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mercredi 30 décembre 2009

Accrochée à la vie : Volhynie, Kazakhstan, Pologne 1923-1951

Franceska Michalska naît en 1923 dans une famille polonaise de Volhynie. L'univers paisible, campagnard et tolérant de son enfance ne tarde pas à se fissurer. Les autorités politiques soviétiques décident de mettre au pas la région. Aux arrestations et exécutions arbitraires (deux de ses oncles sont fusillés) succède la grande famine des années 1932-33, provoquée pour affaiblir les paysans opposés à la collectivisation de l'agriculture. Elle épargne sa famille, mais des voisins figurent parmi les millions de victimes.
En juin 1936, le village entier est déporté en wagons à bestiaux, puis en camions vers une destination inconnue. Après un mois d'un voyage très éprouvant, on les dépose dans la steppe désertique du nord du Kazakhstan. La vie s'y organise malgré l'isolement, les privations et les maladies. En 1941, l'auteur décide de se lancer dans la médecine. Elle entame un véritable parcours du combattant qui l'entraîne d'Alma-Ata, à Kharkov et Czernowitz et jusqu'à Wroclaw où elle termine ses études d'infirmière, puis de sage-femme. Sa pugnacité et sa capacité à survivre aux pires difficultés ont raison des obstacles. Se nourrissant au mieux de pain séché mélangé à de l'eau, souffrant du froid et de la peur, elle réussit aussi grâce à des rencontres avec des personnes bienveillantes.
Ce bref récit autobiographique, rédigé avec une économie de mots certaine, sans aucun effet de style, parvient à nous toucher par sa sincérité, et son authenticité. Il s'en tient purement aux faits, sans porter le moindre jugement. Ce témoignage éclaire un pan peu connu de l'Histoire du XXe siècle. Au-delà des horreurs qu'il relate, c'est aussi une formidable leçon de volonté et de courage. L'auteur réussit à forcer son destin, à échapper à un système coercitif redoutable programmé pour anéantir toute velléité de résistance individuelle. Accrochée à la vie envers et contre tout, elle nous apporte un message d'espoir.

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Le Kazakhstan dément tout accord pour fournir de l'uranium à l'Iran

ASTANA, 30 déc 2009 - Le Kazakhstan a démenti mercredi les informations de presse sur un possible accord avec l'Iran pour lui fournir de l'uranium, les qualifiant d'"insinuations sans fondement", dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères kazakh. Le Kazakhstan a démenti mercredi les informations de presse sur un possible accord avec l'Iran pour lui fournir de l'uranium, les qualifiant d'"insinuations sans fondement", dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères kazakh.

"Le ministère des Affaires étrangères dément catégoriquement certaines informations de presse selon lesquelles le Kazakhstan pourrait conclure un accord de livraison d'uranium à la République islamique d'Iran", selon ce communiqué. Ces informations sont des "insinuations sans fondement qui portent préjudice à la réputation de notre pays", a ajouté le ministère.

Selon ces informations de presse, Téhéran s'apprêterait à acheter à Almaty 1.350 tonnes d'uranium purifié, soulevant de nouvelles inquiétudes sur le programme nucléaire iranien.

AFP - 30.12.2009

L'Iran dément un accord secret pour acheter de l'uranium kazakh

TEHERAN, 30 décembre (Reuters) - L'Iran a qualifié de sans fondement mercredi les informations selon lesquelles il serait sur le point de nouer avec le Kazakhstan un accord pour importer 1.350 tonnes de minerai d'uranium purifié afin de renflouer ses réserves de combustible nucléaire. Un tel accord constituerait une violation des sanctions imposées en 2006 par les Nations unies sur le programme nucléaire iranien. Le minerai d'uranium, également connu comme "yellow cake", peut être enrichi et utilisé ensuite comme combustible dans des réacteurs ou pour des armes nucléaires.

Selon une source d'un pays membre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) faisant état d'un rapport de renseignements, cité par l'Associated Press, l'Iran serait prêt à verser 450 millions de dollars pour acquérir de l'uranium. Cet accord secret, qui serait conclu avec des fonctionnaires kazakhs agissant sans l'aval de leur gouvernement, pourrait être conclu dans quelques semaines.

