sécurité et de stabilité dans un cadre multilatéral. La présidence française a organisé l'année dernière, à Paris, le tout premier Forum UE-Asie centrale sur la sécurité et la présidence suédoise entend poursuivre ce processus par la tenue, en septembre, d'une réunion en troïka ministérielle ouverte avec les pays d'Asie centrale.

Il va sans dire que la présence actuelle de l'UE en Asie centrale se renforce progressivement. Les États membres de l'UE et la Commission européenne ouvrent de nouvelles représentations - ambassades et délégations - dans la région. Il reste néanmoins beaucoup à faire. J'espère que la présence et la visibilité de l'UE en Asie centrale continueront de s'affirmer avec l'établissement du Service européen pour l'action extérieure.

Quel est l'impact de la crise économique et financière mondiale sur les pays d'Asie centrale?

La crise mondiale ne s'est pas fait ressentir de la même manière dans toute l'Asie centrale. Les pays dont l'économie est relativement ouverte ont davantage souffert. Au Kazakhstan, les secteurs de la finance ou de la construction ont été durement touchés. La Tadjikistan ressent les conséquences de la diminution des sommes renvoyées au pays par les personnes qui travaillent en Russie ou ailleurs. L'Ouzbékistan et le Turkménistan s'en sortent nettement mieux. Personne n'est cependant totalement à l'abri. La crise peut avoir des effets secondaires non négligeables. Je pense non seulement à la dimension purement économique, mais également aux conséquences sociales - chômage, retour au pays des travailleurs émigrés, etc. Cela pourrait mener des personnes sur la voie de la criminalité ou de la toxicomanie ou les pousser dans les bras des fondamentalistes et des extrémistes religieux, ce qui menacerait la stabilité d'une région déjà affectée par la situation en Afghanistan et au Pakistan.

Comment se traduit la présence de l'UE dans un des domaines stratégiques désignés par la stratégie de l'UE pour un nouveau partenariat avec l'Asie centrale, à savoir l'énergie?

L'UE ne ménage pas ses efforts pour éliminer les obstacles qui handicapent encore les exportations de ressources énergétiques - essentiellement de gaz naturel - de l'Asie centrale vers l'Europe en vue de renforcer la sécurité énergétique des États membres. L'objectif principal est de créer le corridor Sud pour les ressources énergétiques proposé par la République tchèque à l'occasion du sommet de Prague du 8 mai. Nous avons bien progressé, mais le processus ne donnera des résultats tangibles que dans 5 à 7 ans, lorsque le gaz d'Asie centrale commencera à être acheminé vers l'Europe par le gazoduc Nabucco. D'autre part, l'UE consent de gros efforts pour créer les conditions d'une coopération à long terme avec les pays d'Asie centrale dans le domaine de l'énergie: elle a conclu des protocoles d'accord en vue d'une coopération dans le secteur de l'énergie avec le Kazakhstan et le Turkménistan, et elle entretient des contacts réguliers avec l'Ouzbékistan. Mais l'énergie, ce ne sont pas que les hydrocarbures: il y a aussi l'électricité. À l'avenir, l'UE devra s'engager plus résolument dans le développement des centrales hydrauliques et de l'énergie solaire en Asie centrale.
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