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jeudi 22 janvier 2009

Les islamistes ne sont pas en odeur de sainteté

Asie Centrale. Plusieurs gouvernement de la région durcissent leur législation. Il veulent contrer l'influence grandissante des mouvements radicaux au moment où les économies locales sont durement frappées par la crise.
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Le mouvement salafiste "de plus en plus populaire parmi les jeunes citadins tadjiks bien éduqués est désormais hors la loi", rapporte le site d'information tadjik Asiaplus.tj. Les autorités du pays auraient pris cette décision pour "défendre l'ordre constitutionnel, renforcer la sécurité nationale et prévenir la discorde interconfessionnelle. Car l'objectif de ces extrémistes, soupçonnés d'avoir fermenté des actes terroristes, est de renverser le pouvoir." Les intéressés s'en défendent, affirmant ne pas avoir une organisation structurée et ne représenter qu'une simple idéologie. Paradoxalement, le procureur général Bobodjone Bobokhonov, cité par le journal en ligne, leur donne raison. "Les salafistes n'ont pas enfreint la loi, mais leur propagande nuit à notre sécurité", explique-t-il.
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Au Kirghizistan, un nouveau texte de loi sur la liberté de la religion a été signé par le président Kourmanbek Bakiev, "en dépit d'insistantes demandes des Etats-Unis et de l'Europe", note le quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta. La loi en question interdit le prosélytisme de toute mouvance religieuse (y compris protestante) "étrangère aux religions traditionnelles". Selon des experts kirghiz, la démarche vise surtout à atténuer des tensions socio-économiques croissantes. "Mais tant que la carte de visite de l'Asie centrale, à l'exception du Kazakhstan, est la pauvreté, la corruption et l'instabilité, les radicaux auront toutes leurs chances", estime le journal.
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Le Kazakhstan durcit lui aussi le ton, remarque le journal en ligne kazakh Gazeta.kz. Désigné à la présidence de l'OSCE en 2010, le pays veut toutefois donner une meilleure image de lui et se montre soucieux des droits de l'homme. Aussi, son président, Noursoultan Nazarbaev, s'est vu contraint de soumettre à la Cour constitutionnelle la loi sur la liberté religieuse, accusée de comporter au moins six articles anticonstitutionnels, dont l'obligation d'obtenir une licence pour exercer une activité religieuse. Néanmoins, pour la juriste kazakhe Ninel Fokina, "la machine répressive contre les minorités religieuses mise en route, il y a quelques années, continue à tourner".
Alda Engoian

Courrier International

Vicat finalise financement cimenterie Jambyl au Kazakhstan

PARIS (Dow Jones)--Le groupe Vicat SA (3177.FR) a annoncé jeudi la finalisation du financement de la cimenterie greenfield de Jambyl Cement située au Kazakhstan, dont il détient 60% du capital. Ce financement, arrangé par International Finance Corporation (IFC), filiale de la Banque Mondiale, s'élève à 160 millions de dollars. Il comprend une première tranche de 50 millions de dollars financée par IFC, et une seconde tranche de 110 millions de dollars syndiquée auprès de Calyon, la Société Générale, le Crédit Industriel et Commercial et Banca Intesa. Les maturités retenues sont respectivement de 10 et 7 ans. Par ailleurs, IFC a souhaité s'associer au projet initié par le groupe Vicat et son partenaire local, Kazkommerts Invest, en prenant une participation de 10% dans le capital de Jambyl Cement Company. Ainsi, à l'issue de cette opération, le capital de la société se répartit entre le groupe Vicat (60%), Kazkommerts Invest (30%) et IFC (10%). Guy Sidos, Directeur Général du groupe Vicat, a déclaré : "Nous sommes satisfaits d'avoir achevé, avec le soutien de IFC, le financement de notre cimenterie greenfield au Kazakhstan, dans le calendrier prévu et à des conditions favorables compte tenu de l'environnement actuel. Les financements obtenus et l'entrée de IFC au capital de la société attestent de la qualité de notre projet et du fort potentiel à long terme du marché kazakh." Dimitris Tsitsiragos, Directeur IFC Global Manufacturing & Services a indiqué : "L'engagement de IFC matérialise la poursuite d'un partenariat à long terme réussi avec le groupe Vicat. Ce projet va introduire des normes environnementales plus exigeantes pour l'industrie cimentière dans ce pays, en utilisant des technologies propres et des process efficaces énergétiquement."