"Inventer des informations fait partie de la guerre psychologique (menée contre l'Iran) afin de servir les intérêts politiques des puissances hégémoniques", dit le représentant de l'Iran à l'Onu dans un communiqué télécopié à Reuters. Un diplomate occidental à Vienne a indiqué que son pays était informé et inquiet de ces renseignements, mais il n'a pas pu confirmer s'ils étaient exacts.

Le Kazakhstan a également démenti ces informations. "Ce que le Kazakhstan fait dans l'industrie de l'uranium est fait dans le respect des critères de l'AIEA ou sous le contrôle de cette organisation", a dit Ierjan Achibaïev, porte-parole du ministère kazakh des Affaires étrangères. Kazatomprom, agence gouvernementale kazakhe chargée du nucléaire, a annoncé que sa production d'uranium pour 2009 devrait s'établir à 13.900 tonnes. Plus des trois quarts de ce total sont produits en partenariat avec les entreprises française Areva et candienne Uranium One

L'acquisition à laquelle voudrait procéder l'Iran, selon ces sources, resprésenterait près de 10% de la production annuelle du Kazakhstan. Les Iraniens seraient prêts à payer le minerai plus du triple de son prix sur le marché. (Ramin Mostafavi, version française Pierre Sérisier)

sur fr.reuters.com

Le Kazakhstan élargit le couloir de fluctuation de sa monnaie

Le Kazakhstan va élargir le couloir de fluctuation de sa monnaie nationale, le tengué, à partir du mois de février, a indiqué mercredi la Banque centrale du Kazakhstan dans un communiqué.

"En 2010, le taux de change moyen du tengué restera au niveau de 150 tengués pour un dollar", écrit l'institution financière. "Par ailleurs, compte tenu de la situation des marchés de produits et de changes, et de l'objectif de créer les conditions pour accroître la souplesse du taux de change, le couloir d'oscillation du tengué sera élargi à +15 tengués (ou 10%) et -22,5 tengués (ou 15%)", ajoute-t-elle.

Ce couloir prendra effet le 5 février 2010 jusqu'au 20 mars 2011, précise la Banque centrale. L'évolution du taux de change du tengué "dépendra de la dynamique du cours du dollar américain par rapport à l'euro, du cours du rouble par rapport à ces deux devises, des prix mondiaux des principaux produits d'exportation du Kazakhstan et de la balance des paiements du Kazakhstan", ajoute l'institution.

Mercredi, le tengué s'échangeait à 148,36 tengués pour un dollar, contre 148,35 la veille. La Banque avait décidé le 4 février se dévaluer le tengué, de 20% environ face au dollar, sa devise de référence, en raison de la crise financière et de la chute des prix du pétrole. Elle avait fixé le couloir du taux de change du tengué à environ 150 tengués pour un dollar avec une oscillation possible de plus ou moins 3%, soit cinq tengués.

Le Kazakhstan, vaste pays d'Asie centrale riche en hydrocarbures, a été doublement frappé par la crise lorsque les cours du pétrole ont chuté et que le crédit, sur lequel ses secteurs bancaire et immobilier s'appuyaient largement, s'est tari.

sur www.daily-bourse.fr le 30 décembre 2009

Le Kazakhstan élude des questions sur le nucléaire iranien

ALMATY, 30 déc 2009 - Le Kazakhstan a éludé des questions mercredi sur des informations de presse selon lesquelles il s'apprêterait à vendre de l'uranium purifié à l'Iran, indiquant simplement qu'il respectait les exigences de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Le Kazakhstan a éludé des questions mercredi sur des informations de presse selon lesquelles il s'apprêterait à vendre de l'uranium purifié à l'Iran, indiquant simplement qu'il respectait les exigences de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). "Nous devons étudier attentivement cela, formuler tous les arguments et donner une réponse fondée", a déclaré à l'AFP Erjan Achikbaev, porte-parole du ministère kazakh des Affaires étrangères. Il a dit espérer que le ministère ferait une déclaration officielle à ce sujet plus tard dans la journée. "Le Kazakhstan remplit toutes ses obligations face à l'AIEA et toutes ses activités en matière nucléaire se font sous le contrôle de cette organisation", a-t-il par ailleurs affirmé.

De son côté, la compagnie nucléaire nationale kazakhe Kazatomprom a refusé de commenter ces informations. "C'est une question politique. Kazatomprom ne fait qu'extraire l'uranium, et la décision sur sa destination n'est pas de notre ressort, mais de celui du gouvernement", a déclaré à l'AFP Madina Tolebaïeva, porte-parole de la société. Selon des informations de presse, Téhéran s'apprêterait à acheter à Almaty 1.350 tonnes d'uranium purifié, soulevant de nouvelles inquiétudes sur le programme nucléaire iranien.

Les Etats-Unis ont prévenu mardi que le transfert d'uranium enrichi vers l'Iran violerait les sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu. "Le transfert d'uranium à l'Iran est interdit, sauf si l'uranium en question est faiblement enrichi et incorporé dans des éléments de combustible nucléaire assemblés, utilisés par les réacteurs à eau légère", a déclaré le porte-parole du Département d'Etat américain, Ian Kelly. "Par conséquent, le transfert de tout +yellowcake+ (concentré d'uranium, ndlr) - qui ne constitue pas une exception - à l'Iran constituerait une violation claire des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il ajouté.

Selon le quotidien américain Washington Post de mercredi, les Etats-Unis préparent "des sanctions contre certains éléments du gouvernement iranien", tout en laissant la porte ouverte à une résolution" de la crise nucléaire.

Par ailleurs, Kazatomprom a affirmé mercredi que le Kazakhstan était devenu en 2009 le premier producteur mondial d'uranium, devant le Canada et l'Australie, ayant accru sa production de 63% par rapport à 2008. Au 21 décembre, "la production d'uranium naturel s'est établie à 13.500 tonnes. D'ici à la fin de l'année, pas moins de 400 tonnes vont encore être produits", a indiqué la société dans un communiqué, ajoutant qu'en 2010, elle tablait sur une production de 18.000 tonnes. Le Kazakhstan, une ex-république soviétique d'Asie centrale, contrôle environ 20% des réserves mondiales d'uranium. Il s'était fixé pour objectif de devenir le principal producteur au monde à l'horizon 2010.

AFP le 30.12.2009

L'Iran cherche à importer de l'uranium du Kazakhstan, selon un rapport des services de renseignements

VIENNE - L'Iran est proche de conclure un accord pour importer clandestinement 1.350 tonnes d'uranium purifié du Kazakhstan, en violation des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU, selon un rapport des services de renseignements obtenu mardi à Vienne par l'Associated Press. D'après des diplomates, ces informations font monter d'un cran l'inquiétude de la communauté internationale concernant les activités nucléaires de l'Iran. Un tel accord serait important parce que Téhéran semble manquer de minerai purifié, de l'oxyde d'uranium, un matériau nécessaire pour son programme d'enrichissement d'uranium.

Le rapport a été rédigé par un pays membre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), basée à Vienne, et un responsable de l'ONU a affirmé que l'agence était consciente de cela, mais qu'elle ne pouvait pas encore tirer de conclusions. De telles importations sont interdites par le Conseil de sécurité de l'ONU. D'après un diplomate occidental, ressortissant d'un pays membre de l'AIEA, le rapport suscite "une inquiétude" des pays qui l'ont vu.

Selon un résumé de deux pages du rapport obtenu par l'AP, l'accord pourrait être conclu dans les semaines qui viennent. Il affirme que Téhéran souhaiterait payer 450 millions de dollars, soit environ 315 millions d'euros, pour cette cargaison. Le prix est élevé en raison de la nature secrète de l'accord et de l'engagement de l'Iran "à garder secrets les éléments fournissant le matériau", selon le résumé du rapport. D'après un responsable du pays qui a rédigé le rapport, les "éléments" font référence à des fonctionnaires du Kazakhstan agissant de leur propre initiative sans avoir l'accord du gouvernement.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a imposé trois séries de sanctions à l'Iran en raison de son refus de geler son programme d'enrichissement d'uranium et les activités associées qui pourraient servir à fabriquer des armes nucléaires. Téhéran dément ces accusations.
Per GEORGE JAHN, THE ASSOCIATED PRESS le 29 décembre 2009